Course au leadership au PQ, vote #4
Les candidats au leadership du PQ défileront au congrès du Bloc, ce week-end
2005-10-27 18:13:00
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OTTAWA (PC) - Le congrès biennal du Bloc québécois, qui s'ouvre vendredi à Montréal, sera l'occasion de mesure la confiance des militants envers Gilles Duceppe, mais aussi, pour les candidats au leadership du Parti québécois, de faire campagne intensivement.
Le meneur de la course, André Boisclair, ira serrer des mains vendredi soir, tandis que sa rivale Pauline Marois se présentera à l'événement samedi ou dimanche.
On s'attend à ce que les deux autres principaux candidats, Richard Legendre et Louis Bernard, fassent aussi acte de présence. On comprend aisément pourquoi: les membres du Bloc sont, en général, aussi membres du PQ, de sorte qu'ils se prononceront sur le futur chef.
M. Duceppe refuse de dire pour qui il votera, mais il laisse entendre qu'il n'a pas encore fait son choix.
"J'écoute toujours", glisse-t-il en entrevue. "Je vais travailler avec la personne qui est élue en pleine collaboration, comme je l'ai toujours fait."
Une chose est sûre, le chef du Bloc ne veut pas faire tout un plat de la consommation de cocaïne d'André Boisclair. Quand on lui demande si ce dernier n'aurait pas dû répondre à toutes les questions sur la controverse, il se porte à sa défense.
"On n'a pas à répondre aux questions de ceux qui vont à la pêche, soutient Gilles Duceppe. Si les questions qui sont posées sont: 'voici, telle chose est arrivée', là on a toujours le devoir de répondre - à des choses précises."
Quand on lui soumet que la date exacte des écarts de conduite de M. Boisclair et les personnes qui y ont participé entrent dans cette catégorie, M. Duceppe avance que c'était "avec des amis", en s'empressant d'ajouter que l'incident est clos.
Mais cette histoire ne risque-t-elle pas de nuire au PQ lors des prochaines élections et d'une éventuelle campagne référendaire?
"Je pense qu'il (M. Boisclair) a bien passé ces épreuves jusqu'à maintenant, note-t-il. C'a même pu le rendre sympathique. On ne peut pas nier les sondages."
Prise 2
Le Bloc tient sa réunion à l'Université de Montréal, un auguste lieu qui contraste avec le confort du Palais des congrès, où se déroulent habituellement de tels événements. Le chef bloquiste précise que ce n'est pas par manque d'argent, mais à cause de la non-disponibilité des centres des congrès de Québec et de Montréal.
"Ma suite, pour préparer le travail, ce sera dans la chambre des joueurs, s'étonne M. Duceppe. Ca va me rappeler de vieux souvenirs, parce que si c'est la chambre des joueurs de football, j'ai fait deux championnats là dans les années 1960."
L'événement devait avoir lieu en mai dernier, mais il a été annulé par crainte que des élections anticipées ne soient déclenchées au printemps. Le Bloc a dû verser 40 000 $ pour renoncer à sa réservation au Palais des congrès de Montréal. En tout, le parti souverainiste a déboursé environ 500 000 $ pour se préparer à un scrutin printanier qui n'a pas eu lieu, soit 12 ou 13 pour cent de son budget annuel.
"On a joué prudent", souligne le député de Laurier-Saint-Marie.
Gilles Duceppe assure que la situation financière du parti demeure bonne et qu'elle ne l'empêcherait pas de partir en campagne cet automne. Il nie d'ailleurs avoir moins d'appétit pour renverser le gouvernement minoritaire de Paul Martin, ces jours-ci.
"On n'a pas à menacer d'aller en élections ou pas, expose-t-il. Il faut plutôt juger, à leur valeur propre, chacune des propositions qui sont faites."
Au cours du congrès, les 1400 délégués seront appelés à se prononcer sur des dizaines de propositions et d'amendements au programme du parti.
Parmi les propositions d'intérêt, notons celles qui prônent:
-l'abolition de l'article de la Loi sur les banques qui accorde aux banques un droit préférentiel sur tout autre créancier;
-une exemption d'impôt fédéral pour les personnes ayant un revenu de 15 000 $ ou moins;
-la réduction du budget de la gouverneure générale;
-l'instauration d'une carte universelle d'électeur;
-la mise en place d'un "réseau diplomatique parlementaire québécois" à Washington;
-l'interdiction de toute fusion bancaire et
-l'abandon du registre des armes à feu.
Le congrès du Bloc coïncide avec le dixième anniversaire du référendum de 1995 sur l'avenir du Québec, que le camp du OUI avait perdu de peu.
Samedi, les souverainistes marqueront le coup avec un grand spectacle mettant en vedette Eric Lapointe, Luck Mervil, Paul Piché, DobaCaracol, Florent Vollant, Ariane Gauthier, Yann Perreau, les frères Diouf et Loco Locass.
2005-10-27 18:13:00
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OTTAWA (PC) - Le congrès biennal du Bloc québécois, qui s'ouvre vendredi à Montréal, sera l'occasion de mesure la confiance des militants envers Gilles Duceppe, mais aussi, pour les candidats au leadership du Parti québécois, de faire campagne intensivement.
Le meneur de la course, André Boisclair, ira serrer des mains vendredi soir, tandis que sa rivale Pauline Marois se présentera à l'événement samedi ou dimanche.
On s'attend à ce que les deux autres principaux candidats, Richard Legendre et Louis Bernard, fassent aussi acte de présence. On comprend aisément pourquoi: les membres du Bloc sont, en général, aussi membres du PQ, de sorte qu'ils se prononceront sur le futur chef.
M. Duceppe refuse de dire pour qui il votera, mais il laisse entendre qu'il n'a pas encore fait son choix.
"J'écoute toujours", glisse-t-il en entrevue. "Je vais travailler avec la personne qui est élue en pleine collaboration, comme je l'ai toujours fait."
Une chose est sûre, le chef du Bloc ne veut pas faire tout un plat de la consommation de cocaïne d'André Boisclair. Quand on lui demande si ce dernier n'aurait pas dû répondre à toutes les questions sur la controverse, il se porte à sa défense.
"On n'a pas à répondre aux questions de ceux qui vont à la pêche, soutient Gilles Duceppe. Si les questions qui sont posées sont: 'voici, telle chose est arrivée', là on a toujours le devoir de répondre - à des choses précises."
Quand on lui soumet que la date exacte des écarts de conduite de M. Boisclair et les personnes qui y ont participé entrent dans cette catégorie, M. Duceppe avance que c'était "avec des amis", en s'empressant d'ajouter que l'incident est clos.
Mais cette histoire ne risque-t-elle pas de nuire au PQ lors des prochaines élections et d'une éventuelle campagne référendaire?
"Je pense qu'il (M. Boisclair) a bien passé ces épreuves jusqu'à maintenant, note-t-il. C'a même pu le rendre sympathique. On ne peut pas nier les sondages."
Prise 2
Le Bloc tient sa réunion à l'Université de Montréal, un auguste lieu qui contraste avec le confort du Palais des congrès, où se déroulent habituellement de tels événements. Le chef bloquiste précise que ce n'est pas par manque d'argent, mais à cause de la non-disponibilité des centres des congrès de Québec et de Montréal.
"Ma suite, pour préparer le travail, ce sera dans la chambre des joueurs, s'étonne M. Duceppe. Ca va me rappeler de vieux souvenirs, parce que si c'est la chambre des joueurs de football, j'ai fait deux championnats là dans les années 1960."
L'événement devait avoir lieu en mai dernier, mais il a été annulé par crainte que des élections anticipées ne soient déclenchées au printemps. Le Bloc a dû verser 40 000 $ pour renoncer à sa réservation au Palais des congrès de Montréal. En tout, le parti souverainiste a déboursé environ 500 000 $ pour se préparer à un scrutin printanier qui n'a pas eu lieu, soit 12 ou 13 pour cent de son budget annuel.
"On a joué prudent", souligne le député de Laurier-Saint-Marie.
Gilles Duceppe assure que la situation financière du parti demeure bonne et qu'elle ne l'empêcherait pas de partir en campagne cet automne. Il nie d'ailleurs avoir moins d'appétit pour renverser le gouvernement minoritaire de Paul Martin, ces jours-ci.
"On n'a pas à menacer d'aller en élections ou pas, expose-t-il. Il faut plutôt juger, à leur valeur propre, chacune des propositions qui sont faites."
Au cours du congrès, les 1400 délégués seront appelés à se prononcer sur des dizaines de propositions et d'amendements au programme du parti.
Parmi les propositions d'intérêt, notons celles qui prônent:
-l'abolition de l'article de la Loi sur les banques qui accorde aux banques un droit préférentiel sur tout autre créancier;
-une exemption d'impôt fédéral pour les personnes ayant un revenu de 15 000 $ ou moins;
-la réduction du budget de la gouverneure générale;
-l'instauration d'une carte universelle d'électeur;
-la mise en place d'un "réseau diplomatique parlementaire québécois" à Washington;
-l'interdiction de toute fusion bancaire et
-l'abandon du registre des armes à feu.
Le congrès du Bloc coïncide avec le dixième anniversaire du référendum de 1995 sur l'avenir du Québec, que le camp du OUI avait perdu de peu.
Samedi, les souverainistes marqueront le coup avec un grand spectacle mettant en vedette Eric Lapointe, Luck Mervil, Paul Piché, DobaCaracol, Florent Vollant, Ariane Gauthier, Yann Perreau, les frères Diouf et Loco Locass.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mer. juin 18, 2003 12:00 am
Raven a écrit
Je croyais que tu voulais parler de la coupure des 20% de 1997, alors que Landry avait coupé 20% des budgets de la Santé, de l'Éducation, de l'Aide sociale et de l'Environnement en prévision du déficit 0. Cet argument frappait plus à mon sens que la coupure de 80, qui coïncidait avec un ralentissement économique À mon avis, si tu veux critiquer Landry, tu serais mieux de baser ton argumentation sur les coupures de 97, les conséquences ont été beaucoup plus grandes que la baisse de salaire de 80
D'autant plus que Landry n'est pas l'acteur principal de la coupure de 80, puisqu'il n'était pas le ministre des Finances, mais bien du développement économique. Il ne faut pas confondre les deux ministères Le ministre des Finances en 1980, celui qui attribut les budjets, était notre bon ami Jacques Parizeau
Je croyais que tous le monde savait ça moi là.
Le négociateur en chef du gouvernement lors des coupures de 1982 était Lucien Bouchard. Il n'a pas juste une jambe de bois, il a aussi un bras de fer.
Je croyais que tu voulais parler de la coupure des 20% de 1997, alors que Landry avait coupé 20% des budgets de la Santé, de l'Éducation, de l'Aide sociale et de l'Environnement en prévision du déficit 0. Cet argument frappait plus à mon sens que la coupure de 80, qui coïncidait avec un ralentissement économique À mon avis, si tu veux critiquer Landry, tu serais mieux de baser ton argumentation sur les coupures de 97, les conséquences ont été beaucoup plus grandes que la baisse de salaire de 80
D'autant plus que Landry n'est pas l'acteur principal de la coupure de 80, puisqu'il n'était pas le ministre des Finances, mais bien du développement économique. Il ne faut pas confondre les deux ministères Le ministre des Finances en 1980, celui qui attribut les budjets, était notre bon ami Jacques Parizeau
Je croyais que tous le monde savait ça moi là.
Le négociateur en chef du gouvernement lors des coupures de 1982 était Lucien Bouchard. Il n'a pas juste une jambe de bois, il a aussi un bras de fer.
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Des ressources en région
Bonjour monsieur *****,
Notre rencontre d'hier à Rimouski a été pour moi l'une des plus importantes pour parler du Québec de l'avenir. J'ai pu y proposer une vision de gouvernance et de développement qui donnera un nouvel élan à la société québécoise sur tout l'ensemble de son territoire.
Les enjeux de développement sont très différents d'une région à l'autre. Notre politique territoriale doit s'ajuster à cette réalité. Il faut en finir avec les politiques centralisées qui oscillent entre le « mur à mur » et le « cas par cas ». Notre développement doit se faire à l'échelle locale et régionale. À l'heure actuelle, les gouvernements locaux ne disposent pas des outils nécessaires pour accomplir cette tâche. Dans le pays du Québec, je m'engage à changer notre façon de gouverner en procédant à une vraie décentralisation.
Ce que je propose n'est pas un contrat ni un pacte avec les régions qu'il faut renouveler constamment, la décentralisation est un engagement durable, permanent, qui devra se refléter dans la nouvelle constitution du Québec pays.
La décentralisation veut dire concrètement :
Plus d'outils de développement
Un meilleur contrôle des ressources
Plus de démocratie pour les citoyens
En assumant un rôle plus grand, les gouvernements locaux devront avoir accès à plus de financement. Je propose donc un nouveau partage de l'impôt sur le revenu, et pour ce faire, de transférer aux gouvernements locaux la portion de cet impôt actuellement versé au fédéral. Il s'agit pour les localités d'un potentiel de revenus annuels de plus de 16 milliards de dollars.
Cette mesure doit s'accompagner de la mise en place d'un système de péréquation qui permettra de garantir l'équité des services à l'échelle locale. Il ne faut surtout pas que la décentralisation se fasse au détriment des communautés locales moins riches.
Je propose également que les gouvernements locaux, déjà impliqués dans la gestion des ressources naturelles sur leur territoire, puisse toucher une partie des redevances. Trop peu de retombées économiques liées à ces ressources demeurent en région.
Ces sources de financement ne représentent en aucun cas une augmentation du fardeau fiscal pour les citoyens. La décentralisation ne doit pas devenir une occasion de refiler aux municipalités les problèmes de financement que nous cause le gouvernement fédéral!
Un nouveau type de gouvernance aussi doit être planifié. Il existe à l'heure actuelle une multitude de services qui sont fournis à l'échelle locale. Pour mieux répondre aux besoins des citoyens je propose de travailler avec les régions pour déterminer un type de gouvernance qui conviendra mieux au Québec Pays. Ainsi, je propose d'instaurer des gouvernements locaux. L'élection de représentants au suffrage universel à cette échelle devient donc une nécessité. Les régions administratives doivent aussi jouer un rôle important dans la décentralisation, notamment dans une perspective de concertation et de partage des connaissances.
Finalement, le gouvernement national doit garder des responsabilités. Pour occuper tout notre territoire de manière dynamique, dans un Québec souverain, je m'engage à créer un fond d'investissement régional de 500 millions, pour soutenir l'innovation et le démarrage d'entreprises dans les régions qui en ont le plus besoin.
Le développement économique que je propose mise d'abord et avant tout sur les gens. Sur la formation et l'acquisition de compétences pour stimuler l'innovation. Je propose donc une nouvelle politique d'occupation du territoire qui tiendra compte des infrastructures de transport, de santé et d'éducation parce qu'elles contribuent au développement économique sur tout le territoire. Une répartition plus juste de ces investissements peut représenter un outil de développement régional efficace. L'État national doit servir de levier pour y stimuler les investissements. Redevenons les bâtisseurs que nous sommes en faisant du Québec le pays qu'il est!
Mais pour développer notre territoire, il faut d'abord prendre la décision de se le donner, ce pays. La souveraineté en fait c'est ça. Le Québec doit d'abord être un pays, pour ensuite être décentralisé. Le processus de décentralisation ne peut s'enclencher que par notre accession à la souveraineté. Il me paraît évident que ce projet de pays, nous le ferons en consultant les nations autochtones qui vivent sur le territoire du Québec. Je souhaite donc inviter les nations autochtones à participer pleinement à ce projet emballant.
Il est aussi évident que les communautés locales doivent être impliquées dans le processus de décentralisation. Il ne faut surtout pas leur imposer des structures dont elles ne voudraient pas. On peut avoir une bonne idée du type de décentralisation dont le Québec a besoin. On peut suggérer plusieurs avenues. Mais il reste que ce sont les communautés locales qui auront le dernier mot sur cette question. Les communautés locales représentent la force dont on a besoin pour bâtir notre pays.
Il faut également rappeler que sans souveraineté, la décentralisation demeure un projet risqué. Le déséquilibre fiscal nous étouffe et, devant le mépris d'Ottawa, nos municipalités s'enfoncent elles aussi dans leur propre déséquilibre il faut en finir avec cette dynamique de mendicité. La souveraineté s'impose!
Salutations militantes
Richard Legendre
Bonjour monsieur *****,
Notre rencontre d'hier à Rimouski a été pour moi l'une des plus importantes pour parler du Québec de l'avenir. J'ai pu y proposer une vision de gouvernance et de développement qui donnera un nouvel élan à la société québécoise sur tout l'ensemble de son territoire.
Les enjeux de développement sont très différents d'une région à l'autre. Notre politique territoriale doit s'ajuster à cette réalité. Il faut en finir avec les politiques centralisées qui oscillent entre le « mur à mur » et le « cas par cas ». Notre développement doit se faire à l'échelle locale et régionale. À l'heure actuelle, les gouvernements locaux ne disposent pas des outils nécessaires pour accomplir cette tâche. Dans le pays du Québec, je m'engage à changer notre façon de gouverner en procédant à une vraie décentralisation.
Ce que je propose n'est pas un contrat ni un pacte avec les régions qu'il faut renouveler constamment, la décentralisation est un engagement durable, permanent, qui devra se refléter dans la nouvelle constitution du Québec pays.
La décentralisation veut dire concrètement :
Plus d'outils de développement
Un meilleur contrôle des ressources
Plus de démocratie pour les citoyens
En assumant un rôle plus grand, les gouvernements locaux devront avoir accès à plus de financement. Je propose donc un nouveau partage de l'impôt sur le revenu, et pour ce faire, de transférer aux gouvernements locaux la portion de cet impôt actuellement versé au fédéral. Il s'agit pour les localités d'un potentiel de revenus annuels de plus de 16 milliards de dollars.
Cette mesure doit s'accompagner de la mise en place d'un système de péréquation qui permettra de garantir l'équité des services à l'échelle locale. Il ne faut surtout pas que la décentralisation se fasse au détriment des communautés locales moins riches.
Je propose également que les gouvernements locaux, déjà impliqués dans la gestion des ressources naturelles sur leur territoire, puisse toucher une partie des redevances. Trop peu de retombées économiques liées à ces ressources demeurent en région.
Ces sources de financement ne représentent en aucun cas une augmentation du fardeau fiscal pour les citoyens. La décentralisation ne doit pas devenir une occasion de refiler aux municipalités les problèmes de financement que nous cause le gouvernement fédéral!
Un nouveau type de gouvernance aussi doit être planifié. Il existe à l'heure actuelle une multitude de services qui sont fournis à l'échelle locale. Pour mieux répondre aux besoins des citoyens je propose de travailler avec les régions pour déterminer un type de gouvernance qui conviendra mieux au Québec Pays. Ainsi, je propose d'instaurer des gouvernements locaux. L'élection de représentants au suffrage universel à cette échelle devient donc une nécessité. Les régions administratives doivent aussi jouer un rôle important dans la décentralisation, notamment dans une perspective de concertation et de partage des connaissances.
Finalement, le gouvernement national doit garder des responsabilités. Pour occuper tout notre territoire de manière dynamique, dans un Québec souverain, je m'engage à créer un fond d'investissement régional de 500 millions, pour soutenir l'innovation et le démarrage d'entreprises dans les régions qui en ont le plus besoin.
Le développement économique que je propose mise d'abord et avant tout sur les gens. Sur la formation et l'acquisition de compétences pour stimuler l'innovation. Je propose donc une nouvelle politique d'occupation du territoire qui tiendra compte des infrastructures de transport, de santé et d'éducation parce qu'elles contribuent au développement économique sur tout le territoire. Une répartition plus juste de ces investissements peut représenter un outil de développement régional efficace. L'État national doit servir de levier pour y stimuler les investissements. Redevenons les bâtisseurs que nous sommes en faisant du Québec le pays qu'il est!
Mais pour développer notre territoire, il faut d'abord prendre la décision de se le donner, ce pays. La souveraineté en fait c'est ça. Le Québec doit d'abord être un pays, pour ensuite être décentralisé. Le processus de décentralisation ne peut s'enclencher que par notre accession à la souveraineté. Il me paraît évident que ce projet de pays, nous le ferons en consultant les nations autochtones qui vivent sur le territoire du Québec. Je souhaite donc inviter les nations autochtones à participer pleinement à ce projet emballant.
Il est aussi évident que les communautés locales doivent être impliquées dans le processus de décentralisation. Il ne faut surtout pas leur imposer des structures dont elles ne voudraient pas. On peut avoir une bonne idée du type de décentralisation dont le Québec a besoin. On peut suggérer plusieurs avenues. Mais il reste que ce sont les communautés locales qui auront le dernier mot sur cette question. Les communautés locales représentent la force dont on a besoin pour bâtir notre pays.
Il faut également rappeler que sans souveraineté, la décentralisation demeure un projet risqué. Le déséquilibre fiscal nous étouffe et, devant le mépris d'Ottawa, nos municipalités s'enfoncent elles aussi dans leur propre déséquilibre il faut en finir avec cette dynamique de mendicité. La souveraineté s'impose!
Salutations militantes
Richard Legendre
Scoubidoux a écrit
Je croyais que tous le monde savait ça moi là.
Le négociateur en chef du gouvernement lors des coupures de 1982 était Lucien Bouchard. Il n'a pas juste une jambe de bois, il a aussi un bras de fer.
Ah ouin !?! Je sais qu'il était avocat à ce moment, il qu'il a fait le saut officiel en politique en 1985 comme ambassadeur du Canada en France, mais je ne croyais pas qu'au début des années 80 il s'impliquait aussi sur la scène provinciale, mis à part pour le référendum de 80. Tu m'en apprends une bonne
Je croyais que tous le monde savait ça moi là.
Le négociateur en chef du gouvernement lors des coupures de 1982 était Lucien Bouchard. Il n'a pas juste une jambe de bois, il a aussi un bras de fer.
Ah ouin !?! Je sais qu'il était avocat à ce moment, il qu'il a fait le saut officiel en politique en 1985 comme ambassadeur du Canada en France, mais je ne croyais pas qu'au début des années 80 il s'impliquait aussi sur la scène provinciale, mis à part pour le référendum de 80. Tu m'en apprends une bonne
Selon un sondage CROP-La Presse
Boisclair l'emporterait dès le premier tour
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
Au moment où les candidats de l'aile gauche du Parti québécois envisagent de se ranger derrière Pauline Marois, un sondage CROP-La Presse révèle que même un ralliement de tous les autres aspirants serait insuffisant pour permettre à la députée de Taillon de devancer André Boisclair.
A moins d'un revirement, M. Boisclair se dirige en effet vers une victoire dès le premier tour de scrutin le 15 novembre, selon ce coup de sonde réalisé entre le 12 et le 26 octobre auprès de 1008 Québécois.
Près de la moitié des Québécois jugent qu'André Boisclair serait le chef avec lequel « le Parti québécois aurait le plus de chances de remporter les prochaines élections ».
Il s'agit d'un gain de deux points de pourcentage par rapport au mois de septembre. Chez les électeurs péquistes, la domination d'André Boisclair est toujours aussi significative, avec 59 % des appuis.
Les révélations entourant son passé de consommateur de cocaïne ne semblent pas nuire à sa campagne. Quatre Québécois sur 10 pensent même que ses frasques ne réduisent aucunement ses chances de devenir premier ministre.
Ces résultats tombent alors qu'il ne reste plus que deux semaines et des poussières à la course à la direction. « Il faudrait qu'André Boisclair fasse une erreur majeure ou rate complètement la fin de sa campagne » pour que la direction du PQ lui échappe, estime Claude Gauthier, vice-président de CROP.
À 48 %, André Boisclair obtient un appui plus de deux fois supérieur à celui de Pauline Marois, qui stagne toujours à 20 % dans la faveur populaire. L'appui qu'elle a reçu de 111 femmes connues, provenant de divers horizons, n'a pas eu l'effet escompté auprès de l'électorat.
Richard Legendre conserve sa troisième position avec 5 %. Quatre candidats recueillent 1 % chacun: Louis Bernard, Pierre Dubuc, Jean Ouimet et Gilbert Paquette. Ghislain Lebel et Jean-Claude St-André ne récoltent que des miettes: 1 % à eux deux.
Dans l'éventualité d'un ralliement de tous ces candidats, Pauline Marois peut ainsi espérer réduire l'écart, mais non devancer le meneur. Elle obtiendrait 10 % de plus, mais son retard serait toujours de 18 %. Pour dépasser le favori, il lui faudrait à la fois l'appui des indécis (19 %) et celui des Québécois qui n'optent pour aucun candidat (3 %), une éventualité hautement improbable.
Chez les électeurs péquistes, Pauline Marois gagne tout de même deux points de pourcentage par rapport au mois dernier et récolte 23 %. Richard Legendre se retrouve à 4 %, alors que les autres candidats réunis ont 3 %.
Là encore, un ralliement ne permettrait pas à Pauline Marois de dépasser André Boisclair, qui détient déjà plus de la majorité des appuis (59 %). Sa capacité de réaliser des gains importants est d'autant plus réduite que seulement 9 % des électeurs péquistes se disent indécis. « La tendance qui se dessine depuis le départ est très difficile à renverser », constate Claude Gauthier.
La semaine dernière, Jean Ouimet a confié à La Presse qu'il songeait à se rallier à Pauline Marois. Le SPQ-Libre doit décider le 4 novembre si son candidat, Pierre Dubuc, se rangera derrière la députée de Taillon.
Une question d'image
Si Pauline Marois ne parvient pas à devancer André Boisclair, c'est davantage en raison de son image que parce qu'elle est une femme, révèle le sondage CROP-La Presse. Près du tiers des Québécois considèrent que l'image de Pauline Marois explique le fait que, jusqu'à maintenant, « elle n'a pas réussi à se classer au premier rang dans les préférences des Québécois ».
« Les gens l'ont décrite comme une personne distante, froide et snob », explique Claude Gauthier.
Seize pour cent des Québécois croient que le fait qu'elle soit une femme explique la stagnation de ses appuis. Les femmes (20 %) sont plus nombreuses que les hommes (12 %) à invoquer cette raison.
Fait surprenant, alors que Pauline Marois fait valoir ses états de service depuis le début de la campagne, les Québécois jugent que c'est plutôt André Boisclair qui est le candidat « le plus compétent ». Trente et un pour cent pensent ainsi, alors que 25 % préfèrent Pauline Marois. Chez les électeurs péquistes, l'écart entre les deux candidats se creuse en faveur d'André Boisclair.
Autre résultat significatif, 38 % des Québécois et la moitié des électeurs péquistes pensent qu'André Boisclair est « le plus apte à devenir premier ministre du Québec ». Ils sont deux fois moins nombreux à choisir Pauline Marois, celle qui a pourtant été vice-première ministre ainsi que ministre des Finances, de l'Éducation et de la Santé.
Le candidat « le plus apte à réaliser la souveraineté » est, encore une fois, André Boisclair, selon 31 % des Québécois et 46 % des péquistes. Il est également considéré comme le candidat « le plus intègre » et « le plus inspirant ».
Les Québécois font peu de cas de la consommation passée de cocaïne de M. Boisclair, selon le sondage CROP-La Presse: 39 % des Québécois et 40 % des électeurs péquistes estiment que ses aveux à ce sujet n'auront pas du tout d'impact sur « ses chances de devenir un jour premier ministre ».
Deux fois moins de Québécois (18 %) et d'électeurs péquistes (15 %) croient que sa consommation passée de cocaïne aura « beaucoup » d'impact.
« Pour M. et Mme Tout-le-Monde, ce n'est pas la fin du monde. Ça dérange une partie des gens, mais les deux tiers disent que ça n'a que peu ou pas du tout d'impact », souligne Claude Gauthier.
Source: cyberpresse.ca
Boisclair l'emporterait dès le premier tour
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
Au moment où les candidats de l'aile gauche du Parti québécois envisagent de se ranger derrière Pauline Marois, un sondage CROP-La Presse révèle que même un ralliement de tous les autres aspirants serait insuffisant pour permettre à la députée de Taillon de devancer André Boisclair.
A moins d'un revirement, M. Boisclair se dirige en effet vers une victoire dès le premier tour de scrutin le 15 novembre, selon ce coup de sonde réalisé entre le 12 et le 26 octobre auprès de 1008 Québécois.
Près de la moitié des Québécois jugent qu'André Boisclair serait le chef avec lequel « le Parti québécois aurait le plus de chances de remporter les prochaines élections ».
Il s'agit d'un gain de deux points de pourcentage par rapport au mois de septembre. Chez les électeurs péquistes, la domination d'André Boisclair est toujours aussi significative, avec 59 % des appuis.
Les révélations entourant son passé de consommateur de cocaïne ne semblent pas nuire à sa campagne. Quatre Québécois sur 10 pensent même que ses frasques ne réduisent aucunement ses chances de devenir premier ministre.
Ces résultats tombent alors qu'il ne reste plus que deux semaines et des poussières à la course à la direction. « Il faudrait qu'André Boisclair fasse une erreur majeure ou rate complètement la fin de sa campagne » pour que la direction du PQ lui échappe, estime Claude Gauthier, vice-président de CROP.
À 48 %, André Boisclair obtient un appui plus de deux fois supérieur à celui de Pauline Marois, qui stagne toujours à 20 % dans la faveur populaire. L'appui qu'elle a reçu de 111 femmes connues, provenant de divers horizons, n'a pas eu l'effet escompté auprès de l'électorat.
Richard Legendre conserve sa troisième position avec 5 %. Quatre candidats recueillent 1 % chacun: Louis Bernard, Pierre Dubuc, Jean Ouimet et Gilbert Paquette. Ghislain Lebel et Jean-Claude St-André ne récoltent que des miettes: 1 % à eux deux.
Dans l'éventualité d'un ralliement de tous ces candidats, Pauline Marois peut ainsi espérer réduire l'écart, mais non devancer le meneur. Elle obtiendrait 10 % de plus, mais son retard serait toujours de 18 %. Pour dépasser le favori, il lui faudrait à la fois l'appui des indécis (19 %) et celui des Québécois qui n'optent pour aucun candidat (3 %), une éventualité hautement improbable.
Chez les électeurs péquistes, Pauline Marois gagne tout de même deux points de pourcentage par rapport au mois dernier et récolte 23 %. Richard Legendre se retrouve à 4 %, alors que les autres candidats réunis ont 3 %.
Là encore, un ralliement ne permettrait pas à Pauline Marois de dépasser André Boisclair, qui détient déjà plus de la majorité des appuis (59 %). Sa capacité de réaliser des gains importants est d'autant plus réduite que seulement 9 % des électeurs péquistes se disent indécis. « La tendance qui se dessine depuis le départ est très difficile à renverser », constate Claude Gauthier.
La semaine dernière, Jean Ouimet a confié à La Presse qu'il songeait à se rallier à Pauline Marois. Le SPQ-Libre doit décider le 4 novembre si son candidat, Pierre Dubuc, se rangera derrière la députée de Taillon.
Une question d'image
Si Pauline Marois ne parvient pas à devancer André Boisclair, c'est davantage en raison de son image que parce qu'elle est une femme, révèle le sondage CROP-La Presse. Près du tiers des Québécois considèrent que l'image de Pauline Marois explique le fait que, jusqu'à maintenant, « elle n'a pas réussi à se classer au premier rang dans les préférences des Québécois ».
« Les gens l'ont décrite comme une personne distante, froide et snob », explique Claude Gauthier.
Seize pour cent des Québécois croient que le fait qu'elle soit une femme explique la stagnation de ses appuis. Les femmes (20 %) sont plus nombreuses que les hommes (12 %) à invoquer cette raison.
Fait surprenant, alors que Pauline Marois fait valoir ses états de service depuis le début de la campagne, les Québécois jugent que c'est plutôt André Boisclair qui est le candidat « le plus compétent ». Trente et un pour cent pensent ainsi, alors que 25 % préfèrent Pauline Marois. Chez les électeurs péquistes, l'écart entre les deux candidats se creuse en faveur d'André Boisclair.
Autre résultat significatif, 38 % des Québécois et la moitié des électeurs péquistes pensent qu'André Boisclair est « le plus apte à devenir premier ministre du Québec ». Ils sont deux fois moins nombreux à choisir Pauline Marois, celle qui a pourtant été vice-première ministre ainsi que ministre des Finances, de l'Éducation et de la Santé.
Le candidat « le plus apte à réaliser la souveraineté » est, encore une fois, André Boisclair, selon 31 % des Québécois et 46 % des péquistes. Il est également considéré comme le candidat « le plus intègre » et « le plus inspirant ».
Les Québécois font peu de cas de la consommation passée de cocaïne de M. Boisclair, selon le sondage CROP-La Presse: 39 % des Québécois et 40 % des électeurs péquistes estiment que ses aveux à ce sujet n'auront pas du tout d'impact sur « ses chances de devenir un jour premier ministre ».
Deux fois moins de Québécois (18 %) et d'électeurs péquistes (15 %) croient que sa consommation passée de cocaïne aura « beaucoup » d'impact.
« Pour M. et Mme Tout-le-Monde, ce n'est pas la fin du monde. Ça dérange une partie des gens, mais les deux tiers disent que ça n'a que peu ou pas du tout d'impact », souligne Claude Gauthier.
Source: cyberpresse.ca
Pauline Marois répond à Stéphane Dion
Mise à jour le vendredi 28 octobre 2005 à 20 h 22
La candidate à la direction du Parti québécois, Pauline Marois, n'apprécie pas que le ministre fédéral Stéphane Dion, architecte de la Loi sur la clarté référendaire, destinée à encadrer un éventuel référendum sur la sécession du Québec, revienne à la charge.
Mme Marois soutient que la question référendaire de 1995 était déjà claire, et que le gouvernement fédéral n'a pas à imposer ses conditions.
« La possibilité de déterminer notre statut politique nous revient, répond Mme Marois à Stéphane Dion. Je lui dit de se mêler de ses affaires. »
La candidate à l'investiture péquiste réfute aussi le principe de majorité claire. Elle cite en exemple l'accession à l'indépendance de l'Érythrée et du Timor, obtenue à la suite de référendums gagnés avec une majorité simple.
« Stéphane Dion devrait regarder ce qui se passe ailleurs, sur la scène internationale. Les Nations unies ont supervisé le vote [dans ces pays] et la règle était de 50 % plus un », explique Pauline Marois.
Mme Marois juge que la sortie du ministre Dion est un aveu de panique et de désespoir de la part des politiciens fédéraux.
« Ils constatent que le Québec est en train d'adopter son propre agenda, même avec des politiciens fédéralistes, comme Benoît Pelletier et Thomas Mulcair. Faut le faire », analyse Mme Marois.
Stéphane Dion persiste et signe
Dans une lettre publiée vendredi dans La Presse, Stéphane Dion appelle les neuf candidats à la direction du Parti québécois à faire preuve de clarté dans leur projet indépendantiste.
« Vos débats ont surtout pris la forme d'une surenchère dans la précipitation référendaire, déplore-t-il. C'est à savoir qui tiendra le référendum le premier. Les moins pressés sont gratuitement soupçonnés de manquer de ferveur indépendantiste ».
L'ancien chef péquiste Bernard Landry avait raison, écrit-il. « Un leader indépendantiste responsable ne doit tenir un tel référendum que s'il a l'assurance ("morale, en son âme et conscience", selon l'expression de M. Landry) de le gagner ».
Clarté: le maître mot
Invoquant l'avis de la Cour suprême sur le renvoi sur la sécession du Québec, publié en 1998, et la loi C-20, adoptée en 2000 à l'époque du premier ministre Chrétien, M. Dion réclame une question et une majorité claires.
« Votre dernier chef a estimé qu'il n'avait plus le mandat de vous diriger après avoir obtenu l'appui de 76 % des membres, dit-il aux candidats. Alors comment pouvez-vous même songer à entreprendre un changement aussi radical et difficile qu'une sécession sur la base d'une majorité incertaine [...]? »
« Vous devez comprendre que jamais le gouvernement du Canada ne retirera le Canada aux Québécois à moins qu'ils aient indiqué clairement leur volonté de cesser d'en faire partie », poursuit-il.
le lien : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... n-pq.shtml
Mise à jour le vendredi 28 octobre 2005 à 20 h 22
La candidate à la direction du Parti québécois, Pauline Marois, n'apprécie pas que le ministre fédéral Stéphane Dion, architecte de la Loi sur la clarté référendaire, destinée à encadrer un éventuel référendum sur la sécession du Québec, revienne à la charge.
Mme Marois soutient que la question référendaire de 1995 était déjà claire, et que le gouvernement fédéral n'a pas à imposer ses conditions.
« La possibilité de déterminer notre statut politique nous revient, répond Mme Marois à Stéphane Dion. Je lui dit de se mêler de ses affaires. »
La candidate à l'investiture péquiste réfute aussi le principe de majorité claire. Elle cite en exemple l'accession à l'indépendance de l'Érythrée et du Timor, obtenue à la suite de référendums gagnés avec une majorité simple.
« Stéphane Dion devrait regarder ce qui se passe ailleurs, sur la scène internationale. Les Nations unies ont supervisé le vote [dans ces pays] et la règle était de 50 % plus un », explique Pauline Marois.
Mme Marois juge que la sortie du ministre Dion est un aveu de panique et de désespoir de la part des politiciens fédéraux.
« Ils constatent que le Québec est en train d'adopter son propre agenda, même avec des politiciens fédéralistes, comme Benoît Pelletier et Thomas Mulcair. Faut le faire », analyse Mme Marois.
Stéphane Dion persiste et signe
Dans une lettre publiée vendredi dans La Presse, Stéphane Dion appelle les neuf candidats à la direction du Parti québécois à faire preuve de clarté dans leur projet indépendantiste.
« Vos débats ont surtout pris la forme d'une surenchère dans la précipitation référendaire, déplore-t-il. C'est à savoir qui tiendra le référendum le premier. Les moins pressés sont gratuitement soupçonnés de manquer de ferveur indépendantiste ».
L'ancien chef péquiste Bernard Landry avait raison, écrit-il. « Un leader indépendantiste responsable ne doit tenir un tel référendum que s'il a l'assurance ("morale, en son âme et conscience", selon l'expression de M. Landry) de le gagner ».
Clarté: le maître mot
Invoquant l'avis de la Cour suprême sur le renvoi sur la sécession du Québec, publié en 1998, et la loi C-20, adoptée en 2000 à l'époque du premier ministre Chrétien, M. Dion réclame une question et une majorité claires.
« Votre dernier chef a estimé qu'il n'avait plus le mandat de vous diriger après avoir obtenu l'appui de 76 % des membres, dit-il aux candidats. Alors comment pouvez-vous même songer à entreprendre un changement aussi radical et difficile qu'une sécession sur la base d'une majorité incertaine [...]? »
« Vous devez comprendre que jamais le gouvernement du Canada ne retirera le Canada aux Québécois à moins qu'ils aient indiqué clairement leur volonté de cesser d'en faire partie », poursuit-il.
le lien : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Po ... n-pq.shtml
Technologie: Surprises péquistes sur le Web
André Boisclair déçoit, Pauline Marois surprend
Bruno Guglielminetti
Édition du lundi 31 octobre 2005
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la campagne pour la direction du Parti québécois nous a réservé des surprises sur le Web. Des familiers de la plateforme de communication se montrent dépassés par l'exigence du support et d'autres, que l'on croyait très loin de cette préoccupation, écrivent une nouvelle page dans l'histoire dans l'utilisation du Web en campagne électorale chez nous.
La plus grande déception dans cette campagne, c'est sans nul doute l'absence marquée du candidat Boisclair sur son site. Le politicien qui promettait une utilisation exemplaire de l'outil de communication se fait plutôt absent de son blogue. La campagne demande beaucoup d'énergie certes, mais lorsqu'on crée un carnet, c'est pour y être présent, et ses véritables textes se font rares. D'autant plus que André Boisclair avait adopté le «bloguisme» dès ses derniers mois de séjour à Boston. Il connaissait donc la rigueur du rendez-vous que demande ce média. L'homme aurait pu utiliser son blogue pour répondre à certaines attaques, à certaines rumeurs comme le fait aujourd'hui l'animateur Guy A. Lepage dans son carnet de Tout le monde en parle. Mais ce n'est pas le cas. Et c'est donc une belle occasion ratée, puisque son site est plutôt devenu un babillard qui permet de savoir où se trouve le candidat.
À vrai dire, si vous désirez en savoir plus sur l'homme, mais pas nécessairement à son avantage, il existe le carnet Web «Non merci pas de Boisclair dans ma cour» qui fait bien jaser au sujet du candidat. Un site décapant qui, comme son nom l'indique, ne fait pas nécessairement l'éloge du politicien. D'ailleurs samedi, l'auteur du carnet se désolait de la discrétion des derniers jours d'André Boisclair, disant qu'il était en panne d'inspiration. Même la dernière sortie commentée du candidat sur son site officiel remonte au 3 octobre, c'est tout dire.
À l'opposé, «l'underdog» dans cette campagne pour ce qui est de l'utilisation du Web, c'était Pauline Marois. Et à vrai dire, c'est elle la grande surprise de cette course en matière d'utilisation des nouveaux médias. Puisqu'il n'y avait pas vraiment d'attente de son côté, c'est avec surprise que les internautes peuvent découvrir un site de campagne qui remplit bien sa tâche. Un exemple parmi tant d'autres, à défaut de voir les journalistes prendre le temps de faire une comparaison entre son programme et celui d'André Boisclair, le site présente un tableau comparatif qui fait justement cet exercice. L'objectivité n'y est peut-être pas, mais il y a matière pour entamer une réflexion.
Parallèlement aux deux premiers candidats de la course, il y a bien sûr les sites des Legendre, Bernard ou Lebel. En fait, les neuf candidats ont tous un site, ce qui est en soit fort louable. Il n'y a pas si longtemps encore, les organisations de campagnes électorales ne mettaient pas beaucoup d'importance à cette présence sur le Web. L'école américaine et la dernière course à la direction du parti démocrate en a sûrement fait réfléchir plus d'un sur l'importance du Web. Et surtout d'y être présent.
Mais pour revenir aux sites de candidats. Il faut souligner le manque de vision du site de Richard Legendre. Il aurait tout aussi bien pu y mettre la version numérisée de son livre Richard Legendre : l'humilité.. gagnant et l'internaute en aurait eu pour son clic. Le site n'est pas un site, c'est un repaire d'archivistes. Il passera sûrement pour le recycleur en chef de cette campagne. Rien ne se perd avec lui. Un article à son sujet, et ça devient un fichier à consulter, un passage au réseau LCN et, hop, c'est un nouveau fichier vidéo sur son site. L'équipe Legendre aura au moins le mérite de créer un site Web qui pourra service de base à un cours de politique avec les divers aspects d'une campagne à la direction.
Dans le cas de Ghislain Lebel, le site est à l'image du candidat : il est là, mais discret. Et c'est plutôt surprenant, venant de la part d'un candidat qui dit manquer de visibilité dans cette course. Pourquoi ne pas profiter du Web pour avancer certaines idées ou interpeller les membres du PQ ? Mais il n'en est rien. D'ailleurs, on ne compte que trois commentaires du candidat Lebel dans son carnet, c'est tout dire.
Et puis, il y a le site de Louis Bernard. Un site qui nous permet d'en apprendre un peu plus sur l'homme qui a longtemps habité les coulisses du pouvoir à Québec. Et contrairement à son slogan de campagne qui donne dans le solide, le site dépeint plutôt un homme chaleureux avec les gens, qui cherche à partager son expérience. Il faut reconnaître son sens de l'humour alors qu'il invite les internautes à ne pas manquer son passage à l'émission d'Infoman de Jean-René Dufort. Voilà un candidat qui n'a pas peur de la caméra.
Évidemment, il faut souligner le site de la campagne à la direction du PQ, le site Course2005.pq.org. C'est un bel exemple pour illustrer l'utilité du Web comme outil pédagogique dans le cadre d'un nouveau mode de scrutin. Le site a la qualité d'être clair et instructif quant au fonctionnement du vote préférentiel qui permettra aux membres du PQ de choisir leur prochain chef. En plus, le PQ a eu la bonne idée de diffuser sur Internet les débats des neufs candidats, et le site de la course conserve ces débats en archives.
Peu importe le choix que feront les membres du Parti québécois à la mi-novembre, il reste que cette course à la direction du PQ aura été un bel exemple pour l'utilisation du Web en campagne et, surtout, une bonne répétition pour la prochaine campagne électorale.
André Boisclair déçoit, Pauline Marois surprend
Bruno Guglielminetti
Édition du lundi 31 octobre 2005
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la campagne pour la direction du Parti québécois nous a réservé des surprises sur le Web. Des familiers de la plateforme de communication se montrent dépassés par l'exigence du support et d'autres, que l'on croyait très loin de cette préoccupation, écrivent une nouvelle page dans l'histoire dans l'utilisation du Web en campagne électorale chez nous.
La plus grande déception dans cette campagne, c'est sans nul doute l'absence marquée du candidat Boisclair sur son site. Le politicien qui promettait une utilisation exemplaire de l'outil de communication se fait plutôt absent de son blogue. La campagne demande beaucoup d'énergie certes, mais lorsqu'on crée un carnet, c'est pour y être présent, et ses véritables textes se font rares. D'autant plus que André Boisclair avait adopté le «bloguisme» dès ses derniers mois de séjour à Boston. Il connaissait donc la rigueur du rendez-vous que demande ce média. L'homme aurait pu utiliser son blogue pour répondre à certaines attaques, à certaines rumeurs comme le fait aujourd'hui l'animateur Guy A. Lepage dans son carnet de Tout le monde en parle. Mais ce n'est pas le cas. Et c'est donc une belle occasion ratée, puisque son site est plutôt devenu un babillard qui permet de savoir où se trouve le candidat.
À vrai dire, si vous désirez en savoir plus sur l'homme, mais pas nécessairement à son avantage, il existe le carnet Web «Non merci pas de Boisclair dans ma cour» qui fait bien jaser au sujet du candidat. Un site décapant qui, comme son nom l'indique, ne fait pas nécessairement l'éloge du politicien. D'ailleurs samedi, l'auteur du carnet se désolait de la discrétion des derniers jours d'André Boisclair, disant qu'il était en panne d'inspiration. Même la dernière sortie commentée du candidat sur son site officiel remonte au 3 octobre, c'est tout dire.
À l'opposé, «l'underdog» dans cette campagne pour ce qui est de l'utilisation du Web, c'était Pauline Marois. Et à vrai dire, c'est elle la grande surprise de cette course en matière d'utilisation des nouveaux médias. Puisqu'il n'y avait pas vraiment d'attente de son côté, c'est avec surprise que les internautes peuvent découvrir un site de campagne qui remplit bien sa tâche. Un exemple parmi tant d'autres, à défaut de voir les journalistes prendre le temps de faire une comparaison entre son programme et celui d'André Boisclair, le site présente un tableau comparatif qui fait justement cet exercice. L'objectivité n'y est peut-être pas, mais il y a matière pour entamer une réflexion.
Parallèlement aux deux premiers candidats de la course, il y a bien sûr les sites des Legendre, Bernard ou Lebel. En fait, les neuf candidats ont tous un site, ce qui est en soit fort louable. Il n'y a pas si longtemps encore, les organisations de campagnes électorales ne mettaient pas beaucoup d'importance à cette présence sur le Web. L'école américaine et la dernière course à la direction du parti démocrate en a sûrement fait réfléchir plus d'un sur l'importance du Web. Et surtout d'y être présent.
Mais pour revenir aux sites de candidats. Il faut souligner le manque de vision du site de Richard Legendre. Il aurait tout aussi bien pu y mettre la version numérisée de son livre Richard Legendre : l'humilité.. gagnant et l'internaute en aurait eu pour son clic. Le site n'est pas un site, c'est un repaire d'archivistes. Il passera sûrement pour le recycleur en chef de cette campagne. Rien ne se perd avec lui. Un article à son sujet, et ça devient un fichier à consulter, un passage au réseau LCN et, hop, c'est un nouveau fichier vidéo sur son site. L'équipe Legendre aura au moins le mérite de créer un site Web qui pourra service de base à un cours de politique avec les divers aspects d'une campagne à la direction.
Dans le cas de Ghislain Lebel, le site est à l'image du candidat : il est là, mais discret. Et c'est plutôt surprenant, venant de la part d'un candidat qui dit manquer de visibilité dans cette course. Pourquoi ne pas profiter du Web pour avancer certaines idées ou interpeller les membres du PQ ? Mais il n'en est rien. D'ailleurs, on ne compte que trois commentaires du candidat Lebel dans son carnet, c'est tout dire.
Et puis, il y a le site de Louis Bernard. Un site qui nous permet d'en apprendre un peu plus sur l'homme qui a longtemps habité les coulisses du pouvoir à Québec. Et contrairement à son slogan de campagne qui donne dans le solide, le site dépeint plutôt un homme chaleureux avec les gens, qui cherche à partager son expérience. Il faut reconnaître son sens de l'humour alors qu'il invite les internautes à ne pas manquer son passage à l'émission d'Infoman de Jean-René Dufort. Voilà un candidat qui n'a pas peur de la caméra.
Évidemment, il faut souligner le site de la campagne à la direction du PQ, le site Course2005.pq.org. C'est un bel exemple pour illustrer l'utilité du Web comme outil pédagogique dans le cadre d'un nouveau mode de scrutin. Le site a la qualité d'être clair et instructif quant au fonctionnement du vote préférentiel qui permettra aux membres du PQ de choisir leur prochain chef. En plus, le PQ a eu la bonne idée de diffuser sur Internet les débats des neufs candidats, et le site de la course conserve ces débats en archives.
Peu importe le choix que feront les membres du Parti québécois à la mi-novembre, il reste que cette course à la direction du PQ aura été un bel exemple pour l'utilisation du Web en campagne et, surtout, une bonne répétition pour la prochaine campagne électorale.
Mise à jour: 02/11/2005 16h03
LCN
Consommation de cocaïne
Victor-Lévy Beaulieu réclame qu'André Boisclair se retire de la course
L'épisode de consommation de cocaïne d'André Boisclair continue d'inquiéter certaines personnes. Cette fois-ci, c'est l'auteur Victor-Lévy Beaulieu. L'écrivain craint que le candidat à la direction du Parti québécois soit vulnérable.
Il estime que le simple fait de se questionner sur cette affaire démontre que le risque est trop grand pour le Parti québécois. Il demande même à André Boisclair de prendre conscience de l'ampleur du problème et de se désister.
Par ailleurs, un de ses rivaux dans la course péquiste, Jean Ouimet, estime aussi que le passé d'André Boisclair représente une bombe à retardement.
Il se demande si le manque de jugement dont il a fait preuve pourrait avoir un impact sur ses décisions en tant que chef.
LCN
Consommation de cocaïne
Victor-Lévy Beaulieu réclame qu'André Boisclair se retire de la course
L'épisode de consommation de cocaïne d'André Boisclair continue d'inquiéter certaines personnes. Cette fois-ci, c'est l'auteur Victor-Lévy Beaulieu. L'écrivain craint que le candidat à la direction du Parti québécois soit vulnérable.
Il estime que le simple fait de se questionner sur cette affaire démontre que le risque est trop grand pour le Parti québécois. Il demande même à André Boisclair de prendre conscience de l'ampleur du problème et de se désister.
Par ailleurs, un de ses rivaux dans la course péquiste, Jean Ouimet, estime aussi que le passé d'André Boisclair représente une bombe à retardement.
Il se demande si le manque de jugement dont il a fait preuve pourrait avoir un impact sur ses décisions en tant que chef.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Maudine! Y avait André Boisclair à l'école à midi, mais je peux juste pas me résigner à manquer un cours!
«C'est risqué d'oublier ceux qui nous ont aimés
C'est risqué de croire qu'on peut vivre sans eux
Quand t'as assez couru, quand t'as assez rêvé
Tu te souviens un jour à quel point c'est précieux»
C'est risqué de croire qu'on peut vivre sans eux
Quand t'as assez couru, quand t'as assez rêvé
Tu te souviens un jour à quel point c'est précieux»
-
- Manitou de la Parlotte
- Messages : 2123
- Inscription : lun. nov. 03, 2003 1:00 am
Vous avez écouté le débat hier ? On a eu un bon échange Marois/Boisclair
Maintenant qu'on approche de la dernière semaine, j'aimerais connaitre votre classement général présentement ? Le miens correspond à ceci :
1. Richard Legendre
2. Louis Bernard
3. André Boisclair
4. Pauline Marois
5. Jean-Claude St-André
6. Gilbert Paquette
7. Pierre Dubuc
8. Jean Ouimet
9. Ghislain Lebel

Maintenant qu'on approche de la dernière semaine, j'aimerais connaitre votre classement général présentement ? Le miens correspond à ceci :
1. Richard Legendre
2. Louis Bernard
3. André Boisclair
4. Pauline Marois
5. Jean-Claude St-André
6. Gilbert Paquette
7. Pierre Dubuc
8. Jean Ouimet
9. Ghislain Lebel

Rimouski, le 2 novembre 2005
Lettre aux membres,
Dans quelques jours, nous aurons à choisir un chef et le prochain Premier ministre du Québec. Pour moi, le choix est indéniable, c’est Richard Legendre.
L’Équipe Legendre compte douze députés qui partagent le même objectif et le même message clair : donner au Québec un avenir de pays normal afin qu’il se développe selon nos priorités. Habile négociateur, bâtisseur issu du milieu des affaires et du sport, Richard Legendre s’inscrit dans la nouvelle génération de politiciens. Il présente à la fois une image de renouveau et d’expérience et comptera à la prochaine élection six années en politique active. Richard Legendre est celui qui saura rassembler les souverainistes de toutes les nuances et convaincre ceux qui doutent encore de l’urgence de faire la souveraineté.
Richard Legendre veut faire du Québec un pays d’ouverture, de justice sociale et d’équité. Il est le chef qui saura expliquer ce qu’on va faire de plus et de mieux grâce à la souveraineté, en éducation, en environnement, pour les régions et dans un Québec en forme. Il choisit la prévention et propose une heure d’activité physique par jour au primaire et au secondaire. Il choisit les régions et propose une véritable décentralisation avec l’argent et les pouvoirs. Il choisit le développement durable et propose une série de mesures afin d’y arriver. Il choisit l’avenir et propose l’éducation comme priorité. Avec Richard Legendre c’est la clarté!
Louis Caron disait : « Vivre sans pays, c’est comme être orphelin avant d’avoir la chance de naître ». Avec Richard Legendre et l’équipe du OUI, unissons nos forces pour qu’on se dise enfin OUI à nous-mêmes. En équipe donnons-nous cette chance!
En fichier joint, j’ajoute quelques questions sans prétention dans le but de susciter chez nous une réflexion quant à ce que nous recherchons chez notre nouveau ou nouvelle chef. Tribune Libre !
Solange Charest
Députée de Rimouski
Lettre aux membres,
Dans quelques jours, nous aurons à choisir un chef et le prochain Premier ministre du Québec. Pour moi, le choix est indéniable, c’est Richard Legendre.
L’Équipe Legendre compte douze députés qui partagent le même objectif et le même message clair : donner au Québec un avenir de pays normal afin qu’il se développe selon nos priorités. Habile négociateur, bâtisseur issu du milieu des affaires et du sport, Richard Legendre s’inscrit dans la nouvelle génération de politiciens. Il présente à la fois une image de renouveau et d’expérience et comptera à la prochaine élection six années en politique active. Richard Legendre est celui qui saura rassembler les souverainistes de toutes les nuances et convaincre ceux qui doutent encore de l’urgence de faire la souveraineté.
Richard Legendre veut faire du Québec un pays d’ouverture, de justice sociale et d’équité. Il est le chef qui saura expliquer ce qu’on va faire de plus et de mieux grâce à la souveraineté, en éducation, en environnement, pour les régions et dans un Québec en forme. Il choisit la prévention et propose une heure d’activité physique par jour au primaire et au secondaire. Il choisit les régions et propose une véritable décentralisation avec l’argent et les pouvoirs. Il choisit le développement durable et propose une série de mesures afin d’y arriver. Il choisit l’avenir et propose l’éducation comme priorité. Avec Richard Legendre c’est la clarté!
Louis Caron disait : « Vivre sans pays, c’est comme être orphelin avant d’avoir la chance de naître ». Avec Richard Legendre et l’équipe du OUI, unissons nos forces pour qu’on se dise enfin OUI à nous-mêmes. En équipe donnons-nous cette chance!
En fichier joint, j’ajoute quelques questions sans prétention dans le but de susciter chez nous une réflexion quant à ce que nous recherchons chez notre nouveau ou nouvelle chef. Tribune Libre !
Solange Charest
Députée de Rimouski
Éléments de réflexion avant de voter
Parmi les programmes des candidatEs concernant la promotion de la souveraineté, quel est celui qui est le plus clair et qui rejoint le plus directement le programme électoral voté en juin par les 2000 déléguéEs?
Quel est le ou la candidatE qui sera le chef dont il sera le plus facile de promouvoir la candidature au poste de premier ministre en période électorale?
Quelle sera la première question que les gens risquent de poser à la personne qui sera candidate du PQ dans le comté de Rimouski ou aux militantEs lors d’une élection concernant le chef élu et qu’est-ce que nous répondrons à cette question?
À quel critère accordez-vous le plus d’importance en politique? Jeunesse? Expérience? Maturité? Franchise? Honnêteté? Transparence? Personnalité?
Après celui ou celle du cœur, le 2e choix devient primordial. Pour vous, quelLE est le ou la candidatE le ou la plus susceptible de rassembler l’ensemble des membres et des QuébécoisES?
Si vous étiez libéral, lequel ou laquelle des principaux candidats présents dans la course du PQ souhaiteriez-vous « secrètement » voir être élu et pourquoi?
Au lendemain du vote (le 16 novembre), si telLE candidatE est éluE, quel pourrait être le premier commentaire de Jean Charest?
Et celui de Mario Dumont?
Parmi les programmes des candidatEs concernant la promotion de la souveraineté, quel est celui qui est le plus clair et qui rejoint le plus directement le programme électoral voté en juin par les 2000 déléguéEs?
Quel est le ou la candidatE qui sera le chef dont il sera le plus facile de promouvoir la candidature au poste de premier ministre en période électorale?
Quelle sera la première question que les gens risquent de poser à la personne qui sera candidate du PQ dans le comté de Rimouski ou aux militantEs lors d’une élection concernant le chef élu et qu’est-ce que nous répondrons à cette question?
À quel critère accordez-vous le plus d’importance en politique? Jeunesse? Expérience? Maturité? Franchise? Honnêteté? Transparence? Personnalité?
Après celui ou celle du cœur, le 2e choix devient primordial. Pour vous, quelLE est le ou la candidatE le ou la plus susceptible de rassembler l’ensemble des membres et des QuébécoisES?
Si vous étiez libéral, lequel ou laquelle des principaux candidats présents dans la course du PQ souhaiteriez-vous « secrètement » voir être élu et pourquoi?
Au lendemain du vote (le 16 novembre), si telLE candidatE est éluE, quel pourrait être le premier commentaire de Jean Charest?
Et celui de Mario Dumont?
Ce sont des questions intéressantes que soulève madame Charest, je vais m'auto-répondre !
Citation :Parmi les programmes des candidatEs concernant la promotion de la souveraineté, quel est celui qui est le plus clair et qui rejoint le plus directement le programme électoral voté en juin par les 2000 déléguéEs?
La plus claire je dirais Pauline Marois, le plus fidèle au programme Boisclair.
Citation :Quel est le ou la candidatE qui sera le chef dont il sera le plus facile de promouvoir la candidature au poste de premier ministre en période électorale?
Sans hésitations, Richard Legendre
Citation :Quelle sera la première question que les gens risquent de poser à la personne qui sera candidate du PQ dans le comté de Rimouski ou aux militantEs lors d’une élection concernant le chef élu et qu’est-ce que nous répondrons à cette question?
Possiblement une question par rapport à l'exode des jeunes..
Citation :À quel critère accordez-vous le plus d’importance en politique? Jeunesse? Expérience? Maturité? Franchise? Honnêteté? Transparence? Personnalité?
Autres, les idées...
Citation :Après celui ou celle du cœur, le 2e choix devient primordial. Pour vous, quelLE est le ou la candidatE le ou la plus susceptible de rassembler l’ensemble des membres et des QuébécoisES?
Richard Legendre, il y a une clique anti-Boiclair, une clique anti-Marois, mais il n'y a pas vraiment d'anti-Legendre, il se trouve souvent 2e dans les intentions de vote des camps Boisclair et Marois
Citation :Si vous étiez libéral, lequel ou laquelle des principaux candidats présents dans la course du PQ souhaiteriez-vous « secrètement » voir être élu et pourquoi?
Gislain Lebel, car il a plusieurs cadavres dans son garde-robe et critique lui-même son propre parti sur la scène publique.
Citation :Au lendemain du vote (le 16 novembre), si telLE candidatE est éluE, quel pourrait être le premier commentaire de Jean Charest?
Prenez vos vacances guys, Lebel va s'occuper lui-même de couler le PQ
Citation :Et celui de Mario Dumont?
Possiblement quelque chose d'insignifiant
Citation :Parmi les programmes des candidatEs concernant la promotion de la souveraineté, quel est celui qui est le plus clair et qui rejoint le plus directement le programme électoral voté en juin par les 2000 déléguéEs?
La plus claire je dirais Pauline Marois, le plus fidèle au programme Boisclair.
Citation :Quel est le ou la candidatE qui sera le chef dont il sera le plus facile de promouvoir la candidature au poste de premier ministre en période électorale?
Sans hésitations, Richard Legendre
Citation :Quelle sera la première question que les gens risquent de poser à la personne qui sera candidate du PQ dans le comté de Rimouski ou aux militantEs lors d’une élection concernant le chef élu et qu’est-ce que nous répondrons à cette question?
Possiblement une question par rapport à l'exode des jeunes..
Citation :À quel critère accordez-vous le plus d’importance en politique? Jeunesse? Expérience? Maturité? Franchise? Honnêteté? Transparence? Personnalité?
Autres, les idées...
Citation :Après celui ou celle du cœur, le 2e choix devient primordial. Pour vous, quelLE est le ou la candidatE le ou la plus susceptible de rassembler l’ensemble des membres et des QuébécoisES?
Richard Legendre, il y a une clique anti-Boiclair, une clique anti-Marois, mais il n'y a pas vraiment d'anti-Legendre, il se trouve souvent 2e dans les intentions de vote des camps Boisclair et Marois
Citation :Si vous étiez libéral, lequel ou laquelle des principaux candidats présents dans la course du PQ souhaiteriez-vous « secrètement » voir être élu et pourquoi?
Gislain Lebel, car il a plusieurs cadavres dans son garde-robe et critique lui-même son propre parti sur la scène publique.
Citation :Au lendemain du vote (le 16 novembre), si telLE candidatE est éluE, quel pourrait être le premier commentaire de Jean Charest?
Prenez vos vacances guys, Lebel va s'occuper lui-même de couler le PQ
Citation :Et celui de Mario Dumont?
Possiblement quelque chose d'insignifiant
Moi j'ai un feeling que le prochain chef du PQ n'affrontera pas Jean Charest aux prochaines élections...
...Couillard doit piaffer d'impatience...
Couillard vs Boisclair...ou
Couillard vs Marois...
J'ai comme un autre feeling que les libéraux seront là pour encore un autre mandat...
...Couillard doit piaffer d'impatience...
Couillard vs Boisclair...ou
Couillard vs Marois...
J'ai comme un autre feeling que les libéraux seront là pour encore un autre mandat...
Je sème en moi ce que je souhaite récolter dans ma vie.
Renton a écritMoi j'ai un feeling que le prochain chef du PQ n'affrontera pas Jean Charest aux prochaines élections...
...Couillard doit piaffer d'impatience...
Couillard vs Boisclair...ou
Couillard vs Marois...
J'ai comme un autre feeling que les libéraux seront là pour encore un autre mandat...
Ouais ce sera possiblement Couillard, avec Charest le PLQ n'a pas grandes chances. Et malheureusement, tu as raison de croire que Couillard va avoir de bonnes chances, car plusieurs Québécois mettent la faute des 2 dernières années sur Charest, et non son gouvernement. Comme s'il était seul a décider dans ce parti ;)
...Couillard doit piaffer d'impatience...
Couillard vs Boisclair...ou
Couillard vs Marois...
J'ai comme un autre feeling que les libéraux seront là pour encore un autre mandat...
Ouais ce sera possiblement Couillard, avec Charest le PLQ n'a pas grandes chances. Et malheureusement, tu as raison de croire que Couillard va avoir de bonnes chances, car plusieurs Québécois mettent la faute des 2 dernières années sur Charest, et non son gouvernement. Comme s'il était seul a décider dans ce parti ;)
Renton a écritMoi j'ai un feeling que le prochain chef du PQ n'affrontera pas Jean Charest aux prochaines élections...
...Couillard doit piaffer d'impatience...
Couillard vs Boisclair...ou
Couillard vs Marois...
J'ai comme un autre feeling que les libéraux seront là pour encore un autre mandat...
Hého ! La magic ball 8 de colargol, qui ne se trompe dans ses prédictions, a dit que Boisclair serait le chef du PQ et le prochain PM du Québec !
Nous n'avons pas encore osé lui poser des questions sur le référendum...
...Couillard doit piaffer d'impatience...
Couillard vs Boisclair...ou
Couillard vs Marois...
J'ai comme un autre feeling que les libéraux seront là pour encore un autre mandat...
Hého ! La magic ball 8 de colargol, qui ne se trompe dans ses prédictions, a dit que Boisclair serait le chef du PQ et le prochain PM du Québec !
Nous n'avons pas encore osé lui poser des questions sur le référendum...
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