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Publié : sam. sept. 20, 2008 8:41 am
par Gillo
tipet a écrit
Idem, ça aurait juste pas passer si je l'avais fait.
Et vous savez vraiment ce à quoi je pense chaques fois qu'on me parle de mes convictions politiques, ou de mon désir d'indépendance? Je pense à un souper. Un souper auquel j'ai participé en Alberta il y a une couple d'année. Des amis de chummy, de la famille d'un de nos amis de longue date. Bref, un souper convivial, entres amis On discute politique, c,est respectueux, chummy et moi sommes ouvertement souverainistes, donc ça anime la discussion. C,est cool
Pi un moment donné, le père d'un ami nous demande pourquoi on est souverainiste. Chummy lui explique un peu, vaguement, le pourquoi. Moi j'en ajoute avec la préservation de notre langue, ce qui est selon moi la raison principale de notre désir d'indépendance. Et le monsieur de nous regarder le plus sérieusement du monde et de nous répondre (en anglais bien sûr) "Oui mais pourquoi vous tenez tant à parler français? Vous êtes les seuls en Amérique...c,est gênant non? Pourquoi ne pas juste parler anglais et tout serais réglé, et en plus vous seriez ben moins à part des autres!"
Et il nous disait ça le plus gentiment du monde. Avec un sourire, et tout les autres autour de la table qui hochaient la tête et approuvaient comme si cet homme avait enfin trouvé la solution au débat constitutionnel qui fait rage au canada depuis des années. Et je voyais bien qu'ils ne disaient pas ça méchamment! Il n'y avait rien de mesquin dans leur propos. Ils ne comprenaient juste pas pourquoi on "s'obstinaient" à parler français. Une vieille langue, inutile. Et dans le fond, je peux les comprendre. Pour eux les canadiens-francophones forment une petite communauté pas dérangeante dans chacunes de leurs provinces. Ils parlent français mais ils sont quand même assimilés avec les autres. Mais pas nous, les québécois. On est des têtes dures, simplement. On s'obtine quoi.
On a rien répondu. On était juste bouche-bée. On s,est tellement senti "étranger" dans notre supposé pays. Des étranges. Une autre race. On a changé de sujet. Mais maintenant quand je suis découragée ou que mes convictions faiblissent je pense à ce souper.
Vous avez pu avoir une discussion parce qu'il vous a respecté dans le propos même si il y a une profonde incompréhension et un désaccord...
S'il vous avait carrément dit que vous les québécois n'avez pas de culture, d'histoire et que vous ne formez pas un peuple... Je pense que votre souper n'aurait pas duré tellement longtemps!...
c'est ce que je reproche à Leochris et c'est ce qui me fait sortir de mes gonds... On s'est expliqué, son "ton" s'est adouci mais je trouve ça "ruff" pareil parce que jamais je n'irais faire la même chose ailleur...
Publié : sam. sept. 20, 2008 9:28 am
par Strophe
lucide a écrit
Quel rapport ?
Parce que nous sommes pas conservateurs nous sommes nécessairement de gauche et independatiste.
Je suis pour la liberté oui celle de l'etre humain dans le respect.Le respect de la liberté d'expression, de la religion, de son corps, de son esprit et de son orientation sexuelle.
Je trouve hypocrite qu'on puisse militer a la fois pro vie et pour la guerre en Afganistan et la peine de mort.
Si je me rappelle les dix commendements qu'on m'a enseigné de la relgion catholique il y en a un qui dit TU NE TUERAS POINT.
Mais la c'est plutot tu tueras pas quand ca fait mon affaire.
Puisque nous sommes une minorité francophone dans le Canada, en coupant nos subventions culturelles pour la proumouvoir chez nous et la présenter hors Quebec c'est une atteinte a notre liberté d'expression. Sans subvention notre télé avec son petit marché ne produira plus rien, on va faire quoi écouter Loft Story,Star academie et des émissions americaines et anglophones traduites.
J'ai aucun probleme que ma voisine, ma belle soeur ou ma compagne de travail alle se baigner toute habillée dans la piscine publique de la ville ou se prosterne 5 fois par jour pour prier tant qu'elle se lave les pieds dans l'abreuvoir ou on mets nos bouches ou que son fils porte le kirpan a l'école ou les armes blanches sont interdites. Le respect de sa religion dans le respect de nos regles.
Si je resume ma pensée,
Je suis pro-choix, pro euthanasie, contre la guerre, contre la peine de mort, pour les mariages gais, contre un systeme privé de santé mais pour un ticket moderateur, pour Kyoto, pour de grosses taxes aux producteurs de pétrole mais contre l'energie a l'alcool qui est à creer la famine dans le monde, pour des énergies renouvellables et durables, pour des lois séveres sur l'environnement( le retrait de tout formats miniatures) contre les ententes avec la Chine, pro acheter le plus pres possible, je suis pour de meilleures allocations familiales mais contre un montant d'argent donné aux femmes qui demeurent a la maison, pour l'accessibilité a des logements sociaux aux familles a faibles revenus mais qui travaillent, je suis pour une société laique ou se cotoieraient différentes religions.
Tu crois que voter conservateur répondrait a mes convictions?
Ton message me rejoint beaucoup
Publié : sam. sept. 20, 2008 9:38 am
par Strophe
tipet a écrit
Idem, ça aurait juste pas passer si je l'avais fait.
Et vous savez vraiment ce à quoi je pense chaques fois qu'on me parle de mes convictions politiques, ou de mon désir d'indépendance? Je pense à un souper. Un souper auquel j'ai participé en Alberta il y a une couple d'année. Des amis de chummy, de la famille d'un de nos amis de longue date. Bref, un souper convivial, entres amis On discute politique, c,est respectueux, chummy et moi sommes ouvertement souverainistes, donc ça anime la discussion. C,est cool
Pi un moment donné, le père d'un ami nous demande pourquoi on est souverainiste. Chummy lui explique un peu, vaguement, le pourquoi. Moi j'en ajoute avec la préservation de notre langue, ce qui est selon moi la raison principale de notre désir d'indépendance. Et le monsieur de nous regarder le plus sérieusement du monde et de nous répondre (en anglais bien sûr) "Oui mais pourquoi vous tenez tant à parler français? Vous êtes les seuls en Amérique...c,est gênant non? Pourquoi ne pas juste parler anglais et tout serais réglé, et en plus vous seriez ben moins à part des autres!"
Et il nous disait ça le plus gentiment du monde. Avec un sourire, et tout les autres autour de la table qui hochaient la tête et approuvaient comme si cet homme avait enfin trouvé la solution au débat constitutionnel qui fait rage au canada depuis des années. Et je voyais bien qu'ils ne disaient pas ça méchamment! Il n'y avait rien de mesquin dans leur propos. Ils ne comprenaient juste pas pourquoi on "s'obstinaient" à parler français. Une vieille langue, inutile. Et dans le fond, je peux les comprendre. Pour eux les canadiens-francophones forment une petite communauté pas dérangeante dans chacunes de leurs provinces. Ils parlent français mais ils sont quand même assimilés avec les autres. Mais pas nous, les québécois. On est des têtes dures, simplement. On s'obtine quoi.
On a rien répondu. On était juste bouche-bée. On s,est tellement senti "étranger" dans notre supposé pays. Des étranges. Une autre race. On a changé de sujet. Mais maintenant quand je suis découragée ou que mes convictions faiblissent je pense à ce souper.
Ouf... ça me fait vraiment quelque chose de lire ça :/
Dans un autre ordre d'idée... Net a souvent des meetings avec des gens ailleurs au Canada. Quand il est le seul de francophone... ok, il comprend que le meeting se passe en anglais, mais ce qui l'écoeure, c'est que parfois, y'a genre 10 francophones et 1 anglo... et que le meeting se passe quand même en anglais, parce que l'anglo, il comprend pa et ne parle pas un maudit mot francais. C'est pas sensé être un pays bilingue ?
Publié : sam. sept. 20, 2008 9:47 am
par Ely
Strophe a écrit
Ouf... ça me fait vraiment quelque chose de lire ça :/
Dans un autre ordre d'idée... Net a souvent des meetings avec des gens ailleurs au Canada. Quand il est le seul de francophone... ok, il comprend que le meeting se passe en anglais, mais ce qui l'écoeure, c'est que parfois, y'a genre 10 francophones et 1 anglo... et que le meeting se passe quand même en anglais, parce que l'anglo, il comprend pa et ne parle pas un maudit mot francais. C'est pas sensé être un pays bilingue ?
C'est pas à cause qu'on est pas respecté, c'est que l'anglais est un langage universel facile à apprendre et facile à comprendre. Par exemple, souvent quand j'avais des réunions lorsque j'habitais au Japon, j'étais la seule qui était pas japonaise dans mon bureau et les réunions se tenaient en anglais pareil pour être sûr que tous le monde comprennent bien même si je comprenait pas mal le japonais à l'époque.
C'est simple et pratique dans le cadre du travail. Maintenant à la maison, je crois qu'on doit faire un effort pour parler la langue des personnes qui nous accueillent.
Et Tipet, les amis de ton chummy sont --Message edité par ely le 2008-09-20 15:48:27--
Publié : sam. sept. 20, 2008 9:51 am
par Nabila
Strophe a écrit
Ouf... ça me fait vraiment quelque chose de lire ça :/
Dans un autre ordre d'idée... Net a souvent des meetings avec des gens ailleurs au Canada. Quand il est le seul de francophone... ok, il comprend que le meeting se passe en anglais, mais ce qui l'écoeure, c'est que parfois, y'a genre 10 francophones et 1 anglo... et que le meeting se passe quand même en anglais, parce que l'anglo, il comprend pa et ne parle pas un maudit mot francais. C'est pas sensé être un pays bilingue ?
ça, c'est une des situations en lien avec la langue qui m'insulte le plus
Moi, si je vais chez toi, je m'efforce de parler ta langue
Je m'attends à pareil politesse en retour
Disons que mon Enlgish en prend volontairement un sale coup quand je me trouve dans une telle situation Je fais exprès de massacrer mon anglais, en me disant que si il ne veut pas m'entendre parler en français, il ne me comprendra pas plus en English
Mais moi, j'ai un sale caractère
Publié : sam. sept. 20, 2008 10:15 am
par Nabila
Parti libéral
530 M$ pour les arts et la culture
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Nouvelles
Une riposte qui a du succès
20 septembre 2008
CBC-Radio-Canada, un enjeu national?
20 septembre 2008
Parti libéral
530 M$ pour les arts et la culture
Campagne libérale
Dion relance le Tournant vert
Bloc et PCC
Deux partis pour les nationalistes
Parti conservateur
Après les artistes, les scientifiques
Sondage conservateur
CBC-Radio-Canada, un enjeu national?
Stéphane Dion annonçant sa politique culturelle
Photo: La Presse Canadienne /Frank Gunn
Stéphane Dion annonçant sa politique culturelle
Stéphane Dion prend l'engagement d'annuler les compressions de 45 millions de dollars de Stephen Harper dans les arts et la culture et de rétablir les programmes supprimés par les conservateurs.
Flanqué de candidats et du grand artiste Albert Millaire, à Montréal, samedi, le chef libéral a promis de doubler le budget du Conseil des arts du Canada. Il s'est aussi engagé à annuler les compressions des conservateurs dans les arts et la culture et à rétablir les programmes supprimés.
« La communauté artistique et culturelle diversifiée du Canada joue un rôle important pour notre identité nationale », a affirmé M. Dion.
« Nous nous engageons à revitaliser un secteur de l'économie canadienne qui est menacé par la mauvaise gestion idéologique du premier ministre Stephen Harper », a ajouté le chef des libéraux.
Un coup de pouce au cinéma
Un gouvernement libéral de Stéphane Dion augmenterait aussi le crédit d'impôt pour la production cinématographique de 25 % à 30 %. Cette mesure coûtera 160 millions de dollars au trésor public.
« Elle permettra (cette mesure) de créer plus d'emplois bien rémunérés dans une industrie qui embauche déjà plus de 125 000 personnes », a-t-il ajouté.
En outre, M. Dion a aussi promis qu'un gouvernement libéral améliorerait les programmes de promotion internationale des arts, qui augmentent la visibilité du Canada dans le monde, grâce à un financement supplémentaire de 26 millions de dollars sur quatre ans, tout en relevant de 16 millions de dollars, en quatre ans également, le budget du Programme d'aide aux musées.
Les engagements des libéraux pour les arts et la culture coûteront au total 530 millions de dollars en quatre ans.
L'avenir de Radio-Canada
Par ailleurs, Stéphane Dion a mis au défi le chef des conservateurs de donner l'heure juste sur ses projets pour Radio-Canada et CBC.
« Je somme Stephen Harper d'être honnête avec les Canadiens et d'admettre qu'il rêve de fermer Radio-Canada », a lancé le chef des libéraux.
Publié : sam. sept. 20, 2008 10:28 am
par Nabila
Bloc et PCC
Deux partis pour les nationalistes?
Plus d'info
Audio et Vidéo
Daniel Thibault fait le point sur les déplacements de Gilles Duceppe, du Bloc, en cette 14e journée de campagne.
Stephen Harper dit le PCC est la maison d'origine des nationalistes québécois: Gilles Duceppe rétorque.
Parti libéral
530 M$ pour les arts et la culture
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Après les artistes, les scientifiques
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Gilles Duceppe en compagnie du candidat Denis Courteau, à Québec, le 20 septembre 2008
Photo: La Presse Canadienne /Clement Allard
Gilles Duceppe en compagnie du candidat Denis Courteau, à Québec, le 20 septembre 2008
Stephen Harper essaie de duper les Québécois lorsqu'il dit que les nationalistes peuvent trouver leur place au sein du Parti conservateur, a déclaré le chef du Bloc Gilles Duceppe, samedi, à Québec.
Dans une entrevue publiée dans le quotidien La Presse, samedi, Stephen Harper estime que le parti conservateur est en quelque sorte « la maison d'origine » des nationalistes québécois.
Plutôt que d'y trouver leur compte, les Québécois nationalistes sont confinés dans le vestibule du Parti conservateur, a réagi M. Duceppe.
Le chef bloquiste croit que l'appel du chef conservateur aux nationalistes n'est que de la poudre aux yeux. À son avis, Stephen Harper a carrément menti aux Québécois lorsqu'il leur a promis un siège au sein de l'UNESCO, une instance internationale traitant des questions culturelles.
Plutôt que de remplir son engagement, le gouvernement Harper a offert un rôle de simple figuration au représentant du Québec à l'UNESCO, a dénoncé le chef du Bloc québécois.
Quant à la reconnaissance de la nation québécoise, le chef conservateur clame partout au Canada qu'il ne s'agit que d'un symbole sans portée juridique, a rappelé Gilles Duceppe.
Le train rapide
Par ailleurs, Gilles Duceppe somme le chef conservateur de s'engager à appuyer le projet de train rapide Québec-Windsor. C'est un projet que le chef bloquiste appuie depuis deux ans.
Gilles Duceppe rappelle que le ministre fédéral des Transports Lawrence Cannon avait rejeté l'idée du revers de la main. Et les conservateurs, ajoute le chef du Bloc, se mettent ainsi à dos les chefs de trois partis à l'Assemblée nationale.
Publié : sam. sept. 20, 2008 10:29 am
par Nabila
maurice godin
14 septembre 2008
La campagne de la peur
La peur: Phénomène [...] qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel ou imaginé, d'une menace. (Le Petit Robert)
Il fallait sans doute s'attendre à ce que la peur pointe son nez dans cette campagne électorale. Après tout, particulièrement depuis la montée du Reform Party en 1993, tous les autres partis, surtout les libéraux au pouvoir, ont misé sur cette carte. Ils ont présenté tour à tour, Preston Manning, Stockwell Day et Stephen Harper comme une menace.
Les réformistes de Preston Manning ne s'en sont pas privés en 1997, lorsqu'ils ont lancé leur fameuse publicité montrant les photos de Jean Chrétien et de Jean Charest, alors chef du Parti conservateur, et exploitant la peur d'un autre premier ministre en provenance du Québec.
La peur brandie par l'opposition...
Mais la campagne de 2008 se distingue nettement des autres après une semaine seulement: TOUS les partis tentent de nous convaincre du danger que représenterait l'élection d'un gouvernement conservateur ou libéral!
Le Bloc, les libéraux et le NPD ont tous comparé Stephen Harper à George W. Bush.
Encore ce dimanche, Gilles Duceppe invitait les Québécois de tous les partis à choisir le Bloc, le seul parti au Québec capable de stopper un gouvernement majoritaire conservateur. Un tel gouvernement, selon le chef bloquiste, « serait néfaste pour le Québec », à cause de « leur approche idéologique en matière de politique étrangère, d'environnement, de justice et de valeurs sociales ».
Et la publicité de Jack Layton au Québec exploite en noir et blanc le même filon.
...et par Harper
Mais l'argument de la peur n'est pas l'apanage des partis d'opposition. Lors de son passage à Montréal jeudi dernier, le premier ministre lui-même a bien voulu nous faire prendre conscience du danger de l'élection d'un gouvernement libéral dirigé par Stéphane Dion.
M. Harper, tout en nous rappelant qu'il était économiste, a expliqué que le Tournant vert des rouges plongerait assurément le Canada en récession. Pire, ou en plus, la mise en place de ce virage vert par un gouvernement libéral minerait l'unité nationale et redonnerait des forces au mouvement souverainiste.
Un argument de dernier recours?
Chacun a donc maintenant le choix de sa peur. On dit que la peur est l'argument de dernier recours et, pourtant, il reste encore quatre semaines de campagne. Bien malin qui peut dire jusqu'à quel point, encore en 2008, l'argument de la peur peut influencer l'électeur.
Dans le sondage Environics/Radio-Canada*, 57 % des répondants croient qu'un gouvernement majoritaire conservateur adopterait des politiques semblables et pas très différentes de celles mises de l'avant lorsqu'il était minoritaire.
Par contre, dans un sondage Angus Reid (8-9 septembre, 1007 répondants, marge d'erreur de 3,1 %), 51 % des répondants ne croient pas qu'un gouvernement conservateur ferait un bon travail . Cela prouve encore une fois que rien n'est joué.
Publié : sam. sept. 20, 2008 10:31 am
par Nabila
Daniel Lessard
16 septembre 2008
Le NPD au Québec
En 1979, je venais tout juste d'arriver sur la colline Parlementaire. Correspondant pour la radio, je me suis retrouvé, trois mois plus tard, en pleine campagne électorale. Le gouvernement de Joe Clark venait d'être renversé.
Dernier arrivé, j'ai hérité de la couverture de la campagne néo-démocrate et de son chef, Ed Broadbent. Le choc! Je connaissais peu de choses de ce parti et je n'étais jamais allé plus à l'ouest qu'Ottawa! D'entrée de jeu, je me suis retrouvé en autobus, quelque part entre Humboldt et North Battleford, en Saskatchewan. J'ai compris que mon univers venait de s'agrandir. Nous étions dans le berceau de ce parti fondé par Tommy Douglas, après la grande crise des années 30.
Pendant 45 jours de campagne — ça durait une éternité à l'époque —, j'ai entendu Ed Broadbent défendre ceux qu'il appelait affectueusement « les gens ordinaires », dans son français approximatif, malgré tous ses efforts. Et ces gens ordinaires remplissaient les salles, même en matinée. L'atmosphère était bon enfant, l'enthousiasme, délirant. Je n'arrivais pas à m'expliquer pourquoi le NPD n'avait jamais percé au Québec.
Pas de racines au Québec
La question est encore pertinente aujourd'hui. Pourquoi le parti des Tommy Douglas, David Lewis, Ed Broadbent et Jack Layton n'a-t-il jamais planté de racines au Québec? Pourquoi ce parti qui se veut encore aujourd'hui la conscience des Canadiens n'a-t-il jamais réussi à supplanter libéraux, conservateurs, créditistes et bloquistes? Pourquoi la CSN, la FTQ (quoique parfois timidement) et autres syndicats québécois n'ont-ils jamais endossé le NPD, comme l'ont fait les grands syndicats canadiens?
Pour plusieurs raisons. Parce que le NPD a toujours été perçu comme un parti très centralisateur. Parce que, à l'exception de Robert Cliche, il n'a jamais eu de grands chefs québécois charismatiques. Parce que le NPD n'a jamais vraiment trouvé sa place dans le débat entre fédéralistes et souverainistes sur l'avenir du Québec.
Est-il trop tard?
L'élection de Thomas Mulcair dans une élection complémentaire a ravivé les espoirs du NPD, comme l'avait fait l'élection de Philip Edmonston dans les années Mulroney, là aussi, à la faveur d'une élection complémentaire dans Chambly. L'élection de Thomas Mulcair aura-t-elle un effet d'entraînement? Permettra-t-elle enfin de faire élire un député dans une élection générale? Le chef du parti, Jack Layton, déborde d'optimisme.
Mais la tâche ne sera pas facile. Pourquoi voter pour le NPD? Les purs et durs du parti soutiennent que le NPD, sous Jack Layton, n'est plus la conscience du pays et que tout ce qu'il veut c'est de faire élire le maximum de députés, quitte à ouvrir toutes grandes les portes du parti aux transfuges libéraux comme Thomas Mulcair et Françoise Boivin.
C'est l'électoralisme à tout prix, au détriment des principes. Mais attention, a dit Jack Layton aux Coulisses du pouvoir: « Pour faire avancer des idées, il faut des députés, sinon on prêche dans le vide. » Même Tommy Douglas était d'accord avec cet énoncé.
D'autres critiques reprochent à Jack Layton de s'éloigner de la gauche, de céder le terrain aux verts pour mieux se rapprocher des libéraux. De faire en sorte que les trois partis se disputent le centre et la gauche, une gauche que revendique aussi le Bloc québécois.
Des critiques qui voudraient voir le NPD descendre dans la rue avec les manifestants, pourfendre la grande entreprise et régler leur compte à tous ces tenants d'une idéologie de droite. Mais Jack Layton repousse toutes les critiques.
Pas question de faire les batailles de l'intelligentsia torontoise! Un gouvernement dirigé par Jack Layton s'inspirerait de celui du néo-démocrate Gary Doer, au Manitoba, considéré par certains comme le meilleur gouvernement provincial, celui qui fait passer l'équilibre fiscal et la gestion responsable avant les revendications du parti. Ou encore de celui de Roy Romanow, en Saskatchewan, qui avait même eu l'audace de fermer des dizaines d'hôpitaux régionaux.
Et quand je lui rappelais, dimanche dernier à l'émission, qu'il y avait aussi eu l'épisode pas très heureux du gouvernement néo-démocrate de Bob Rae en Ontario, Jack Layton a répondu du tac au tac: « Il est d'ailleurs passé chez les libéraux. »
Publié : sam. sept. 20, 2008 1:08 pm
par .anthurium.
lucide a écrit
Quel rapport ?
Parce que nous sommes pas conservateurs nous sommes nécessairement de gauche et independatiste.
Je suis pour la liberté oui celle de l'etre humain dans le respect.Le respect de la liberté d'expression, de la religion, de son corps, de son esprit et de son orientation sexuelle.
Je trouve hypocrite qu'on puisse militer a la fois pro vie et pour la guerre en Afganistan et la peine de mort.
Si je me rappelle les dix commendements qu'on m'a enseigné de la relgion catholique il y en a un qui dit TU NE TUERAS POINT.
Mais la c'est plutot tu tueras pas quand ca fait mon affaire.
Puisque nous sommes une minorité francophone dans le Canada, en coupant nos subventions culturelles pour la proumouvoir chez nous et la présenter hors Quebec c'est une atteinte a notre liberté d'expression. Sans subvention notre télé avec son petit marché ne produira plus rien, on va faire quoi écouter Loft Story,Star academie et des émissions americaines et anglophones traduites.
J'ai aucun probleme que ma voisine, ma belle soeur ou ma compagne de travail alle se baigner toute habillée dans la piscine publique de la ville ou se prosterne 5 fois par jour pour prier tant qu'elle se lave les pieds dans l'abreuvoir ou on mets nos bouches ou que son fils porte le kirpan a l'école ou les armes blanches sont interdites. Le respect de sa religion dans le respect de nos regles.
Si je resume ma pensée,
Je suis pro-choix, pro euthanasie, contre la guerre, contre la peine de mort, pour les mariages gais, contre un systeme privé de santé mais pour un ticket moderateur, pour Kyoto, pour de grosses taxes aux producteurs de pétrole mais contre l'energie a l'alcool qui est à creer la famine dans le monde, pour des énergies renouvellables et durables, pour des lois séveres sur l'environnement( le retrait de tout formats miniatures) contre les ententes avec la Chine, pro acheter le plus pres possible, je suis pour de meilleures allocations familiales mais contre un montant d'argent donné aux femmes qui demeurent a la maison, pour l'accessibilité a des logements sociaux aux familles a faibles revenus mais qui travaillent, je suis pour une société laique ou se cotoieraient différentes religions.
Tu crois que voter conservateur répondrait a mes convictions?
Je ne te disais pas de voter conservateur mais je te disais que si les valeurs conservatrices sont tellement éloigné de celle du Québec l'élan séparatiste reprendra de plus belle.
A moins que le Québécois aime ces valeurs.
Publié : sam. sept. 20, 2008 4:20 pm
par Beppo
.anthurium. a écrit
Je ne te disais pas de voter conservateur mais je te disais que si les valeurs conservatrices sont tellement éloigné de celle du Québec l'élan séparatiste reprendra de plus belle.
A moins que le Québécois aime ces valeurs.
Pourquoi attribuer tout de go la gauche à l'élan séparatiste? Aux États-Unis, la gauche est représentée par les Démocrates. Sont-ils séparatistes pour autant?
Publié : dim. sept. 21, 2008 3:13 am
par tuberale
Une campagne plate? Non : différente
Alain Dubuc
La Presse
Qu’est-ce qu’on entend partout depuis le début de la campagne ? Les gens trouvent qu’il s’agit d’une campagne bien plate. On ne parle pas des vrais enjeux. On insiste trop sur les anecdotes et les incidents sans lendemain.
Sans doute parce que je m’intéresse à ces choses-là, je trouve au contraire que c’est une campagne intéressante, qui soulève des enjeux importants, où s’affrontent deux visions de la société. Cette campagne n’est pas plate, mais c’est une drôle de campagne. Elle est différente en raison du contexte politique unique dans lequel elle se déroule. Et cela explique peut-être pourquoi elle n’éveille pas l’intérêt et à plus forte raison la passion d’électeurs privés de leurs repères habituels.
La première spécificité, c’est l’effet de répétition. C’est la troisième fois en 52 mois que les Canadiens vont aux urnes. Des élections en 2004, en 2006 et maintenant en 2008. C’est beaucoup. Ça fait italien. Cela explique, en partant, pourquoi les gens ont un sentiment de déjà-vu et ne peuvent pas manifester le même enthousiasme qu’en temps normal.
La seconde spécificité de cette campagne, c’est l’effet de certitude, l’inévitabilité de son dénouement. Les sondages nous disent et redisent que la victoire conservatrice est assurée et que les libéraux se dirigent vers un échec. Bien sûr, il faut toujours faire preuve de prudence car les choses peuvent changer rapidement. Mais c’est certainement ce scénario, au demeurant le plus probable, qui colorera les perceptions et les attitudes des citoyens.
En soi, la réélection d’un gouvernement sortant n’a rien de très spécial. Mais dans le cas qui nous occupe, si les sondages permettent de croire que les conservateurs feront des progrès et disposeront d’un mandat plus fort, on ne sait toujours pas si ce gouvernement sera majoritaire ou minoritaire. C’est ainsi que la nature et l’ampleur de la victoire conservatrice sont devenues les enjeux principaux de ces élections. Parce que bien des gens craignent qu’un programme caché ne permette aux conservateurs, s’ils étaient majoritaires, d’amorcer un virage à droite qui amènerait bien des Canadiens là où ils ne veulent pas aller.
C’est la première fois au Canada que les enjeux politiques se posent en ces termes-là. Et cela change la dynamique électorale de plusieurs façons, par exemple des attaques démagogiques des partis de l’opposition et la modestie des promesses d’un Parti conservateur qui veut rassurer. Mais surtout, cela nous amène à accorder une attention plus grande au parti gouvernemental, pour essayer de décoder ce qu’il pourrait devenir, et à moins de nous intéresser à l’affrontement entre les partis et à la joute électorale elle-même. Cela prive cette campagne d’un élément dynamique important.
Par ailleurs, on l’a vu dans le passé, la certitude de la victoire d’un parti politique ne tue pas l’intérêt que peuvent susciter ses adversaires. Parce que des revirements sont possibles et parce que, souvent, l’opposition d’aujourd’hui, même sans chances de gagner, formera peut-être le gouvernement de demain, une perspective suffisante pour porter intérêt à ses idées et à son programme.
Mais cette fois-ci, il est fort possible que le chef libéral Stéphane Dion ne se remette pas de son échec. S’il ne fait pas progresser les libéraux, il devient un homme marqué, et sera vraisemblablement remplacé par quelqu’un qui sera capable de redonner son élan au parti. Si M. Dion ne réussit pas à inverser la tendance, plus la campagne avancera, plus il deviendra transparent.
L’exercice traditionnel qui consiste à comparer les programmes des différents partis, en principe une manifestation de maturité démocratique, devient alors un peu futile. Pourquoi décoder le Tournant vert si celui qui le défend disparaît de la carte ? À plus forte raison, pourquoi comparer le programme de partis qui ne peuvent pas aspirer au pouvoir ?
Enfin, les craintes d’une victoire majoritaire amèneront certains électeurs à vouloir freiner l’avance conservatrice. Mais le vote stratégique, par définition, est un vote de calcul plutôt qu’un vote de conviction. Il amène à choisir un parti pour des raisons qui tiennent au hasard géographique. Quand on est dans un tel état d’esprit, les programmes et les idées n’ont pas beaucoup de place.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES
J'aime bien la réflexion que Dubuc fait mais à mon sens, elle ne fait qu'effleurer ce que j'ai souligné. C'est la question sur laquelle on devrait se pencher dans cette campagne. Que deviendrait le Parti au pouvoir s'ils reçoivent une majorité???? Il y a bien pire que des coupures dans la Culture à craindre. Faut pas s'imaginer que l'électeur moyen crève de peur de savoir que le Festival juste pour rire recevra moins de subvention, il va en être simplement soulagé j'dirais mais pensera-t-il que le petit festival dans son coin de pays risque de disparaître, lui qui aide vraiment l'économie du petit village?
Quand je regarde le parti conservateur ici au Qc.... j'ai l'impression de voir les bouffons du roi, les Bernier et Josée Verner entre autre pour ne pas les nommer, pendant que la pensée de droite conservateur s,exprime pas mal lus méchamment
un peu plus vers l'Ouest, mais nous, ici au Québec on ns place des niaiseux et pendant qu'on en rit, ben ils en deviennent quasiment asympathiques et les gens vont voter pour eux, oubliant les enjeux de société qui se cache derrière les conservateurs majoritaires. Les Libéraux avaient ceci de bon c'est que tu les voyais venir de loin, eux leur principale préoccupation était de contrôler la fibre nationaliste et de réduire le Qc au silence et donc le débat se situait entre souverainistes et fédéralistes...le même vieux débat qui perdure et dure, autant au fédéral qu'aux autres niveaux gouvernementals.
Donc pendant les dernières trop nombreuses élections, je votais Vert, parce que j,en avais soupé de ce fumeux débat...là ce que je fais faire c,est vraiment regarder ce qui se passe dans mon petit comté ( celui de la Verner en passant ) et voter pour le parti qui a une petite chance de saper l,avance conservatrice dans la région de Qc....et ça sera ce que ça sera. Ma petite croix, le seul pouvoir que j'ai, ne sera ni souverainiste, ni fédéraliste, ni pro-environnement, etc......mais juste pour dire un non clair et franc à cette droite qui n'a rien à voir avec ce que ns ns appellons la droite au Qc mais une droite qui majoritaire toucherait tous et chacun dans ce que l'on défend de plus fondamental, nos convictions qui font ce que ns sommes, peut importe le programe de parti que l'on défends et approuve....voilà mon 2 cennes de réflexion là-dessus.....
Publié : dim. sept. 21, 2008 3:15 am
par Savvy
tuberale a écrit...
Ma petite croix, le seul pouvoir que j'ai, ne sera ni souverainiste, ni fédéraliste, ni pro-environnement, etc......mais juste pour dire un non clair et franc à cette droite qui n'a rien à voir avec ce que ns ns appellons la droite au Qc mais une droite qui majoritaire toucherait tous et chacun dans ce que l'on défend de plus fondamental, nos convictions qui font ce que ns sommes, peut importe le programe de parti que l'on défends et approuve....voilà mon 2 cennes de réflexion là-dessus.....
C'est exactement ce que je pense et pour la première année, je ne voterai pas pour un parti, mais bien contre un parti.
J'ai véritablement peur d'un parti conservateur majoritaire.
Publié : dim. sept. 21, 2008 3:30 am
par tipet
Tube Ça fait du bien de te lire
Publié : dim. sept. 21, 2008 4:56 am
par Beppo
Savvy! a écrit
C'est exactement ce que je pense et pour la première année, je ne voterai pas pour un parti, mais bien contre un parti.
J'ai véritablement peur d'un parti conservateur majoritaire.
Personnellement, le parti ne me fait pas peur. Je me dis, à tort ou à raison, que si jamais Art Peur voulait en passer des graves, le peuple peut réagir. La rue existe pour les autos et aussi pour les manifestations. Certains pays, par l'audace et la ténacité de leurs habitants, ont fait tomber le gouvernement en manifestant pacifiquement dans la rue. Il nous appartiendra d'en faire autant.
Aussi, les conservateurs ont déjà vécu une dégelée inégalée dans l'histoire politique de l'humanité. Lors des élections de '93 (je ne veux pas t'induire en erreur ici), de 160 et quelques députés, ils se sont retrouvés au lendemain de l'élection avec 2 députés (Elsie Wayne et Jean Charest). L'histoire peut se répéter. Sait-on jamais...
--Message edité par Beppo le 2008-09-21 10:57:14--
Publié : dim. sept. 21, 2008 5:34 am
par Savvy
Beppo a écrit
Personnellement, le parti ne me fait pas peur. Je me dis, à tort ou à raison, que si jamais Art Peur voulait en passer des graves, le peuple peut réagir. La rue existe pour les autos et aussi pour les manifestations. Certains pays, par l'audace et la ténacité de leurs habitants, ont fait tomber le gouvernement en manifestant pacifiquement dans la rue. Il nous appartiendra d'en faire autant.
Aussi, les conservateurs ont déjà vécu une dégelée inégalée dans l'histoire politique de l'humanité. Lors des élections de '93 (je ne veux pas t'induire en erreur ici), de 160 et quelques députés, ils se sont retrouvés au lendemain de l'élection avec 2 députés (Elsie Wayne et Jean Charest). L'histoire peut se répéter. Sait-on jamais...
On n'est pas un peuple qui manifeste. Notre histoire est plus du côté de ceux qui plient et qui s'adaptent. On a bien eu quelques mouvements de révolte dans notre évolution mais je ne crois pas que les Québécois feraient le poids contre la partie anglophone beaucoup plus de la droite religieuse pure et dure. Donc, oui, j'ai peur d'un gouvernement conservateur majoritaire mangeux de balustre à tendance pro-Bush, quoique l'on en dise.
Publié : dim. sept. 21, 2008 6:09 am
par lolilou
Savvy! a écrit
On n'est pas un peuple qui manifeste. Notre histoire est plus du côté de ceux qui plient et qui s'adaptent. On a bien eu quelques mouvements de révolte dans notre évolution mais je ne crois pas que les Québécois feraient le poids contre la partie anglophone beaucoup plus de la droite religieuse pure et dure. Donc, oui, j'ai peur d'un gouvernement conservateur majoritaire mangeux de balustre à tendance pro-Bush, quoique l'on en dise.
Je partage ton avis... mais peut-être que ça serait la claque pour que les Québécois se réveillent.
Mais bon, je ne souhaite pas que ça arrive.
Publié : dim. sept. 21, 2008 6:28 am
par Acrux
Savvy! a écrit
On n'est pas un peuple qui manifeste. Notre histoire est plus du côté de ceux qui plient et qui s'adaptent. On a bien eu quelques mouvements de révolte dans notre évolution mais je ne crois pas que les Québécois feraient le poids contre la partie anglophone beaucoup plus de la droite religieuse pure et dure. Donc, oui, j'ai peur d'un gouvernement conservateur majoritaire mangeux de balustre à tendance pro-Bush, quoique l'on en dise.
On ne lit pas les même journaux...!
Publié : dim. sept. 21, 2008 6:48 am
par tipet
Acrux a écrit On ne lit pas les même journaux...!
Tu iras en France durant une couple de mois, tu m,en reparleras après voir si on est un peuple aussi revendicateur
Publié : dim. sept. 21, 2008 7:09 am
par Savvy
Acrux a écrit On ne lit pas les même journaux...!
T'es pas sérieux là! Des pinottes que tout ça. C'est toi qui devrais aller jeter un oeil du côté de l'Europe et pas seulement de la France. En Angleterre ils ne donnent pas leur place non plus.
tipet a écrit
Tu iras en France durant une couple de mois, tu m,en reparleras après voir si on est un peuple aussi revendicateur
Et comment donc! On a des croûtes à manger pour égaler leur parcours. --Message edité par savvy! le 2008-09-21 13:18:43--