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Publié : dim. mai 18, 2008 5:08 am
par peppermintpatty
Soleil47  a écritJe me demande sincèrement qui elle dérange exactement Elizabetta quand elle décide d'écrire un livre, si cela me dérange, j'achète pas le livre, point...

Cette fille ne fait qu'essayer de survivre et c'est pas facile quand tu es dans le ''showbizz'', comme quelqu'un l'a déjà mentionné, du beurre sur tes toasts, tu en as besoin, alors, tu  prends tout ce qui s'offre à toi.

En autant que tu gagnes ton pain et tu ne te fais pas vivre par la société, je n'y vois rien de mal.


Tu as parfaitement raison.
D'autant plus qu'avec toutes ses activités, elle paie surement de l'impot, donc elle participe a l'enrichissement collectif, au lieu de prendre la voie la plus facile qui est de critiquer a gauche et a droite.

Publié : dim. mai 18, 2008 9:30 am
par Soleil47
peppermintpatty  a écrit


Tu as parfaitement raison.
D'autant plus qu'avec toutes ses activités, elle paie surement de l'impot, donc elle participe a l'enrichissement collectif, au lieu de prendre la voie la plus facile qui est de critiquer a gauche et a droite.
Et je dirais même que si elle a le goût de nous parler de  sa vie dans le loft, pourquoi pas, bien sur, ceux ou celles qui voudront l'acheter ce livre, ils l'achèteront.

Et ce, que ce soit Elizabette ou quelqu'un d'autre, je dirais la même affaire, c'est son choix à elle après tout.

Publié : lun. mai 19, 2008 1:29 am
par Nikki
J'ai pensé à ce topic en fin de semaine, j'étais à Montréal et on a pris le métro...  J'ai vu cette annonce et je l'ai prise en photo pour la mettre ici!!...
Tout est rose, mais elle porte ses souliers jaunes!    Est-ce un clin d'oeil de Loft Story lorsqu'elle avait apporté 25-30 paires de soulier??


Publié : lun. mai 19, 2008 1:48 am
par peppermintpatty
Nikki.  a écritJ'ai pensé à ce topic en fin de semaine, j'étais à Montréal et on a pris le métro...  J'ai vu cette annonce et je l'ai prise en photo pour la mettre ici!!...
Tout est rose, mais elle porte ses souliers jaunes!    Est-ce un clin d'oeil de Loft Story lorsqu'elle avait apporté 25-30 paires de soulier??




Elisabetta porte des souliers jaunes car c'est elle qui fait la publicité de la chaine de chaussures YELLOW.

Publié : lun. mai 19, 2008 2:27 am
par Nikki
peppermintpatty  a écrit


Elisabetta porte des souliers jaunes car c'est elle qui fait la publicité de la chaine de chaussures YELLOW.


Ça me surprendrait que ce soit pour ça dans ce cas-ci puisque c'est la publicité pour autre chose (mais je ne sais pas quoi)...

Publié : lun. mai 19, 2008 2:53 am
par apbt

Publié : lun. mai 19, 2008 7:03 pm
par Consult1
Ça sort quand?? Je vais commencer à couper dans mon budget de Kraft-Diner pour me payer la première édition (et la garder précieusement en attendant de pouvoir la mettre à l'encan quand elle aura reçu le prix Nobel) ;-)


Publié : lun. mai 19, 2008 7:19 pm
par -k9-
Consult1  a écritÇa sort quand?? Je vais commencer à couper dans mon budget de Kraft-Diner pour me payer la première édition (et la garder précieusement en attendant de pouvoir la mettre à l'encan quand elle aura reçu le prix Nobel) ;-)



Tqs comptais sur un pourcentage des revenu de la vente du livre pour se refaire $$$$  on connais les résultat.  

Je considère qu'un livre sur les moments intime d'élisabetta on  a pas besoin de sa........... on a tout vu sur nos TV et web cam donc sa va etre du réchauffé.

Comment essayer de faire duré son 15 minutes de gloire....  

Publié : mar. mai 20, 2008 2:31 am
par apbt
Consult1  a écritÇa sort quand?? Je vais commencer à couper dans mon budget de Kraft-Diner pour me payer la première édition (et la garder précieusement en attendant de pouvoir la mettre à l'encan quand elle aura reçu le prix Nobel) ;-)



Hé un revenant

Publié : mar. mai 20, 2008 12:07 pm
par Consult1
apbt  a écrit

Hé un revenant
 


Je sors d'une cure de désintox de Loft - on m'a installé la tête en bas, avec des électrodes sur les parties, et on me donnait un choc à chaque fois que j'éssayais d'écouter des vieux Loft sur DVD. Je suis guéri mais maintenant, je suis addict des pitounes du banquier ;-)

Publié : mar. mai 20, 2008 12:32 pm
par apbt
Consult1  a écrit


Je sors d'une cure de désintox de Loft - on m'a installé la tête en bas, avec des électrodes sur les parties, et on me donnait un choc à chaque fois que j'éssayais d'écouter des vieux Loft sur DVD. Je suis guéri mais maintenant, je suis addict des pitounes du banquier ;-)


Pis pendant le banquier as-tu des ptits chocs?  

Publié : lun. juin 02, 2008 4:07 am
par Consult1
Je ne suis pas équippé pour le scanner mais le Devoir avait une critique pas trop méchante du livre. Le mot "nunuche" n'est même pas utilisé :-)

Publié : lun. juin 02, 2008 8:55 am
par Francine
Consult1  a écritJe ne suis pas équippé pour le scanner mais le Devoir avait une critique pas trop méchante du livre. Le mot "nunuche" n'est même pas utilisé :-)
Voici justement cet article Consul.  


Le Devoir
LIVRES, samedi, 31 mai 2008, p. f2

En aparté
L'intime grand public

Nadeau, Jean-François

Elisabetta a 25 ans. Blonde, les yeux bleus et une anatomie renforcée propre à soulever bien des passions. À en croire la couverture de son livre, Journal d'une lofteuse, elle loge tout entière dans son seul prénom: Elisabetta. Un prénom, rien de plus, à l'exemple de ces vedettes éphémères de la chanson qui passent et ne reviennent pas, portées par le seul souffle d'un été.

En Égypte, chez les anciens, deux noms étaient donnés. Le premier, le petit nom, était celui connu de tous. Le grand nom, le vrai, était soigneusement caché. C'est là, dans ce grand nom, que se réfugiait l'identité véritable. Ici, c'est exactement le contraire. Fantone, le nom de famille italo-québécois de la belle, relève de la simple anecdote, comme l'ensemble du contenu télévisuel de Loft Story dont elle tire sa gloriole. En cette époque où fleurissent ces supermarchés des sentiments, les limites du prénom suffisent largement à la manifestation du moi.
Dans l'espace de Loft Story, il faut noter que rien ne se passe. Ou alors si peu. Tout tient dans le commentaire.

Exactement comme dans ce Journal d'une lofteuse, et dans bien d'autres livres du genre, des livres que les lecteurs soutiennent toujours moins que le sens du commerce qui en motive la publication au nom de la force de la télévision.  La télévision s'est transformée en un vivier où circulent toutes les bêtes de nos propres vies, y compris les plus étranges. On y parle indistinctement de viol autant que d'amour. Les larmes de joie et celles du malheur s'y confondent à qui mieux mieux. L'intime se justifie de plus en plus par sa représentation télévisuelle.

Les émissions de la télé-réalité expriment peut-être mieux encore que les autres l'expression de ce vide moderne de l'identité qui cherche à tout prix à être comblé par des images. Bien sûr, chacun sait que ce qui se passe à l'écran dans le cadre de pareilles émissions n'appartient pas à la vraie vie.  Les participants sont choisis parmi des milliers de jeunes candidats, tant pour leur apparence physique que pour un caractère particulier susceptible de nourrir des jeux de rôle plus ou moins prédéterminés. Dans le choix de ces jeunes et beaux figurants, on exprime une déclinaison politiquement acceptable d'un monde social soigneusement découpé: un bon, un naïf, une chipie, une vamp, un menteur, un hypocrite, etc. Quel rôle Elisabetta tenait-elle dans Loft Story? Peu importe. Cela n'a aucune importance puisque seul le résultat de ce mensonge grand public compte au tribunal du commerce de l'intime.

Devant Star Académie, Loft Story, Occupation double et autres Île de la tentation, chaque téléspectateur est un même juré. Il fixe son oeil contre le trou de la serrure et, voyeur d'un monde qui ne demande qu'à être vu, s'imagine libre. Le téléspectateur peut en effet tout penser et tout dire. Il jouit d'une liberté totale devant ce monde à fleur d'écran qui l'accompagne sans jamais l'embarrasser d'une présence réelle. La télé est devenue le miroir de ces vies qui avancent sans bouger, l'une se contentant d'observer l'autre qui la mime depuis le tribunal de son fauteuil.

D'un seul clic, le spectateur peut changer de chaîne ou encore éliminer pour des raisons diverses Marie-Pier, Jade-Crystelle ou d'autres Kyle-Wylliam. Appuyez seulement sur le 1 ou le 3... À la différence des anciens liens sociaux, le partage des expériences se fait désormais en sens unique. Au seul profit des médias.

Le téléspectateur observe des vies de moustiques en pensant pouvoir compter sur les ailes d'un ange pour s'élever, lui, au-dessus de tout cela. Une des forces de la télé-réalité a justement été de laisser croire que la liberté du téléspectateur était garantie par l'apparente banalité de l'ordinaire mis en scène. Mais existe-t-il quelque chose de plus surveillé et de plus scruté aujourd'hui que la télévision? On épie sans cesse ce média pour savoir qui l'écoute, à quel moment et en fonction de quoi. Quel média est plus soigneusement contrôlé et contrôlant que la télévision, au point de pouvoir analyser finement le moindre rendement de chaque minute mise en ondes?

Tout le livre est marqué par l'empreinte du vide. Le long bavardage d'Elisabetta au sujet de non-événements suffit à remplir des pages et des pages. C'est un vaste effort de surplace, médiatiquement profitable, dont elle rend ainsi compte malgré elle. Mais qu'importe ce vide souligné par l'encre des mots puisque l'essentiel est ailleurs. Elisabetta le perçoit du reste très bien: «Qu'on me prenne pour une Paris Hilton locale ou une starlette en mal de publicité, cela m'importe peu, car très tôt dans la vie, j'ai décidé de faire valoir mon droit à la reconnaissance publique.» La «reconnaissance publique» est une manière gentille et commode pour parler désormais d'une part de marché, d'une industrie, bref d'un pouvoir, du Pouvoir.

Elisabetta ne semble pas brillante, mais elle est futée. «Dès le départ, je savais que Loft Story serait un tremplin pour ma carrière si je travaillais encore plus fort à ma sortie du loft. Que j'y reste sept ou dix semaines, je serais gagnante.» Travailler plus fort, c'est faire mieux que d'autres, ce que le système nous commande. Donc savoir poser, être souriante et se mettre au service de ceci ou de cela, comme si tout était naturel, puisqu'il le faut «pour réussir». Tout cela conduit à la possibilité de transformer la célébrité-minute offerte par la télévision en une célébrité de carton-pâte capable de donner l'impression de la durée. Bref, il s'agit de jouer le jeu au mieux pour espérer en vivre encore, mais plus tard.

À jouer ainsi les esclaves d'un monde d'images, on s'initie aux règles plus larges de la liberté du marché, jusqu'à se donner l'impression d'en être aimé intimement, à la face du monde.

Journal d'une lofteuse
Elisabetta, Éditions La Semaine, Montréal, 2008, 160 pages

--Message edité par francine le 2008-06-02 14:54:48-- --Message edité par francine le 2008-06-02 15:07:14--

Publié : lun. juin 02, 2008 1:47 pm
par Charlot21
Francine  a écrit
Voici justement cet article Consul.  


Le Devoir
LIVRES, samedi, 31 mai 2008, p. f2

En aparté
L'intime grand public

Nadeau, Jean-François

Tout le livre est marqué par l'empreinte du vide. Le long bavardage d'Elisabetta au sujet de non-événements suffit à remplir des pages et des pages. C'est un vaste effort de surplace, médiatiquement profitable, dont elle rend ainsi compte malgré elle.  

Journal d'une lofteuse
Elisabetta, Éditions La Semaine, Montréal, 2008, 160 pages

--Message edité par francine le 2008-06-02 14:54:48--  
Sans vouloir être méchant, cet article l'est aussi.
Il dit quoi, 1 paragraphe sur le livre de Élisabetta? 2?

Je comprends sa (grosse) parenthèse sur la télé-réalité et son rôle dans la télévision, mais de là à complètement négliger le livre de Élisabetta dans sa critique... je trouve qu'il fait exactement ce qu'il reproche au livre de la Princesse (dans le seul paragraphe qui parle du bouquin), il parle dans l'empreinte du vide.   --Message edité par boobah le 2008-06-02 19:52:24--

Publié : lun. juin 02, 2008 7:34 pm
par Consult1
boobah  a écrit
Sans vouloir être méchant, cet article l'est aussi.
Il dit quoi, 1 paragraphe sur le livre de Élisabetta? 2?

Je comprends sa (grosse) parenthèse sur la télé-réalité et son rôle dans la télévision, mais de là à complètement négliger le livre de Élisabetta dans sa critique... je trouve qu'il fait exactement ce qu'il reproche au livre de la Princesse (dans le seul paragraphe qui parle du bouquin), il parle dans l'empreinte du vide.    

Déjà que le chic Devoir reconnaisse qu'il y a une vie hors du Plateau et d'Outremont, c'est déjà bien. Pour avoir lu le livre, je dois dire que c'est particulièrement insignifiant - pas dans le sens de "niochon" mais plutot dans le sens de "... who cares?". C'est un peu comme les chansonnettes de liste d'épicerie de Lynda Lemay - y consacrer 2 minutes ou deux heures, ce n'est pas particulièrement édifiant...

Publié : mer. juin 04, 2008 2:19 pm
par lélou
Je ne comprends même pas que "Le Devoir " écrive sur ça. Pourquoi?

Publié : mer. juin 04, 2008 2:40 pm
par AngelOfDistress
Bof...le livre n'était qu'une excuse pour blablater contre les télé-réalités..

Publié : jeu. juin 05, 2008 12:26 pm
par Consult1
AngelOfDistress  a écritBof...le livre n'était qu'une excuse pour blablater contre les télé-réalités..


Effectivement. C'est quand meme dommage qu'un journal lève le nez sur des émissions qui passionnent des centaines de milliers de Québécois. Chloé Ste-Marie a probablement eu 50 fois la couverture que Star Académie a eu dans le Devoir, quand elle a vendu 0.1% des disques que les académiciens ont vendu.


Publié : jeu. juin 05, 2008 5:25 pm
par chanouille
MaSaChEw  a écritJ'suis désolée pour ces propos qui vont faire chauffer les yeux des fans d'Élizabetha, mais je trouve TELLEMENT que cette fille là se la joue. J'm'excuse là, mais son 15 minute de gloire est fini depuis longtemps pis elle étire la sauce en maudit. Pis pour faire un jeu de mot crissement platte: Sa sauce goute pu rien !!!!!!
C'est l,aspect de la téléréalité que je déteste: Le vedetariat instantané, et par dessus tout, les éditeur, producteur, ou autre personne du showbizz qui leurs laissent croire qu'ils ont du talent .....Ayoye....Elle est qui elle? Pour moi, vraiment PERSONNE....Ses articles son HYPER platte, sur 50 mots, y'en a environ 40 pour faire sa propre pub....De simples petits textes dignes d'une élèves de 4ième année...Aucun contenu, aucun opinion, que des :"Oh oui!' 'Je me moi,' "je suis belle je suis bonne, je suis fière" ......Je ne connais vraiment pas grand monde qui ont de l'interêt pour ceci.
Encore désolé pour les fans, mais moi, cest mon opinion et elle ne changeras pas.  




euh...j'aurais pas dit mieux massachew

Publié : ven. juin 06, 2008 12:18 pm
par Francine
AngelOfDistress  a écritBof...le livre n'était qu'une excuse pour blablater contre les télé-réalités..

Probablement que oui, tu as bien raison. Je me suis un peu laissée emporter, ça me tentait à ce moment-là il faut croire...    J'avais apporté l'article ici parce que comme vous dites vous aussi, Lélou et Consul, ça m'avait tellement frappée que Le Devoir fasse tout un article autour de la télé-réalité, que ce soit en bien ou en mal.   Malgré les cotes d'écoute, la plupart du temps dans Le Devoir, c'est comme si ça n'existait même pas pour personne. Et je ne me souviens pas qu'ils parlaient tellement plus de Star Académie, malgré le succès.  C'est surtout ça qui m'avait accrochée, un article concernant Loft Story dans Le Devoir, wow...!   --Message edité par francine le 2008-06-06 18:22:58--