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Publié : lun. mai 14, 2007 1:05 pm
par Spirullette
.anthurium. a écrit
Je ne sais pas si on parle de la même chose mais pour l'instant on spécifie juste le gazon. (dans des sacs oranges ou transparent) ,mais je sais que d'ici un an ou deux on va avoir les bacs brun pour tout ce qui est compostable.
Je parlais des bacs bruns. Chez nous ils ramassent juste les feuilles pas le gazon. C'est déjà ça, mais j'aimerais bien qu'on en vienne aux bacs bruns.
Publié : lun. mai 14, 2007 1:40 pm
par Sérénité
Chico_Fan a écritComme je l'ai dit, on peut très bien adhérer à une certaine forme d'écologie sans pour autant accepter les propos des prophètes apocalyptiques de bazar. en effet
Pour un environnementaliste pur et dur, le meilleur moyen de régler le problème de la terre est d'éliminer la source du mal soit l'être humain. Pour un écologiste pur et dur chasser un blanchon est comparable au meurtre d'un enfant, on l'a bien vue avec la publicité disgracieuse d'un certain groupe ou on voyait un nouveau-né humain sur la banquise...
Non pas que je sois contre les mesures appropriées et la gestion censée de notre patrimoine terrestre, mais je me questionne sur la véritable étendue de notre savoir en matière de climatologie.
Que savons-nous:
La température moyenne de la planète a augmenté au cours des 150 dernières années.
Mais qui sait que la période avant cela est aussi appelée Petite ère de glace ? La période couvrant plusieurs centaines d'années jusqu'au 19ème siècle a été appelée le Petit Âge de glace en Europe. Les glaciers ont avancé. La mer Baltique et la Tamise à Londres gelaient fréquemment en hiver. Les saisons de croissance étaient plus courtes. Au cours des hivers particulièrement rigoureux, les troupeaux de bétail étaient décimés.
Par contre, beaucoup d'éléments viennent prouver l'existence d'un climat plus doux que le nôtre de 900 à 1100 environ. Au cours des siècles précédant le petit Âge de glace, des explorateurs norvégiens s'étaient aventurés jusqu'en Amérique du Nord et avaient établi des colonies en Islande et au Groënland.
Il semble que le climat change perpétuellement. Connaissons-nous actuellement une brève période chaude ? La tendance va-t-elle s'inverser ? Qu'en sera-t-il à long terme ?
Il existe des périodes longues au cours desquelles la température moyenne de la terre était plus froide de 9°C par rapport à aujourd'hui. Il s'agissait des âges de glace. La majeure partie de l'hémisphère Nord était recouverte de couches glaciaires épaisses, comme c'est le cas aujourd'hui au Groënland et en Antarctique. L'âge de glace le plus récent s'est achevé il y a environ 12 000 ans. Il y eut également des époques plus chaudes qu'aujourd'hui. Au final, nous traversons actuellement une période relativement chaude.
Il y a 12 000 lorsque l'age de glace c'est terminé, c'était un processus n'ayant aucun rapport à l'homme. Ma question est donc sommes-nous entiièrement certain que nous ne faisons pas face à un phénomène naturel et cyclique qui dépasse notre compréhension de la climatologie des deux derniers siècles ?
Ce n'est vraiment pas une question facile à répondre.
Par exemple les climatologues disposent de nombreuses données démontrant que l'océan se refroidit ne nage-t-on pas en pleine confusion ? (dans un gulf stream inversé en plus )
Tout ca pour dire que moi aussi je trouve que la question de l'économie n'est pas à repousser dédaigneusement du revers de la main. Plonger notre économie régionale et mondiale dans une désorganisation, n'est pas un cadeau à faire à aucun de nos héritiers.
De toute façon, on aura beau dire, quand vient le temps de chambarder nos habitudes bien ancrées, on est tous subitement plus frileux
Publié : lun. mai 14, 2007 2:01 pm
par .anthurium.
Le Québec est passé a coté de quelque chose
Voici un texte passé presque inaperçu en pleine campagne électorale et qui aurait pu faire mal paraître le gouvernement libéral de Jean Charest si l'ADQ ou le PQ avaient posé des questions sur ce projet offert sur un plateau d'argent par siemens et refusé par les libéraux.
La multinationale Siemens a finalement installé sa base industrielle nord-américaine en Iowa
Photo: Agence Reuters
Le Québec a raté sa chance l'année dernière de voir un turbinier de calibre international s'implanter ici avec une usine consacrée au développement et à la production d'un nouveau modèle d'éoliennes nordiques. La multinationale allemande Siemens projetait en effet de construire cette usine au Saguenay-Lac-Saint-Jean, de même qu'un centre de recherche dans la région de Montréal, à proximité des grandes écoles d'ingénierie, dans le cadre d'un mégaprojet de 3000 MW dans le Grand Nord.
C'est ce qui ressort de la proposition soumise par Siemens le 20 avril 2005 au gouvernement, notamment au ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Pierre Corbeil, document dont Le Devoir a obtenu copie. Le matin même, Siemens présentait brièvement son projet au p.-d.g. d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. Les 3000 MW auraient été produits autour du bassin hydroélectrique de LG-4, à la Baie-James, ainsi que dans la région de Manicouagan, sur la Côte-Nord. Ce projet aurait généré un investissement privé de 4,5 milliards de dollars et aurait produit neuf TWh, ce qui en faisait donc une véritable solution de rechange au détournement de la rivière Rupert, dont Hydro-Québec escompte tirer 8,5 TWh.
Québec a finalement refusé d'aller de l'avant avec ce projet même si la multinationale offrait en retour de faire du Québec son centre de production éolienne pour l'ensemble du marché nord-américain, lequel devrait tripler de volume d'ici 2020.
Mathieu Saint-Amant, attaché de presse du ministre Corbeil, a déclaré au Devoir que le gouvernement et Hydro-Québec avaient préféré aller de l'avant avec un processus d'appel d'offres pour 2000 MW plutôt que de négocier l'exclusivité de la fourniture d'équipement en échange de l'implantation de cette multinationale au Québec. L'appel d'offres d'Hydro-Québec en éolien a été officiellement lancé le 29 juin suivant. Siemens n'y participera pas, selon nos sources. En août dernier, la multinationale annonçait la construction de sa base industrielle nord-américaine en éolien en Iowa, à proximité d'un des meilleurs gisements éoliens après ceux du Québec. Le 10 janvier dernier, Siemens Wind Power révélait que son carnet de commandes en Iowa atteignait déjà 1400 MW pour une valeur de 1,7 milliard $US, ce qui se serait ajouté aux 400 à 500 machines prévues chaque année pour le projet nordique québécois.
Ce projet, qui misait sur la mise au point d'une éolienne capable de démarrer après des dizaines d'heures d'arrêt à des froids pouvant atteindre les -50 °C, aurait été totalement équipé de ce nouveau modèle «arctique». Siemens était prête à verser des royautés à Hydro-Québec pour la vente de ce modèle ailleurs dans le monde. Mais surtout, la multinationale offrait à Québec de diminuer le coût de revient de l'électricité éolienne à 6 ¢ le kilowattheure, ce qui est inférieur au coût de 6,5 ¢ le kWh obtenu lors du premier appel d'offres de 1000 MW éoliens, en 2002.
Pour Siemens, s'installer au Saguenay-Lac-Saint-Jean offrait deux avantages. D'abord, la proximité des plus grands gisements éoliens de l'Amérique du Nord lui aurait fourni une base d'affaires à long terme. Ensuite, le transport des machines géantes aurait pu se faire par navires ou par barges à partir du fjord du Saguenay vers d'autres pays ou via l'autoroute bleue qui relie le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs au golfe du Mexique en passant par le Mississippi. L'usine intégrée saguenéenne, qui aurait produit sur place nacelles, tours et pales, serait donc devenue la vitrine technologique nord-américaine de Siemens et sa base en Amérique. La multinationale allemande prévoyait même de faire affaire avec d'autres entreprises québécoises de composantes d'éoliennes en raison des hauts niveaux de production envisagés, qu'elle situait entre 600 et 800 MW par année à sa nouvelle usine.
Ce projet, selon Siemens, aurait «confirmé la place du Québec comme leader nord-américain dans la production d'énergie verte», aurait généré des investissements de 4,5 milliards de dollars, aurait assuré pendant sept ans un minimum de 600 emplois directs en région ainsi que 2000 emplois permanents dans des secteurs connexes et aurait placé le Québec en tête de la production éolienne en Amérique du Nord..
Un premier parc, d'une puissance installée de 1200 MW, aurait été construit à la Manicouagan. Deux projets auraient suivi dans la région du réservoir LG-4 à la Baie-James, soit un premier de 1000 MW et un second de 800 MW. Les vents de ces deux régions atteignent les dix mètres à la seconde, ce qui aurait permis d'escompter un taux d'utilisation minimal de 35 %, soit parmi les plus élevés au monde. En raison du couplage de l'éolien avec les réservoirs d'Hydro-Québec, gérés comme une seule et même réserve d'eau, la multinationale allemande estimait que le potentiel éolien du Québec pouvait être haussé à des niveaux très élevés.
Trois erreurs
Fernand Saulnier, un spécialiste en éolien d'Hydro-Québec aujourd'hui à la retraite, estime que Québec a fait trois erreurs dans ce dossier.
Première erreur: une proposition de 3000 MW avec un taux de production de 400 à 500 MW en usine lui apparaît comme un seuil aujourd'hui minimal pour inciter un turbinier d'envergure à installer une usine intégrée plutôt qu'une simple usine d'assemblage qu'on ferme à la fin des livraisons. Or non seulement Québec a réduit à 2000 MW son appel d'offres en cours, il le fractionne aussi par diverses règles -- deuxième erreur --, de sorte qu'un seul turbinier ne peut pas ramasser la totalité des commandes et trouver motif à s'installer ici.
Dernière erreur, selon M. Saulnier, la «politique énergétique du Québec envoie aux grands turbiniers un très mauvais message parce qu'elle limite à 10 % la part de l'éolien. Cette limite sera atteinte avec l'appel d'offres en cours. La politique lance comme message qu'après 2011-12, on ferme le dossier même si on a plus de 100 000 MW de potentiel éolien au Québec. Il n'y a pas de vision à long terme».
Publié : lun. mai 14, 2007 3:35 pm
par brunetta
.anthurium. a écritLe Québec est passé a coté de quelque chose
Voici un texte passé presque inaperçu en pleine campagne électorale et qui aurait pu faire mal paraître le gouvernement libéral de Jean Charest si l'ADQ ou le PQ avaient posé des questions sur ce projet offert sur un plateau d'argent par siemens et refusé par les libéraux.
La multinationale Siemens a finalement installé sa base industrielle nord-américaine en Iowa
Photo: Agence Reuters
Le Québec a raté sa chance l'année dernière de voir un turbinier de calibre international s'implanter ici avec une usine consacrée au développement et à la production d'un nouveau modèle d'éoliennes nordiques. La multinationale allemande Siemens projetait en effet de construire cette usine au Saguenay-Lac-Saint-Jean, de même qu'un centre de recherche dans la région de Montréal, à proximité des grandes écoles d'ingénierie, dans le cadre d'un mégaprojet de 3000 MW dans le Grand Nord.
C'est ce qui ressort de la proposition soumise par Siemens le 20 avril 2005 au gouvernement, notamment au ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Pierre Corbeil, document dont Le Devoir a obtenu copie. Le matin même, Siemens présentait brièvement son projet au p.-d.g. d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. Les 3000 MW auraient été produits autour du bassin hydroélectrique de LG-4, à la Baie-James, ainsi que dans la région de Manicouagan, sur la Côte-Nord. Ce projet aurait généré un investissement privé de 4,5 milliards de dollars et aurait produit neuf TWh, ce qui en faisait donc une véritable solution de rechange au détournement de la rivière Rupert, dont Hydro-Québec escompte tirer 8,5 TWh.
Québec a finalement refusé d'aller de l'avant avec ce projet même si la multinationale offrait en retour de faire du Québec son centre de production éolienne pour l'ensemble du marché nord-américain, lequel devrait tripler de volume d'ici 2020.
Mathieu Saint-Amant, attaché de presse du ministre Corbeil, a déclaré au Devoir que le gouvernement et Hydro-Québec avaient préféré aller de l'avant avec un processus d'appel d'offres pour 2000 MW plutôt que de négocier l'exclusivité de la fourniture d'équipement en échange de l'implantation de cette multinationale au Québec. L'appel d'offres d'Hydro-Québec en éolien a été officiellement lancé le 29 juin suivant. Siemens n'y participera pas, selon nos sources. En août dernier, la multinationale annonçait la construction de sa base industrielle nord-américaine en éolien en Iowa, à proximité d'un des meilleurs gisements éoliens après ceux du Québec. Le 10 janvier dernier, Siemens Wind Power révélait que son carnet de commandes en Iowa atteignait déjà 1400 MW pour une valeur de 1,7 milliard $US, ce qui se serait ajouté aux 400 à 500 machines prévues chaque année pour le projet nordique québécois.
Ce projet, qui misait sur la mise au point d'une éolienne capable de démarrer après des dizaines d'heures d'arrêt à des froids pouvant atteindre les -50 °C, aurait été totalement équipé de ce nouveau modèle «arctique». Siemens était prête à verser des royautés à Hydro-Québec pour la vente de ce modèle ailleurs dans le monde. Mais surtout, la multinationale offrait à Québec de diminuer le coût de revient de l'électricité éolienne à 6 ¢ le kilowattheure, ce qui est inférieur au coût de 6,5 ¢ le kWh obtenu lors du premier appel d'offres de 1000 MW éoliens, en 2002.
Pour Siemens, s'installer au Saguenay-Lac-Saint-Jean offrait deux avantages. D'abord, la proximité des plus grands gisements éoliens de l'Amérique du Nord lui aurait fourni une base d'affaires à long terme. Ensuite, le transport des machines géantes aurait pu se faire par navires ou par barges à partir du fjord du Saguenay vers d'autres pays ou via l'autoroute bleue qui relie le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs au golfe du Mexique en passant par le Mississippi. L'usine intégrée saguenéenne, qui aurait produit sur place nacelles, tours et pales, serait donc devenue la vitrine technologique nord-américaine de Siemens et sa base en Amérique. La multinationale allemande prévoyait même de faire affaire avec d'autres entreprises québécoises de composantes d'éoliennes en raison des hauts niveaux de production envisagés, qu'elle situait entre 600 et 800 MW par année à sa nouvelle usine.
Ce projet, selon Siemens, aurait «confirmé la place du Québec comme leader nord-américain dans la production d'énergie verte», aurait généré des investissements de 4,5 milliards de dollars, aurait assuré pendant sept ans un minimum de 600 emplois directs en région ainsi que 2000 emplois permanents dans des secteurs connexes et aurait placé le Québec en tête de la production éolienne en Amérique du Nord..
Un premier parc, d'une puissance installée de 1200 MW, aurait été construit à la Manicouagan. Deux projets auraient suivi dans la région du réservoir LG-4 à la Baie-James, soit un premier de 1000 MW et un second de 800 MW. Les vents de ces deux régions atteignent les dix mètres à la seconde, ce qui aurait permis d'escompter un taux d'utilisation minimal de 35 %, soit parmi les plus élevés au monde. En raison du couplage de l'éolien avec les réservoirs d'Hydro-Québec, gérés comme une seule et même réserve d'eau, la multinationale allemande estimait que le potentiel éolien du Québec pouvait être haussé à des niveaux très élevés.
Trois erreurs
Fernand Saulnier, un spécialiste en éolien d'Hydro-Québec aujourd'hui à la retraite, estime que Québec a fait trois erreurs dans ce dossier.
Première erreur: une proposition de 3000 MW avec un taux de production de 400 à 500 MW en usine lui apparaît comme un seuil aujourd'hui minimal pour inciter un turbinier d'envergure à installer une usine intégrée plutôt qu'une simple usine d'assemblage qu'on ferme à la fin des livraisons. Or non seulement Québec a réduit à 2000 MW son appel d'offres en cours, il le fractionne aussi par diverses règles -- deuxième erreur --, de sorte qu'un seul turbinier ne peut pas ramasser la totalité des commandes et trouver motif à s'installer ici.
Dernière erreur, selon M. Saulnier, la «politique énergétique du Québec envoie aux grands turbiniers un très mauvais message parce qu'elle limite à 10 % la part de l'éolien. Cette limite sera atteinte avec l'appel d'offres en cours. La politique lance comme message qu'après 2011-12, on ferme le dossier même si on a plus de 100 000 MW de potentiel éolien au Québec. Il n'y a pas de vision à long terme».
ça n'est pas passé innaperçu du côté du Saguenay, la ministre défaite Françoise Gauthier a due répondre à cela et elle a affirmé que le gouvernement n'était pas au courant
Publié : mar. mai 15, 2007 1:59 am
par sleepy-girl
si la planète est appeler à périr et nous à mourir,y-aura plus personnes pour se lamenter du coût que nous coûte Kyoto
Publié : ven. mai 18, 2007 2:24 am
par linus611
sleepy-girl a écritsi la planète est appeler à périr et nous à mourir,y-aura plus personnes pour se lamenter du coût que nous coûte Kyoto
Ta remarque est tellement cocasse que j'en ai rit, désolé...
Publié : ven. mai 18, 2007 11:53 pm
par sleepy-girl
c'était voulue
Publié : sam. mai 19, 2007 1:26 am
par InFoManII
Spirullette a écrit
Je parlais des bacs bruns. Chez nous ils ramassent juste les feuilles pas le gazon. C'est déjà ça, mais j'aimerais bien qu'on en vienne aux bacs bruns.
A propos de gazon... pour ceux qui ont des jardins... arrêter de vous faire chier à ramasser le gazon pour le foutre aux vidanges.... Uncle Tom a pensé à vous... lol...
Non, sérieux, il existe des tondeuses "mulcheuses"... qui coupent de gazon de telle manière qu'on ne le ramasse pas... il tombe sur le sol en petit morceaux et sert "d'engrais"... unbelievable.
--Message edité par infomanII le 2007-05-19 07:27:50--
Publié : sam. mai 19, 2007 3:16 am
par Rénatane
InFoManII a écrit
A propos de gazon... pour ceux qui ont des jardins... arrêter de vous faire chier à ramasser le gazon pour le foutre aux vidanges.... Uncle Tom a pensé à vous... lol...
Non, sérieux, il existe des tondeuses "mulcheuses"... qui coupent de gazon de telle manière qu'on ne le ramasse pas... il tombe sur le sol en petit morceaux et sert "d'engrais"... unbelievable.
Oui ça sert d'engrais pour dispercer les pissenlits
j'ai un sac après ma tondeuse et je jète le gazon coupé...., l'an passé , nous avions une cueillette pour le gazon , les mauvaises herbes et branches , mais cette année , c'est aboli.....donc , ça va dans les poubelles normales...
Mais c'est pas si grave , car c'est décomposable ;)
Publié : mar. mai 22, 2007 7:57 am
par .anthurium.
Réchauffement climatique: le scénario le plus pessimiste se concrétise
Le 22 mai 2007 - 13:25 | Presse Canadienne
Le réchauffement de la planète s'accélère et sa gravité dépasse maintenant les scénarios les plus pessimistes, a indiqué mardi le grand patron du protocole de Kyoto, Yvo de Boer.
Dans un discours prononcé à Montréal dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité, M. de Boer a fait état d'une étude publiée quelques heures plus tôt par la revue de la National Academy of Sciences des Etats-Unis.
Selon le rapport, les émissions de dioxyde de carbone ont augmenté de 3,1 pour cent par année de 2000 à 2004, alors qu'elles n'avaient progressé que de 1,1 pour cent par année pendant les années 1990.
Cette détérioration de la situation fait en sorte que les changements climatiques sont désormais passés à la vitesse "turbo", a estimé M. de Boer.
Le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques s'est abstenu de critiquer publiquement le gouvernement conservateur, que les environnementalistes accusent d'être négligent dans ce dossier.
Yvo de Boer a admis que le plan conservateur ne permettrait pas d'atteindre les objectifs du protocole de Kyoto d'ici 2012. Il s'est toutefois dit rassuré par les mesures prévues par Ottawa au-delà de cette période.
Présent à l'événement, le ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, a une fois de plus vanté son plan, tout en reprochant aux libéraux de n'avoir rien fait alors qu'ils étaient au gouvernement.
De son côté, Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique, basée à Montréal, a rappelé qu'une centaine d'espèces végétales et animales disparaissaient chaque année, notamment à cause des changements climatiques.
Publié : mer. mai 23, 2007 12:59 am
par InFoManII
Climat: le scénario le plus pessimiste se concrétise
Sylvain Larocque
Presse Canadienne
Montréal
Le réchauffement de la planète s'accélère et sa gravité dépasse maintenant les scénarios les plus pessimistes, a prévenu mardi le grand patron du protocole de Kyoto, Yvo de Boer.
Dans un discours prononcé à Montréal dans le cadre de la Journée internationale de la biodiversité, M. de Boer a fait état d'une étude publiée quelques heures plus tôt par la National Academy of Sciences des États-Unis.
Selon le rapport, les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté de 3,1 pour cent par année de 2000 à 2004, alors qu'elles n'avaient progressé que de 1,1 pour cent par année pendant les années 1990.
«Cela nous amène bien au-delà du pire des scénarios prévu par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, a estimé M. de Boer. Pour utiliser une mauvaise analogie, les changements climatiques sont maintenant passés à la vitesse turbo.»
Le diplomate néerlandais a mis l'accent sur l'urgence de la situation. Il a souligné que les besoins énergétiques de la planète requerraient des investissements globaux de 20 000 milliards $ US (20 billions $ US) au cours des 20 prochaines années.
«Si nous investissons mal ces 20 billions $ US, sans orientation politique, les émissions de CO2 augmenteront de 60 pour cent d'ici 2030 au lieu de baisser de 60 pour cent dans le même laps de temps, alors qu'une réduction de cette nature serait nécessaire d'après les scientifiques», a illustré le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Yvo de Boer a rappelé qu'en Chine, une nouvelle centrale au charbon ouvrait ses portes tous les trois à cinq jours. «Ces centrales ne cadrent dans aucune politique (environnementale)», a-t-il déploré.
Tendre envers Ottawa
Au début du mois, M. de Boer avait critiqué le plan des conservateurs sur les changements climatiques, le qualifiant de «moins ambitieux» que le protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Mais mardi, aux côtés du ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, le dirigeant onusien s'est montré beaucoup plus modéré.
Le plan d'Ottawa «est une politique ambitieuse, mais ce n'est pas assez pour atteindre les engagements (du Canada) à l'égard de Kyoto d'ici 2012», a affirmé Yvo de Boer. «Ce sont là des faits, pas une critique.»
Le grand responsable du protocole de Kyoto a néanmoins reconnu s'être inquiété lors de l'arrivée au pouvoir des conservateurs, au début 2006.
«Je dois admettre que j'ai été préoccupé pendant un certain temps», a-t-il confié, avant d'ajouter que la décision du gouvernement de ne pas se retirer de Kyoto et de se fixer des cibles au-delà de la période du protocole, qui prend fin en 2012, l'a finalement rassuré.
«Cela m'a grandement soulagé», a dit M. de Boer.
Pourtant, les conservateurs n'ont toujours pas l'intention de respecter les cibles imposées au Canada par Kyoto d'ici 2012. Mardi, le ministre Baird a de nouveau accusé les précédents gouvernements libéraux d'être la cause du retard du pays dans le dossier.
Il faut dire que les négociations internationales sur les cibles à atteindre au-delà de 2012 sont plutôt âpres.
«Les riches blâment les pauvres de ne rien faire et les pauvres blâment les riches de ne rien faire, a noté Yvo de Boer. Or, si tout le monde arrêtait de se pointer du doigt et commençait à agir, nous pourrions probablement régler ce problème à temps.»
Biodiversité
Cette année, les autorités onusiennes ont voulu attirer l'attention sur le lien qui
existe entre les changements climatiques et la diversité biologique.
Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique, basée à Montréal, a rappelé qu'une centaine d'espèces végétales et animales disparaissaient chaque jour — soit des dizaines de milliers par année — notamment à cause des changements climatiques. Or, a-t-il fait remarquer, la multiplicité des espèces aide les écosystèmes à s'adapter au réchauffement planétaire.
Ottawa a annoncé mardi le versement de 4,5 millions $ à un programme qui vise à protéger les espèces en péril et leur habitat. Le ministre Baird a toutefois été incapable de préciser à quoi servirait l'argent. --Message edité par infomanII le 2007-05-23 07:01:00--
Publié : mar. mai 29, 2007 2:40 am
par .anthurium.
G8: le Canada appuira les pays européens en matière d'environnement
Le 28 mai 2007 - 21:49 | Presse Canadienne
Le gouvernement conservateur a annoncé lundi qu'il appuirait les pays européens au détriment de l'administration Bush à propos des réductions d'émission de gaz à effet de serre au cours du prochain sommet du G8, qui doit avoir lieu la semaine prochaine en Allemagne.
Le premier ministre Stephen Harper a déclaré que le Canada comptait concourir à l'obtention d'un consensus au cours de ce sommet et le ministre de l'Environnement, John Baird, a été plus explicite: le Canada appuiera des cibles de réduction auxquelles les Américains ne veulent pas adhérer.
Les pays européens proposeront des réductions d'émission des gaz à effet de serre de l'ordre de 50 pour cent par rapport aux émissions de 1990 d'ici 2050, un proposition qui n'est pas appuyée par les Américains. Toutefois, le ministre Baird a déclaré que le Canada donnerait son aval à une telle proposition.
Le premier ministre Harper a déclaré que les pays qui polluent le plus et qui n'ont pas appuyé le Protocole de Kyoto _ comme les Etats-Unis, la Chine et l'Inde _ doivent être ramenés dans le droit chemin.
Publié : mar. mai 29, 2007 5:31 am
par InFoManII
Le Gouvernement Harper est le champion des "annonces" mais le pire quand vient le temps de concrétiser les belles promesses... c'est pour cela d'ailleurs que leur plan prévoit toujours de l'action à très très très long terme et aucun objectif chiffré clair !... un beau flou qui laisse croire à la population que le Canada agit alors qu'il ne fait RIEN !
Gageons qu'on va encore passer pour des cancres au G8... Honte au Canada, honte aux conservateurs et aux libéraux qui les ont précédés.
Publié : mar. mai 29, 2007 4:20 pm
par .anthurium.
Des environnementalistes traînent Ottawa en cour pour non respect de Kyoto
Le 29 mai 2007 - 20:19 | Presse Canadienne
En plus de défendre sa position face au Protocole de Kyoto sur la place publique et au Parlement, le gouvernement de Stephen Harper devra également bientôt le faire devant les tribunaux.
Deux groupes environnementaux, Les Amis de la Terre et le Sierra Legal, ont fait savoir, mardi, qu'ils intentaient un recours judiciaire en Cour fédérale. Les deux organismes allèguent que le gouvernement viole une loi canadienne en refusant de respecter ses engagements internationaux visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
Pour ce faire, les plaignants s'appuient sur l'article 166 de la Loi canadienne sur la protection de l'environnement (LCPE) qui stipule que le gouvernement doit respecter ses engagements sur la scène internationale en matière de lutte contre la pollution. Comme le gouvernement conservateur ne cesse de répéter qu'il ne respectera pas les cibles fixées en vertu du Protocole de Kyoto parce qu'elles sont irréalistes et qu'il ne cède pas face aux pressions des scientifiques, des environnementalistes, de l'opposition et des provinces, Les Amis de la Terre disent ne plus avoir le choix.
"On a tout essayé", lâche Dana Silk, lorsqu'on lui demande pourquoi le groupe Les Amis de la Terre opte pour l'avenue juridique.
"C'est le premier cas où un pays est poursuivi parce qu'il ne respecte pas le Protocole de Kyoto, explique sa collègue, Christine Elwell. Jamais auparavant le gouvernement n'a violé de façon aussi flagrante un accord international." Il s'agirait aussi peut-être d'une première mondiale, a-t-elle indiqué.
La cause prendra quelques mois avant de se retrouver devant un juge, mais elle pourrait être plaidée le printemps prochain. Avec cette cause, les environnementalistes ne cherchent pas à obtenir des dédommagements monétaires, mais une déclaration de la cour qui forcerait le gouvernement à respecter la loi et l'accord international.
"La solution que nous revendiquons est claire, a indiqué la présidente-directrice générale des Amis de la Terre, Beatrice Olivastri. Le gouvernement canadien doit respecter nos lois environnementales et s'acquitter de nos obligations nationales et internationales de lutte contre le réchauffement climatique."
Le ministre de l'Environnement, John Baird, a refusé de commenter la question qui est devant les tribunaux.
Mais il n'apparaissait pas très affecté par cette plus récente semonce, se montrant plus pugnace que jamais lors de sa comparution devant le comité des Communes sur l'environnement.
Présent pour y défendre son cadre réglementaire sur les émissions de GES, M. Baird a une fois de plus réitéré que les cibles de Kyoto, à atteindre d'ici 2012, sont irréalistes étant donné "les années d'inaction" du gouvernement libéral précédent.
"Le gouvernement du Canada assume ses responsabilités envers le Protocole de Kyoto, envers la communauté internationale, envers la population, a déclaré M. Baird. Je tiens à répéter que notre gouvernement respecte le protocole. Le traité ne nous pose pas problème. Honnêtement, le problème n'est pas non plus les cibles. Le problème, c'est l'échéancier."
Publié : jeu. mai 31, 2007 6:59 am
par Spirullette
Citation :La solution pour la circulation à Vancouver? Ne pas intervenir...
« S'il y a une chose qui distingue Vancouver, c'est le fait qu'elle a très peu fait pour encourager le trafic automobile au cours des 40 dernières années », dit David Rawsthorne, grand spécialiste des mesure d'apaisement de la circulation à la Ville de Vancouver.
Photo Rémi Lemée, La Presse
François Cardinal
La Presse
C'est immanquable, chaque fois qu'est établi un palmarès des villes où il fait bon vivre, Vancouver, contrairement à Montréal, trône parmi les championnes. Son secret? Refuser d'intervenir pour améliorer la fluidité de la circulation automobile...
Voilà le message que livrera cet après-midi à Montréal David Rawsthorne, grand spécialiste des mesures d'apaisement de la circulation à la Ville de Vancouver. Invité à prononcer une conférence dans la foulée du dévoilement du plan de transport de Montréal, cet ingénieur partagera les bons coups de sa ville en matière de transport actif.
«S'il y a une chose qui distingue Vancouver, c'est le fait qu'elle a très peu fait pour encourager le trafic automobile au cours des 40 dernières années, depuis qu'elle a refusé le projet d'autoroute vers le centre-ville en 1968», a-t-il indiqué en entrevue à La Presse, hier.
C'est ainsi que l'automobiliste qui quitte le Mexique pour la Colombie-Britannique emprunte une longue route droite jusqu'à l'approche de Vancouver, où elle se fait soudainement plus complexe, sinueuse, pleine de détours. La même observation peut être faite au coeur même de la métropole, là où cyclistes et piétons sont rois.
«Certes, cette situation est frustrante pour bien des gens, mais elle est aussi à l'origine de l'augmentation des déplacements à vélo et à pied, de la hausse de l'affluence dans les transports en commun et de la réduction des déplacements en voiture.»
Autre bénéfice de cette approche, celui-là à plus long terme: la congestion incite les Vancouverois à se rapprocher de leur lieu de travail, donc souvent à quitter la banlieue pour la ville. Cela explique, en partie, l'intense densification du centre de la métropole ces dernières années.
«Vancouver est ainsi la seule ville au Canada où le temps de navettage'' a baissé ces dernières années», se réjouit M. Rawsthorne. En effet, les Canadiens avaient besoin en moyenne de 63 minutes pour effectuer l'aller-retour entre leur lieu de résidence et leur lieu de travail en 2005, comparativement à 54 minutes en 1992. La tendance se vérifie partout, surtout à Montréal et Calgary, mais pas à Vancouver.
La différence s'expliquerait donc entre autres par l'approche privilégiée par ces différentes villes au cours des dernières décennies. Contrairement à la métropole de la côte Ouest, Montréal, il est vrai, a davantage l'habitude de répondre aux doléances des automobilistes. Pensons seulement au futur prolongement de l'autoroute 25, à l'abolition des péages en 1985 ou à la construction de l'autoroute 13 en 1975.
Loin de M. Rawsthorne l'idée de s'immiscer dans la politique québécoise et de commenter les choix en transport. Il souligne néanmoins qu'il est toujours plus judicieux d'améliorer les transports en commun et le transport actif (vélo, marche, etc.) que de couler plus d'asphalte. C'est d'ailleurs le mandat de la section du service des transports de la Ville pour laquelle il travaille, la Neighbourhood Transportation Branch (mise en oeuvre des transports actifs).
En effet, depuis l'élaboration du plan de transport de Vancouver en 1997, entre 15 et 20 personnes travaillent exclusivement pour cette section, où ils s'occupent des pistes cyclables, de la sécurité des piétons, des abords des écoles et des mesures d'apaisement de la circulation.
«S'il est vrai que les élus et les fonctionnaires étaient un peu sceptiques il y a 10 ans, ce n'est plus le cas aujourd'hui où l'on nous prend vraiment au sérieux», précise-t-il Rawsthorne. Cela explique qu'à la grandeur de la ville de Vancouver, les intersections ont été revues, les abords des écoles ont été sécurisés, des bancs et des fontaines ont été installés pour les piétons, des pistes cyclables ont été créées, etc.
Notons que le tout récent plan de transport de Montréal prévoit la mise en place de «quartiers verts», des secteurs où l'accès à l'auto sera restreint, par exemple, et la vitesse permise réduite à 40 km/h. Mais plutôt que de créer un Bureau pour l'implantation de telles mesures, ces initiatives sont laissées au bon vouloir des arrondissements.
J'admire cette position!
Publié : ven. juin 01, 2007 4:03 pm
par .anthurium.
Harper aura un message spécial à livrer sur le changement climatique
Le 1 juin 2007 - 18:04 | Presse Canadienne
Le premier ministre Stephen Harper aura un message spécial sur le changement climatique à livrer lors du sommet du G8 de la semaine prochaine à Heiligendamm, en Allemagne: le Canada est aux prises avec des problèmes particuliers qui nuisent à ses efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Alors que les dirigeants des huit nations les plus industrialisées tentent de parvenir à une entente sur la question des changements climatiques, M. Harper tentera d'obtenir d'eux qu'ils reconnaissent l'existence de plusieurs défis auxquels fait face le Canada dans sa lutte contre les GES.
De hauts responsables canadiens ont affirmé vendredi à des journalistes lors d'une séance d'information précédant la tenue du sommet que toute entente acceptable devrait tenir compte de l'économie croissante, de la population et de l'industrie pétrolière du pays. Ils ont cependant refusé de donner quelque précision que ce soit à ce sujet.
"Nous sommes spéciaux, nous sommes uniques au sein du G8", a déclaré l'un de ces responsables.
"Nous ne sommes pas comme l'Europe, nous ne sommes d'aucune façon comme les Etats-Unis (...) Nous serons à la recherche d'un résultat qui va faire avancer les choses au niveau international, mais qui demeurera conforme aux exigences canadiennes", a-t-il ajouté.
Le Canada a refusé de préciser qu'elle serait la position qu'il défendra, mais il a fortement laissé entendre qu'il ne soutiendrait pas les cibles de GES et le système global d'échange de droits d'émission de carbone que favorisent la plupart des pays membres du G8.
Washington s'opposerait à ces requêtes, et le gouvernement de M. Harper a fait savoir qu'il tentera de jouer un rôle de conciliateur entre l'Europe et les Etats-Unis.
Un responsable fédéral a indiqué que la position exprimée par le Canada lors du sommet découlerait du plan vert récemment dévoilé par le ministre de l'Environnement, John Baird.
"Je crois que nous allons être guidés par la nature du plan que nous venons tout juste de dévoiler. Il s'agit d'un plan conçu en fonction des intérêts canadiens _ mais aussi pour nous faire progresser sur le plan international", a-t-il dit.
Publié : lun. juin 04, 2007 7:28 am
par .anthurium.
Le lundi 04 juin 2007
Québec s’attaquera aux algues bleues
Pierre-André Normandin
Le Soleil
Québec
Après avoir vu une vague d’algues bleues frapper plus de 70 lacs québécois l’été dernier, le gouvernement présentera cet après-midi son plan de lutte à la prolifération des cyanobactéries.
Flanqué de la ministre de l’Environnement, Line Beauchamp, le premier ministre Jean Charest doit lui-même annoncer le plan d’action lors d’une conférence de presse à Lac-Beauport. Le choix de la municipalité ne tient pas du hasard puisque cette dernière sera prise en exemple pour ses mesures afin d’éviter toute éclosion de cyanobactéries, mieux connues comme algues bleues.
Donnant une teinte verdâtre à la surface des lacs, celles-ci produisent des toxines dangereuses pour la santé, provoquant maux de ventre, diarrhée, vomissements, maux de tête et fièvre.
Lac-Beauport plus sévère
« Ça fait des années qu’on prend soin du lac, qu’on fait des suivis. Depuis 20 ans, on fait un état de santé à tous les cinq ans », explique le maire de Lac-Beauport, Michel Giroux.
Devant la prolifération des algues bleues dans la province, la municipalité a même cru bon renforcer davantage sa réglementation contre l’utilisation des pesticides. Il est désormais interdit tout usage de pesticides à une distance de 15 mètres de tout plan d’eau. Ailleurs, seuls les pesticides naturels seront tolérés.
Parallèlement, Lac-Beauport a lancé un programme de renaturalisation des berges du lac. Plus d’une vingtaine de riverains planteront des arbres et des arbustes à l’extrémité de leur propriété afin de freiner l’érosion des sols, grande responsable de l’eutrophisation des lacs.
Aucune interdiction pour les embarcations motorisées n’est en vigueur. « Il n’y a pas de bateaux sur le lac Saint-Charles et ils ont eu des problèmes de cyanobactéries. Selon nos experts, ce n’est pas la cause », indique M. Giroux.
Prévenir d’abord
Préoccupée par la prolifération des algues bleues, la Fédération québécoise des municipalités attendait impatiemment le plan d’action annoncé aujourd’hui. « Ça devrait être davantage un plan axé sur la prévention. Ça ne devrait pas être très coercitif », estime son président, Bernard Généreux, à la lumière des consultations menées cet hiver par le ministère de l’Environnement.
Ce dernier croit qu’il reviendra aux municipalités de réglementer pour freiner les épisodes d’algues bleues, à l’instar de Lac-Beauport. « Certaines ont déjà commencé, entre autres dans les Laurentides où le phénomène a été particulièrement agressif l’été passé. »
Les citoyens doivent prendre conscience de la dangerosité du phénomène pour modifier leur comportement, insiste M. Généreux. « C’est la conséquence d’un ensemble de pratiques, aussi bien l’utilisation des pesticides sur les pelouses que le déboisement des bords de lacs ou encore les pratiques agricoles. »
Plus de 70 lacs ont vécu des épisodes d’algues bleues l’été dernier, dont le lac Saint-Charles, principale source d’eau de Québec. « Est-ce que cet été ça va être aussi pire que l’année passée ? Rien nous indique que ça va aller en diminuant. Au contraire. »
Le village de Fossambault-sur-le-Lac a été privé de sa principale source d’eau potable de la mi-septembre au début novembre. Le maire Guy Maranda qui évalue à plus de 80 000 $ la facture engendrée par la crise attend avec impatience le plan d’action provincial.
Le lac Saint-Joseph contaminé, Fossambault-sur-le-Lac a dû entreprendre des travaux pour trouver une nouvelle source d’eau potable. Les travaux entrepris en catastrophe en fin d’année pour raccorder le réseau d’aqueduc à une source souterraine ne sont d’ailleurs pas terminés. Ils devraient prendre fin à l’automne 2008. « Il faut refaire la canalisation, boucler le réseau, faire un réservoir... », énumère M. Maranda.
Publié : lun. juin 04, 2007 8:27 am
par InFoManII
Ah ha ha ha... Jean-Charest s'attaque à la prolifération des algues... me fait rire lui... comment il va faire ça ?... en SENSIBILISANT le public ?!... ça marche pas la cristi de sensibilisation, le monde en à rien à foutre de l'environnement.... y'a juste quand on touche au fric des gens qu'ils réagissent... alors ti-jean, faudrait songer à la répression.
Publié : lun. juin 04, 2007 1:42 pm
par .anthurium.
InFoManII a écritAh ha ha ha... Jean-Charest s'attaque à la prolifération des algues... me fait rire lui... comment il va faire ça ?... en SENSIBILISANT le public ?!... ça marche pas la cristi de sensibilisation, le monde en à rien à foutre de l'environnement.... y'a juste quand on touche au fric des gens qu'ils réagissent... alors ti-jean, faudrait songer à la répression.
Personellement j'interdirais les engrais chimiques en plus des pesticides et herbicides.
Publié : lun. juin 04, 2007 3:13 pm
par InFoManII
.anthurium. a écrit
Personellement j'interdirais les engrais chimiques en plus des pesticides et herbicides.
C'est impossible dans notre monde actuel où l'agriculture doit être productive et doit produire des fruits et légumes PARFAITS pour plaire aux consommateurs (qui déteste les imperfections).
On peut juste interdire ces produits à moins de X mètres des lacs... ce qui n'est pas très efficace en cas de pluie car avec le ruissellement tout se retrouve dans les lacs.