FAITS DIVERS
Montréal
La police recherche un détenu en fuite
La police de Montréal recherche toujours un détenu qui est parvenu à s'échapper d'un fourgon cellulaire qui le transportait dans l'Est de la ville, mercredi matin.
Sylvain Hamel aurait fracassé une fenêtre du véhicule avec son pied, avant de prendre la fuite.
Il avait en sa possession une clé qui lui a permis de se débarrasser de ses menottes.
Une vaste opération policière a tout de suite été mise en place pour tenter de le retrouver.
On ignore s'il est armé. Sylvain Hamel était en déplacement entre l'Établissement Rivière-des-Prairies et le palais de justice de Montréal, où il devait répondre à des accusations de vols qualifiés.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Montréal
Un autre cas de bébé battu?
Les policiers de la Sûreté du Québec enquêtent sur une histoire qui ressemble à un cas de bébé battu.
C'est le personnel de l'Hôpital de Montréal pour enfants qui a alerté les autorités.
Pour l'instant, ce que l'on sait, c'est que le bébé de deux mois a subi de nombreuses fractures.
Le poupon, une fillette d'à peine deux mois, a été admise vendredi dernier à l'urgence de l'Hôpital pour enfants de Montréal. Les examens pratiqués sur le petit corps ont révélé de multiples fractures: 14 fractures, dont deux au crâne, les autres au cou, à la clavicule, au bassin et aux côtes, ont laissé entendre à notre collègue Claude Poirier des membres du personnel. Des témoins consternés, abasourdis par l'état de l'enfant.
Le Bureau régional des enquêtes de la Sûreté du Québec de la Montérégie confirme qu'une enquête est présentement en cours pour déterminer la cause des blessures que présente l'enfant.
«Nous, notre rôle, c'est d'établir les circonstances et la nature des blessures pour savoir si cette enfant-là est victime de sévices ou ce qui a pu se passer pour causer des blessures aussi importantes», indique Manon Gaignard, de la Sûreté du Québec.
Les spécialistes qui ont pratiqué les examens seront appelés à partager les résultats de leur expertise.
L'état se santé du bébé requiert toujours, sept jours après son admission, une hospitalisation aux soins intensifs. La Direction de la protection de la jeunesse sera évidemment saisie du dossier.
Les spécialistes de la santé ont l'obligation de signaler une situation où un enfant a été mis en danger. Les cas de poupons présentant de telles blessures sont plutôt rares. Aucune arrestation n'a été menée en marge de cette triste affaire.
Un autre cas de bébé battu?
Les policiers de la Sûreté du Québec enquêtent sur une histoire qui ressemble à un cas de bébé battu.
C'est le personnel de l'Hôpital de Montréal pour enfants qui a alerté les autorités.
Pour l'instant, ce que l'on sait, c'est que le bébé de deux mois a subi de nombreuses fractures.
Le poupon, une fillette d'à peine deux mois, a été admise vendredi dernier à l'urgence de l'Hôpital pour enfants de Montréal. Les examens pratiqués sur le petit corps ont révélé de multiples fractures: 14 fractures, dont deux au crâne, les autres au cou, à la clavicule, au bassin et aux côtes, ont laissé entendre à notre collègue Claude Poirier des membres du personnel. Des témoins consternés, abasourdis par l'état de l'enfant.
Le Bureau régional des enquêtes de la Sûreté du Québec de la Montérégie confirme qu'une enquête est présentement en cours pour déterminer la cause des blessures que présente l'enfant.
«Nous, notre rôle, c'est d'établir les circonstances et la nature des blessures pour savoir si cette enfant-là est victime de sévices ou ce qui a pu se passer pour causer des blessures aussi importantes», indique Manon Gaignard, de la Sûreté du Québec.
Les spécialistes qui ont pratiqué les examens seront appelés à partager les résultats de leur expertise.
L'état se santé du bébé requiert toujours, sept jours après son admission, une hospitalisation aux soins intensifs. La Direction de la protection de la jeunesse sera évidemment saisie du dossier.
Les spécialistes de la santé ont l'obligation de signaler une situation où un enfant a été mis en danger. Les cas de poupons présentant de telles blessures sont plutôt rares. Aucune arrestation n'a été menée en marge de cette triste affaire.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Une violente tempête de grêle à Mexico
Une violente tempête de grêle s'est abattue, mercredi, sur la ville de Mexico.
De fortes pluies accompagnées de grêle ont provoqué d'importantes inondations dans plusieurs secteurs de la capitale mexicaine.
Par endroit, l'importante quantité de grêle a laissé au sol un véritable tapis blanc.
De nombreuses pannes de courant ont été rapportées. Des véhicules ont été endommagés.
Pour l'instant, on ne signale pas de blessés graves.
Une violente tempête de grêle s'est abattue, mercredi, sur la ville de Mexico.
De fortes pluies accompagnées de grêle ont provoqué d'importantes inondations dans plusieurs secteurs de la capitale mexicaine.
Par endroit, l'importante quantité de grêle a laissé au sol un véritable tapis blanc.
De nombreuses pannes de courant ont été rapportées. Des véhicules ont été endommagés.
Pour l'instant, on ne signale pas de blessés graves.
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Il a neigé en Afrique du Sud!
Pour la première fois depuis 25 ans, il a neigé en Afrique du Sud.
La présence de neige a été enregistrée dans le township de Soweto.
De légers flocons blancs sont également tombés dans la matinée dans différents quartiers de Johannesburg.
Il n'avait pas neigé dans cette ville depuis le 11 septembre 1981.
Dans le centre du pays, on a enregistré 13 centimètres de neige, une première depuis douze ans.
Pour la première fois depuis 25 ans, il a neigé en Afrique du Sud.
La présence de neige a été enregistrée dans le township de Soweto.
De légers flocons blancs sont également tombés dans la matinée dans différents quartiers de Johannesburg.
Il n'avait pas neigé dans cette ville depuis le 11 septembre 1981.
Dans le centre du pays, on a enregistré 13 centimètres de neige, une première depuis douze ans.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
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Montréal
Le petit William cherche sa pompe à insuline
Anne-Marie-A. Savoie
Le Journal de Montréal
03/08/2006 07h46
Le petit William Pereira-Amaral, 6 ans, a perdu sa pompe à insuline, un appareil d'une valeur de 6300 $, mardi après-midi à La Ronde.
L'appareil ne quitte habituellement pas le jeune diabétique, sauf pour certaines activités physiques et la baignade. Alors qu'il était à La Ronde, mardi, il a dû l'enlever pour aller dans la célèbre «pitoune».
«Son moniteur était occupé avec un autre enfant, alors il a laissé sa pompe sur une table», raconte sa mère, Gina Pereira.
Cet appareil, d'une valeur de 6300 $, permet à William de contrôler le taux de glucose dans son sang. La pompe à insuline est munie d'un cathéter relié à son abdomen et lui fournit l'insuline à petite dose tout au long de la journée et de la nuit.
Qualité de vie
«Les gens ne peuvent rien faire avec ça. J'espère le retrouver, car c'est très difficile pour William quand il se pique. C'est plus compliqué, il n'a pas la même qualité de vie», précise sa mère.
Si vous avez cet appareil, communiquez avec Jeunesse au Soleil au 842-6822, ou encore, en regardant sur l'appareil, vous pourrez trouver l'écran où se trouve le numéro de téléphone de la famille.
Le petit William cherche sa pompe à insuline
Anne-Marie-A. Savoie
Le Journal de Montréal
03/08/2006 07h46
Le petit William Pereira-Amaral, 6 ans, a perdu sa pompe à insuline, un appareil d'une valeur de 6300 $, mardi après-midi à La Ronde.
L'appareil ne quitte habituellement pas le jeune diabétique, sauf pour certaines activités physiques et la baignade. Alors qu'il était à La Ronde, mardi, il a dû l'enlever pour aller dans la célèbre «pitoune».
«Son moniteur était occupé avec un autre enfant, alors il a laissé sa pompe sur une table», raconte sa mère, Gina Pereira.
Cet appareil, d'une valeur de 6300 $, permet à William de contrôler le taux de glucose dans son sang. La pompe à insuline est munie d'un cathéter relié à son abdomen et lui fournit l'insuline à petite dose tout au long de la journée et de la nuit.
Qualité de vie
«Les gens ne peuvent rien faire avec ça. J'espère le retrouver, car c'est très difficile pour William quand il se pique. C'est plus compliqué, il n'a pas la même qualité de vie», précise sa mère.
Si vous avez cet appareil, communiquez avec Jeunesse au Soleil au 842-6822, ou encore, en regardant sur l'appareil, vous pourrez trouver l'écran où se trouve le numéro de téléphone de la famille.
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain


Mark Twain


Un Américain ouvre le feu sur des pompiers qui refusent de secourir un chat dans un arbre
Presse Canadienne
Un homme qui a tiré des coups de feu sur des pompiers lorsque ces derniers ont refusé de secourir un chat coincé dans un arbre, a été arrêté jeudi dans l'Arizona, ont annoncé les autorités.
Jeffrey Cullen, âgé de 58 ans, devra répondre de quatre chefs d'inculpation pour agression armée, a déclaré la porte-parole du shérif du comté de Mohave, Trish Carter.
Une équipe de trois pompiers s'étaient rendue jeudi au domicile de Cullen, sollicitée par ce dernier pour un incendie dans un arbre. Mais les soldats du feu n'ont pas repéré l'ombre d'une étincelle, a expliqué la porte-parole des pompiers de Hualapai Valley, Sandy Edwards.
Cullen a en revanche demandé aux pompiers de secourir un chat qui se trouvait dans son arbre, justifiant la fausse alerte à l'incendie en estimant que les pompiers ne se seraient pas déplacés pour un simple sauvetage de chat. Un pompier lui a alors demandé d'attendre l'arrivée des services compétents, ou que la faim fasse descendre l'animal. Une recommandation peu appréciée par Cullen, selon Edwards.
"Il est retourné dans la maison, a cherché un petit revolver noir et est ressorti en tirant", a expliqué la porte-parole, ajoutant que les pompiers, ainsi qu'un garçon de 12 ans venu admirer leur véhicule, ont pris la fuite aussitôt.
On ne déplorait aucun blessé, et Cullen a été arrêté par la police suite à un bref face-à-face.
Presse Canadienne
Un homme qui a tiré des coups de feu sur des pompiers lorsque ces derniers ont refusé de secourir un chat coincé dans un arbre, a été arrêté jeudi dans l'Arizona, ont annoncé les autorités.
Jeffrey Cullen, âgé de 58 ans, devra répondre de quatre chefs d'inculpation pour agression armée, a déclaré la porte-parole du shérif du comté de Mohave, Trish Carter.
Une équipe de trois pompiers s'étaient rendue jeudi au domicile de Cullen, sollicitée par ce dernier pour un incendie dans un arbre. Mais les soldats du feu n'ont pas repéré l'ombre d'une étincelle, a expliqué la porte-parole des pompiers de Hualapai Valley, Sandy Edwards.
Cullen a en revanche demandé aux pompiers de secourir un chat qui se trouvait dans son arbre, justifiant la fausse alerte à l'incendie en estimant que les pompiers ne se seraient pas déplacés pour un simple sauvetage de chat. Un pompier lui a alors demandé d'attendre l'arrivée des services compétents, ou que la faim fasse descendre l'animal. Une recommandation peu appréciée par Cullen, selon Edwards.
"Il est retourné dans la maison, a cherché un petit revolver noir et est ressorti en tirant", a expliqué la porte-parole, ajoutant que les pompiers, ainsi qu'un garçon de 12 ans venu admirer leur véhicule, ont pris la fuite aussitôt.
On ne déplorait aucun blessé, et Cullen a été arrêté par la police suite à un bref face-à-face.
AUTRICHE
La jeune séquestrée décrit son enlèvement
Agence France-Presse
Vienne
Les enquêteurs dans l'affaire Natascha Kampusch, réchappée de huit ans de séquestration mercredi et en relative bonne santé, s'interrogeaient vendredi sur la personnalité de son ravisseur - pas forcément un pédophile - ainsi que sur d'éventuels complices.
Gardée le plus souvent dans une «oubliette» insonorisée, Natascha, 18 ans aujourd'hui, a soudain refait surface en échappant un moment mercredi à l'attention de son kidnappeur de 44 ans, Wolfgang Priklopil, qui s'est ensuite suicidé.
La jeune fille, tenue à l'écart dans un hôtel en compagnie d'une psychologue et avec la possibilité de voir sa famille quand elle le veut, a, du moins en apparence, surmonté de façon surprenante son calvaire, tant physiquement qu'intellectuellement, selon les policiers et ses parents.
Les experts soulignent en même temps les risques de traumatismes psychologiques à long terme, après un isolement prolongé avec une seule personne.
«Elle est en bonne condition, sans traces de blessures. C'est devenu une belle jeune fille», a déclaré Gerhard Lang, de la police judiciaire (BKA), à la radio autrichienne.
Elle a été formellement identifiée par des analyses d'ADN vendredi.
D'ailleurs, Natascha, qui n'est pas apparue en public, ressemble beaucoup à la simulation photo sur ordinateur faite durant sa captivité, a indiqué son père Ludwig Koch au quotidien Kurier vendredi.
À la une des journaux viennois, on voit en effet côte à côte la photo de la fillette joufflue et souriante de dix ans avec un manteau rouge, telle qu'elle figurait sur les avis de recherches depuis 1998, et l'image d'une belle jeune femme châtain clair aux yeux bleus et au nez fin, telle qu'elle a été développée ensuite par des experts.
M. Koch a d'autre part raconté avec émotion à la télévision que sa fille lui avait demandé un avion jouet qu'il avait gardé depuis sa longue disparition.
Les experts psychiatres, cités dans les médias vendredi, penchaient a priori pour la thèse d'un homme discret animé par une volonté de domination, plutôt que pour celle d'un pédophile voulant violer et détruire ses victimes comme le fit le Belge Marc Dutroux.
Ainsi si des abus sexuels contre la fillette, enlevée à l'âge de dix ans sur le chemin de l'école, restaient encore incertains, il est en revanche sûr que Priklopil a éduqué sa victime.
Sabine Freudenberger, une jeune policière, qui a recueilli le premier témoignage de Natascha Kampusch après son évasion, s'est émerveillée «de sa haute intelligence, de son vocabulaire».
Son ravisseur lui faisait faire des tâches ménagères, «il l'avait éduquée», lui donnait beaucoup de livres, lui laissait aussi écouter la radio et regarder la télévision. Elle avait droit à une «très bonne hygiène», toujours d'après Mlle Freudenberger.
Mais, Priklopil l'obligeait au début à lui dire «maître» quand elle s'adressait à lui.
Le psychiatre criminologue Thomas Müller dresse, dans le journal Die Presse, le profil d'un «sadique extrême, pour qui il s'agit de dégrader la personne dont il fait sa chose, et non pas de la torturer».
Ces personnalités obsessionnelles, introverties, qui peuvent sembler aimables de l'extérieur, «ne supportent aucune résistance», selon M. Müller.
Son collègue Ernst Berger, dans le Standard, estime que Natascha a eu «de la chance dans son malheur» si on la compare au cas célèbre dans l'Histoire de Kaspar Hauser, un enfant enfermé entre les âges de dix et quatorze ans et qu'on retrouva en 1828 en Allemagne alors qu'il ne savait pas parler.
Les policiers vont aussi tenter de déterminer si le ravisseur, qui avait manifestement préparé son coup, avait un complice lors de l'enlèvement.
Une camarade de classe de Natascha a témoigné avoir vu un second homme avec le ravisseur lors du rapt le 2 mars 1998 avec une fourgonnette blanche.
Le ravisseur, qui ne connaissait pas la famille, lui a dit qu'il l'avait repérée et puis kidnappée sur le chemin de l'école et que s'il ne l'avait pas fait ce jour-là, il l'aurait fait un autre jour, a indiqué l'inspectrice de police Freudenberger.
La jeune séquestrée décrit son enlèvement
Agence France-Presse
Vienne
Les enquêteurs dans l'affaire Natascha Kampusch, réchappée de huit ans de séquestration mercredi et en relative bonne santé, s'interrogeaient vendredi sur la personnalité de son ravisseur - pas forcément un pédophile - ainsi que sur d'éventuels complices.
Gardée le plus souvent dans une «oubliette» insonorisée, Natascha, 18 ans aujourd'hui, a soudain refait surface en échappant un moment mercredi à l'attention de son kidnappeur de 44 ans, Wolfgang Priklopil, qui s'est ensuite suicidé.
La jeune fille, tenue à l'écart dans un hôtel en compagnie d'une psychologue et avec la possibilité de voir sa famille quand elle le veut, a, du moins en apparence, surmonté de façon surprenante son calvaire, tant physiquement qu'intellectuellement, selon les policiers et ses parents.
Les experts soulignent en même temps les risques de traumatismes psychologiques à long terme, après un isolement prolongé avec une seule personne.
«Elle est en bonne condition, sans traces de blessures. C'est devenu une belle jeune fille», a déclaré Gerhard Lang, de la police judiciaire (BKA), à la radio autrichienne.
Elle a été formellement identifiée par des analyses d'ADN vendredi.
D'ailleurs, Natascha, qui n'est pas apparue en public, ressemble beaucoup à la simulation photo sur ordinateur faite durant sa captivité, a indiqué son père Ludwig Koch au quotidien Kurier vendredi.
À la une des journaux viennois, on voit en effet côte à côte la photo de la fillette joufflue et souriante de dix ans avec un manteau rouge, telle qu'elle figurait sur les avis de recherches depuis 1998, et l'image d'une belle jeune femme châtain clair aux yeux bleus et au nez fin, telle qu'elle a été développée ensuite par des experts.
M. Koch a d'autre part raconté avec émotion à la télévision que sa fille lui avait demandé un avion jouet qu'il avait gardé depuis sa longue disparition.
Les experts psychiatres, cités dans les médias vendredi, penchaient a priori pour la thèse d'un homme discret animé par une volonté de domination, plutôt que pour celle d'un pédophile voulant violer et détruire ses victimes comme le fit le Belge Marc Dutroux.
Ainsi si des abus sexuels contre la fillette, enlevée à l'âge de dix ans sur le chemin de l'école, restaient encore incertains, il est en revanche sûr que Priklopil a éduqué sa victime.
Sabine Freudenberger, une jeune policière, qui a recueilli le premier témoignage de Natascha Kampusch après son évasion, s'est émerveillée «de sa haute intelligence, de son vocabulaire».
Son ravisseur lui faisait faire des tâches ménagères, «il l'avait éduquée», lui donnait beaucoup de livres, lui laissait aussi écouter la radio et regarder la télévision. Elle avait droit à une «très bonne hygiène», toujours d'après Mlle Freudenberger.
Mais, Priklopil l'obligeait au début à lui dire «maître» quand elle s'adressait à lui.
Le psychiatre criminologue Thomas Müller dresse, dans le journal Die Presse, le profil d'un «sadique extrême, pour qui il s'agit de dégrader la personne dont il fait sa chose, et non pas de la torturer».
Ces personnalités obsessionnelles, introverties, qui peuvent sembler aimables de l'extérieur, «ne supportent aucune résistance», selon M. Müller.
Son collègue Ernst Berger, dans le Standard, estime que Natascha a eu «de la chance dans son malheur» si on la compare au cas célèbre dans l'Histoire de Kaspar Hauser, un enfant enfermé entre les âges de dix et quatorze ans et qu'on retrouva en 1828 en Allemagne alors qu'il ne savait pas parler.
Les policiers vont aussi tenter de déterminer si le ravisseur, qui avait manifestement préparé son coup, avait un complice lors de l'enlèvement.
Une camarade de classe de Natascha a témoigné avoir vu un second homme avec le ravisseur lors du rapt le 2 mars 1998 avec une fourgonnette blanche.
Le ravisseur, qui ne connaissait pas la famille, lui a dit qu'il l'avait repérée et puis kidnappée sur le chemin de l'école et que s'il ne l'avait pas fait ce jour-là, il l'aurait fait un autre jour, a indiqué l'inspectrice de police Freudenberger.
Saint-Dominique
Deux adolescents retrouvés sans vie
Les cadavres de deux adolescents ont été retrouvés, mardi, dans un champ de Saint-Dominique près de Saint-Hyacinthe, en Montérégie. Les deux jeunes garçons de 14 ans, originaires de la municipalité, ont été découverts par un citoyen de l'endroit.
Des marques de projectiles d'armes à feu sur les corps des victimes poussent les policiers à considérer leur mort comme suspecte. Les enquêteurs ont également récupéré une arme à proximité des corps.
Les familles des adolescents avaient rapporté leur disparition lundi soir, alors qu'ils étaient sans nouvelles d'eux depuis une vingtaine d'heures. Ils avaient été vus pour la dernière fois vers 16h30, dimanche après-midi. Ils avaient indiqué à leurs parents qu'ils se rendaient dormir chez un ami.
L'escouade des crimes majeurs de la Sûreté du Québec a ouvert une enquête. Les hypothèses d'un pacte de suicide, d'un meurtre suivi d'un suicide et celle d'un double meurtre sont étudiées.
Deux adolescents retrouvés sans vie
Les cadavres de deux adolescents ont été retrouvés, mardi, dans un champ de Saint-Dominique près de Saint-Hyacinthe, en Montérégie. Les deux jeunes garçons de 14 ans, originaires de la municipalité, ont été découverts par un citoyen de l'endroit.
Des marques de projectiles d'armes à feu sur les corps des victimes poussent les policiers à considérer leur mort comme suspecte. Les enquêteurs ont également récupéré une arme à proximité des corps.
Les familles des adolescents avaient rapporté leur disparition lundi soir, alors qu'ils étaient sans nouvelles d'eux depuis une vingtaine d'heures. Ils avaient été vus pour la dernière fois vers 16h30, dimanche après-midi. Ils avaient indiqué à leurs parents qu'ils se rendaient dormir chez un ami.
L'escouade des crimes majeurs de la Sûreté du Québec a ouvert une enquête. Les hypothèses d'un pacte de suicide, d'un meurtre suivi d'un suicide et celle d'un double meurtre sont étudiées.
Le mercredi 30 août 2006
Le mercredi 30 août 2006
Michèle Richard
La Presse
Michèle Richard encore arrêtée pour conduite en état d'ébriété
Presse canadienne
Montréal
La chanteuse Michèle Richard a encore été arrêtée pour conduite d'un véhicule avec facultés affaiblies.
Le Service de police de la Ville de Montréal refuse de confirmer l'identité de la conductrice âgée de 60 ans qui a été arrêtée au centre-ville cette nuit, vers deux heures 20, mais le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, collaborateur à NTR, affirme qu'il s'agit bel et bien de la récidiviste.
Selon les sources du chroniqueur, Mme Richard est sortie d'un bar du centre-ville peu avant son arrestation. Des patrouilleurs auraient remarqué sa conduite erratique et auraient décidé de la suivre alors qu'elle se dirigeait vers l'est.
Elle a finalement été interceptée à l'angle du boulevard René-Lévesque et de la rue de Buillion et emmenée au poste 22, situé plus à l'est, à l'angle de la rue Papineau. Selon un témoin s'étant confié à Claude Poirier, Mme Richard vociférait lorsqu'elle est sortie de son véhicule.
Michèle Richard a alors échoué le test du pourcentage d'alcool permis dans le sang, mais de peu, selon ce qu'a appris M. Poirier. Elle a été remise en liberté sous promesse de comparaître en cour ultérieurement.
Son dossier sera soumis à un procureur ce matin, pour fins d'analyse. Aucune accusation n'a jusqu'ici été portée contre elle.
Michèle Richard n'est est pas à ses premières frasques du genre au cours des dernières années.
Le 23 décembre dernier, elle avait été interceptée à bord de sa voiture. Les policiers lui avaient demandé de se soumettre à un alcootest, qu'elle a échoué. Un individu l'avait reconnue sur l'autoroute 15 et avait appelé la police.
Puis, en 2003, Michèle Richard avait aussi été accusée de conduite avec les facultés affaiblies dans la région de Québec. Elle avait alors refusé de passer l'alcootest.
Photo Armand Trottier, archives La Presse
Michèle Richard encore arrêtée pour conduite en état d'ébriété
Presse canadienne
Montréal
La chanteuse Michèle Richard a encore été arrêtée pour conduite d'un véhicule avec facultés affaiblies.
Le Service de police de la Ville de Montréal refuse de confirmer l'identité de la conductrice âgée de 60 ans qui a été arrêtée au centre-ville cette nuit, vers deux heures 20, mais le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, collaborateur à NTR, affirme qu'il s'agit bel et bien de la récidiviste.
Selon les sources du chroniqueur, Mme Richard est sortie d'un bar du centre-ville peu avant son arrestation. Des patrouilleurs auraient remarqué sa conduite erratique et auraient décidé de la suivre alors qu'elle se dirigeait vers l'est.
Elle a finalement été interceptée à l'angle du boulevard René-Lévesque et de la rue de Buillion et emmenée au poste 22, situé plus à l'est, à l'angle de la rue Papineau. Selon un témoin s'étant confié à Claude Poirier, Mme Richard vociférait lorsqu'elle est sortie de son véhicule.
Michèle Richard a alors échoué le test du pourcentage d'alcool permis dans le sang, mais de peu, selon ce qu'a appris M. Poirier. Elle a été remise en liberté sous promesse de comparaître en cour ultérieurement.
Son dossier sera soumis à un procureur ce matin, pour fins d'analyse. Aucune accusation n'a jusqu'ici été portée contre elle.
Michèle Richard n'est est pas à ses premières frasques du genre au cours des dernières années.
Le 23 décembre dernier, elle avait été interceptée à bord de sa voiture. Les policiers lui avaient demandé de se soumettre à un alcootest, qu'elle a échoué. Un individu l'avait reconnue sur l'autoroute 15 et avait appelé la police.
Puis, en 2003, Michèle Richard avait aussi été accusée de conduite avec les facultés affaiblies dans la région de Québec. Elle avait alors refusé de passer l'alcootest.
Le mercredi 30 août 2006
Michèle Richard
La Presse
Michèle Richard encore arrêtée pour conduite en état d'ébriété
Presse canadienne
Montréal
La chanteuse Michèle Richard a encore été arrêtée pour conduite d'un véhicule avec facultés affaiblies.
Le Service de police de la Ville de Montréal refuse de confirmer l'identité de la conductrice âgée de 60 ans qui a été arrêtée au centre-ville cette nuit, vers deux heures 20, mais le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, collaborateur à NTR, affirme qu'il s'agit bel et bien de la récidiviste.
Selon les sources du chroniqueur, Mme Richard est sortie d'un bar du centre-ville peu avant son arrestation. Des patrouilleurs auraient remarqué sa conduite erratique et auraient décidé de la suivre alors qu'elle se dirigeait vers l'est.
Elle a finalement été interceptée à l'angle du boulevard René-Lévesque et de la rue de Buillion et emmenée au poste 22, situé plus à l'est, à l'angle de la rue Papineau. Selon un témoin s'étant confié à Claude Poirier, Mme Richard vociférait lorsqu'elle est sortie de son véhicule.
Michèle Richard a alors échoué le test du pourcentage d'alcool permis dans le sang, mais de peu, selon ce qu'a appris M. Poirier. Elle a été remise en liberté sous promesse de comparaître en cour ultérieurement.
Son dossier sera soumis à un procureur ce matin, pour fins d'analyse. Aucune accusation n'a jusqu'ici été portée contre elle.
Michèle Richard n'est est pas à ses premières frasques du genre au cours des dernières années.
Le 23 décembre dernier, elle avait été interceptée à bord de sa voiture. Les policiers lui avaient demandé de se soumettre à un alcootest, qu'elle a échoué. Un individu l'avait reconnue sur l'autoroute 15 et avait appelé la police.
Puis, en 2003, Michèle Richard avait aussi été accusée de conduite avec les facultés affaiblies dans la région de Québec. Elle avait alors refusé de passer l'alcootest.
Photo Armand Trottier, archives La Presse
Michèle Richard encore arrêtée pour conduite en état d'ébriété
Presse canadienne
Montréal
La chanteuse Michèle Richard a encore été arrêtée pour conduite d'un véhicule avec facultés affaiblies.
Le Service de police de la Ville de Montréal refuse de confirmer l'identité de la conductrice âgée de 60 ans qui a été arrêtée au centre-ville cette nuit, vers deux heures 20, mais le chroniqueur judiciaire Claude Poirier, collaborateur à NTR, affirme qu'il s'agit bel et bien de la récidiviste.
Selon les sources du chroniqueur, Mme Richard est sortie d'un bar du centre-ville peu avant son arrestation. Des patrouilleurs auraient remarqué sa conduite erratique et auraient décidé de la suivre alors qu'elle se dirigeait vers l'est.
Elle a finalement été interceptée à l'angle du boulevard René-Lévesque et de la rue de Buillion et emmenée au poste 22, situé plus à l'est, à l'angle de la rue Papineau. Selon un témoin s'étant confié à Claude Poirier, Mme Richard vociférait lorsqu'elle est sortie de son véhicule.
Michèle Richard a alors échoué le test du pourcentage d'alcool permis dans le sang, mais de peu, selon ce qu'a appris M. Poirier. Elle a été remise en liberté sous promesse de comparaître en cour ultérieurement.
Son dossier sera soumis à un procureur ce matin, pour fins d'analyse. Aucune accusation n'a jusqu'ici été portée contre elle.
Michèle Richard n'est est pas à ses premières frasques du genre au cours des dernières années.
Le 23 décembre dernier, elle avait été interceptée à bord de sa voiture. Les policiers lui avaient demandé de se soumettre à un alcootest, qu'elle a échoué. Un individu l'avait reconnue sur l'autoroute 15 et avait appelé la police.
Puis, en 2003, Michèle Richard avait aussi été accusée de conduite avec les facultés affaiblies dans la région de Québec. Elle avait alors refusé de passer l'alcootest.
INCENDIE À MONTRÉAL
Une mère franchit un mur de feu pour sauver ses enfants
Louise Leduc
La Presse
« Mes enfants! Mes enfants! » Elle-même déjà brûlée vive, Khaira Akif a pris ses deux petits, les a jetés par la fenêtre du deuxième étage de son appartement d'Hochelaga-Maisonneuve en criant aux voisins de les attraper. Quand est venu son tour de s'échapper de son appartement en feu, les flammes l'encerclaient.
« On a roulé la femme par terre sur elle-même pour éteindre les flammes, raconte un voisin, Guillaume Leduc. Elle n'en avait que pour ses enfants, qui étaient à ses côtés et qui s'en tiraient bien, alors qu'elle-même était gravement brûlée. »
Une autre voisine bien intentionnée, Janet Piercey, a cru bien faire en allant emplir un seau d'eau. Quand elle est arrivée, elle a vu que ses voisins avaient déjà mieux pris en charge Mme Akif.
C'était la nuit (dans la nuit de mercredi à hier) et chacun était en mode panique.
Les deux petits de 10 et 3 ans n'ont subi que des blessures mineures. Leur mère, brûlée sur une très grande partie de son corps, se trouve dans un état critique à l'unité des grands brûlés de l'Hôtel-Dieu.
Les policiers tentent de joindre le mari de Mme Akif, pour l'informer de la tragédie. Le couple s'est séparé il y a environ un an, et l'homme est reparti vivre au Maroc.
Aux yeux des voisins qui ont assisté à la scène, Mme Akif est une héroïne. « La chambre des enfants est située à l'arrière de l'appartement, et le feu s'est déclaré dans le couloir. Tout indique donc que Mme Akif, dont la chambre est à l'avant, a franchi une barrière de feu pour aller chercher ses enfants », raconte Daniel Paiement, l'un des voisins, encore ébranlé, qui a participé au sauvetage.
Pour M. Paiement, chef cuisinier qui a déjà été gravement brûlé aux deux jambes à la suite d'un accident de travail, cette vision avait une résonance toute particulière. « Je pense qu'il n'y a pas de souffrance plus intense, dit-il. Ma convalescence a duré un an et demi et pendant les quatre premiers mois, pas un médicament ne parvenait à me soulager. Je n'ose même pas penser à ce que cette femme va endurer. J'ai parlé à mes voisins. On veut aller la voir à l'hôpital, et amasser des fonds pour l'aider, elle et ses enfants. »
Une fois Mme Akif partie en ambulance et les enfants dirigés vers l'hôpital Sainte-Justine, M. Paiement a eu une petite pensée pour son autre voisine, dont l'appartement a aussi été très touché par la fumée. « Ma voisine de palier a pu se sauver à temps, mais son chat est mort. Pour lui épargner cette vision au petit matin, j'en ai disposé moi-même. À 71 ans, ces petits deuils peuvent faire particulièrement mal. »
Selon toute vraisemblance, un problème électrique aurait allumé l'incendie, qui a été combattu par 25 pompiers.
Dans le quartier, tout le monde s'entendait pour dire que les appartements sont très bien tenus, que les propriétaires sont très à leur affaire et que ce n'est là qu'un sale coup du destin.
Richard Miron, superviseur du complexe d'appartements Le Domaine n'a pour sa part que de bons mots pour sa locataire. « Il y a quelques mois, quand son mari l'a quittée, elle est venue au bureau pour changer le nom sur le bail. Autrement, on ne la voyait pas, parce qu'elle ne causait jamais de problème. Elle était une locataire exemplaire. »
Tout en mangeant leur sandwich avant de retourner à l'école, les enfants du quartier se racontaient le drame pendant l'heure du midi, montrant du doigt l'appartement dont il ne reste plus grand-chose, sinon deux petites bicyclettes sur le balcon.
-Avec Marcel Laroche
Une mère franchit un mur de feu pour sauver ses enfants
Louise Leduc
La Presse
« Mes enfants! Mes enfants! » Elle-même déjà brûlée vive, Khaira Akif a pris ses deux petits, les a jetés par la fenêtre du deuxième étage de son appartement d'Hochelaga-Maisonneuve en criant aux voisins de les attraper. Quand est venu son tour de s'échapper de son appartement en feu, les flammes l'encerclaient.
« On a roulé la femme par terre sur elle-même pour éteindre les flammes, raconte un voisin, Guillaume Leduc. Elle n'en avait que pour ses enfants, qui étaient à ses côtés et qui s'en tiraient bien, alors qu'elle-même était gravement brûlée. »
Une autre voisine bien intentionnée, Janet Piercey, a cru bien faire en allant emplir un seau d'eau. Quand elle est arrivée, elle a vu que ses voisins avaient déjà mieux pris en charge Mme Akif.
C'était la nuit (dans la nuit de mercredi à hier) et chacun était en mode panique.
Les deux petits de 10 et 3 ans n'ont subi que des blessures mineures. Leur mère, brûlée sur une très grande partie de son corps, se trouve dans un état critique à l'unité des grands brûlés de l'Hôtel-Dieu.
Les policiers tentent de joindre le mari de Mme Akif, pour l'informer de la tragédie. Le couple s'est séparé il y a environ un an, et l'homme est reparti vivre au Maroc.
Aux yeux des voisins qui ont assisté à la scène, Mme Akif est une héroïne. « La chambre des enfants est située à l'arrière de l'appartement, et le feu s'est déclaré dans le couloir. Tout indique donc que Mme Akif, dont la chambre est à l'avant, a franchi une barrière de feu pour aller chercher ses enfants », raconte Daniel Paiement, l'un des voisins, encore ébranlé, qui a participé au sauvetage.
Pour M. Paiement, chef cuisinier qui a déjà été gravement brûlé aux deux jambes à la suite d'un accident de travail, cette vision avait une résonance toute particulière. « Je pense qu'il n'y a pas de souffrance plus intense, dit-il. Ma convalescence a duré un an et demi et pendant les quatre premiers mois, pas un médicament ne parvenait à me soulager. Je n'ose même pas penser à ce que cette femme va endurer. J'ai parlé à mes voisins. On veut aller la voir à l'hôpital, et amasser des fonds pour l'aider, elle et ses enfants. »
Une fois Mme Akif partie en ambulance et les enfants dirigés vers l'hôpital Sainte-Justine, M. Paiement a eu une petite pensée pour son autre voisine, dont l'appartement a aussi été très touché par la fumée. « Ma voisine de palier a pu se sauver à temps, mais son chat est mort. Pour lui épargner cette vision au petit matin, j'en ai disposé moi-même. À 71 ans, ces petits deuils peuvent faire particulièrement mal. »
Selon toute vraisemblance, un problème électrique aurait allumé l'incendie, qui a été combattu par 25 pompiers.
Dans le quartier, tout le monde s'entendait pour dire que les appartements sont très bien tenus, que les propriétaires sont très à leur affaire et que ce n'est là qu'un sale coup du destin.
Richard Miron, superviseur du complexe d'appartements Le Domaine n'a pour sa part que de bons mots pour sa locataire. « Il y a quelques mois, quand son mari l'a quittée, elle est venue au bureau pour changer le nom sur le bail. Autrement, on ne la voyait pas, parce qu'elle ne causait jamais de problème. Elle était une locataire exemplaire. »
Tout en mangeant leur sandwich avant de retourner à l'école, les enfants du quartier se racontaient le drame pendant l'heure du midi, montrant du doigt l'appartement dont il ne reste plus grand-chose, sinon deux petites bicyclettes sur le balcon.
-Avec Marcel Laroche
Collision frontale
Une mère et son enfant meurent
Charles Poulin
Le Journal de Montréal
10/09/2006 09h57
Une mère et son enfant ont perdu la vie lorsqu'ils ont été impliqués dans un face à face sur la route 148 à Brownsburg-Chatham, hier midi.
La femme, âgée de 38 ans, a tenté d'éviter un véhicule juste devant elle qui voulait tourner dans la cour d'une station d'essence, vers midi.
Elle a donné un coup de volant vers la gauche, réussissant à contourner le véhicule.
«Elle est allée frapper la bordure en ciment de l'autre côté de la rue, raconte Krystel Renaud, pompiste à la station d'essence Pétroles Morrissette. Mais elle est restée dans l'autre voie et a percuté une autre voiture.»
La mère, résidant à Terrebonne, était accompagnée de ses quatre enfants dans la voiture. Son garçon de 9 ans a lui aussi péri, tandis que ses filles de 11 et 9 ans ainsi que son garçon de 4 ans ont subi des blessures graves. On ne craint toutefois pas pour leur vie.
Les occupants de l'autre véhicule, un couple, n'ont subi que des blessures légères.
Morte sur le coup
Après l'accident, tout s'est déroulé très vite pour Krystel Renaud.
«Nous sommes tous partis à courir pour aller porter secours à ces gens, indique-t-elle. Je ne savais pas trop quoi faire, alors on m'a demandé d'aller chercher de la glace et des linges.
«Ça a cogné extrêmement fort, ajoute-t-elle. Il y avait des morceaux de voiture partout. La dame était déjà morte quand nous sommes arrivés.»
Une des filles de la victime avait la jambe coincée et ne pouvait sortir de la voiture.
«Un homme s'est chargé de faire sortir tout le monde des voitures, poursuit Mme Renaud. On a essayé de les garder éveillés une fois dehors. C'est la première fois que je vois un accident avec des morts, c'est assez difficile.»
La SQ ne sait pas si le conducteur précédant la victime avait mis son clignotant pour tourner.
Selon Mme Renaud, la chaussée était mouillée lors de l'accident.
«La dame était déjà morte quand nous sommes arrivés»
un témoin
[img]http://i42.tinypic.com/28u466t.png[/img]
Ground Zero
Il a refusé d'y retourner...
Jean-François Racine
Journal de Québec
10/09/2006 09h20
«Je ne suis pas retourné sur les lieux des deux tours et je n'ai pas vu le film. Honnêtement, ça ne m'intéresse pas.»
Installé à Montréal, le garde du corps Daniel Brouillette, de la Sûreté du Québec, a refusé de retourner sur le site de Ground Zero pour les cérémonies qui ont lieu demain.
Qu'ils soient Américains, Québécois ou étrangers, les témoins directs des attentats du 11 septembre 2001 à New York n'ont pas du tout la même approche ni la même réflexion face à ce qu'ils ont vécu sur place, à la veille de la commémoration du cinquième anniversaire des attaques terroristes sur le World Trade Center.
Le matin du 11 septembre 2001, cet ancien membre du groupe tactique d'intervention (GI) venait de finir de déjeuner dans un hôtel situé à 100 mètres du WTC. Avec son partenaire de travail, M. Brouillette attendait alors l'arrivée du premier ministre Bernard Landry, qui devait se faire le lendemain. Cette mission était sa première à la division de la protection des personnalités. Les Saisons du Québec à New York, vous vous souvenez ?
Pire que tout
«C'était tellement gros. Le bruit, l'explosion... Nous pensions au départ que c'était un accident d'avion. Après le deuxième avion, ce n'était plus ça du tout. C'était un attentat. Ça criait partout sauvez nous. Les évacuations ont commencé. Nous avons fait annuler le voyage de Bernard Landry. Les communications ont été coupées. Les gens commençaient à se jeter dans le vide», raconte-t-il d'un trait, en appuyant bien sur cette dernière image atroce qu'il n'oubliera jamais. Même s'il a vécu des fusillades sanglantes, des suicides, des drames familiaux et la guerre des motards dans sa carrière, rien n'égale la vision d'horreur des corps en chute libre.
«Un sifflement»
À travers des piles de papiers qui volaient, M. Brouillette a vu de pauvres victimes envoyer la main avant de se balancer en bas des tours, ne pouvant plus supporter la chaleur et les flammes qui faisaient rage à l'intérieur.
«C'était impensable. Jamais on aurait pu imaginer ça. On était certains qu'on se faisait bombarder. Il y avait ce sifflement aussi en raison du déplacement d'air... Nous n'avions pas conscience que c'était la première tour qui s'effondrait. Les déplacements de foule, c'était la folie furieuse. Tu n'arrêtes pas de réfléchir mais tu ne sais pas grand chose. Il y avait encore du monde qui sautaient par les fenêtres toutes défoncées. Ce n'est pas facile à comprendre. Ils n'avaient aucune chance. Nous avons réussi à rejoindre nos familles vers midi. C'est ça le World Trade Center...», ajoute le Montréalais de 48 ans.
Daniel Brouillette a reçu une plaque de la délégation québécoise pour son travail. Il est retourné à New York l'année suivante mais pas sur les lieux des attentats. Il ne le souhaite pas.
Un honneur
Au moins un autre Québécois qui a vécu l'horreur du WTC considère que c'est un honneur de pouvoir assister aux cérémonies officielles et qu'il s'agit d'une invitation qu'il ne pouvait refuser.
Joint à New York hier, le collègue de travail de Daniel Brouillette a affirmé au Journal de Québec qu'il se trouvait privilégié d'avoir été invité sur les lieux pour cette commémoration qui s'annonce grandiose puisque même le président Georges W. Bush devrait être présent.
«C'est un honneur et c'est aussi une forme de sympathie d'être présent. Je me sens privilégié et je ne pouvais pas refuser», a dit René Lafrenière, qui a participé à l'évacuation de la centaine de personnes qui composaient la délégation Québec-New York en 2001.
Malgré cette réaction différente, les moments sont aussi difficiles à revivre. Il compare même l'image des gens prisonniers des tours à une termitière ou une fourmilière. «C'était surréel. C'est la pire image que j'ai vue. Nous avions essayé d'éviter le premier et le deuxième anniversaire. Au cinquième, le calme est un peu revenu. On avait presque oublié qu'on était là», ajoute M. Lafrenière.
Il a refusé d'y retourner...
Jean-François Racine
Journal de Québec
10/09/2006 09h20
«Je ne suis pas retourné sur les lieux des deux tours et je n'ai pas vu le film. Honnêtement, ça ne m'intéresse pas.»
Installé à Montréal, le garde du corps Daniel Brouillette, de la Sûreté du Québec, a refusé de retourner sur le site de Ground Zero pour les cérémonies qui ont lieu demain.
Qu'ils soient Américains, Québécois ou étrangers, les témoins directs des attentats du 11 septembre 2001 à New York n'ont pas du tout la même approche ni la même réflexion face à ce qu'ils ont vécu sur place, à la veille de la commémoration du cinquième anniversaire des attaques terroristes sur le World Trade Center.
Le matin du 11 septembre 2001, cet ancien membre du groupe tactique d'intervention (GI) venait de finir de déjeuner dans un hôtel situé à 100 mètres du WTC. Avec son partenaire de travail, M. Brouillette attendait alors l'arrivée du premier ministre Bernard Landry, qui devait se faire le lendemain. Cette mission était sa première à la division de la protection des personnalités. Les Saisons du Québec à New York, vous vous souvenez ?
Pire que tout
«C'était tellement gros. Le bruit, l'explosion... Nous pensions au départ que c'était un accident d'avion. Après le deuxième avion, ce n'était plus ça du tout. C'était un attentat. Ça criait partout sauvez nous. Les évacuations ont commencé. Nous avons fait annuler le voyage de Bernard Landry. Les communications ont été coupées. Les gens commençaient à se jeter dans le vide», raconte-t-il d'un trait, en appuyant bien sur cette dernière image atroce qu'il n'oubliera jamais. Même s'il a vécu des fusillades sanglantes, des suicides, des drames familiaux et la guerre des motards dans sa carrière, rien n'égale la vision d'horreur des corps en chute libre.
«Un sifflement»
À travers des piles de papiers qui volaient, M. Brouillette a vu de pauvres victimes envoyer la main avant de se balancer en bas des tours, ne pouvant plus supporter la chaleur et les flammes qui faisaient rage à l'intérieur.
«C'était impensable. Jamais on aurait pu imaginer ça. On était certains qu'on se faisait bombarder. Il y avait ce sifflement aussi en raison du déplacement d'air... Nous n'avions pas conscience que c'était la première tour qui s'effondrait. Les déplacements de foule, c'était la folie furieuse. Tu n'arrêtes pas de réfléchir mais tu ne sais pas grand chose. Il y avait encore du monde qui sautaient par les fenêtres toutes défoncées. Ce n'est pas facile à comprendre. Ils n'avaient aucune chance. Nous avons réussi à rejoindre nos familles vers midi. C'est ça le World Trade Center...», ajoute le Montréalais de 48 ans.
Daniel Brouillette a reçu une plaque de la délégation québécoise pour son travail. Il est retourné à New York l'année suivante mais pas sur les lieux des attentats. Il ne le souhaite pas.
Un honneur
Au moins un autre Québécois qui a vécu l'horreur du WTC considère que c'est un honneur de pouvoir assister aux cérémonies officielles et qu'il s'agit d'une invitation qu'il ne pouvait refuser.
Joint à New York hier, le collègue de travail de Daniel Brouillette a affirmé au Journal de Québec qu'il se trouvait privilégié d'avoir été invité sur les lieux pour cette commémoration qui s'annonce grandiose puisque même le président Georges W. Bush devrait être présent.
«C'est un honneur et c'est aussi une forme de sympathie d'être présent. Je me sens privilégié et je ne pouvais pas refuser», a dit René Lafrenière, qui a participé à l'évacuation de la centaine de personnes qui composaient la délégation Québec-New York en 2001.
Malgré cette réaction différente, les moments sont aussi difficiles à revivre. Il compare même l'image des gens prisonniers des tours à une termitière ou une fourmilière. «C'était surréel. C'est la pire image que j'ai vue. Nous avions essayé d'éviter le premier et le deuxième anniversaire. Au cinquième, le calme est un peu revenu. On avait presque oublié qu'on était là», ajoute M. Lafrenière.
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Virage en «U» mortel
La jeune conductrice est acquittée
La jeune femme qui a causé un accident mortel en effectuant un virage en «U» sur l'autoroute 30 a été acquittée des deux d'accusations qui pesaient contre elle.
Moins de 24 heures après avoir été séquestré, le jury composé de neuf hommes et trois femmes a finalement acquitté Stéphanie Cholette.
La femme de 20 ans était accusée de conduite dangereuse ayant causé la mort et de conduite dangeureuse ayant causé des lésions.
Le 5 août 2004, la jeune automobiliste a fait un virage en «U» sur l'autoroute 30 alors qu'il y avait des travaux de réfection.
Un camionneur a fait une manoeuvre pour tenter de l'éviter.
Mais son poids lourd a été embouti par un autre mastodonte.
Le camionneur est mort prisonnier dans son camion en flammes.
http://lcn.canoe.com/lcn/infos/faitsdiv ... 60704.html
La jeune conductrice est acquittée
La jeune femme qui a causé un accident mortel en effectuant un virage en «U» sur l'autoroute 30 a été acquittée des deux d'accusations qui pesaient contre elle.
Moins de 24 heures après avoir été séquestré, le jury composé de neuf hommes et trois femmes a finalement acquitté Stéphanie Cholette.
La femme de 20 ans était accusée de conduite dangereuse ayant causé la mort et de conduite dangeureuse ayant causé des lésions.
Le 5 août 2004, la jeune automobiliste a fait un virage en «U» sur l'autoroute 30 alors qu'il y avait des travaux de réfection.
Un camionneur a fait une manoeuvre pour tenter de l'éviter.
Mais son poids lourd a été embouti par un autre mastodonte.
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Moi aussi ça m'a vraiment frappé quand j'ai vu ça... C'était vraiment pas fort comme geste ! J'aurais aimé plus de détails sur le pourquoi de l'acquittement !
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- Seigneur de la Causerie
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tuberale a écritdifficile de comprendre le pourquoi de l,acquittement...il y a eu mort d,homme causée par son geste non?...
Je suis évidemment d'accord avec toi et j'aimerais bien savoir pourquoi cette femme a été acquitée
Je suis évidemment d'accord avec toi et j'aimerais bien savoir pourquoi cette femme a été acquitée
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : mar. févr. 22, 2005 1:00 am
Je n'ai pas plus de réponse à savoir pourquoi la jeune fille a été acquittée des chefs d'accusation qui pesaient contre elle.
Ce que je sais c'est qu'on avait affaire à un procès devant Jury. Suite à l'analyse des cinq éléments essentiels que le Ministère public doit prouver hors de tout doute raisonnable le jury a déclaré la jeune femme non coupable.
Les cinq éléments doivent être pris un à un et c'est comme un escalier, quand tu as délibéré sur le 1er élément et si tu crois que la preuve est hors de tout doute ben tu peux passer aux deuxième élément par contre si au premier élément tu ne crois pas que la preuve est hors de tout doute raisonnable ben tu l'acquitte immédiatement sans passer à l'élément suivant.
Les 5 éléments sont:
1- L'identité de la personne.
2- Le temps et l'endroit
3- Il fallait que le jury soit convaincu que la manoeuvre était dangereuse compte tenu de toute les circonstances.
4- L'écart marqué. Une personne conduisant prudemment versus l'accusée. Est-ce qu'une personne conduisant prudemment aurait pu commettre un tel geste?
5- Est-ce que c'est la manoeuvre de la jeune fille qui a causé la mort de John (nom fictif) (fait) et des blessures corporelles à Bryan (toujours nom fictif) (causalité).
Apparamment que le jury a bloqué à un des éléments, je ne crois sincèrement pas que le 1er - 2e et 5e élément aient été un problème, je crois que le jury a du s'arrêter au 3 ou 4e élément qui pouvait porter plus à discussion.
Ce que je sais c'est qu'on avait affaire à un procès devant Jury. Suite à l'analyse des cinq éléments essentiels que le Ministère public doit prouver hors de tout doute raisonnable le jury a déclaré la jeune femme non coupable.
Les cinq éléments doivent être pris un à un et c'est comme un escalier, quand tu as délibéré sur le 1er élément et si tu crois que la preuve est hors de tout doute ben tu peux passer aux deuxième élément par contre si au premier élément tu ne crois pas que la preuve est hors de tout doute raisonnable ben tu l'acquitte immédiatement sans passer à l'élément suivant.
Les 5 éléments sont:
1- L'identité de la personne.
2- Le temps et l'endroit
3- Il fallait que le jury soit convaincu que la manoeuvre était dangereuse compte tenu de toute les circonstances.
4- L'écart marqué. Une personne conduisant prudemment versus l'accusée. Est-ce qu'une personne conduisant prudemment aurait pu commettre un tel geste?
5- Est-ce que c'est la manoeuvre de la jeune fille qui a causé la mort de John (nom fictif) (fait) et des blessures corporelles à Bryan (toujours nom fictif) (causalité).
Apparamment que le jury a bloqué à un des éléments, je ne crois sincèrement pas que le 1er - 2e et 5e élément aient été un problème, je crois que le jury a du s'arrêter au 3 ou 4e élément qui pouvait porter plus à discussion.
L'homme qui tôt ou tard remporte la victoire est celui qui PENSE QU'IL EN EST CAPABLE.