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Publié : dim. nov. 27, 2005 3:30 am
par tuberale
Le Canada se prépare pour ses premières élections hivernales en 25 ans

Jacques LEMIEUX

Agence France-Presse

MONTREAL


Le gouvernement minoritaire du Premier ministre Paul Martin devrait tomber lundi soir à la Chambre des Communes d'Ottawa sur une motion de censure de l'opposition, ce qui plongerait le Canada dans sa première campagne électorale hivernale depuis vingt-cinq ans.

Historiquement, la classe politique canadienne a toujours cherché à éviter la tenue d'élections en plein hiver, une saison de grands froids que les tempêtes de neige et le verglas rendent peu propice au prosélytisme électoral ou à la participation des électeurs.

Seulement quatre des 38 élections du pays depuis sa création officielle en 1867 ont eu lieu en hiver.

Mais depuis un peu plus de deux semaines, les trois partis d'opposition sont d'accord pour utiliser leur majorité à la Chambre des Communes afin de chasser du pouvoir les libéraux, en place depuis 1993 et qui ne comptent que 133 des 308 sièges.

Aux dernières élections, en juin 2004, Paul Martin avait dû se contenter d'un gouvernement minoritaire, lui qui traînait alors comme un boulet un scandale de détournements de fonds publics datant de son prédécesseur, Jean Chrétien, à l'époque où il était ministre des Finances.

M. Martin a été blanchi au début du mois par le rapport d'un juge qui a enquêté sur le détournement de plus de 100 millions de dollars canadiens (85 millions de dollars) par des amis du parti libéral lors d'une vaste campagne gouvernementale, entre de 1995 et 2003, visant à vanter les mérites de l'unité canadienne aux Québécois, grandement tentés par l'indépendance.

Une partie de cet argent s'est ensuite retrouvée dans les coffres du Parti libéral, qui l'a finalement remboursé au trésor public au début du mois.

L'opposition conservatrice, qui ronge son frein depuis 12 ans face aux libéraux, a sauté sur ce rapport impliquant aussi d'anciens organisateurs du parti libéral pour accuser le parti de Paul Martin de "corruption".

Jeudi, le chef conservateur Stephen Harper est allé jusqu'à associer le Parti libéral au "crime organisé", mais dès le lendemain Paul Martin le sommait de se rétracter, pendant que d'autres libéraux le menaçaient de poursuites judiciaires.

Mathématiquement, la chute du gouvernement semble inévitable, car la motion de censure déposée jeudi par les conservateurs est soutenue par les deux autres partis d'opposition, les indépendantistes du Bloc québécois et le Nouveau parti démocratique (NPD, gauche).

Les dates les plus citées pour des élections sont le 16 ou le 23 janvier, ce qui impliquerait une campagne électorale plus longue que les 36 jours habituels, de façon à donner un répit à l'électorat, peu enthousiaste à l'idée de voir la classe politique s'inviter à ses réunions de famille entre Noël et le Jour de l'An.

Les libéraux qui, grâce notamment à Paul Martin comme ancien ministre des Finances, pouvaient se targuer d'avoir enregistré depuis huit ans de généreux excédents budgétaires, ont dilapidé en grande partie ce trésor de guerre.

Ils ont en effet annoncé depuis deux semaines pour plus de 50 milliards de dollars canadiens (42,5 milliards USD) d'aides diverses et de promesses de réductions d'impôts, alimentant d'autant le scepticisme des électeurs.

Deux sondages publiés samedi donnaient néanmoins de 5 à 9 points d'avance aux libéraux sur les conservateurs, sans que le parti du Premier ministre ne soit assuré pour autant de remporter une majorité aux Communes.

67% des personnes interrogées dans l'une de ces enquêtes estimaient d'ailleurs que les libéraux tentaient "d'acheter leur vote", tandis que 62% jugeaient que ce parti ne méritait pas d'être reconduit au pouvoir.

Ce scepticisme augure mal de la participation, en baisse continue au Canada depuis les quatre dernières élections et qui a atteint au scrutin de 2004 son plus bas niveau depuis 1867.

jl/sg


Publié : dim. nov. 27, 2005 7:57 am
par vivier
ça prouve l'écoeurrement des canadiens

Publié : dim. nov. 27, 2005 11:20 am
par mariami
Oui mais avec Harper on se sépare plus facilement....alors on n'a plus rien à voir avec Harper par la suite......

C'est quand même pas évident:  Il faut voter Bloc en grande grande majorité mais d'un autre côté à quelque part, on donne la chance aux Libéraux de mener la barque ....même minoritaire ils sont là.  Et pas certaine qu'ils ne réussiront pas à magouiller...

En attendant, mon grand désir serait que les Libéraux perdent dans Outremont....Bon sang que je jubilerais!


Publié : dim. nov. 27, 2005 7:45 pm
par tuberale
Les conservateurs soupçonnent à nouveau les libéraux de corruption

Presse Canadienne


Alors que les partis d'opposition aux Communes s'apprêtent à renverser le gouvernement par un vote de non confiance lundi, les conservateurs soupçonnent à nouveau les libéraux de Paul Martin de corruption.

Lors d'une conférence de presse organisée à la dernière minute dimanche, les conservateurs ont affirmé que des investisseurs avaient profité d'informations privilégiées relativement aux modifications attendues aux fonds de dividendes, dans le cadre d'une annonce du ministre des Finances Ralph Goodale, lundi dernier.

Le critique en matière de finances du Parti conservateur, Jason Kenney, a demandé à la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario de faire enquête sur ces allégations.

M. Kenney n'a fourni aucune preuve sur ces allégations, se contentant plutôt de faire état du volume élevé des transactions en Bourse qui ont précédé l'annonce du ministre Goodale sur des modifications à l'impôt.

Il semble qu'après avoir envisagé de modifier les règlements sur les fonds de titres à revenu fixe, M. Goodale a plutôt choisi de réduire les impôts sur les dividendes.

M. Kenney exige que le ministre Goodale lui dise qui dans son bureau était au courant de sa décision à l'avance et si cette ou ces personnes ont eu quelque contact que ce soit avec des investisseurs en Bourse.

Publié : lun. nov. 28, 2005 4:46 am
par viky
mariami  a écritOui mais avec Harper on se sépare plus facilement....alors on n'a plus rien à voir avec Harper par la suite......

si jamais a la suite d'un autre référendum, le non passe encore on fait koi?! pogné avec l'extreme droite d'Harper?! tu semble penser que c'est sure et certain que le Oui va l'emporter... moi je n'en suis pas si certaine et je crois qu'il vaut mieux avoir un autre gouvernement minoritaire avec Martin le fraudeur qu'avec Harper....

Publié : lun. nov. 28, 2005 6:49 am
par tuberale
viky  a écrit

si jamais a la suite d'un autre référendum, le non passe encore on fait koi?! pogné avec l'extreme droite d'Harper?! tu semble penser que c'est sure et certain que le Oui va l'emporter... moi je n'en suis pas si certaine et je crois qu'il vaut mieux avoir un autre gouvernement minoritaire avec Martin le fraudeur qu'avec Harper....


le problème que je vois est plus à moyen terme. Si les Conservateurs entraient minoritaires, ils ne pourraient les passer leurs lois drastiques, le Bloc va être fort et les Libéraux à l'Opposition ferait tout pour jeter le gouvenement par terre.......mais le fait d,avoir remporté une élection leur donnerait du poids au niveau de l'électorat et comme il y aurait encore une autre élection dans les 2 premières années d'un gouvernement minoritaire..les libéraux n,étant plus au pouvoir, il est possible alors que l'Ontario flanche et vote plus conservateur et là l'élection suivante, on pourrait avoir les conservateurs majoritaires.....pis ça, je ne souhaite pas ça à personne, indépendance ou pas du Québec... --Message edité par tuberale le 2005-11-28 11:50:31--

Publié : lun. nov. 28, 2005 6:51 am
par tipet
tuberale  a écrit


le problème que je vois est plus à moyen terme. Si les Conservateurs entraient minoritaires, ils ne pourraient les passer leurs lois drastiques, le Bloc va être fort et les Libéraux à l'Opposition ferait tout pour jeter le gouvenement par terre.......mais le fait d,avoir remporté une élection leur donnerait du poids au niveau de l'électorat et comme il y aurait encore une autre élection dans les 2 premières années d'un gouvernement minoritaire..les libéraux n,étant plus au pouvoir, il est possible alors que l'Ontario flanche et vote plus conservateur et là l'élection suivante, on pourrait avoir les conservateurs majoritaires.....pis ça, je ne souahite pas ça à personne, indépendance ou pas du Québec...  

Exact, un gouvernement conservateur minoritaire, j,ai aps de trouble avec ça...mais jamais au grand jamais je veux d'un gouvernement de droite majoritaire!!!

Je ne souhaite pas ça à mon pire ennemi  

Publié : lun. nov. 28, 2005 10:03 am
par mariami
Non pas sûre que le oui l'emporterait mais y'a quand même plus de chance avec un Harper qu'avec un Martin.......

J'avoue que je veux tellement que Martin débarque que je ne sais plus que penser.....  

Si les gros châteaux fort des Libéraux tombaient aux mains du PQ,  on serait en droit d'espérer un oui gagnant en tout cas.....  

Publié : lun. nov. 28, 2005 10:23 am
par vivier
mariami  a écritNon pas sûre que le oui l'emporterait mais y'a quand même plus de chance avec un Harper qu'avec un Martin.......

J'avoue que je veux tellement que Martin débarque que je ne sais plus que penser.....  

Si les gros châteaux fort des Libéraux tombaient aux mains du PQ,  on serait en droit d'espérer un oui gagnant en tout cas.....    

suis d'accord avec toi , le principal c'est de débarquer Martin  apres avec aucun ministre Québecois ça sera beaucoup plus facile de gagner le référendum

Publié : lun. nov. 28, 2005 1:09 pm
par napoleon
cette election est un gaspillage de fond public,presque assuré d'un gouvernement minoritaire liberal,donc election a prevoir encore dans 18 mois....deux elections en quatre ans,on est vraiment un pays riche.

Publié : lun. nov. 28, 2005 4:08 pm
par mariami
vivier  a écrit

suis d'accord avec toi , le principal c'est de débarquer Martin  apres avec aucun ministre Québecois ça sera beaucoup plus facile de gagner le référendum



Mais les Libéraux vont encore gagner.....et minoritaires encore.  Merde!  Pas facile:  On veut faire débarquer Martin et pour se faire, en principe, faudrait voter Harper et on vote Bloc.......

De plus, on dit bien que la tête des 3 chefs devaient tomber; même celle de Martin en entrant encore minoritaire et l'autre qui va le remplacer....bin lui ne rendra pas la tâche facile on le sait tous!

Publié : lun. nov. 28, 2005 5:19 pm
par vivier
mariami  a écrit


Mais les Libéraux vont encore gagner.....et minoritaires encore.  Merde!  Pas facile:  On veut faire débarquer Martin et pour se faire, en principe, faudrait voter Harper et on vote Bloc.......

De plus, on dit bien que la tête des 3 chefs devaient tomber; même celle de Martin en entrant encore minoritaire et l'autre qui va le remplacer....bin lui ne rendra pas la tâche facile on le sait tous!



donc on est dans une impasse

Publié : lun. nov. 28, 2005 5:39 pm
par mariami
Bah faut voter Bloc..........   Mais si les Québécois se donnaient la main peu importe que ce soit les Libéraux ou les Conservateurs ou n'importe lequel, on pourrait se séparer....SI ON VOULAIT.........!

Publié : mar. nov. 29, 2005 3:51 am
par tuberale
Parti libéral du Canada - L'heure de vérité a sonné pour Paul Martin


Hélène Buzzetti
Édition du mardi 29 novembre 2005


Le gouvernement libéral minoritaire de Paul Martin s'est dissous hier soir dans une atmosphère de fin de régime: non seulement les milliards se sont-ils abattus sur les contribuables, mais les nominations se sont multipliées. Car le Parti libéral du Canada, et en premier chef M. Martin, joue son va-tout avec cette élection. Pour la première fois en 12 ans, la compétition sera réelle et menaçante.


Ottawa -- Paul Martin est arrivé en héros à la tête de son parti il y a presque deux ans. Sa descente aux enfers est connue : rapport accablant de la vérificatrice générale sur le programme des commandites, gouvernement minoritaire, révélations fracassantes devant le juge John Gomery.

Si Paul Martin n'arrive pas à gagner un gouvernement majoritaire à ses troupes cette fois-ci -- ou pire, un gouvernement tout court -- ses jours seront comptés. Déjà la relève pousse derrière. L'ex-ministre Martin Cauchon ne s'en cache même pas. Les noms de Frank McKenna, ex-premier ministre du Nouveau-Brunswick et actuel ambassadeur à Washington, et de l'intellectuel Michael Ignatieff circulent aussi. Ce dernier, en qui plusieurs voient un nouveau Pierre Elliott Trudeau, se présentera dans la circonscrïption ontarienne d'Etobicoke-Lakeshore.

Le hic pour Paul Martin, c'est qu'il n'a pas un bilan très touffu sur lequel s'appuyer pendant cette campagne. Le déversement d'annonces et de déclarations d'intention au cours des deux dernières semaines n'y est pas étranger. Elles serviront d'arguments de vente.

Un des grands coups réussis par les libéraux pendant leur mandat aura été de s'entendre rapidement avec toutes les provinces pour transférer une partie de la taxe sur l'essence aux villes. On se souviendra aussi de ce premier ministre comme celui ayant mis sur pied deux commissions d'enquête que son prédécesseur, pourtant de même allégeance politique, avait refusé de créer : celle sur Maher Arar et celle sur le programme des commandites. Le souci de transparence de Paul Martin aura toutefois été moins payant politiquement que le refus d'aller au fond des choses ne l'aura été pour Jean Chrétien.


Paul Martin aura aussi signé une généreuse entente sur la santé avec les provinces de 41 milliards de dollars sur 10 ans, entente asymétrique de surcroît qui, si elle a satisfait le Québec, a enflammé le reste du pays. L'approche de Paul Martin en matière de fédéralisme, que tous prédisaient rafraîchissante, a été difficile à cerner. En octobre l'an dernier, le premier ministre imposait aux provinces une indexation du régime de péréquation d'une valeur de 1,1 milliard jugée insuffisante. Le premier ministre de Terre-Neuve, Dany Williams, claquait la porte. Quelques mois plus tard, M. Martin signait des ententes à la pièce avec Terre-Neuve (2 milliards en huit ans) et la Nouvelle-Écosse (830 millions de dollars) leur permettant de conserver la totalité de leurs revenus pétroliers, puis avec l'Ontario (5,75 milliards en cinq ans).


«Notre succès ne sera pas mesuré par le niveau de confrontation, mais par le niveau de concertation», avait clamé Paul Martin dans les premiers jours de son mandat. Pourtant, c'est bien le ton de la confrontation qui a caractérisé les rapport entre Ottawa et Québec sur plusieurs fronts : la place de la province sur la scène internationale, les garderies et, tout récemment, le protocole de Kyoto.



Déficit démocratique


M. Martin voulait, et c'était un de ses thèmes les plus chers, mettre un terme au «déficit démocratique», cette concentration des pouvoirs entre les mains du premier ministre et de son entourage. Deux ans plus tard, bien peu de choses ont changé. Les libéraux autres que les stars se plaignent encore de la toute puissance de ses consultants de toujours, Scott Reid, Terry O'Leary ou encore David Herle.

Le ménage à Ottawa a surtout pris la forme de multiples plans pour améliorer la responsabilisation de la fonction publique concoctés par le président du Conseil du Trésor, Reg Alcock. Quelques ex-hauts fonctionnaires ont dénoncé dans les journaux cette multiplication de normes. «Sheila Fraser n'a pas dit que le gouvernement avait besoin de davantage de règles. Elle n'a pas dit que le gouvernement avait besoin de règles plus efficaces ou un meilleur système de gestion. Elle a dit que les règles n'avaient pas été respectées», a déclaré Arthur Kroeger, un ex-sous-ministre réputé à Ottawa.

Les libéraux ont aussi lancé, avec beaucoup de retard, la nouvelle politique étrangère canadienne dite «intégrée» au printemps dernier. Passée largement inaperçue parce que diffusée pendant les témoignages fracassants devant le juge Gomery, cette politique n'a pas rassasié les intervenants qui l'attendaient. Sa pièce maîtresse consiste à réduire de 150 à 25 le nombre de pays récipiendaires de l'aide canadienne et d'instaurer une chaîne de commandement unique en cas de catastrophe au Canada.

Sur le plan législatif, le bilan du gouvernement minoritaire Martin est maigre et, n'eût été d'un blitz de toute dernière minute jeudi et vendredi dernier au Sénat, il aurait été famélique. Le morceau le plus important a été de permettre le mariage homosexuel. Au nombre des projets de loi adoptés à toute vapeur vendredi par les sénateurs, il y a celui protégeant les dénonciateurs, un autre obligeant les télémarketeurs à respecter le désir des citoyens ne voulant pas être dérangés à la maison, un autre encore permettant le versement de chèques aux familles pauvres pour compenser la hausse des coûts de chauffage.

Au nombre de ceux morts au combat, il y a celui qui décriminalisait la marijuana et son projet-frère permettant aux policiers d'effectuer des prélèvements corporels sur un conducteur soupçonné d'être sous l'effet de la drogue. Celui condamnant la traite des personnes, si cher au ministre de la Justice Irwin Cotler, n'a pas abouti. Et le (classique !) projet de loi contre la cruauté envers les animaux est lui aussi mort au feuilleton... pour la cinquième fois depuis 1999.

Au cours des deux dernières semaines, les libéraux se sont toutefois empressés de déposer une multitude de projets de loi tous caducs aujourd'hui. Gageons qu'ils s'en serviront en campagne pour accuser les partis d'opposition d'avoir joué les fossoyeurs de ces intentions législatives.

Plusieurs de ces projets mort-nés visaient à modifier le Code criminel tel que le réclamaient les conservateurs et à qui les libéraux avaient fait la sourde oreille jusqu'à présent : un relèvement des peines minimales pour les crimes commis avec une arme à feu, un autre pour prévenir «la course de rue». Ce dernier était réclamé depuis près de trois ans par le député conservateur Chuck Cadman, un homme qui s'est lancé en politique après l'assassinat gratuit de son jeune fils. Il réclamait des peines plus sévères contre les jeunes délinquants. M. Cadman est décédé cet été. Devenu député indépendant, c'est lui qui avait maintenu les libéraux au pouvoir au printemps en votant contre une motion de censure de Stephen Harper.

Des chaudes luttes


Cette fois encore, la lutte électorale se mènera en Ontario où les libéraux détiennent 74 sièges (après avoir attiré dans son giron Belinda Stronach et perdu deux soldats devenus indépendants, Carolyn Parrish et Pat O'Brien). Les conservateurs en détiennent 23 et le NPD, 7. Au Québec, le PLC nourrit quelques espoirs avec Chicoutimi-Le Fjord, qu'André Harvey avait perdu en 2004 par moins de 1000 voix. On espère récupérer Compton-Stanstead et Shefford. On mise aussi sur Marc Garneau pour reconquérir Vaudreuil-Soulages. Les bloquistes seront évidemment actifs dans ces mêmes circonscrïptions et tenteront de voler deux sièges de ministres, ceux de Pierre Pettigrew et Liza Frulla sur l'île de Montréal. Le Bloc québécois détient 53 sièges au Québec (après le départ de Stéphane Gagnon pour la scène provinciale) et le PLC, 21.

La Colombie-Britannique sera un autre terrain de jeu féroce pour les libéraux. Ils y détiennent pour l'instant huit sièges sur un total de 36. Les conservateurs en ont 22 et les néo-démocrates, cinq. En 2004, les libéraux avaient obtenu 28,6 % des voix, le PC 36,3 % et le NPD 26,6 %. Or, selon le sondage le plus récent, ces pourcentages se sont renversés. Les libéraux seraient à 43 %, le NPD à 33 % et les conservateurs fermeraient la marche avec 21 %.

En attendant, les libéraux n'ont pas pris de risque. Les nominations judiciaires se sont multipliées la semaine dernière : neuf mercredi et jeudi dernier (et Le Devoir n'a pas été exhaustif dans cette compilation), deux nominations diplomatiques le lendemain de même que des nominations à des organismes aussi divers que le tribunal d'appel des transports, le Fondation canadienne des relations raciales, le Musée canadien de la nature et la Commission canadien d'examen des biens culturels.




Publié : mar. nov. 29, 2005 4:11 am
par tuberale
Élections fédérales

Les libéraux partent avec 5 points d'avance







Un sondage Radio-Canada/CBC révèle qu'au moment de se lancer en campagne électorale, les libéraux recueillent 35 % des intentions de vote, contre 30 % aux conservateurs. Le Nouveau Parti démocratique (NPD) suit avec 20 %.

Au Québec, le Bloc Québécois domine largement les intentions de vote avec 59 % des intentions de vote. Les libéraux suivent avec 22 %, le NPD avec 9 % et le Parti conservateur ferme la marche à 8 %.

En Ontario, le Parti libéral mène avec 42 % des intentions de vote, les conservateurs suivent à 32 %, et le NPD à 22 %.

En Colombie-Britannique, les libéraux de Paul Martin obtiennent la faveur de 36 % des répondants, contre 34 % aux conservateurs et 28 % au NPD.

Changement

Si 47 % des Canadiens croient que c'est le moment d'un changement et qu'il faut défaire les libéraux, par contre 46 % des Canadiens croient que les libéraux valent malgré tout mieux que les conservateurs.

Enfin, 24 % seulement des répondants pensent que les élections permettront d'élire un gouvernement majoritaire, contre 70 % qui croient que le Canada se retrouvera avec un autre gouvernement minoritaire au lendemain du scrutin.

Méthodologie

Le sondage a été effectué du 21 au 25 novembre, auprès de 1641 répondants. La marge d'erreur d'un tel sondage est de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.


Publié : mar. nov. 29, 2005 7:16 am
par vivier
les ontariens auraient n'importe qui comme chef liberal , ils voteraient quand meme liberaldes tetes carrés

Publié : mer. nov. 30, 2005 5:33 pm
par Raven
Michel Tremblay, maire sortant de Rimouski représentera le PLC   Foutu looser. Et Marc Garneau, un autre clown   On voit la stratégie du PLC, trouver des candidats vedettes  

Publié : mer. nov. 30, 2005 5:40 pm
par Earendil
ils veulent surement nommer marc garneau ministres des sciences ou ministres responsables de lagence spatiale canadienne

Publié : mer. nov. 30, 2005 5:44 pm
par NetRoll
Il se câlisse bien de ministre de quoi, Martin est allé le chercher parce que c'est un Québécois respecté, il traduit celà par des votes et c'est tout ce qui compte pour Martin.

Quand à moi, il vient de perdre pas mal de respect.

Sauf que... on peut difficilement demander aux gens qui évoluent grâce aux agences fédérales de ne pas être fédéralistes.

Publié : mer. nov. 30, 2005 5:52 pm
par Raven
Et puis c'est quoi la mode de voir des souverainistes aller dans des parti fédéralistes ?!? Léo-Paul Lauzon sera candidat du NPD dans Outremont