Boisclair hanté par son passé...
Acrux a écrit D'un côté il y a ceux qui ne voteront pas PQ parce que le chef a déjà pris de la coke, et de l'autre y a ceux qui vont voter PQ parce que le chef est bô et qu'il a de belles dents, ça s'annule ;)
Euh... André Boisclair est effectivement très beau, mais ce n'est certainement pas dans la liste des critères qui dfont que je lui donne mon vote !
Euh... André Boisclair est effectivement très beau, mais ce n'est certainement pas dans la liste des critères qui dfont que je lui donne mon vote !
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orve a écrit
Le Blogue de Martineau
Richard Martineau, chroniqueur
19 septembre 2005
L'affaire Boislair
Vous ne trouvez pas ça dégueulasse, vous, toute la campagne de salissage qu'on organise à l'endroit d'André Boisclair? Moi, ça me lève le coeur.
Lisez la chronique de Vincent Marrisal dans La Presse d'aujourd'hui. J'appuie entièrement ses propos.
Si on commençait à dévoiler les abus de tous les politiciens, et à sortir les squelettes qu'ils cachent soigneusement dans leur placard, on ne finirait plus!
Tous les journalistes savaient que René Lévesque était un joueur, un alcoolique et un coureur de jupons (pour ne pas dire: un harceleur), et personne ne l'écrivait!
Pourquoi change-t-on de tactique, maintenant? Parce que Boislair est jeune?
Qui a intérêt à salir sa campagne et à le voir reculer dans les sondages?
Décidément, cette histoire est vraiment très bizarre...
Ce soir, à 22 h 30, TQS présente un débat sur la question. J'y serai, de même que l'analyste politique Christian Dufour...
Je reviens à ce que j'avais déjà écrit, il y a quelque temps (je le répète, au cas où vous ne l'aviez pas lu):
Voici la "fiche morale" de trois candidats. Pour qui voteriez-vous s'il y avait une élection la semaine prochaine?
Candidat 1: Il fréquente des politiciens corrompus et consulte des astrologues. Il a eu deux maîtresses. Il fume comme une cheminée et boit une dizaine de martinis par jour.
Candidat 2: Il a été expulsé du Parlement deux fois, il dort jusqu'à midi, il a déjà fumé de l'opium au collège et il boit un litre de scotch chaque soir.
Candidat 3: C'est un héros de guerre décoré. Il est végétarien, ne fume pas, boit une bière de temps en temps et n'a jamais eu de relation extraconjugale.
Vous avez fait votre choix?
Le candidat 1 est Franklin D. Roosevelt. Le candidat 2, Winston Churchill. Et le candidat 3, Adolf Hitler.
Le Blogue de Martineau
Richard Martineau, chroniqueur
19 septembre 2005
L'affaire Boislair
Vous ne trouvez pas ça dégueulasse, vous, toute la campagne de salissage qu'on organise à l'endroit d'André Boisclair? Moi, ça me lève le coeur.
Lisez la chronique de Vincent Marrisal dans La Presse d'aujourd'hui. J'appuie entièrement ses propos.
Si on commençait à dévoiler les abus de tous les politiciens, et à sortir les squelettes qu'ils cachent soigneusement dans leur placard, on ne finirait plus!
Tous les journalistes savaient que René Lévesque était un joueur, un alcoolique et un coureur de jupons (pour ne pas dire: un harceleur), et personne ne l'écrivait!
Pourquoi change-t-on de tactique, maintenant? Parce que Boislair est jeune?
Qui a intérêt à salir sa campagne et à le voir reculer dans les sondages?
Décidément, cette histoire est vraiment très bizarre...
Ce soir, à 22 h 30, TQS présente un débat sur la question. J'y serai, de même que l'analyste politique Christian Dufour...
Je reviens à ce que j'avais déjà écrit, il y a quelque temps (je le répète, au cas où vous ne l'aviez pas lu):
Voici la "fiche morale" de trois candidats. Pour qui voteriez-vous s'il y avait une élection la semaine prochaine?
Candidat 1: Il fréquente des politiciens corrompus et consulte des astrologues. Il a eu deux maîtresses. Il fume comme une cheminée et boit une dizaine de martinis par jour.
Candidat 2: Il a été expulsé du Parlement deux fois, il dort jusqu'à midi, il a déjà fumé de l'opium au collège et il boit un litre de scotch chaque soir.
Candidat 3: C'est un héros de guerre décoré. Il est végétarien, ne fume pas, boit une bière de temps en temps et n'a jamais eu de relation extraconjugale.
Vous avez fait votre choix?
Le candidat 1 est Franklin D. Roosevelt. Le candidat 2, Winston Churchill. Et le candidat 3, Adolf Hitler.
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Mon opinion - Claude Charron
LE PASSÉ DE BOISCLAIR
Elle est intéressante la tempête qui règne autour de son passé depuis un peu plus de 48 heures.
Pas parce qu'on y apprend des horreurs et des scandales, pas parce qu'on lève le voile sur sa vie privée, mais parce que l'homme politique qu'il est se révèle dans la manière qu'il gère cette crise.
Vous voulez avoir un aperçu de ce que serait ce premier ministre quand la pression monte, qu'une crise fait rage et va en s'aggravant et qu'il doit se tenir seul et au gouvernail pour affronter la tourmente? Regardez André Boisclair maintenant, c'est comme les previews d'un film qui sera bientôt sur un écran près de chez vous.
En fait, il faut regarder cette actualité brûlante comme un film en deux dimensions: il y a le passé d'André Boisclair et il y a la manière dont il assume le retour encombrant de ce passé.
Pour ce qui est du passé proprement dit, il a raison de ne pas le nier, certaines frasques ont été tellement publiques que plusieurs d'entre nous en avions eu écho même sans le vouloir. Ne pouvant se permettre de le camoufler sans revêtir l'uniforme du menteur et de l'hypocrite, il a choisi de laisser flotter la rumeur qui, il le savait très bien en faisant ce choix, comportait bien autre chose que la consommation de cocaïne. Aujourd'hui, après avoir encaissé l'accusation sans la démentir vendredi, il la confirme en espérant qu'on lui foutra la paix par la suite.
Sauf qu'il cafouille en le faisant maladroitement, il évoque lui-même la spirale – c'est lui qui choisit ce mot – où dit-il, on voudrait l'emmener. N'étale-t-il pas plutôt le pressentiment qui pèse sur son jugement actuellement à l'effet que la tempête pourrait virer à l'ouragan? Si c'est le cas, il a lui-même fait tort à ses ambitions aujourd'hui.
Là où la tolérance légendaire des Québécois et le respect qu'on a ici pour la vie privée des gens se trouvent mise à l'épreuve, c'est quand encore aujourd'hui il répète que cette consommation avouée a eu lieu pendant les mandats de Lucien Bouchard, alors qu'il était déjà dans la trentaine et ministre de surcroît? Comment peut-il répéter, sans heurter l'intelligence de ceux-là même qui souhaitent le voir se dépêtrer de cette histoire, que cela a eu lieu il y a de «nombreuses années» et que ce sont «des erreurs de jeunesse» comme si on lui reprochait d'avoir fumé un joint en secondaire cinq?
Et pourquoi employer cette expression éculée «d'erreur de jeunesse» alors qu'on ne cesse de faire valoir qu'il est encore en plein dedans, que sa jeunesse est son atout principal même près de la quarantaine, ce qui avec l'admission d'aujourd'hui ne lui attirera pas des légions d'amis dans les coins les plus frileux de l'opinion publique.
LE PASSÉ DE BOISCLAIR
Elle est intéressante la tempête qui règne autour de son passé depuis un peu plus de 48 heures.
Pas parce qu'on y apprend des horreurs et des scandales, pas parce qu'on lève le voile sur sa vie privée, mais parce que l'homme politique qu'il est se révèle dans la manière qu'il gère cette crise.
Vous voulez avoir un aperçu de ce que serait ce premier ministre quand la pression monte, qu'une crise fait rage et va en s'aggravant et qu'il doit se tenir seul et au gouvernail pour affronter la tourmente? Regardez André Boisclair maintenant, c'est comme les previews d'un film qui sera bientôt sur un écran près de chez vous.
En fait, il faut regarder cette actualité brûlante comme un film en deux dimensions: il y a le passé d'André Boisclair et il y a la manière dont il assume le retour encombrant de ce passé.
Pour ce qui est du passé proprement dit, il a raison de ne pas le nier, certaines frasques ont été tellement publiques que plusieurs d'entre nous en avions eu écho même sans le vouloir. Ne pouvant se permettre de le camoufler sans revêtir l'uniforme du menteur et de l'hypocrite, il a choisi de laisser flotter la rumeur qui, il le savait très bien en faisant ce choix, comportait bien autre chose que la consommation de cocaïne. Aujourd'hui, après avoir encaissé l'accusation sans la démentir vendredi, il la confirme en espérant qu'on lui foutra la paix par la suite.
Sauf qu'il cafouille en le faisant maladroitement, il évoque lui-même la spirale – c'est lui qui choisit ce mot – où dit-il, on voudrait l'emmener. N'étale-t-il pas plutôt le pressentiment qui pèse sur son jugement actuellement à l'effet que la tempête pourrait virer à l'ouragan? Si c'est le cas, il a lui-même fait tort à ses ambitions aujourd'hui.
Là où la tolérance légendaire des Québécois et le respect qu'on a ici pour la vie privée des gens se trouvent mise à l'épreuve, c'est quand encore aujourd'hui il répète que cette consommation avouée a eu lieu pendant les mandats de Lucien Bouchard, alors qu'il était déjà dans la trentaine et ministre de surcroît? Comment peut-il répéter, sans heurter l'intelligence de ceux-là même qui souhaitent le voir se dépêtrer de cette histoire, que cela a eu lieu il y a de «nombreuses années» et que ce sont «des erreurs de jeunesse» comme si on lui reprochait d'avoir fumé un joint en secondaire cinq?
Et pourquoi employer cette expression éculée «d'erreur de jeunesse» alors qu'on ne cesse de faire valoir qu'il est encore en plein dedans, que sa jeunesse est son atout principal même près de la quarantaine, ce qui avec l'admission d'aujourd'hui ne lui attirera pas des légions d'amis dans les coins les plus frileux de l'opinion publique.
Course à la direction du PQ
Boisclair admet avoir «consommé»
Presse Canadienne
André Boisclair a été adepte de la cocaïne alors qu'il occupait des fonctions ministérielles.
Le candidat à la direction du Parti québécois en a fait l'aveu, lundi lors d'un point de presse à Lévis, lorsque poussé dans ses derniers retranchements par les journalistes qui lui demandaient de clarifier si oui ou non il avait fait usage de la poudre blanche pendant qu'il était ministre.
«Est-ce que lorsque vous étiez ministre, vous avez consommé de la cocaïne? Répondez-nous puis l'affaire sera classée», lui a lancé avec insistance et à plusieurs reprises une reporter.
«J'ai commis des erreurs, des choses que je regrette. Oui, il m'est arrivé de consommer. Je ne peux pas être plus clair que ça», a-t-il laisser tomber.
Loin d'être une lointaine expérience de jeunesse comme il tentait de le laisser croire depuis quelques jours, la cocaïne faisait partie des loisirs de M. Boisclair au milieu des années 1990, au moment où il grimpait rapidement les échelons du pouvoir dans le cabinet péquiste.
«Je suis aujourd'hui en pleine possession de mes moyens», a-t-il toutefois insisté, affirmant avoir abandonné la coke «il y a un bon bout» de temps.
Élu député de Gouin à l'âge de 23 ans en 1989, M. Boisclair a par la suite dirigé plusieurs ministères entre 1996 et 2003, dans les gouvernements de Lucien Bouchard et Bernard Landry.
S'il reconnaît avoir pris de la coke «à quelque reprises» au cours de cette période, il a refusé de préciser davantage, pour ne pas attiser plus avant la curiosité des journalistes et de ses détracteurs.
«Je vois la spirale dans laquelle on veut m'embarquer. Ensuite ce sera avec qui, dans quelle circonstance, combien de fois, à quel moment (...) On peux-tu passer à autre chose?, a-t-il fait valoir, sur la défensive. Que voulez de plus qu'un aveu?»
Quoi qu'il en soit, sa consommation n'a jamais posé «un problème» et n'a eu aucune incidence sur ses fonctions, a-t-il prétendu.
«Je n'ai jamais eu de problème de consommation. Je ne me suis jamais retrouvé dans une situation où j'ai exercé mes responsabilités de député ou de ministre sous l'influence de quoi que ce soit», a-t-il dit.
Aux abois, M. Boisclair reproche à ses rivaux dans la course à la direction du Parti québécois de vouloir exploiter ses «erreurs du passé» à des fins bassement partisanes.
«Je vois des gens qui voudraient (freiner) la lancée sur laquelle je suis engagé. Je vois des gens qui sont peut-être soucieux de leur situation dans les sondages me porter des attaques», a-t-il allégué, faisant allusion au camp Marois.
Et il y a plus, André Boisclair s'en prend à l'entourage du premier ministre Jean Charest, particulièrement son chef de cabinet Stéphane Bertrand, qu'il accuse de répandre des calomnies à son sujet à l'Assemblée nationale.
En outre, M. Boisclair a été outré d'apprendre qu'une rumeur circulait à l'effet qu'il avait quitté la politique, en 2004, pour suivre une cure de désintoxication, alors qu'il s'agissait plutôt d'un retour aux études.
«J'ai entendu toutes sortes de choses au moment où j'ai quitté la politique. Que je suis parti pour ci ou pour ça. Quand même, il y a une limite à ce que l'on peut faire vivre à un homme politique!», a-t-il estimé.
Boisclair admet avoir «consommé»
Presse Canadienne
André Boisclair a été adepte de la cocaïne alors qu'il occupait des fonctions ministérielles.
Le candidat à la direction du Parti québécois en a fait l'aveu, lundi lors d'un point de presse à Lévis, lorsque poussé dans ses derniers retranchements par les journalistes qui lui demandaient de clarifier si oui ou non il avait fait usage de la poudre blanche pendant qu'il était ministre.
«Est-ce que lorsque vous étiez ministre, vous avez consommé de la cocaïne? Répondez-nous puis l'affaire sera classée», lui a lancé avec insistance et à plusieurs reprises une reporter.
«J'ai commis des erreurs, des choses que je regrette. Oui, il m'est arrivé de consommer. Je ne peux pas être plus clair que ça», a-t-il laisser tomber.
Loin d'être une lointaine expérience de jeunesse comme il tentait de le laisser croire depuis quelques jours, la cocaïne faisait partie des loisirs de M. Boisclair au milieu des années 1990, au moment où il grimpait rapidement les échelons du pouvoir dans le cabinet péquiste.
«Je suis aujourd'hui en pleine possession de mes moyens», a-t-il toutefois insisté, affirmant avoir abandonné la coke «il y a un bon bout» de temps.
Élu député de Gouin à l'âge de 23 ans en 1989, M. Boisclair a par la suite dirigé plusieurs ministères entre 1996 et 2003, dans les gouvernements de Lucien Bouchard et Bernard Landry.
S'il reconnaît avoir pris de la coke «à quelque reprises» au cours de cette période, il a refusé de préciser davantage, pour ne pas attiser plus avant la curiosité des journalistes et de ses détracteurs.
«Je vois la spirale dans laquelle on veut m'embarquer. Ensuite ce sera avec qui, dans quelle circonstance, combien de fois, à quel moment (...) On peux-tu passer à autre chose?, a-t-il fait valoir, sur la défensive. Que voulez de plus qu'un aveu?»
Quoi qu'il en soit, sa consommation n'a jamais posé «un problème» et n'a eu aucune incidence sur ses fonctions, a-t-il prétendu.
«Je n'ai jamais eu de problème de consommation. Je ne me suis jamais retrouvé dans une situation où j'ai exercé mes responsabilités de député ou de ministre sous l'influence de quoi que ce soit», a-t-il dit.
Aux abois, M. Boisclair reproche à ses rivaux dans la course à la direction du Parti québécois de vouloir exploiter ses «erreurs du passé» à des fins bassement partisanes.
«Je vois des gens qui voudraient (freiner) la lancée sur laquelle je suis engagé. Je vois des gens qui sont peut-être soucieux de leur situation dans les sondages me porter des attaques», a-t-il allégué, faisant allusion au camp Marois.
Et il y a plus, André Boisclair s'en prend à l'entourage du premier ministre Jean Charest, particulièrement son chef de cabinet Stéphane Bertrand, qu'il accuse de répandre des calomnies à son sujet à l'Assemblée nationale.
En outre, M. Boisclair a été outré d'apprendre qu'une rumeur circulait à l'effet qu'il avait quitté la politique, en 2004, pour suivre une cure de désintoxication, alors qu'il s'agissait plutôt d'un retour aux études.
«J'ai entendu toutes sortes de choses au moment où j'ai quitté la politique. Que je suis parti pour ci ou pour ça. Quand même, il y a une limite à ce que l'on peut faire vivre à un homme politique!», a-t-il estimé.
selon le politologue Jean-Herman Guay
Les chances de Boisclair peut-être compromises
Gilles Fisette
La Tribune
Sherbrooke
Les chances d'André Boisclair de se faire élire à la tête du Parti québécois sont peut-être compromises.
C'est du moins ce qu'estime le politologue Jean-Herman Guay, de l'Université de Sherbrooke, alors qu'il était, interrogé, lundi, sur les impacts des "erreurs de jeunesse" de celui qui, pour l'instant, semble détenir la tête dans cette course qui culminera lors du vote des membres du parti, les 13, 14 et 15 novembre.
Comme l'explique M. Guay, un facteur aggravant vient de sérieusement perturber le cours de cette élection.
En admettant avoir pris de la cocaïne alors qu'il était ministre de l'Environnement mais non en fonction - selon les informations qui circulaient hier après-midi - "monsieur Boisclair vient de forcer les électeurs à une sérieuse réflexion. Devons-nous lui confier le poste de premier ministre, la plus haute responsabilité au Québec? "
Plus de détails dans La Tribune de mardi.
Les chances de Boisclair peut-être compromises
Gilles Fisette
La Tribune
Sherbrooke
Les chances d'André Boisclair de se faire élire à la tête du Parti québécois sont peut-être compromises.
C'est du moins ce qu'estime le politologue Jean-Herman Guay, de l'Université de Sherbrooke, alors qu'il était, interrogé, lundi, sur les impacts des "erreurs de jeunesse" de celui qui, pour l'instant, semble détenir la tête dans cette course qui culminera lors du vote des membres du parti, les 13, 14 et 15 novembre.
Comme l'explique M. Guay, un facteur aggravant vient de sérieusement perturber le cours de cette élection.
En admettant avoir pris de la cocaïne alors qu'il était ministre de l'Environnement mais non en fonction - selon les informations qui circulaient hier après-midi - "monsieur Boisclair vient de forcer les électeurs à une sérieuse réflexion. Devons-nous lui confier le poste de premier ministre, la plus haute responsabilité au Québec? "
Plus de détails dans La Tribune de mardi.
Comme le dit Charron, lui-même assez ouvert d'esprit :" Là où la tolérance légendaire des Québécois et le respect qu'on a ici pour la vie privée des gens se trouvent mise à l'épreuve, c'est quand encore aujourd'hui il répète que cette consommation avouée a eu lieu pendant les mandats de Lucien Bouchard, alors qu'il était déjà dans la trentaine et ministre de surcroît? Comment peut-il répéter, sans heurter l'intelligence de ceux-là même qui souhaitent le voir se dépêtrer de cette histoire, que cela a eu lieu il y a de «nombreuses années» et que ce sont «des erreurs de jeunesse» comme si on lui reprochait d'avoir fumé un joint en secondaire cinq? "
Ti-radis a écritComme le dit Charron, lui-même assez ouvert d'esprit :" Là où la tolérance légendaire des Québécois et le respect qu'on a ici pour la vie privée des gens se trouvent mise à l'épreuve, c'est quand encore aujourd'hui il répète que cette consommation avouée a eu lieu pendant les mandats de Lucien Bouchard, alors qu'il était déjà dans la trentaine et ministre de surcroît? Comment peut-il répéter, sans heurter l'intelligence de ceux-là même qui souhaitent le voir se dépêtrer de cette histoire, que cela a eu lieu il y a de «nombreuses années» et que ce sont «des erreurs de jeunesse» comme si on lui reprochait d'avoir fumé un joint en secondaire cinq? "
Pourtant Charron doit être bien content du pardon facile des québécois... c'est pas lui justement qui avait un grave problème de cleptomanie alors qu'il était politicien et qui s'est fait prendre ?
Pourtant Charron doit être bien content du pardon facile des québécois... c'est pas lui justement qui avait un grave problème de cleptomanie alors qu'il était politicien et qui s'est fait prendre ?
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Strophe a écrit Pourtant Charron doit être bien content du pardon facile des québécois... c'est pas lui justement qui avait un grave problème de cleptomanie alors qu'il était politicien et qui s'est fait prendre ?
Je ne sais pas s'il avait un grave problème, mais il s'est fait prendre ça j'en suis certaine...
Je ne sais pas s'il avait un grave problème, mais il s'est fait prendre ça j'en suis certaine...
Fourmi a écrit
Je ne sais pas s'il avait un grave problème, mais il s'est fait prendre ça j'en suis certaine...
Oui oui je crois qu'il avait volé une livre du steack haché quelque chose dans le genre ..
Je ne sais pas s'il avait un grave problème, mais il s'est fait prendre ça j'en suis certaine...
Oui oui je crois qu'il avait volé une livre du steack haché quelque chose dans le genre ..
C'est drôle que tu me dises que j'ai mauvais caractère parce que si tu parles à ceux qui me traitent avec respect et courtoisie et qui ne me mentent pas et qui ne tentent pas de me f******, ils vont probablement te dire qu'au contraire je suis très gentil- Jean-François Mercier
Fourmi a écrit
Je ne sais pas s'il avait un grave problème, mais il s'est fait prendre ça j'en suis certaine...
Oui, il avait effectivement un grave problème... et tous ceux autour de lui savaient (les ministres, etc). Il ne pouvait s'empêcher de voler... Dans les magasins, chez les gens, etc...
Il était cleptomane !
Je ne sais pas s'il avait un grave problème, mais il s'est fait prendre ça j'en suis certaine...
Oui, il avait effectivement un grave problème... et tous ceux autour de lui savaient (les ministres, etc). Il ne pouvait s'empêcher de voler... Dans les magasins, chez les gens, etc...
Il était cleptomane !
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Il s'était fait prendre chez Eaton.
http://www.assnat.qc.ca/fra/membres/arc ... c-ar.shtml
autres...
http://www.google.com/search?hl=fr&ned= ... sur+le+Web
http://www.assnat.qc.ca/fra/membres/arc ... c-ar.shtml
autres...
http://www.google.com/search?hl=fr&ned= ... sur+le+Web

Là-dessus, je suis ambivalent.
Je crois que si une personne se présente pour être un élu, un représentant des gens, ils devraient connaître ce qu'il y a à connaître sur lui.
Les gens auront à juger ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas.
Juste pour mettre les pendules à l'heure, on a un "jeune" politicien qui a eu du fun à une période de sa vie, qui en est à d'autre choses.
De l'autre côté, on a un premier ministre qui a profité toute sa vie d'évasions fiscales, qui a bâti sa richesse personnelle en évitant de payer ses impôts au Canada, et il me semble que trop de gens ne le savent pas, ou n'en tiennent pas compte.
C'est vrai que nous sommes bien habitués à nous faire fourrer, mais "la droïlle", c'est le diable.
Et d'un autre côté, ni l'un ni l'autre n'a été reconnu coupable pour ces actes ou n'a de casier judiciaire...
Je crois que si une personne se présente pour être un élu, un représentant des gens, ils devraient connaître ce qu'il y a à connaître sur lui.
Les gens auront à juger ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas.
Juste pour mettre les pendules à l'heure, on a un "jeune" politicien qui a eu du fun à une période de sa vie, qui en est à d'autre choses.
De l'autre côté, on a un premier ministre qui a profité toute sa vie d'évasions fiscales, qui a bâti sa richesse personnelle en évitant de payer ses impôts au Canada, et il me semble que trop de gens ne le savent pas, ou n'en tiennent pas compte.
C'est vrai que nous sommes bien habitués à nous faire fourrer, mais "la droïlle", c'est le diable.
Et d'un autre côté, ni l'un ni l'autre n'a été reconnu coupable pour ces actes ou n'a de casier judiciaire...

Strophe a écrit
Oui, il avait effectivement un grave problème... et tous ceux autour de lui savaient (les ministres, etc). Il ne pouvait s'empêcher de voler... Dans les magasins, chez les gens, etc...
Il était cleptomane !
c'est pas un scoop en effet, Claude Charron s'est fait prendre... et c'est retiré de la vie politique !
Il ne s'en ai jamais caché et a maintes et maintes fois expliqué son geste.
Mais le sujet n'est pas monsieur Charron n'est-ce pas, mais de monsieur Boisclair
Nous sommes plusieurs dans mon entourages à dire qu'un joint à l'uni est assez différent de plusieurs lignes de coke à 30 ans et ministre...
Oui, il avait effectivement un grave problème... et tous ceux autour de lui savaient (les ministres, etc). Il ne pouvait s'empêcher de voler... Dans les magasins, chez les gens, etc...
Il était cleptomane !
c'est pas un scoop en effet, Claude Charron s'est fait prendre... et c'est retiré de la vie politique !
Il ne s'en ai jamais caché et a maintes et maintes fois expliqué son geste.
Mais le sujet n'est pas monsieur Charron n'est-ce pas, mais de monsieur Boisclair
Nous sommes plusieurs dans mon entourages à dire qu'un joint à l'uni est assez différent de plusieurs lignes de coke à 30 ans et ministre...
Ce qui me titille dans son affaire est que son erreur de jeunesse est dans un passé très proche.
Il était tout de même ministre. Heureusement que ce n'était pas le ministère de la justice.
De faire un parallèle avec René Lévesque n'est pas très adéquat. Il n'y a rien d'illégal de s'acheter de l'alcool ou d'être coureur de jupon.
Mais de la cocaïne....c'est de la drogue dure. A près de 30 ans t'es plus un ti-pit. Et cette drogue, il l'a acheté comment? Qui avait le contrôle de cette drogue à cette époque?
C'est cette facette de l'histoire qui m'agace.
Il était tout de même ministre. Heureusement que ce n'était pas le ministère de la justice.
De faire un parallèle avec René Lévesque n'est pas très adéquat. Il n'y a rien d'illégal de s'acheter de l'alcool ou d'être coureur de jupon.
Mais de la cocaïne....c'est de la drogue dure. A près de 30 ans t'es plus un ti-pit. Et cette drogue, il l'a acheté comment? Qui avait le contrôle de cette drogue à cette époque?
C'est cette facette de l'histoire qui m'agace.
NetRoll a écritLà-dessus, je suis ambivalent.
Je crois que si une personne se présente pour être un élu, un représentant des gens, ils devraient connaître ce qu'il y a à connaître sur lui.
Les gens auront à juger ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas.
Juste pour mettre les pendules à l'heure, on a un "jeune" politicien qui a eu du fun à une période de sa vie, qui en est à d'autre choses.
De l'autre côté, on a un premier ministre qui a profité toute sa vie d'évasions fiscales, qui a bâti sa richesse personnelle en évitant de payer ses impôts au Canada, et il me semble que trop de gens ne le savent pas, ou n'en tiennent pas compte.
C'est vrai que nous sommes bien habitués à nous faire fourrer, mais "la droïlle", c'est le diable.
Et d'un autre côté, ni l'un ni l'autre n'a été reconnu coupable pour ces actes ou n'a de casier judiciaire...
Si tu en as l'occasion, écoute sur internet l'émission de ce soir de La part des choses sur le site de rdi. L'éditorialiste a bien tiré le trait entre vie privée et publique des politiciens : si un politicien a une maîtresse, c'est son problème. S'il la fait voyager aux frais des contribuables, c'est notre problème.
Je pense que les faits personnels des politiciens qui peuvent avoir une influence sur leurs décisions, sur leurs comportements, sur leurs jugements ou les rendre vulnérables à du chantage, et ainsi de suite, devraient être dévoilés. Le reste, non.
J'ai été bénévole dans une campagne électorale une fois. Les journalistes ont fouillé dans le passé du candidat et ont trouvé une faillite. J'ai trouvé ça dur pour lui que ce soit dévoilé, mais je n'étais pas contre l'idée que les gens qui doivent élire quelqu'un qui souhaite gérer des biens publics votent en toute connaissance de cause. Une faillitte, dans ces conditions, méritait d'être connue des électeurs. S'il avait été infidèle une fois dans son passé, ça n'aurait pas été d'intérêt public, à mon avis.
Je crois que si une personne se présente pour être un élu, un représentant des gens, ils devraient connaître ce qu'il y a à connaître sur lui.
Les gens auront à juger ce qui est pertinent et ce qui ne l'est pas.
Juste pour mettre les pendules à l'heure, on a un "jeune" politicien qui a eu du fun à une période de sa vie, qui en est à d'autre choses.
De l'autre côté, on a un premier ministre qui a profité toute sa vie d'évasions fiscales, qui a bâti sa richesse personnelle en évitant de payer ses impôts au Canada, et il me semble que trop de gens ne le savent pas, ou n'en tiennent pas compte.
C'est vrai que nous sommes bien habitués à nous faire fourrer, mais "la droïlle", c'est le diable.
Et d'un autre côté, ni l'un ni l'autre n'a été reconnu coupable pour ces actes ou n'a de casier judiciaire...
Si tu en as l'occasion, écoute sur internet l'émission de ce soir de La part des choses sur le site de rdi. L'éditorialiste a bien tiré le trait entre vie privée et publique des politiciens : si un politicien a une maîtresse, c'est son problème. S'il la fait voyager aux frais des contribuables, c'est notre problème.
Je pense que les faits personnels des politiciens qui peuvent avoir une influence sur leurs décisions, sur leurs comportements, sur leurs jugements ou les rendre vulnérables à du chantage, et ainsi de suite, devraient être dévoilés. Le reste, non.
J'ai été bénévole dans une campagne électorale une fois. Les journalistes ont fouillé dans le passé du candidat et ont trouvé une faillite. J'ai trouvé ça dur pour lui que ce soit dévoilé, mais je n'étais pas contre l'idée que les gens qui doivent élire quelqu'un qui souhaite gérer des biens publics votent en toute connaissance de cause. Une faillitte, dans ces conditions, méritait d'être connue des électeurs. S'il avait été infidèle une fois dans son passé, ça n'aurait pas été d'intérêt public, à mon avis.
Ti-radis a écrit
c'est pas un scoop en effet, Claude Charron s'est fait prendre... et c'est retiré de la vie politique !
Il ne s'en ai jamais caché et a maintes et maintes fois expliqué son geste.
Mais le sujet n'est pas monsieur Charron n'est-ce pas, mais de monsieur Boisclair
Nous sommes plusieurs dans mon entourages à dire qu'un joint à l'uni est assez différent de plusieurs lignes de coke à 30 ans et ministre...
C'est peut-être pas un scoop, mais un qui a profité de la clémence de la population se permet de juger l'autre. Alors je crois que le parallèle méritait d'petre fait.
Une raison pourquoi je n'ai mauditement pas envie de me lancer en politique, c'est de me faire dire un jour dans les journaux et à la télévision que j'ai fumé des pelures de banabes au secondaire, ou n'importe quoi d'autres. Ça ne veut pas dire que je ne serais pas une personne juste et appliquée à mon travail, mais je considère que mon passé, même s'il n'y a rien de bien grave dedans, n'a pas à devenir publique.
En 10 ans, on peut changer beaucoup. Pas parce qu'il y a 10 ans il était à un endroit que maintenant, après avoir laissé son poste de député, être retourné sur les bancs d'école dans une des plus grandes écoles au monde, les deux mondes ne sont pas très compatibles.
Finalement, je préfère 100 fois une personne qui a vécu, même à fond, que quelqu'un qui n'a rien connu.
c'est pas un scoop en effet, Claude Charron s'est fait prendre... et c'est retiré de la vie politique !
Il ne s'en ai jamais caché et a maintes et maintes fois expliqué son geste.
Mais le sujet n'est pas monsieur Charron n'est-ce pas, mais de monsieur Boisclair
Nous sommes plusieurs dans mon entourages à dire qu'un joint à l'uni est assez différent de plusieurs lignes de coke à 30 ans et ministre...
C'est peut-être pas un scoop, mais un qui a profité de la clémence de la population se permet de juger l'autre. Alors je crois que le parallèle méritait d'petre fait.
Une raison pourquoi je n'ai mauditement pas envie de me lancer en politique, c'est de me faire dire un jour dans les journaux et à la télévision que j'ai fumé des pelures de banabes au secondaire, ou n'importe quoi d'autres. Ça ne veut pas dire que je ne serais pas une personne juste et appliquée à mon travail, mais je considère que mon passé, même s'il n'y a rien de bien grave dedans, n'a pas à devenir publique.
En 10 ans, on peut changer beaucoup. Pas parce qu'il y a 10 ans il était à un endroit que maintenant, après avoir laissé son poste de député, être retourné sur les bancs d'école dans une des plus grandes écoles au monde, les deux mondes ne sont pas très compatibles.
Finalement, je préfère 100 fois une personne qui a vécu, même à fond, que quelqu'un qui n'a rien connu.

Simone a écrit
Si tu en as l'occasion, écoute sur internet l'émission de ce soir de La part des choses sur le site de rdi. L'éditorialiste a bien tiré le trait entre vie privée et publique des politiciens : si un politicien a une maîtresse, c'est son problème. S'il la fait voyager aux frais des contribuables, c'est notre problème.
Je pense que les faits personnels des politiciens qui peuvent avoir une influence sur leurs décisions, sur leurs comportements, sur leurs jugements ou les rendre vulnérables à du chantage, et ainsi de suite, devraient être dévoilés. Le reste, non.
J'ai été bénévole dans une campagne électorale une fois. Les journalistes ont fouillé dans le passé du candidat et ont trouvé une faillite. J'ai trouvé ça dur pour lui que ce soit dévoilé, mais je n'étais pas contre l'idée que les gens qui doivent élire quelqu'un qui souhaite gérer des biens publics votent en toute connaissance de cause. Une faillitte, dans ces conditions, méritait d'être connue des électeurs. S'il avait été infidèle une fois dans son passé, ça n'aurait pas été d'intérêt public, à mon avis.
Oui, mais c'est difficile pour la plupart des gens de discoscier les deux. Mais effectivement, il y a une nuance importante.
Si tu en as l'occasion, écoute sur internet l'émission de ce soir de La part des choses sur le site de rdi. L'éditorialiste a bien tiré le trait entre vie privée et publique des politiciens : si un politicien a une maîtresse, c'est son problème. S'il la fait voyager aux frais des contribuables, c'est notre problème.
Je pense que les faits personnels des politiciens qui peuvent avoir une influence sur leurs décisions, sur leurs comportements, sur leurs jugements ou les rendre vulnérables à du chantage, et ainsi de suite, devraient être dévoilés. Le reste, non.
J'ai été bénévole dans une campagne électorale une fois. Les journalistes ont fouillé dans le passé du candidat et ont trouvé une faillite. J'ai trouvé ça dur pour lui que ce soit dévoilé, mais je n'étais pas contre l'idée que les gens qui doivent élire quelqu'un qui souhaite gérer des biens publics votent en toute connaissance de cause. Une faillitte, dans ces conditions, méritait d'être connue des électeurs. S'il avait été infidèle une fois dans son passé, ça n'aurait pas été d'intérêt public, à mon avis.
Oui, mais c'est difficile pour la plupart des gens de discoscier les deux. Mais effectivement, il y a une nuance importante.

Je comprend ton point de vue NetRoll, par contre ce n'est pas une erreur d'un gars de secondaire ni de cégep mais d'un ministre.
La possession de cocaïne est passible de 7 ans de prison, c'est un délit majeur dans le code criminel.
Quant à Claude Charron, il a piqué dans un magasin et il a immédiatement démissionné.
La possession de cocaïne est passible de 7 ans de prison, c'est un délit majeur dans le code criminel.
Quant à Claude Charron, il a piqué dans un magasin et il a immédiatement démissionné.