Publié : ven. sept. 23, 2005 3:52 pm
Quand on m'a embauchée, on m'a demandé si je aprlais anglais. J'ai dit que je me débrouilllais, que j'étais fonctionnelle, mais jamais bilingue!
Et figurez-vous qu'en entrevue, on m'a posé des questions en anglais, on m'a embauchée et mon case-load est composé à 60% de clients qui sont unilingues anglophones. Au bureau, plusieurs ne sont pas bilingues. Dans le temps, c'était moins important peut-être. Ceux qui ne se débrouillent pas en anglais n'ont que des clients francophones, ce qui fait que moi j'en ai autant en anglais.
Par contre, mon patron me laissait entendre cette semaine, subtilement mais quand même, que lorsque mon contrat se terminerai, j'ai plus de chances de trouver un autre poste que les autres occasionnels qui ne parlent pas anglais. C'est vraiment un "plus" dans le cadre de mes fonctions. Je travaille au gouvernement, à Montréal...
Dans le cas des profs d'Unirsité, désolée mais ceux qui ne savent pas lire l'Anglais sont dans la dèche, la très très grande majorité de la recherche se faisant dans cette langue. A la maîtrise et au doctorat, les 3/4 de mes lectures, et même plus, étaient en anglais. Les professeurs qui veulent monter dans l'échelle doivent publier et les publications dans des revues anglophones sont considérées comme des atouts majeurs. Les conférences qu'ils vont donner doivent aprfois se faire en anglais, dans la plupart des domaines. Alors oui, c'est important aussi dans de tels métiers.
Évidemment, la réalité montréalaise est différente. Il y a une proportion beaucoup plus grande d'anglophones par ici, on ne peut le nier. JE pense qu'à Montréal, une personne non-bilingue trouvera plus difficilement un emploi, ça va de soi. Mais je crois aussi qu'ailleurs, ça peut être différent.
Et en passant, je pense que dans certains cas, les anglophones ont raison de se plaindre. Les services offerts à cette clientèle sont parfois bien diffiicles à trouver. J'ai des clients qui veulent suivre des thérapies par exemple, et les services qui leur sont offerts en anglais sont pratiquement inexistants. Nous sommes peut-être qu QUébec, mais ce n'est pas une raison pour chier, aprdonnez-moi l'expression, sur les anglophones. Nous somems une province à majorité francophones, oui. Mais des anglophones ici il y en a depuis très longtemps, et pas seulement à Montréal, mais aussi dans les Cantons-de-l'Est par exemple. La Saint-Patrick est fêtée par qui vous pensez?
Pour le cas du Monsieur qui se plaint de ne pas être embauché parce qu'il ne parle pas français, je trouve qu'il a tort, c'est évident. C'est tout de même une nécessité de parler la langue de la majorité lorsqu'on travaille avec le public, ça va de soi.
Mais savez-vous que de trouver des cours de français à bon prix qui se donnent le soir, c'est vraiment difficile pour un anglophone? J,ai un client qui fait des démarches en ce sens et tout ce qu'il trouve, ce sont des cours de jour alors qu'il travaille! Pourtant le Monsieur, il veut! Il ne trouve juste pas...
Et figurez-vous qu'en entrevue, on m'a posé des questions en anglais, on m'a embauchée et mon case-load est composé à 60% de clients qui sont unilingues anglophones. Au bureau, plusieurs ne sont pas bilingues. Dans le temps, c'était moins important peut-être. Ceux qui ne se débrouillent pas en anglais n'ont que des clients francophones, ce qui fait que moi j'en ai autant en anglais.
Par contre, mon patron me laissait entendre cette semaine, subtilement mais quand même, que lorsque mon contrat se terminerai, j'ai plus de chances de trouver un autre poste que les autres occasionnels qui ne parlent pas anglais. C'est vraiment un "plus" dans le cadre de mes fonctions. Je travaille au gouvernement, à Montréal...
Dans le cas des profs d'Unirsité, désolée mais ceux qui ne savent pas lire l'Anglais sont dans la dèche, la très très grande majorité de la recherche se faisant dans cette langue. A la maîtrise et au doctorat, les 3/4 de mes lectures, et même plus, étaient en anglais. Les professeurs qui veulent monter dans l'échelle doivent publier et les publications dans des revues anglophones sont considérées comme des atouts majeurs. Les conférences qu'ils vont donner doivent aprfois se faire en anglais, dans la plupart des domaines. Alors oui, c'est important aussi dans de tels métiers.
Évidemment, la réalité montréalaise est différente. Il y a une proportion beaucoup plus grande d'anglophones par ici, on ne peut le nier. JE pense qu'à Montréal, une personne non-bilingue trouvera plus difficilement un emploi, ça va de soi. Mais je crois aussi qu'ailleurs, ça peut être différent.
Et en passant, je pense que dans certains cas, les anglophones ont raison de se plaindre. Les services offerts à cette clientèle sont parfois bien diffiicles à trouver. J'ai des clients qui veulent suivre des thérapies par exemple, et les services qui leur sont offerts en anglais sont pratiquement inexistants. Nous sommes peut-être qu QUébec, mais ce n'est pas une raison pour chier, aprdonnez-moi l'expression, sur les anglophones. Nous somems une province à majorité francophones, oui. Mais des anglophones ici il y en a depuis très longtemps, et pas seulement à Montréal, mais aussi dans les Cantons-de-l'Est par exemple. La Saint-Patrick est fêtée par qui vous pensez?
Pour le cas du Monsieur qui se plaint de ne pas être embauché parce qu'il ne parle pas français, je trouve qu'il a tort, c'est évident. C'est tout de même une nécessité de parler la langue de la majorité lorsqu'on travaille avec le public, ça va de soi.
Mais savez-vous que de trouver des cours de français à bon prix qui se donnent le soir, c'est vraiment difficile pour un anglophone? J,ai un client qui fait des démarches en ce sens et tout ce qu'il trouve, ce sont des cours de jour alors qu'il travaille! Pourtant le Monsieur, il veut! Il ne trouve juste pas...
Et je crois que tu ragerais plus souvent à ton tour car ca arrive assez fréquemment de se faire aborder en anglais dans les divers commerces. Mais même moi ca me fatigue desfois.