Publié : mar. mars 02, 2004 4:22 am
En parlant de l'eau....
TERRE-À-TERRE
Bouteille, je ne boirai pas de ton eau - 2
Jean-Philippe Fortin
collaboration spéciale, La Presse
La semaine dernière, La Presse rapportait que l'eau embouteillée n'a rien de très écologique. En plus d'accroître les déchets que nous produisons, leur réemploi comporte des risques pour la santé.
Faut-il se méfier de toutes ces bouteilles? Réponses aux questions de nos lecteurs.
Les grosses bouteilles des fontaines
Ces contenants de 18l sont consignées et faits de polycarbonate (un «7», dans le triangle de Möbius, les identifie). Des études ont démontrées qu'une de ses composantes, le bisphénol-A, pouvait «passer» dans l'eau si ce plastique a été détérioré par la chaleur, un acide ou le vieillissement. La substance peut interférer au plan hormonal, et, voire, nuire au développement foetal, rapporte le Worldwatch magazine dans ses articles consacrés à l'eau en bouteille. Aussi, comme dans le cas de celles en PETE (transparentes et de plus petit format, identifiées par un «1»), il faudrait appliquer le principe de précaution et éviter d'y puiser.
Finie, alors, les jasettes impromptues à la fontaine? Pas sûr, lit-on sur le site
www.plastics.org : les concentrations de bisphénol-A seraient à ce point infimes que bien des études concluent à leur innocuité. C'est d'ailleurs l'opinion d'Anita Jarjour, de chez Danone, dépositaire des marques Labrador et Laurentienne. «Si la bouteille est bien traitée, dit-elle, il n'y a pas de danger. Nous traitons et désinfectons ces bouteilles avec des méthodes rigoureuses qui ne dégradent pas le plastique.»
Mme Jarjour rappelle par ailleurs que les contenants qu'utilise son groupe répondent aux normes gouvernementales. Quant aux petites bouteilles, «ce sont des produits conçus pour un remplissage unique.»
Les «bons» plastiques
Il existe de «bons» plastiques: ils ne «fondraient» pas dans l'eau. C'est le cas des contenants de 4 l, ou des pots à jus, faits de polyéthylène haute densité (HDPE, un «2» les identifie), comme les pots de jus, des emballages de polyéthylène basse densité (LDPE, identifié par un «4») ou des bouteilles de vélo en polypropylène (identifié par un «5»).
Avec quoi étancher sa soif?
Les articles du Worldwatch magazine suggèrent d'utiliser des contenants de verre ou de métal recouvert de céramique. Chose certaine, pour des questions d'hygiène, mieux vaut les laver aussi souvent que possible. À votre santé!
Si quelqu'un avait l'article de la semaine passée...
TERRE-À-TERRE
Bouteille, je ne boirai pas de ton eau - 2
Jean-Philippe Fortin
collaboration spéciale, La Presse
La semaine dernière, La Presse rapportait que l'eau embouteillée n'a rien de très écologique. En plus d'accroître les déchets que nous produisons, leur réemploi comporte des risques pour la santé.
Faut-il se méfier de toutes ces bouteilles? Réponses aux questions de nos lecteurs.
Les grosses bouteilles des fontaines
Ces contenants de 18l sont consignées et faits de polycarbonate (un «7», dans le triangle de Möbius, les identifie). Des études ont démontrées qu'une de ses composantes, le bisphénol-A, pouvait «passer» dans l'eau si ce plastique a été détérioré par la chaleur, un acide ou le vieillissement. La substance peut interférer au plan hormonal, et, voire, nuire au développement foetal, rapporte le Worldwatch magazine dans ses articles consacrés à l'eau en bouteille. Aussi, comme dans le cas de celles en PETE (transparentes et de plus petit format, identifiées par un «1»), il faudrait appliquer le principe de précaution et éviter d'y puiser.
Finie, alors, les jasettes impromptues à la fontaine? Pas sûr, lit-on sur le site
www.plastics.org : les concentrations de bisphénol-A seraient à ce point infimes que bien des études concluent à leur innocuité. C'est d'ailleurs l'opinion d'Anita Jarjour, de chez Danone, dépositaire des marques Labrador et Laurentienne. «Si la bouteille est bien traitée, dit-elle, il n'y a pas de danger. Nous traitons et désinfectons ces bouteilles avec des méthodes rigoureuses qui ne dégradent pas le plastique.»
Mme Jarjour rappelle par ailleurs que les contenants qu'utilise son groupe répondent aux normes gouvernementales. Quant aux petites bouteilles, «ce sont des produits conçus pour un remplissage unique.»
Les «bons» plastiques
Il existe de «bons» plastiques: ils ne «fondraient» pas dans l'eau. C'est le cas des contenants de 4 l, ou des pots à jus, faits de polyéthylène haute densité (HDPE, un «2» les identifie), comme les pots de jus, des emballages de polyéthylène basse densité (LDPE, identifié par un «4») ou des bouteilles de vélo en polypropylène (identifié par un «5»).
Avec quoi étancher sa soif?
Les articles du Worldwatch magazine suggèrent d'utiliser des contenants de verre ou de métal recouvert de céramique. Chose certaine, pour des questions d'hygiène, mieux vaut les laver aussi souvent que possible. À votre santé!
Si quelqu'un avait l'article de la semaine passée...