LE DOMAINE BLEU

Question au 3 comédiens de passe- partout!



http://news.lecastel.org/articles/lapre ... 2006c.html

Le mercredi 23 mai 2007


Passe-Partout attire les grands poussinots




Le magasin Archambault de Gatineau était plein à craquer hier soir et pourtant, les disquaires se tournaient les pouces. C’est que le trio principal de l’émission Passe-Partout était de passage pour signer quelques autographes et susciter quelques sourires.

Ils étaient environ 250 à attendre en ligne : des petits et des grands poussinots et poussinettes armés de leur coffret bleu de la deuxième saison de la fameuse émission jeunesse. Ils attendaient pour rencontrer Claire Pimparé, Jacques L’Heureux et Marie Eykel, pour obtenir leur signature et immortaliser leur présence sur un appareil numérique.

Il y en avait des grands qui traînaient leurs enfants trop jeunes pour comprendre. «La vois-tu? C’est Passe-Partout!», demandait une mère avec les yeux brillants à son bambin confus. Plus tard, une autre petite fille fond en larmes. «Tu ne me reconnais pas? C’est moi, je suis juste plus vieille!», lui dit tendrement Marie Eykel à la blague.

Le jeudi 24 mai 2007


Passe-Partout attire les grands poussinots




Le magasin Archambault de Gatineau était plein à craquer hier soir et pourtant, les disquaires se tournaient les pouces. C'est que le trio principal de l'émission Passe-Partout était de passage pour signer quelques autographes et susciter quelques sourires.

Ils étaient environ 250 à attendre en ligne : des petits et des grands poussinots et poussinettes armés de leur coffret bleu de la deuxième saison de la fameuse émission jeunesse. Ils attendaient pour rencontrer Claire Pimparé, Jacques L'Heureux et Marie Eykel, pour obtenir leur signature et immortaliser leur présence sur un appareil numérique.

Il y en avait des grands qui traînaient leurs enfants trop jeunes pour comprendre. "La vois-tu ? C'est Passe-Partout !", demandait une mère avec les yeux brillants à son bambin confus. Plus tard, une autre petite fille fond en larmes. "Tu ne me reconnais pas ? C'est moi, je suis juste plus vieille !", lui dit tendrement Marie Eykel à la blague.

Un homme dans la trentaine, quant à lui, était venu seul, tout de suite après son emploi, pour adjoindre les trois signatures au coffret de son fils de 13 ans. Rendu à la table, il sort son cellulaire, compose un numéro et tend le récepteur à Claire Pimparé en lui chuchotant quelque chose à l'oreille. Vous l'aurez deviné, le trio se passait le téléphone tour à tour pour saluer le dit fils de 13 ans.

Mais il y avait aussi des petits qui traînaient leurs parents de force. Dans les deux cas, les jeunes familles étaient arrivées tôt : avant même que ne sonnent les cinq heures, la file s'allongeait d'un bout à l'autre du magasin. Sur les écrans, les employés du Archambault faisaient jouer le coffret de la saison 2 pour tenir les gens en place. Que ce soit avec un regard amusé, nostalgique ou émerveillé, tout le monde était pâmé sur ces vestiges d'un passé déterré.

Plusieurs n'avaient pas la patience d'attendre leur tour mais étaient suffisamment curieux pour ne pas partir avant de prendre une bonne dose de nostalgie. Ils se postaient donc en bordure de la table où étaient installés les trois P et observaient les rencontres. C'était le cas du petit Thierry, un jeune bambin de trois ans maximum, et de son père. "Tu vois la longue file ? Si tu veux les rencontrer, il va falloir attendre après tout ce monde-là. Si c'est ce que tu veux, on va le faire", explique stratégiquement le père. Mais Thierry avait déjà tranché : le duo père-fils s'est retrouvé au bout de la ligne, où se trouvaient surtout de jeunes adultes au début de la vingtaine. Toujours en retard, cette génération Passe-Partout !

Parmi ceux-ci, deux jeunes couples, qui n'avaient supposément acheté les coffrets que pour leurs futurs enfants, se récitaient les paroles des chansons et des sketchs. L'un d'eux avait emporté de vieux vinyles pour les faire signer. "1981", dit-il en lisant au bas de la pochette. "Je n'étais même pas né !".

Passe-Partout… d’une génération à l’autre


Passe-Partout est de retour en magasin avec un deuxième DVD, qui met en scène 25 épisodes. Passe-Carreau, Passe-Montagne et Passe-Partout, alias Claire Pimparé, Jacques L’Heureux et Marie Eykel, étaient de passage à Gatineau ce mercredi pour rencontrer fans et journalistes et parler de cette aventure qui a marqué toute une génération, et qui continue d’accueillir de nouveaux adeptes DVD après DVD!
«Lors de la tournée pour le premier DVD, on rencontrait des fans adultes, explique Claire Pimparé, visiblement la plus posée des trois. Cette fois-ci, on rencontre beaucoup d’enfants, et des grands-mères, qui étaient mères à l’époque et qui veulent faire découvrir ça à leurs petits-enfants!»

Les trois comédiens ont d’ailleurs plusieurs anecdotes à ce sujet, puisque les enfants d’aujourd’hui ne les reconnaissent pas toujours, et regardent souvent de travers pour visionner l’écran, ne réalisant pas que celui qui joue Passe-Montagne ou Passe-Carreau à la télévision se trouve en réalité tout juste devant eux!

Ils se sont connus lors des auditions, et, trente ans plus tard, ils semblent avoir toujours le même plaisir à travailler ensemble. Jacques L’Heureux est de toute évidence un boute-en-train qui se plaît à taquiner ses collègues de travail: «On est comme des frères et sœurs qui s’aiment profondément, mais qui se tapent sur les nerfs à l’occasion», compare Marie Eykel, la Passe-Partout qui a marqué le cœur de bien des adultes d’aujourd’hui.

«Tout le temps qu’on a tourné, on a eu un plaisir fou. Si tu me demandes de quoi je m’ennuie le plus, ce sont les fous rires!», note d’ailleurs Claire Pimparé.

Les anecdotes ne manquent pas, particulièrement lors des tournées. Une fois, ils se sont présentés tous trois à l’urgence, vêtus du costume de leur personnage, après que Claire Pimparé ait fait une chute dans un des minuscules garde-robes où ils devaient se changer avant un spectacle. Il semble toutefois que le costume n’aide pas à accélérer le processus hospitalier: «Au contraire, c’est plus long, car il faut signer des autographes!», répond en riant Jacques L’Heureux.

Les anecdotes vécues en Outaouais ne manquent pas non plus. Marie Eykel et Jacques L’Heureux ont déjà donné un spectacle, un dimanche après-midi, dans le sous-sol d’une discothèque qui sentait encore les effluves de la veille! Vêtus de leur plus beau costume, les enfants et leurs parents étaient accueillis par un portier qui avait une bière à la main et une cigarette au bec!

À la fin du spectacle, pour arriver plus rapidement à Montréal, ils ont conservé leur costume et ont pris la route, ne sachant pas que la voiture de Jacques L’Heureux allait rendre l’âme tout près de Casselman, en pleine tempête de neige! À l’instar de Passe-Partout, il semble que Marie Eykel n’était pas très contente ce jour-là!

Peu importe les anecdotes, les aventures et certaines comptines qu’ils supportent de moins en moins («J’ai des yeux…tant mieux!» en est un exemple!), ils sont heureux d’avoir incarné ces personnages si marquants: «On est identifié au personnage, mais ça ne nous a pas empêché de vivre», note Claire Pimparé. «Au contraire, ça nous a permis de vivre! renchérit Marie Eykel. Il y a beaucoup plus de bons côtés que de mauvais.»

Toutefois, jamais ils n’auraient pensé que Passe-Partout connaîtrait le succès et surtout la longévité qu’on lui connait: «On vivait au jour le jour, explique celle qui incarnait Passe-Carreau. Même qu’on signait nos contrats à la semaine! On espérait juste se rendre à la fin de la semaine!»

Ils se sont rendus beaucoup plus loin. Près de 270 épisodes ont été tournés, et Passe-Partout a été en ondes jusqu’en 1997.

Le deuxième DVD inclut 25 épisodes d’été et d’automne, ainsi qu’une vingtaine de minutes dans lesquelles sont présentés ceux et celles qui se cachent derrière les marionnettes, et leur vision de leur personnage. Quelques surprises figurent également au menu de ce DVD.



Petit vidéo a voir si vous voulez:


http://www.info07.com/article-106918-Pa ... autre.html

L'exposition sur le phénomène Passe-Partout est courue


L'exposition sur le phénomène Passe-Partout a connu un succès instantané au Musée québécois de la culture populaire de Trois-Rivières.
Entre l'ouverture de l'exposition mercredi dernier et le congé d'hier, le musée a reçu 740 visiteurs. Près de deux visiteurs sur trois proviennent de la région. Ces résultats permettent au directeur général, Benoît Gauthier, d'espérer le meilleur pour la saison estivale et les 18 prochains mois. On peut l'écouter dans l'extrait audio.

Dimanche seulement, quelque 400 personnes se sont présentées aux guichets du musée. Phénomène rare sinon jamais vu, une file d'attente s'est formée à l'extérieur.

articles sur passe-partout!

Vous pouvez donnez votre opignon.


http://www.voir.ca/actualite/popculture ... icle=51586

Source:


http://apf.ca/lemoniteuracadien/index.c ... e&niveau=3

Le samedi 16 juin 2007


Passe-Partout, un choeur et un tiroir plein de chansons




Marie Eykel, Jacques L'Heureux et Claire Pimparé en répétition avec le Collège vocal de Laval.





Isabelle Massé

La Presse

Il y a quelques jours, en pleine répétition du spectacle qui sera présenté ce soir au Centre de la nature de Laval, Jacques L'Heureux s'est senti comme une superstar. «Il y avait tellement de caméras!» lance-t-il. Ensemble, on est une curiosité nationale!»
 
C'est que, non loin de lui, se trouvaient Claire Pimparé et Marie Eykel, ses complices de Passe-Partout avec qui il se remémore depuis deux semaines les paroles des Bedon bedondaine, Le petit printemps, Les poissons, Brosse brosse brosse, La nuit... Au programme de ce tour de chant donné avec le Collège vocal de Laval: une trentaine de chansons de l'émission jeunesse culte.

Avis à ceux qui regardent en boucle les émissions des populaires coffrets DVD, le trio interprétera les chansons exactement comme vous aimez les entendre... ou presque. «On ne les a pas réinventées pour le spectacle, dit L'Heureux. Elles sont conformes aux arrangements originaux; on veut que le public chante avec nous.»

«Il a toutefois fallu prendre conscience que certaines chansons étaient interprétées par des marionnettes, explique Claire Pimparé. Il a fallu trouver la bonne tonalité, car les marionnettes chantaient très haut.»

Être accompagnés d'un choeur est une expérience formidable pour les comédiens. «C'est extrêmement émouvant d'entendre un choeur derrière soi entonner des paroles que l'on vient de chanter seul», note Jacques L'Heureux.

D'une durée d'une heure, le spectacle est destiné aux enfants (ceux qui viennent de découvrir les coffrets DVD) comme aux grands qui vouent un amour sans borne à Passe-Partout, Passe-Carreau et Passe-Montagne. «Ça va être une soirée familiale agréable», estime Claire Pimparé, heureuse de rendre hommage, par la bande, au compositeur Pierre F. Brault, «le plus grand mélodiste du Québec».

Qu'est-ce qui pousse un comédien à remonter sur scène pour chanter des comptines, plusieurs années après avoir accroché son noeud papillon? «Ç'a n'a pas été une décision difficile. Nous chantons dans le cadre du centenaire de l'hôpital Sainte-Justine, répond L'Heureux. On a accompagné tellement d'enfants malades dans cet hôpital. Je lance d'ailleurs un message aux philanthropes francophones d'ici. Grouillez-vous pour qu'on n'ait pas l'air fou au palmarès des hôpitaux québécois qui comptent sur les collectes de fonds pour fonctionner! Maintenant qu'on a des gens riches, des Angélil, Laliberté, Beaudoin et Péladeau, les choses peuvent changer.»

Et si on insistait pour que le trio monte sur scène costumé, ce soir... «Êtes-vous fou! lance L'Heureux. Je n'ai pas pris 30 livres en 30 ans... mais presque! Si vous voulez voir nos costumes, allez au Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières où ils sont exposés!»



100 ans... et un coeur d'enfant, au Centre de la nature, à Laval, ce soir, 19h 30.

Passe-Partout ouvrira le volet Festival

Mondial choral Loto-Quebec



Plus important événement consacré au chant choral au pays, le Mondial Choral Loto-Québec se poursuit jusqu'au 8 juillet à Laval. Alors que le volet concours est déjà bien entamé, c'est samedi que s'ouvrira le volet festival avec un mégaconcert en plein air qui sera présenté au Centre de la Nature.

Pour ouvrir ce second volet, les organisateurs ont prévu une soirée consacrée aux enfants et à la famille qui s'ouvrira à 18 h avec un concert soulignant les 100 ans de l'Hôpital Ste-Justine qui réunira plusieurs chœurs hospitaliers venant de tous les coins de la planète qui seront accompagnés par les musiciens de l'Orchestre Métropolitain du Grand Montréal.

Sur le coup de 20 h, Passe-Partout, Passe-Carreau et Passe-Montagne, des personnages incarnés par les comédiens Marie Eykel, Jacques L'Heureux et Claire Pimparé, qui ont été les héros de plusieurs générations de petits québécois, monteront sur scène pour le très attendu spectacle 100 ans...et toujours un coeur d'enfant. Accompagnés de choristes, ils reprendront d'amusantes comptines comme Bedon Bedondaine, Les poissons, Brosse, brosse, brosse, La nuit, et Toc toc toc pour le plus grand bonheur de leurs fans d'hier, qui pourront se remémorer des souvenirs d'enfance, et de tous les enfants qui ont pu les découvrir grâce aux deux coffrets DVD réunissant des épisodes de cette série culte.

Les organisateurs souligneront la fin des classes, vendredi 22 juin avec un grand concert en plein air qui sera présenté au Centre de la Nature. Cette soirée s'ouvrira à 17 h, avec la prestation du groupe André qui reprendra quelques-uns de ses grands succès, des chansons comme L'amour en deux couleurs process, Yolande Wong, et Station balnéaire. À 18 h, on aura rendez-vous avec Les Trois Accords, des artistes complètement sautés qui nous ont donné Hawaïenne, Loin d'ici et Grand champion. Suivra, à 20 h, le très engagé Richard Desjardins, un auteur-compositeur-interprète reconnu pour ses prestations intenses. Véritable bombe sur la scène rock indépendante québécoise, Malajube se produira à 22 h et sera suivi, à 23 h, par Loco Locass, un trio qui joue sur les mots avec une virtuosité déconcertante.

Le lendemain, on aura rendez-vous avec Les monstres sacrés: Gilles Vigneault et Les Charbonniers de l'Enfer, à 18h30, pour une grande célébration de notre mémoire collective; Mes Aïeux, à 20h30, un rendez-vous électrisant avec ces porteurs de la musique trad contemporaine; et Éric Lapointe, une véritable bête de scène dont la réputation n'est plus à faire, à 22 h.

Cette année encore, le Centre de la Nature sera l'endroit idéal où célébrer la Fête Nationale avec les prestations des chœurs lauréats, à 17 h, de La Bottine Souriante, à 18 h 30, et avec le spectacle Le Québec chante!, qui réunira Véronic Dicaire, Marie-Michèle Desrosiers et Marie-Denise Pelletier, à 20 h.  
 

Après les DVD, la scène pour Passe-Partout
Les trois comédiens revisitent les chansons de la série



Jacques l'Heureux et Marie Eykel ajustent quelques notes, avec en retrait Sylvain Cooke, qui dirigera le Chœur du Mondial.




«Dans les chansons avec le chœur, je vais avoir moins mal au ventre», confie Claire Pimparé, en riant.

Pouvez-vous imaginer ce que peut devenir Bedon bedondaine interprété en duo par Jacques L'Heureux et Gregory Charles… On est en droit de s'attendre à une version qui n'aura rien à voir avec celle de l'émission télévisée!
Cette chanson et les autres comptines de la populaire émission, dont la diffusion a débuté en 1977, seront interprétées samedi soir par les trois comédiens de la série accompagnés par un chœur. Ainsi, comme au temps où la série était très populaire, Claire Pimparé, Marie Eykel et Jacques L'Heureux remontent ensemble sur scène.

En entrevue, à la veille des premières répétitions, l'interprète de Passe-Carreau pressentait déjà un trac fou pour la soirée du 16 juin. «Dans les chansons avec le chœur, je vais avoir moins mal au ventre», confie Claire Pimparé en riant.
Karaoké géant
L'objectif de ce spectacle familial est que la foule fasse également partie du chœur. Les paroles des chansons apparaîtront sur des écrans géants. En plus des 25-35 ans, qui ont suivi l'émission lorsqu'ils étaient enfants, Claire Pimparé s'attend à ce que les plus petits connaissent également les chansons. «Lors de la tournée de promotion du premier coffret DVD, il y avait surtout des nostalgiques de la série, mais lors du lancement du deuxième, c'était plein d'enfants.»
La comédienne constate l'engouement de la jeune génération. Sa petite-fille de 15 mois est elle-même une mordue de l'émission. Avec le recul, Claire Pimparé constate que les sujets abordés dans l’émission étaient avant-gardistes. «Dans l’un des épisodes, Passe-Partout et Passe-Carreau ouvrent des sacs de poubelles et elles font du recyclage, fait-elle remarquer. Dans un autre épisode, Grand-Mère souligne que les forêts sont importantes et qu’il faut les préserver. On était à la fin des années 1970!»
Révision
Claire Pimparé souligne le travail du compositeur Pierre F. Brault. Il est celui qui se cache derrière chacune des mélodies de l’émission. «Sa musique a marqué les gens, constate la comédienne. Les musiciens reconnaissent que les musiques étaient travaillées.»
L’interprète de Passe-Carreau raconte de quelle façon se passait le contact avec les chansons. «Nous ne sommes pas des chanteurs professionnels, reconnaît-elle, nous étions des acteurs qui chantent. Contrairement à un chanteur qui répète avant d’enregistrer une chanson en studio, nous recevions les chansons et nous devions les enregistrer aussitôt.»

Pour les comédiens de cette série-culte, la préparation du spectacle les a obligé à renouer avec le répertoire de l’émission. «Pour les refrains, ça va, mais il faut parfois réviser les couplets!».

La comédienne note qu’elle et ses deux comparses ne sont pas les seuls à plancher sur les chansons de l’émission. Probablement trop près de l’adolescence au moment de la diffusion de la série, le directeur artistique du Mondial Choral aurait eu besoin d’apprendre les chansons. On conclura que pour piéger Gregory Charles lors de la portion «demande du public» de son spectacle Noir et Blanc, on n'avait qu'à lui demander Brosse, brosse, brosse!
> Les chansons de Passe-Partout
Belle Rosine

La ronde du baiser papillon

Menton Fourchu

Les poissons

J’ai deux yeux

Le mercredi 13 juin 2007

CHRONIQUE

L'invasion des Passe-Partoutiens


Devant Biscuit, le toutou de Cannelle, ils en viennent les larmes aux yeux. Ils se font photographier au côté du minuscule animal et se précipitent après leur visite à la boutique d'objets-souvenirs pour se procurer un porte-clé de Biscuit.


 
Il n'y a pas que Biscuit pour leur arracher des émotions. C'est comme ça tout au long de leur visite. Ils connaissent toutes les répliques et peuvent lyrer comme dans le temps, "j'ai perdu ma boîte à lunch", comme ils peuvent chanter toutes les chansons parce qu'ils n'en ont jamais oublié les paroles. Quant aux personnages, ce sont leurs vieux complices.

Ils ont entre 18 et 35 ans, un mélange de derniers X et de premiers Y qui forment pourtant une génération commune baptisée la "génération Passe-Partout".

J'avais résisté jusqu'ici à la tentation d'aller voir l'exposition au Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières. J'avais résisté malgré les propos complètement gaga dans ses chroniques de mon confrère Éric Langevin, directeur de la section Arts et Culture et de la confidence de mon voisin de bureau, Martin Francoeur qui m'avoua son impatience de se procurer le second coffret DVD de la série Passe-Partout, même pas rassasié du premier.

"Comprenez-vous notre génération?" m'avait demandé Éric Langevin. À voir leur surexcitation pour une série d'enfants, je comprenais encore moins. Comme tout le monde, je connais la série.

J'en avais plutôt comme souvenir que je n'étais pas toujours très convaincu que c'était une bonne chose de laisser mes filles regarder cette émission. J'étais sûr qu'ils allaient s'adresser à moi en traînant la voix et en nasillant, comme les marionnettes et certains personnages.

Je pense que s'il y a une génération Passe-Partout, il doit y avoir aussi une génération des parents des enfants de Passe-Partout. N'empêche que cela constitue un véritable phénomène de société, de la société québécoise pour être plus exact, et qu'il est en train de révolutionner le Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières.

En six semaines, le musée a doublé son achalandage habituel et ça pourrait s'amplifier. En juin, il a suffi de onze jours pour égaler le nombre des entrées du mois de juin de l'an passé.

Au musée, on voit venir la saison estivale avec enthousiasme. Si la clientèle de Passe-Partout provient surtout de la région en semaine et de l'extérieur les week-ends, l'été, elle est davantage touristique, peu importe le jour de la semaine. Si le musée doublait sa fréquentation estivale, il pourrait passer à 30 000 visiteurs... et peut-être devenir le plus gros produit d'appel de l'été de Trois-Rivières, un mandat qui est confié à la revue Showtime, qui vise aussi les 30 000 entrées.

Passe-Partout se révèle l'exposition la plus populaire qu'ait connue le musée depuis son ouverture. Benoît Gauthier, le d.g., s'en réjouit. "Passe-Partout permet de bien illustrer le sens de "culture populaire" de notre musée."

Mais ce qui le réjouit tout autant, c'est que les gens de la région "se réapproprient" le musée et découvrent, avec Passe-Partout, les autres expositions. La première clientèle à s'y précipiter pour Passe-Partout a été régionale. Une clientèle qui s'en était éloignée avec les années.

Le musée est d'autant fier du succès actuel, que l'exposition Passe-Partout a été imaginée, conçue et montée à Trois-Rivières. Les négociations ont été longues et ardues pour négocier les multiples droits de propriété intellectuelle touchant la télésérie. Les moyens financiers étaient courts, car aucune entreprise (sauf Télé-Québec) ne s'est laissée tenter par une commandite.

Passe-Partout est générationnelle parce qu'elle est arrivée avec les premiers véritables enfants de la télévision, ceux que les parents n'étaient plus capables d'envoyer jouer dehors.

Elle avait certes une forte portée éducative, mais elle rompait avec les scénarios de jeux d'enfants d'autres émissions et toutes celles fondées sur l'imaginaire, comme les aventures intergalactiques. Avec Passe-Partout, les enfants retrouvaient leur quotidien. Ils se voyaient à la télévision.

L'exposition prend des allures de festival de la poussette, car les "Passe-Partoutiens" y amènent leurs jeunes enfants pour leur faire partager leurs anciennes émotions. Sauf que Claire Plourde, la directrice des communications, qui les a observés, me l'a dit: "Ils viennent avec leurs enfants, mais ici, ce sont eux qui se comportent comme des enfants."

merci nick !!

merci ÉNORME pour le temps que tu as pris pour mettre tous ces articles ici
nous aussi,on l,a acheter,le 2eme,pour ma fille qui a tellement tripper avec cette émission et leurs personnages

PASSE-PARTOUT
Un plaisir qui n'a pas pris une ride
Virginie Roy
17-06-2007 | 14h15
Rares sont les spectacles pour enfants où les parents sont aussi enthousiastes que leurs enfants. L'engouement pour Passe-Partout, hier lors du Mondial Choral Loto-Québec au Centre de la Nature de Laval, a su charmer toutes les générations.

Les spectateurs qui ont assisté à Passe-Partout et Choeur ont eu droit à un événement extraordinaire. Extraordinaire parce qu'il n'y avait pas que les enfants qui dansaient sur les airs de Passe-Partout, les parents et les grands-parents aussi. Pour une trentaine de minutes, le travail, le trafic, les repas, le lavage, le ménage, tout était oublié l'instant d'une soirée.

"C'est sûr que je suis nostalgique. Ils font partie de toutes les familles", dit la jeune mère de la petite Élodie, Karine Gloutney.

"J'ai acheté les DVD et je les écoute très souvent avec mes enfants. C'est une bonne excuse", avoue Karine Pettigrew, sourire en coin. Son fils, Samuel Bolduc, semble aussi obnubilé par Passe- Partout que sa maman. "Mon préféré, c'est Passe-Montagne. Il est drôle", ajoute-t-il.

Le phénomène Passe-Partout n'a pas attiré que les familles. Nombre de nostalgiques étaient de la partie et ce, sans leurs enfants. "Mon fils a 35 ans. Je me souviens que j'écoutais Passe-Partout avec lui quand il était jeune. Ça me rappelle tellement de souvenirs", raconte Pierrette Gendron, grand-maman d'une fillette de quatre ans et demi.

Passe-Partout et Choeur

C'est le choeur de Gregory Charles qui a entamé le spectacle. Dès les premières notes de la chanson thème de l'émission, enfants, parents et grands-parents se sont mis à chanter.

Marie Eykel, Jacques L'Heureux et Claire Pimparé ont ensuite fait leur apparition. Sans aucune prétention, le trio a débuté avec sa première chanson: Laisser sa trace.

"Ma famille et moi, on connaît toutes les paroles par coeur. On n'aura pas besoin des paroles qui défilent sur l'écran géant", raconte Mme Gloutney.

Si le trio favori le plus populaire de l'heure a vieilli, leurs voix ne changent pas. "C'est comme si c'était hier. On les reconnaît tout de suite. C'est comme s'ils n'avaient pas changé", ajoute Mme Gloutney.

Une relève absente

Marie Eykel n'est pas la seule à penser que les grandes chaînes de télévision abandonnent les enfants. "Le contenu des émissions pour enfants de nos jours est vide. Après Passe-Partout, c'est comme si on n'avait plus le droit d'être enfant de nos jours", explique Mme Gloutney.

La plupart des parents, déçus des nouvelles vedettes de leurs enfants, demandent d'ailleurs le retour de Passe-Partout. "C'était tellement bon, j'y croyais vraiment. C'est certain que j'aimerais qu'ils reviennent", dit Mme Gloutney.

wow merci bcp nick11f
tu es un amour   je l'ai acheté le 2e et mausus que je me souviens de tout et mes filles adorent...j'ai meme L'intention d'aller a trois-rivière pour visité le musée  
merci encore hein.

http://www.imaginaire.com/indexv2.jsp?u ... SE-PARTOUT

C'est con qu'il y ait des bouts d'épisodes qu'on retrouve sur les 2 dvd...me semble avec la quantité d'émissions qu'ils ont faits, ils auraient pu s'organiser pour pas en mettre en double..

Ca reste très bon quand même et mon fils de 2 ans en rafolle

Le vendredi 29 juin 2007


«Une très belle expérience»





«Donner vie à un personnage quand tout est dans la voix, uniquement dans la voix, est un formidable défi», dit le comédien Jacques L'Heureux.
photo Martin Chamberland, La Presse



Upton

«Le Théâtre de la Dame de coeur a développé son créneau bien à lui, il est un incontournable de la scène québécoise. Franchement, c'est un honneur d'être associé à lui.»

 
 
Jusqu'au 26 août, Jacques L'Heureux prête sa voix aux Dinosaures ne savent pas lire, nouvelle production de l'ingénieux théâtre d'Upton. Et manifestement, l'aventure plaît au vétéran comédien.

«C'est une très belle expérience, explique-t-il. Donner vie à un personnage quand tout est dans la voix, uniquement dans la voix, est un formidable défi. Et malgré le gigantisme des marionnettes, c'est l'fun de penser que le spectateur doit faire appel à son imagination pour embarquer dans l'histoire, pour l'apprécier...»

Sylvie Léonard, Jean-Pierre Gonthier, Léo Caron, Élisabeth Lenormand et Alain Gendreau sont les autres à prêter leur voix aux marionnettes géantes des Dinosaures ne savent pas lire, une histoire signée Marilyn Perreault, qui joue aussi au Théâtre de Rougemont cet été.

Les Dinosaures ne savent pas lire raconte les aventures de Tom, un petit garçon de 10 ans qui fugue dans son imaginaire où il est escorté par un squelette de dinosaure (Jacques L'Heureux) et d'autres personnages bizarres...

Un 10 000e visiteur pour Le phénomène Passe-Partout
L’exposition bat des records de fréquentation




Le Musée de culture populaire a accueilli, jeudi, son 10 000e visiteur pour l’exposition Le Phénomène Passe-Partout présentée depuis le 16 mai dernier. À en croire l’engouement que suscite l’exposition, la magie de la populaire émission est donc toujours bien présente auprès des petits et des plus grands.
Isabelle St-Arnaud, une grande fan de Passe-Partout, a eu toute une surprise, jeudi, alors qu’elle s’apprêtait à revivre et à partager l’époque de ses sept ans en compagnie de ses trois enfants au Musée de culture populaire. Sans s’y attendre, Madame St-Arnaud est devenue le 10 000e poussinot à franchir les portes de la salle d’exposition, qui se révèle être un véritable coffret d’or, rempli de merveilleux souvenirs d’enfance. Étant donné l’occasion bien spéciale, la jeune femme de 33 ans, de Saint-Boniface, s’est vu remettre une série de cadeaux, dont un certificat-cadeau de 500 $ échangeable à l’Auberge Le Baluchon, une croisière touristique pour deux à bord du M/V Draveur ainsi que le deuxième coffret DVD de Passe-Partout. «C’est vraiment une très belle surprise que je vis ce matin (jeudi). Déjà que j’étais énervée de pouvoir plonger dans l’univers de mes amis d’enfance. C’est vraiment génial. Je me sens comme une petite fille.», s’est exclamée Madame St-Arnaud.











Isabelle St-Arnaud est le 10 000e poussinot à visiter Le phénomène Passe-Partout au Musée de culture populaire. Elle a franchi les portes de l’univers magique des Poussinots et Poussinettes accompagnée de ses trois enfants, Charlotte, Marie et Élie.




S’étant présentée au Musée avec ses trois enfants, Charlotte, 9 ans, Marie, 7 ans et Élie, 4 ans, Isabelle St-Arnaud dit avoir un plaisir fou à partager ses souvenirs d’enfance avec sa progéniture. «C’est vraiment trippant de les amener dans cette aventure qui a tant marqué ma jeunesse. Et le plus beau, c’est que je vois la même magie dans leurs yeux.», explique-t-elle. Jetant attentivement un regard tout autour d’elle, Isabelle St-Arnaud mentionne être particulièrement touché d’avoir la chance de revoir les décors, les costumes et les personnages qui l’ont tant fait sourire dans sa jeunesse. «Passe-Partout, c’est vraiment une magie qui est ancré dans nos cœurs. Et malgré ses 30 ans, l’émission demeure actuelle au même type que nous restons, au fond de nous, des enfants.», poursuit-elle.

De nombreux fans de Passe-Partout ont, comme Isabelle St-Arnaud, franchi les portes de l’exposition depuis mai dernier. Et au dire du directeur du Musée, Monsieur Benoît Gauthier, «Si la tendance se maintient, nous devrions connaître une saison touristique exceptionnelle. Depuis l’ouverture de l’exposition, nous connaissons un achalandage environ trois fois supérieur à ce que l’on connaît habituellement.» Le directeur a d’ailleurs souligné que 38% de la clientèle provenait de la région alors que 55% était des résidents du Québec, mais de l’extérieur de la région.

Musée québécois de culture populaire
10 000 visiteurs pour Passe-Partout

 
Mise à jour le jeudi 5 juillet 2007, 16 h 21 .




Passe-Partout (archives)

L'exposition Le phénomène Passe-Partout présentée au Musée québécois de culture populaire bat des records de fréquentation. L'établissement a reçu jeudi matin son 10 000e visiteur. Isabelle St-Arnaud de Saint-Boniface a eu le droit à un chaleureux accueil, en plus de recevoir quelques cadeaux pour souligner l'événement.

Les idoles de jeunesse de plusieurs font courir les foules. Depuis l'inauguration de l'exposition, 16 mai dernier, trois fois plus de personnes qu'à l'habitude visitent le musée. Le 1er juillet, l'établissement situé au centre-ville de Trois-Rivières a battu un record de fréquentation avec 510 visiteurs.

Le directeur du Musée, Benoît Gauthier, signale que parmi les visiteurs, 38 % des visiteurs provenaient de la région et 55 % étaient des résidents de l'extérieur. Le reste de la clientèle était des touristes provenant des autres provinces ou de l'étranger.

L'exposition retrace l'histoire de la série télévisée devenue un phénomène au Québec. Le public est invité à visiter Le phénomène Passe-Partout jusqu'au 1er septembre prochain.