Publié : mar. mai 22, 2007 2:32 am
joanna a écritFrissons de bonheur
Ouf! Tout le monde est sous le choc et le charme. Le tout dernier show de Céline présenté à TVA hier soir est sans aucun doute, son plus beau.
Comme toujours, la diva nous a éblouis. Animée avec brio par Julie Snyder qui en faisait également le production et enregistrée aux studios Mel de Montréal, nous en a mis plein la vue.
Même les rencontres avec les auteures québécoises étaient attendrissantes et a voix de Céline est plus belle que jamais. Plus puissante aussi. Chaque chanson, chaque intonation de la voix nous fait dresser les poils sur les bras. Voir les auteures, ces monuments de femmes, émues aux larmes en entendant pour la première fois, Céline chanter leurs idées sur des musiques qu’elles n’ont jamais entendues, ça nous brassait aussi. Des textes aussi beaux que les musiques.
Des frissons de bonheur !
Ses confidences sont également succulentes. Quand elle parle de sa mère présente dans la salle, de ses plis et de ses rondeurs confortables, on sent qu’on fait partie de la famille. En 26 ans de carrière, elle ne nous a jamais déçus. Et, même si on sait qu’elle ne nous raconte pas tout et elle a bien raison de le faire, on sent la complicité qu’elle établit avec le public. Céline, c’est notre cousine à tous. Elle fait partie de la famille et il ne nous viendrait même pas à l’idée de l’appeler Madame et de la vouvoyer.
Céline et sa famille vivent la nuit. Elle le dit elle-même, elle s’allume rarement avant midi. Et c’est le soir très tard, la veille de la fête des mères que l’enregistrement a eu lieu. Des heures et des heures d’enregistrement, d’interviews, de patience et de recommencement. Des heures de télévision où tout doit être parfait. Un show pour les Français, un autre pour les Québécois. Le tout enregistré en moins de 24 heures. Pourtant, rien ne paraissait à la télé. Elle était fraîche comme une rose.
Les textes et poèmes de Marie Laberge, Lise Payette, Janette Bertrand, Denise Bombardier, Nina Bouraoui, George Sand, Françoise Dorin, Nathalie Nechtschein et la regrettée Jovette Bernier, sont vraiment très beaux. Le poème de Mme Bernier date de 1923.
Avec Jean Lamoureux à la mise en scène et la réalisation, Stéphane Laporte à la conception du show et Scott Price à la direction musicale, ça ne pouvait faire autrement que de nous charmer durant deux heures.
Après sa tournée mondiale qui la conduira jusqu’en Chine en 2008, soit après Las Vegas, Céline fera sans doute du cinéma. Elle nous a encore une fois donné une idée de son talent d’actrice et d’imitatrice en étant la nouvelle Tête à Claque qui aime les pop tarts, ce qui a fait rire, non seulement René, mais tout le Québec.
On la savait cantatrice, on la sait maintenant très polyvalente. J’adore l’opéra. J’en écoute très souvent, je ne me lasse pas. Et, j’ai vraiment adoré l’interprétation de Céline de La Diva, la chanson de Denise Bombardier sur Maria Callas et la voix de Callas se mariant à celle de Céline. L’effet est saisissant. Très émouvant même !
Sur l’album, la direction musicale a été confiée à Jean-Jacques Goldman qui avait fait la musique pour l’album D’Eux il y a une dizaine d’années, album qui a propulsé la diva au sommet de tous les palmarès européens.
Je ne suis ni critique littéraire, ni musicale. Je suis simplement ce qu’on appelle une « chroniqueure bon public » et ce que j’ai vu m’a beaucoup plu.
J’imagine que le grand public est tout aussi enchanté que moi. Tout était bon et beau dans le show : Céline, Julie, les décors, les flambeaux, les invités, les effets spéciaux, les chansons, les textes, les musiques. Un show qui frise la perfection.
Petit bémol cependant. Je me serais bien passé de l’épisode du crock pot raconté avec un accent québécois aussi gros que le pont Jacques-Cartier. A mon avis, c’était superflu. Ca n’avait pas sa place et de toute façons, il y a belle lurette que les crock pots sont inventés. Le mien traîne au fond de mon armoire depuis des lustres.
Et, à l’entendre se raconter, on pourrait jurer qu’elle se dirige vers une carrière d’humoriste et qu’elle sera présente au 25e anniversaire du Festival Juste pour Rire. Elle a conquis le monde entier, mais elle est restée Québécoise jusqu’au fond de l’âme. Et elle est drôle en plus.
Quand bien même que tous les grands critiques de ce pays écriraient que l’œuvre de Céline n’est ni canadienne, ni québécoise, ni américaine et ni française, je m’en fous. Moi j’aime ça, je le dis haut et fort et je sais fort bien que je ne suis pas la seule. Si elle n’était pas une extraordinaire ambassadrice pour notre pays, elle ne serait pas là où elle est rendue depuis belle lurette.
Ceci dit, les annonceurs ont sûrement fait un excellent placement. Nul doute que l’émission dépassera les deux millions de téléspectateurs en cote d’écoute.
Ca terminait bien le long week-end de trois jours pour célébrer le Fête de la Reine, ou de Dollard, ou des Patriotes ou même juste des fleurs à planter.
Planète Québec
Très bon article.
Ouf! Tout le monde est sous le choc et le charme. Le tout dernier show de Céline présenté à TVA hier soir est sans aucun doute, son plus beau.
Comme toujours, la diva nous a éblouis. Animée avec brio par Julie Snyder qui en faisait également le production et enregistrée aux studios Mel de Montréal, nous en a mis plein la vue.
Même les rencontres avec les auteures québécoises étaient attendrissantes et a voix de Céline est plus belle que jamais. Plus puissante aussi. Chaque chanson, chaque intonation de la voix nous fait dresser les poils sur les bras. Voir les auteures, ces monuments de femmes, émues aux larmes en entendant pour la première fois, Céline chanter leurs idées sur des musiques qu’elles n’ont jamais entendues, ça nous brassait aussi. Des textes aussi beaux que les musiques.
Des frissons de bonheur !
Ses confidences sont également succulentes. Quand elle parle de sa mère présente dans la salle, de ses plis et de ses rondeurs confortables, on sent qu’on fait partie de la famille. En 26 ans de carrière, elle ne nous a jamais déçus. Et, même si on sait qu’elle ne nous raconte pas tout et elle a bien raison de le faire, on sent la complicité qu’elle établit avec le public. Céline, c’est notre cousine à tous. Elle fait partie de la famille et il ne nous viendrait même pas à l’idée de l’appeler Madame et de la vouvoyer.
Céline et sa famille vivent la nuit. Elle le dit elle-même, elle s’allume rarement avant midi. Et c’est le soir très tard, la veille de la fête des mères que l’enregistrement a eu lieu. Des heures et des heures d’enregistrement, d’interviews, de patience et de recommencement. Des heures de télévision où tout doit être parfait. Un show pour les Français, un autre pour les Québécois. Le tout enregistré en moins de 24 heures. Pourtant, rien ne paraissait à la télé. Elle était fraîche comme une rose.
Les textes et poèmes de Marie Laberge, Lise Payette, Janette Bertrand, Denise Bombardier, Nina Bouraoui, George Sand, Françoise Dorin, Nathalie Nechtschein et la regrettée Jovette Bernier, sont vraiment très beaux. Le poème de Mme Bernier date de 1923.
Avec Jean Lamoureux à la mise en scène et la réalisation, Stéphane Laporte à la conception du show et Scott Price à la direction musicale, ça ne pouvait faire autrement que de nous charmer durant deux heures.
Après sa tournée mondiale qui la conduira jusqu’en Chine en 2008, soit après Las Vegas, Céline fera sans doute du cinéma. Elle nous a encore une fois donné une idée de son talent d’actrice et d’imitatrice en étant la nouvelle Tête à Claque qui aime les pop tarts, ce qui a fait rire, non seulement René, mais tout le Québec.
On la savait cantatrice, on la sait maintenant très polyvalente. J’adore l’opéra. J’en écoute très souvent, je ne me lasse pas. Et, j’ai vraiment adoré l’interprétation de Céline de La Diva, la chanson de Denise Bombardier sur Maria Callas et la voix de Callas se mariant à celle de Céline. L’effet est saisissant. Très émouvant même !
Sur l’album, la direction musicale a été confiée à Jean-Jacques Goldman qui avait fait la musique pour l’album D’Eux il y a une dizaine d’années, album qui a propulsé la diva au sommet de tous les palmarès européens.
Je ne suis ni critique littéraire, ni musicale. Je suis simplement ce qu’on appelle une « chroniqueure bon public » et ce que j’ai vu m’a beaucoup plu.
J’imagine que le grand public est tout aussi enchanté que moi. Tout était bon et beau dans le show : Céline, Julie, les décors, les flambeaux, les invités, les effets spéciaux, les chansons, les textes, les musiques. Un show qui frise la perfection.
Petit bémol cependant. Je me serais bien passé de l’épisode du crock pot raconté avec un accent québécois aussi gros que le pont Jacques-Cartier. A mon avis, c’était superflu. Ca n’avait pas sa place et de toute façons, il y a belle lurette que les crock pots sont inventés. Le mien traîne au fond de mon armoire depuis des lustres.
Et, à l’entendre se raconter, on pourrait jurer qu’elle se dirige vers une carrière d’humoriste et qu’elle sera présente au 25e anniversaire du Festival Juste pour Rire. Elle a conquis le monde entier, mais elle est restée Québécoise jusqu’au fond de l’âme. Et elle est drôle en plus.
Quand bien même que tous les grands critiques de ce pays écriraient que l’œuvre de Céline n’est ni canadienne, ni québécoise, ni américaine et ni française, je m’en fous. Moi j’aime ça, je le dis haut et fort et je sais fort bien que je ne suis pas la seule. Si elle n’était pas une extraordinaire ambassadrice pour notre pays, elle ne serait pas là où elle est rendue depuis belle lurette.
Ceci dit, les annonceurs ont sûrement fait un excellent placement. Nul doute que l’émission dépassera les deux millions de téléspectateurs en cote d’écoute.
Ca terminait bien le long week-end de trois jours pour célébrer le Fête de la Reine, ou de Dollard, ou des Patriotes ou même juste des fleurs à planter.
Planète Québec
Très bon article.