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Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 2:50 pm
par Placeress
Beppo a écrit : [...]


Quand tu investis c'est que tu as l'argent pour le faire, non? Comment peut-on investir 4 ou 5 milliards alors qu'on nous rabâche les oreilles pour nous démontrer que le budget manque d'argent et étrangement il manque environ la jolie somme de 5 milliards. De plus, on tapisse nos écrans pour nous démontrer que le Québec est une province super endettée. Bizarre qu'on trouve normal d'emprunter 5 milliards pour acheter et avoir un manque à gagner de 5 milliards en plus. Si je compte bien, on sera en déficit de 10 milliards environ. Faut croire que la dette ou les intérêts qu'elle génère n'est pas si catastrophique qu'on veuille bien nous faire croire.

C'est ce double discours que je trouve aussi étrange personnellement.

La seule chose que je pense, sans connaître cela. C'est que de faire un investissement, qui selon ce qu'on nous a dit, serait repayé dans la première année, et que par la suite, cela pourrait vouloir dire qu'il serait possible qu'il y est le double de retombé économique pour les années qui suivent, j'imagine autour de 5 G par année plus ou moins. En plus, de la porte que cela ouvrait au marché américain. Donc, pour cela, je suis en accord avec cet investissement.

Par contre, comme tu le dis, qu'on cesse de nous parler de dette qui nécessiterait encore une fois qu'on prenne dans les poches de la classe moyenne plutôt que de restructurer les modèles de gestion bouffe-cash perpétuel.

Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 4:43 pm
par Beppo
Je serais très très surpris que l'investissement serait payé la première année. C'est du profit en grand ça là et à ce titre il faudrait se poser la question à savoir pourquoi vende-t-il une « vache à lait ». Je ne crois pas que Hydro-Québec génère des profits de 5 milliards par année alors que nous jouissons des taux les plus bas au Canada.

Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 4:56 pm
par Placeress
Beppo a écrit : Je serais très très surpris que l'investissement serait payé la première année. C'est du profit en grand ça là et à ce titre il faudrait se poser la question à savoir pourquoi vende-t-il une « vache à lait ». Je ne crois pas que Hydro-Québec génère des profits de 5 milliards par année alors que nous jouissons des taux les plus bas au Canada.

Ça se peut, je ne sais pas...... c'est simplement que Charest avait dit qu'il pourrait repayer son investissement dans la première année.... mais perso, j'ai absolument aucune connaissance en la matière pour avoir une idée si c'est réel ou pas.

Et c'est sur que 5 milliards en un an, c'est du fric en maudit...... mais je crois que ce qui était déficitaire au NB, c'était les deux autres centrales, que le Québec n'achetait pas dans la négociation.

Mais bon, j'y connais tellement rien.....

Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 4:57 pm
par jumbo
Beppo a écrit : Je serais très très surpris que l'investissement serait payé la première année. C'est du profit en grand ça là et à ce titre il faudrait se poser la question à savoir pourquoi vende-t-il une « vache à lait ». Je ne crois pas que Hydro-Québec génère des profits de 5 milliards par année alors que nous jouissons des taux les plus bas au Canada.
Et en plus ce n'est pas trop trop dans les coutumes du Québec de faire des profits. :)

Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 5:18 pm
par Beppo
jumbo a écrit : [...]


Et en plus ce n'est pas trop trop dans les coutumes du Québec de faire des profits. :)
Je suis convaincu qu'Hydro-Québec génère des profits car il en remet une partie dans le budget du gouvernement. Toutefois, je serais surpris que les profits générés le soient à une hauteur de 4 ou 5 milliards par année. Il me semble me souvenir que lors du dernier budget, Hydro avait remis entre 1 et 2 milliards à la province.

:)

Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 6:00 pm
par Placeress
Effectivement, je ne trouve rien qui affirme la rentabilité de la première année, il me semblait avoir entendu ça dans le discours de Charest, mais je me trompe certainement. Parce que si on voit le bilan plus bas, on parle de millions, et non de milliards.

Ce que j'ai trouvé de plus concret, c'est sur le site de rue Frontenac, mais c'est au sujet de l'entente de départ, et non de celle modifiée depuis:



Achat d’Énergie NB par Hydro-Québec – Québec a agi sous l’impulsion des Américains

Mise à jour le Jeudi, 29 octobre 2009 20:21

QUÉBEC – L’achat de la société d’État Énergie NB par Hydro-Québec au coût de 4,75 milliards de dollars était un vœu depuis longtemps exprimé par les dirigeants des États du Nord-Est américain et qui leur permettra dans l’avenir de n’avoir qu’un seul interlocuteur avec qui transiger.

L’ancien ministre responsable de l’Énergie, Claude Béchard, a reconnu hier que «depuis au moins deux ans, dans toutes les rencontres au sommet que nous avons eues avec les dirigeants américains des États du Nord-Est, ils nous demandaient si on pouvait s’entendre avec le Nouveau-Brunswick pour avoir un seul intervernant à qui parler. Elle est là l’idée de départ de cette transaction».

De retour de Fredericton où les premiers ministres Jean Charest et Shawn Graham ont signé un protocole d’entente qui scelle cette transaction, la ministre des Ressources naturelles Nathalie Normandeau, responsable d’Hydro-Québec, s’est enthousiasmée devant «le potentiel énorme d’exportation d’électricité vers les États-Unis que cette acquisition ouvre à Hydro-Québec».

Selon elle, plusieurs États américains qui veulent avoir accès à de l’énergie «propre» pour participer aux objectifs verts de l’administration de Barak Obama, seront enthousiastes devant cette source nouvelle et fiable en provenance du nord. «Je suis convaincue que cet investissement sera rapidement rentable», dit Nathalie Normandeau.

Visées impérialistes ?

Les visées d’Hydro-Québec ne s’arrêteront pas là, a reconnu la ministre. Elle a indiqué qu’Hydro-Québec avait déjà entamé «des pourparlers» avec l’Île-du-Prince-Édouard pour conclure une entente similaire. L’I.-P-.É. est alimentée en grande partie par l’électricité produite par Énergie Nouveau-Brunswick. Hydro a aussi un œil sur la Nouvelle-Écosse, rapportait jeudi The Globe and Mail, une information que nous a confirmée une source bien informée du gouvernement.


Si tous les desseins d’Hydro-Québec se réalisent, la société d’État prendra le contrôle du marché de l’hydro-électricité dans tout l’est du Canada et colmatera ainsi les brèches pouvant permettre à Terre-Neuve-et-Labrador d’exporter aux États-Unis son électricité produite à Churchill Falls.

Même si tous les porte-parole du gouvernement Charest nient que cette expansion quasi impérialiste d’Hydro vise aussi cet objectif, il n’en reste pas moins que le premier ministre terre-neuvien est maintenant «échec et mat», pour reprendre une expression entendue hier dans les corridors du Parlement. Pour expédier son électricité aux USA, Terre-Neuve devra passer par le réseau hydro-québécois du Nouveau-Brunswick et payer au passage.
Plusieurs bénéfices pour les clients néo-brunswickois

Hier, le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Shawn Graham, a indiqué que sa province retirera plusieurs bénéfices de cette transaction. Il éliminera en premier lieu une dette de près de 5 milliards qui gêne énormément les finances de sa province. De plus, cela permettra d’insuffler un nouveau souffle au développement industriel qui ne sera plus hypothéqué par un manque de ressources électriques. D’ailleurs, la famille Irving, qui contrôle une grande partie de l’économie de la province, a mis tout son poids pour qu’une entente survienne rapidement entre les deux sociétés d’État.

On comprend facilement pourquoi: avec sa raffinerie, ses nombreuses usines de pâtes et papier et ses scieries sur le territoire, elle bénéficiera du tarif industriel du Québec qui est 43% moins cher que ce qu’elle paie présentement. Ce sera d’ailleurs l’aubaine dont profitera l’ensemble des industriels de la province. L’entente intervenue spécifie que les tarifs d’électricité augmenteront avec l’ajout de nouvelles usines dont le coût d’énergie plus élevé sera réparti collectivement à l’ensemble de la facture des industries plusieurs bénéficeses.

Le protocole prévoit en outre que les 370 000 clients résidentiels néo-brunswickois qui passent sous l’aile d’Hydro-Québec verront leurs tarifs
d’électricité gelés pour une période de cinq ans. À titre comparatif, ceux-ci paient leur électricité 60 pour cent plus cher que leurs voisins québécois.

Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres puisque la transaction doit faire l’objet de consultations publiques et recevoir l’aval du Parlement de Fredericton. On s’attend à ce que cette transaction ne passe pas comme une lettre à la poste.

Image


Lien: http://ruefrontenac.com/nouvelles-gener ... dro-quebec" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Un marché de dupes

Publié : sam. févr. 27, 2010 10:58 pm
par Carmelle
Dans notre région l'Outaouais il y avait une papeterie qui avait fermé et une compagnie américaine l'a acheté. Cette semaine en lisant le journal je vois en gros titre que le gouvernement est près à aider cette compagnie américaine..........grrrrrrrrrr c'est quoi ca et nos compagnies québécoises on en fait quoi? J'ai pas lu l'article car j'étais en maudit juste à voir le titre

J'aimerais trouvé l'article mais j'ai jeté le journal celà m'a abasourdi

Re: Un marché de dupes

Publié : dim. févr. 28, 2010 7:27 pm
par Anya
Énergie NB, prise deux
Publié le 20 janvier 2010 à 06h27 | Mis à jour le 20 janvier 2010 à 06h28
Sophie Cousineau
La Presse

(Montréal) C'est une petite anecdote qui m'a été contée par une source bien informée.

Lorsque Hydro-Québec a négocié l'achat d'Énergie NB l'été dernier, son PDG, Thierry Vandal, n'a jamais eu à se rendre à Fredericton! Lors de ces pourparlers, ce sont les négociateurs du premier ministre Shawn Graham qui se déplaçaient au siège social d'Hydro-Québec, sur le boulevard René-Lévesque.

Mais pour réussir à boucler cette transaction historique, qui a soulevé une tempête politique au Nouveau-Brunswick, Thierry Vandal a fait le voyage jusqu'au village de Belledune, au nord du Nouveau-Brunswick. Il y a rencontré les travailleurs et leaders de cette communauté de la baie des Chaleurs, qui s'inquiète du sort de sa centrale thermique au charbon. Une crainte entièrement justifiée, puisque Hydro-Québec prévoit condamner cette centrale polluante dans un horizon encore indéterminé.

Cette histoire est révélatrice du changement qui s'est opéré depuis l'annonce de cette acquisition controversée, à la fin octobre. D'une cession d'actif pilotée par une province cherchant à réduire son endettement, la vente d'Énergie NB est devenue une excellente transaction à sauver pour le Québec.

Dans sa version remaniée qui sera dévoilée ce matin, à Québec et à Fredericton, cette transaction n'a plus la même envergure, même si elle est toujours dans les 10 chiffres. On parle d'une acquisition de 3,2 milliards de dollars au lieu de 4,75 milliards, selon nos informations.

Surtout, Hydro-Québec n'a plus du tout le même rôle. Au lieu d'être propriétaire de la quasi-totalité des éléments d'actif d'Énergie NB, la société d'État québécoise devient fournisseur d'électricité en gros au Nouveau-Brunswick. Mais un fournisseur tout de même privilégié.

Hydro-Québec empruntera les lignes de transport et de distribution de sa voisine, qui resteront la propriété d'Énergie NB. Elle met aussi la main sur les droits de transport d'électricité qui étaient détenus par la filiale de commercialisation d'Énergie NB. Ces droits qui permettent d'exporter 670 MW à la Nouvelle-Angleterre et une centaine de mégawatts à l'Île-du-Prince-Édouard s'additionnent aux droits de transport de 300 MW dont Hydro-Québec disposait déjà au Nouveau-Brunswick.

Ainsi, Hydro-Québec aura un bon accès au Maine et, par ricochet, au riche marché de l'électricité du nord-est des États-Unis. Hydro-Québec n'y écoulera pas nécessairement plus d'électricité. Mais la société pourra choisir le moment le plus opportun pour conclure des transactions de vente, lorsque les prix sont les plus élevés (de jour, de semaine). Cette flexibilité devrait se refléter sur la ligne des profits.

Encore faut-il que cette transaction se concrétise. Car les Néo-Brunswickois ont eu une réaction complètement épidermique à la suite de l'annonce de la vente de leur société d'État. Il fallait lire les commentaires à chaud sur certains blogues du Nouveau-Brunswick pour constater à quel point l'arrivée d'Hydro-Québec a suscité des craintes qui frisaient par moment la xénophobie. «Nous ferons-nous servir uniquement en français?» demandait un internaute, et ainsi de suite.

Avec cette nouvelle entente, Hydro-Québec sera presque invisible au Nouveau-Brunswick. Énergie NB sera seule responsable du service à la clientèle, de la perception des comptes et de la maintenance de ses lignes de distribution et de transport.

Surtout, ce n'est pas Hydro-Québec qui aura l'odieux de réclamer des hausses de tarif d'électricité à la régie de l'énergie du Nouveau-Brunswick, lorsque le gel du tarif résidentiel se terminera dans cinq ans. C'est Énergie NB qui se présentera seule au marbre.

Par contre, Hydro-Québec aura droit de vie ou de mort sur les trois centrales les plus polluantes d'Énergie NB. Ces centrales deviendront des boulets lorsque le Canada et les États-Unis réglementeront de façon plus stricte leurs émissions de gaz à effet de serre et fixeront les nouvelles règles du jeu - ce qui n'est pas demain la veille compte tenu des minces progrès accomplis lors de la récente conférence sur les changements climatiques de l'ONU tenue à Copenhague...

Trois centrales se trouvent ainsi dans le collimateur. Outre celle de Belledune, alimentée au charbon, se trouvent celles de Dalhousie et de Coleson Cove, qui carburent toutes deux au mazout. Or, Hydro-Québec entend uniquement conserver celle de Coleson Cove, comme centrale d'appoint pour combler les besoins en période de pointe l'hiver.

Est-ce que les visages familiers des réparateurs d'Énergie NB permettront de calmer le jeu au Nouveau-Brunswick? Est-ce que le gel des tarifs pendant cinq ans suffira à convaincre les consommateurs? Est-ce que la réduction de la dette du Nouveau-Brunswick, qui reste appréciable, séduira malgré tout les contribuables?

Je ne m'aventurerai pas sur ce terrain, à l'évidence glissant!

Mais en attendant que cette acquisition partielle se concrétise, le 31 mars selon ce qui a été prévu, il serait hasardeux d'évoquer une éventuelle transaction d'Hydro-Québec avec l'Île-du-Prince-Édouard! De la même façon, il ne faudrait pas insister trop fort sur les tarifs industriels d'électricité du Nouveau-Brunswick, qui resteront de 10% supérieurs à ceux du Québec, ce qui permettra à la Belle Province de conserver son avantage comparatif afin d'attirer des industriels.

Il y a un certain Danny Williams qui s'agite sur son île devant les visées prétendument hégémoniques du Québec. Avec cette vieille rancoeur que les Terre-Neuviens entretiennent depuis 40 ans à l'endroit du Québec, ce premier ministre fera tout en son pouvoir pour faire dérailler cette alliance.

sophie.cousineau@lapresse.ca


TRANSACTION ENTRE HYDRO-QUÉBEC ET ÉNERGIE NB

COÛT

3,2milliards

CLIENTS SUPPLÉMENTAIRES

600 000

INCLUS

7 centrales hydroélectriques et une centrale nucléaire

EXCLUS

Les réseaux de transport et de distribution

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... e-deux.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Un marché de dupes

Publié : dim. févr. 28, 2010 7:38 pm
par Anya
Québec • Économie Le Dimanche 28 février 2010
Achat d’Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec reporté

Il y a un dicton qui dit qu’on a qu’une seule chance de faire une bonne impression. Et il semble trouver toute sa pertinence au Nouveau-Brunswick, où le gouvernement reporte la conclusion de la vente des meilleures centrales de production d’Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec.

À l’évidence, même la version remaniée de cette transaction historique de 3,2 milliards de dollars, qui fera d’Hydro-Québec le premier fournisseur d’électricité de gros de la province, passe difficilement.

Le ministre de l’Énergie, Jack Keir, a annoncé la tenue d’audiences publiques d’une durée de 30 jours pour débattre de cette transaction.

Fredericton espère susciter un plus grand assentiment de la population, qui a eu une réaction épidermique et à la limite de la xénophobie à l’annonce de la vente d’Énergie NB cet automne.

La conclusion de la transaction serait reportée à la fin mai. Mais, qu’arrivera-t-il si les Néo-Brunswickois restent résolument opposés à cette vente? Si le courant ne passe toujours pas? Et cela, alors que les élections générales devraient se tenir dans la province en septembre prochain.

Cela regarde mal. Et c’est frustrant pour Hydro-Québec, qui pourrait échapper un précieux accès au marché de l’électricité du nord-est des États-Unis.
http://www.ameriquebec.net/actualites/2 ... te-3080.qc" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 11, 2010 12:38 am
par Anya
Budget du Québec
Le dilemme du ministre des Finances
Mise à jour le mercredi 10 mars 2010 à 23 h 16

Radio-Canada a appris que le ministre des Finances du Québec, Raymond Bachand, hésite à augmenter de façon importante les tarifs d'électricité parce qu'une partie de la somme récoltée par Hydro-Québec irait dans les coffres d'Ottawa.

En situation déficitaire, l'État québécois cherche des façons d'augmenter ses revenus. Parmi les possibilités, il y a l'augmentation de la taxe de vente du Québec (TVQ) et celle sur le carburant. Mais il y a aussi les tarifs.

Un groupe d'économistes qui conseillent le ministre des Finances a identifié les tarifs d'électricité comme étant une source importante de revenus. Augmenter le prix de l'électricité de 1,5 cent le kilowatt/heure ajouterait 2,2 milliards de dollars dans les coffres de l'État québécois.

Or, Ottawa tiendrait compte de cette augmentation de revenus du Québec. « Là va se poser la question de la péréquation », souligne Claude Montmarquette, du département de sciences économiques de l'Université de Montréal.

Le ministre des Finances est embêté : quel pourcentage d'une hausse des tarifs d'électricité le Québec touchera-t-il vraiment sans être pénalisé par Ottawa?

« Il y a possiblement une taxe de péréquation sur toute hausse de profit d'Hydro-Québec. Maintenant, ça peut être calibré ou libéré de façon différente », poursuit M. Montmarquette. Une entrée de fonds qui peut être taxée à 50 %.

En modifiant unilatéralement le calcul de la péréquation en 2008, le gouvernement fédéral a brouillé les cartes et indisposé le ministre des Finances du Québec.

De plus, Ottawa a signé une entente avec Hydro One, en Ontario, pour protéger une partie de ses revenus. Mais une telle entente n'a pas conclue avec Hydro-Québec, ce qui fait perdre 250 millions de dollars au Québec. La décision d'aller sur un point supplémentaire de TVQ [est] peut-être plus facilement rentable que d'aller sur les tarifs d'électricité.

— Claude Montmarquette, du département de sciences économiques de l'Université de Montréal

La question de la péréquation revient donc hanter le ministre des Finances du Québec, à quelques jours de la présentation de son budget.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Ec ... emme.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Un marché de dupes

Publié : mer. mars 24, 2010 9:58 am
par Anya
Énergie
L'entente entre Hydro-Québec et Énergie NB ne tient plus
Agence QMI
24/03/2010 09h41

Le premier ministre Shawn Graham vient d'annoncer que l'entente avec Hydro-Québec est morte.

Plus de détails à venir.
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/a ... 94129.html" onclick="window.open(this.href);return false;

L'acquisition d'Énergie NB est annulée
24 mars 2010 | 09h46

Le projet d'acquisition d'une partie des actifs d'Énergie Nouveau-Brunswick par Hydro-Québec pour un montant de 3,2G$ est annulé.

Le cabinet du premier ministre Jean Charest a émis un communiqué mercredi matin à l'effet qu'après consultation avec le pdg d'Hydro-Québec, Thierry Vandal, le gouvernement ne donnera pas suite au projet de transaction controversé.

Le premier ministre affirme que l'entente de principe annoncée le 29 octobre dernier était soumise à une vérification diligente, comme il est coutume lors de telles transactions.

«Il est apparu que certains actifs devant faire l'objet de la transaction nécessiteraient davantage de réinvestissements que ceux prévus, et qu’un niveau significatif de risques supplémentaires aurait dû être assumé par Hydro-Québec.

«La société d’État a ainsi avisé le Nouveau-Brunswick que les conditions de clôture de la transaction projetée n'étaient pas satisfaites. Dans ce contexte, les parties ont convenu de mettre un terme à leurs discussions», affirme-t-on.
http://argent.canoe.ca/lca/affaires/que ... 94609.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Un marché de dupes

Publié : mer. mars 24, 2010 10:42 am
par Anya
Énergie NB
La vente ne tient plus

Mise à jour le mercredi 24 mars 2010 à 10 h 35

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Shawn Graham, a confirmé mercredi matin à l'Assemblée législative la fin des discussions avec le Québec sur la vente d'actifs de la société Énergie NB.

M. Graham indique que de nouveaux changements qui s'annonçaient à l'entente de principe ces dernières semaines étaient inacceptables.

« La réalité est que lorsqu'Hydro-Québec a examiné de près la proposition d'entente modifiée, ils ont constaté que le risque était supérieur à celui qu'ils étaient prêts à courir. Ce changement de cap indiquait que les termes de notre entente proposée ne seraient plus acceptables pour Hydro-Québec, et le Nouveau-Brunswick n'a pu accepter cette position », explique Shawn Graham.

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, précise que l'entente de principe était soumise à une vérification. Cette vérification a révélé qu'Hydro-Québec aurait dû investir plus que prévu dans certains actifs d'Énergie NB. Hydro-Québec a donc signalé au Nouveau-Brunswick que les conditions de la transaction n'étaient plus satisfaisantes.

Les deux gouvernements ont ensuite mis fin aux discussions.

La dernière entente de principe annoncée en janvier dernier comprenait la vente des installations hydroélectriques du Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec, ainsi que la centrale nucléaire de Point Lepreau, pour la somme de 3,2 milliards de dollars.

L'entente de principe précédente, annoncée à l'automne 2009, comprenait aussi la vente du réseau de distribution pour la somme totale de 4,75 milliards de dollars, soit l'équivalent de la dette d'Énergie NB.

Les prochaines étapes

Le premier ministre Graham affirme qu'il croit toujours que ces ententes de principe étaient bénéfiques pour les Néo-Brunswickois. Il ajoute qu'il ne regrette pas de les avoir proposées.

Shawn Graham affirme que son gouvernement va prendre un peu de recul et étudier ce qu'il convient de faire au sujet d'Énergie NB. Il dit que la porte à une entente avec le Québec est maintenant fermée, mais que de nouvelles portes sur d'autres occasions se sont ouvertes.

Le chef du Parti progressiste-conservateur, David Alward, affirme que la décision de renoncer à la vente est une victoire pour toutes les personnes qui s'y opposaient. Il a déclaré que c'est un grand jour pour la démocratie au Nouveau-Brunswick.

Radio-Canada.ca avec Presse canadienne et CNW
http://www.radio-canada.ca/regions/atla ... -fin.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Un marché de dupes

Publié : mer. mars 24, 2010 12:47 pm
par Cass!
Dans les vieux messages je lisais que hydro augmentais les tarif alors que en fait elles faisaient déja des profits.

Cette chose est rendu possible parce que en fait hydro québec est séparé par deux entité dinstinctes, la division Production et La division TransÉnergie et Distribution.

Ils se base sur les pertes de la division Production pour justifier les hausses de tarif alors que de l'autre coté la division transénergie et distribution fait des profits faramineux.

Peut de gens au Québec savent que Hydro Québec a été divisé en deux société disinct qui ne mêle pas leur Etat financiers, ca permet de faire croire que hydro n'est pas si riche que ca alors que en fait elle engrange des profit dans les alentour des 3,5 milliard annuellement.

C'est sur que en bout de ligne les profit reviennent en partie au gouvernement et nous reviennent a nous mais quand meme je trouve que nous mentir comme ca et ce depuis des années n'est vraiment pas fairplay, il ne vont pas se vanter sur les toit et expliquer les deux entités distinctes tres souvent en public :/

Re: Un marché de dupes

Publié : mer. mars 24, 2010 6:23 pm
par Placeress
Cass! a écrit : Dans les vieux messages je lisais que hydro augmentais les tarif alors que en fait elles faisaient déja des profits.

Cette chose est rendu possible parce que en fait hydro québec est séparé par deux entité dinstinctes, la division Production et La division TransÉnergie et Distribution.

Ils se base sur les pertes de la division Production pour justifier les hausses de tarif alors que de l'autre coté la division transénergie et distribution fait des profits faramineux.

Peut de gens au Québec savent que Hydro Québec a été divisé en deux société disinct qui ne mêle pas leur Etat financiers, ca permet de faire croire que hydro n'est pas si riche que ca alors que en fait elle engrange des profit dans les alentour des 3,5 milliard annuellement.

C'est sur que en bout de ligne les profit reviennent en partie au gouvernement et nous reviennent a nous mais quand meme je trouve que nous mentir comme ca et ce depuis des années n'est vraiment pas fairplay, il ne vont pas se vanter sur les toit et expliquer les deux entités distinctes tres souvent en public :/

En fait, ça fait longtemps que c'est comme ça...... hydro a en fait 5 cie distinctes qui ne sont "pas" reliées.... (mon oeil).... c'est que Charest, à permis avec un baillon dans la première année de son élection pour un dégel des frais de l'énergie par hydro.....

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 25, 2010 8:27 am
par Cass!
5 cie distinctes tu imagines tout les tractations qu'ils peuvent faire pour faire dire au chiffres ce qu'ils veulent????

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 25, 2010 9:45 am
par Placeress
Cass! a écrit : 5 cie distinctes tu imagines tout les tractations qu'ils peuvent faire pour faire dire au chiffres ce qu'ils veulent????

Bien c'est sur, mais en même temps, on est ceux qui payent le moins cher pour leur énergie en amérique du nord, par contre, nos revenus ne se sont pas ajustés à l'inflation au niveau du secteur publique.

Pour hydro, qu'on paye, ça me dérange moins, ce qui me fend, c'est qu'on le fasse sur le couvert d'un déficit de l'entreprise, alors que cela est faux.

Je déteste cette propension générale à nous donner de la bulshit tout le temps.... on peux-tu se dire les vrais affaires ciboire....

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 25, 2010 9:56 am
par Malike
Perso l'argument comme quoi nous sommes redevables puisque nous sommes ceux qui payons le moins cher pour notre électricité me reste dans la gorge. Fait longtemps qu'Hydro Québec nous la fait celle-là, tellement qu'on en vient à l'accepter d'emblée. Le fait est qu'on la finance de A à Z cette société et si je ne m'abuse nous sommes les citoyens les plus taxés et imposés en Amérique du Nord, justement en partie parce que nous financons beaucoup les entreprises. Donc c'est juste normal que ca revienne un peu dans la poche du petit contribuable et un peu moins dans celles des hauts dirigeants et des coffres de l'État, c'est bien la moindre des choses puisque c'est notre argent qui est avancé. Je ne suis pas contre qu'ils fassent des profits, mais qu'on arrête de nous traiter comme des sangsues à qui on fait une faveur.

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 25, 2010 10:05 am
par Placeress
Malike a écrit : Perso l'argument comme quoi nous sommes redevables puisque nous sommes ceux qui payons le moins cher pour notre électricité me reste dans la gorge. Fait longtemps qu'Hydro Québec nous la fait celle-là, tellement qu'on en vient à l'accepter d'emblée. Le fait est qu'on la finance de A à Z cette société et si je ne m'abuse nous sommes les citoyens les plus taxés et imposés en Amérique du Nord, justement en partie parce que nous financons beaucoup les entreprises. Donc c'est juste normal que ca revienne un peu dans la poche du petit contribuable et un peu moins dans celles des hauts dirigeants et des coffres de l'État, c'est bien la moindre des choses puisque c'est notre argent qui est avancé. Je ne suis pas contre qu'ils fassent des profits, mais qu'on arrête de nous traiter comme des sangsues à qui on fait une faveur.

Ouin, j'avoue.... parfois, je tente de voir le pourquoi du comment, mais j'avoue pencher pas mal dans ton sens.

Le seul truc que je me dis, c'est qu'hydro est notre entreprise à nous comme Québécois, et c'en est une très rentable, donc, y investir comme utilisateur me dérange moins qu'une multi-nationale qui s'en sort de tout côté en écrasant notre économie local et en fuyant les impôts dus.

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 25, 2010 10:14 am
par Malike
Placeress a écrit : [...]



Ouin, j'avoue.... parfois, je tente de voir le pourquoi du comment, mais j'avoue pencher pas mal dans ton sens.

Le seul truc que je me dis, c'est qu'hydro est notre entreprise à nous comme Québécois, et c'en est une très rentable, donc, y investir comme utilisateur me dérange moins qu'une multi-nationale qui s'en sort de tout côté en écrasant notre économie local et en fuyant les impôts dus.
C'est sûr, sauf qu'on ne nous la donne pas NOTRE électricité, en plus de nos impôts qui vont à financer les infrastructures et nouveaux projets, on recoit une belle facture pour notre consommation à nous. D'ailleurs y a pas de deal sur l'électricité pour le petit consommateur, mais y en a pour les grandes entreprises, trouvez l'erreur? :crazy: On finance aussi ces autres grandes entreprises, donc qui paie le plus finalement. Je trouve qu'on fait en masse notre part pour la faire rouler cette entreprise, qu'ils cherchent ailleurs un peu.

Re: Un marché de dupes

Publié : jeu. mars 25, 2010 10:21 am
par Placeress
Malike a écrit : [...]


C'est sûr, sauf qu'on ne nous la donne pas NOTRE électricité, en plus de nos impôts qui vont à financer les infrastructures et nouveaux projets, on recoit une belle facture pour notre consommation à nous. D'ailleurs y a pas de deal sur l'électricité pour le petit consommateur, mais y en a pour les grandes entreprises, trouvez l'erreur? :crazy: On finance aussi ces autres grandes entreprises, donc qui paie le plus finalement. Je trouve qu'on fait en masse notre part pour la faire rouler cette entreprise, qu'ils cherchent ailleurs un peu.

Bon, bien, je suis convaincue.... :lol: :lol: :lol:



Malike est en feu... :dfeu: :lol: