Re: Liberté 105
Publié : sam. juin 05, 2010 12:32 pm
Le sujet me met mal à l'aise...
"Que fait-on avec nos vieux?"
À la base si il faut que des humains soient productifs et ne coûte pas trop cher à entretenir pour qu'ils puissent vivre, doit-on éliminer ceux qui ne le sont pas? Les handicapés? Les vieillards? Les bébés qui viennent au monde avec des mal-formations? Ceux qui ne sont pas assez productifs comme les rêveurs et les artistes?
Dans quel sorte de monde sommes-nous rendus pour toujours tout ramener à la maudite économie?
Quand j'étais petit c'était mes grands-parents qui prenaient soins de moi et de mes cousins, cousines alors que mes parents étaient au travail. Pas des garderies à 7.00$. Ma grand-mère du côté paternel avait des liens étroits avec l'église et a été un foyer d'accueil pour nombre d'enfants dans le besoin. de la soixantaine jusqu'à la quatre-vingtaine elle a été un foyer pour des personnes en perte d'autonomie ou qui ne pouvait travailler normalement, certains étaient des personnes qu'elle avait élevé plus jeune qui revenait au bercail afin de se serrer les coudes et aider ma grand-mère jusqu'à ce qu'elle entre elle-même en foyer.
J'habitais à Ahuntsic et je passais mes après-midi pré-scolaire à jaser et passer le temps avec des vieillards italiens qui s'occupaient de leurs jardins, des grands-mamans vêtues de noir j'en ai connu. Je ne connaissais pas un traitre mot de ce qu'ils me disaient (Italien) mais j'ai apprécié de vivre à la vitesse et avec les valeurs de ces vieillards qui regardaient filer le temps assis sur leur balcon en ma compagnie.
À l'école beaucoup de mes professeurs étaient des vieillards qui avaient oeuvrés toute leur vie dans le domaine qu'ils m'enseignaient. Ils se passaient le relais pour ne pas avoir d'horaire trop chargé et aussi pour conservé la flamme qu'ils nous transmettaient de par leur savoir.
Avec mes premiers emplois j'ai vu des séniors se présenter quelques jours par semaine pour assister les plus jeunes qui prenaient le relais.
C'était une autre époque ou les vieillards avaient un savoir, une expérience de vie et des valeurs à transmettre. Ils étaient le ciment qui tenait une famille "tricoté serré".
Maintenant on a des plus jeunes qui se demandent au nom de l'économie, ce qu'il faut faire "avec" pour que ce soit "Payant" et de l'autre côté on a des retraités en bas âge qui foutent le camps au soleil ou se font construire des "domaines" en s'éloignant le plus possible de leurs enfants et petits enfants pour "éviter le trouble" et qui se feront placer en foyer d'accueil sans aucune visite la seconde ou ils ne seront plus actif en attendant qu'ils meurent pour avoir le "chèque"...
Belle société dans laquelle nous sommes rendus. Ceux qui sont trop jeunes pour savoir ce à quoi je fais allusion, vous n'avez qu'à regarder chez les peuples au Québec qui vivent encore avec leurs "Vieux" et qui demeurent en famille pour avoir des réponses.
Je ne vous jettent pas la pierre et ne vous attaque pas puisque c'est le monde et les valeurs dans lequel vous avez appris à vivre qui fait défaut, vous n'avez pas à vous sentir coupables, mais ensemble on peut se poser les vrais questions que j'ai cité plus haut par exemple, au lieu de "combien ça coute un vieux, à quoi ça sert et jusqu'à quel âge"...
Moi j'ai un répit, il me reste 20 ans avant de l'être "vieux", mais j'avoue que ça me fait peur...
"Que fait-on avec nos vieux?"
À la base si il faut que des humains soient productifs et ne coûte pas trop cher à entretenir pour qu'ils puissent vivre, doit-on éliminer ceux qui ne le sont pas? Les handicapés? Les vieillards? Les bébés qui viennent au monde avec des mal-formations? Ceux qui ne sont pas assez productifs comme les rêveurs et les artistes?
Dans quel sorte de monde sommes-nous rendus pour toujours tout ramener à la maudite économie?
Quand j'étais petit c'était mes grands-parents qui prenaient soins de moi et de mes cousins, cousines alors que mes parents étaient au travail. Pas des garderies à 7.00$. Ma grand-mère du côté paternel avait des liens étroits avec l'église et a été un foyer d'accueil pour nombre d'enfants dans le besoin. de la soixantaine jusqu'à la quatre-vingtaine elle a été un foyer pour des personnes en perte d'autonomie ou qui ne pouvait travailler normalement, certains étaient des personnes qu'elle avait élevé plus jeune qui revenait au bercail afin de se serrer les coudes et aider ma grand-mère jusqu'à ce qu'elle entre elle-même en foyer.
J'habitais à Ahuntsic et je passais mes après-midi pré-scolaire à jaser et passer le temps avec des vieillards italiens qui s'occupaient de leurs jardins, des grands-mamans vêtues de noir j'en ai connu. Je ne connaissais pas un traitre mot de ce qu'ils me disaient (Italien) mais j'ai apprécié de vivre à la vitesse et avec les valeurs de ces vieillards qui regardaient filer le temps assis sur leur balcon en ma compagnie.
À l'école beaucoup de mes professeurs étaient des vieillards qui avaient oeuvrés toute leur vie dans le domaine qu'ils m'enseignaient. Ils se passaient le relais pour ne pas avoir d'horaire trop chargé et aussi pour conservé la flamme qu'ils nous transmettaient de par leur savoir.
Avec mes premiers emplois j'ai vu des séniors se présenter quelques jours par semaine pour assister les plus jeunes qui prenaient le relais.
C'était une autre époque ou les vieillards avaient un savoir, une expérience de vie et des valeurs à transmettre. Ils étaient le ciment qui tenait une famille "tricoté serré".
Maintenant on a des plus jeunes qui se demandent au nom de l'économie, ce qu'il faut faire "avec" pour que ce soit "Payant" et de l'autre côté on a des retraités en bas âge qui foutent le camps au soleil ou se font construire des "domaines" en s'éloignant le plus possible de leurs enfants et petits enfants pour "éviter le trouble" et qui se feront placer en foyer d'accueil sans aucune visite la seconde ou ils ne seront plus actif en attendant qu'ils meurent pour avoir le "chèque"...
Belle société dans laquelle nous sommes rendus. Ceux qui sont trop jeunes pour savoir ce à quoi je fais allusion, vous n'avez qu'à regarder chez les peuples au Québec qui vivent encore avec leurs "Vieux" et qui demeurent en famille pour avoir des réponses.
Je ne vous jettent pas la pierre et ne vous attaque pas puisque c'est le monde et les valeurs dans lequel vous avez appris à vivre qui fait défaut, vous n'avez pas à vous sentir coupables, mais ensemble on peut se poser les vrais questions que j'ai cité plus haut par exemple, au lieu de "combien ça coute un vieux, à quoi ça sert et jusqu'à quel âge"...
Moi j'ai un répit, il me reste 20 ans avant de l'être "vieux", mais j'avoue que ça me fait peur...
