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Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mar. août 17, 2010 10:37 am
par Stara
C'est certain qu'il y a un fond de problèmes, et c'est pourquoi il doit y avoir un petit ménage dans le système.

Ca commence par les médecins, eux qui ne veulent pas perdre leur pôle position dans le domaine de la santé, mais qui pourrait laissé de la place à d'autre pour désengorger le système....

Il faudrait aussi qu'il y ait une meilleur distribution des droits et des taches parmi les infirmières...Soit celles qui ont un DEP, un DEC, un BACC...Je sais que même présentement elles ne font pas la même job, mais ça pourrait être encore plus distinctifs d'après moi, et ça aiderait pas mal plus les médecins et le système de santé et les longues heures d'attente! C'est clair que tout le monde panique dans un hopital quand qui voit les heures et les heures d'attente s'accumuler et qu'ils savent fort bien qu'il ne seront pas parti de la job avant d'avoir vu X nombre...et la les demandes d'heures supplémentaires embarquent...

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mar. août 17, 2010 7:00 pm
par Anya
Suicides
Des infirmières se vident le cœur
Agence QMI
17/08/2010 18h42

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QUÉBEC - Les réactions sont nombreuses à la suite de la mise au jour de la vague de suicides d'infirmières au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ). Trois infirmières ainsi qu’un infirmier à la retraite ont tenu à témoigner. Selon eux, ce phénomène touche aussi d'autres centres hospitaliers.

Michelle n'aurait jamais cru que son amie se rendrait jusque-là, mais la surcharge de travail à laquelle elle devait faire face a eu raison de la mère de deux enfants qui s'est suicidée. Michelle, qui n'a que 25 ans, veut déjà quitter le milieu hospitalier. Elle n'en peut plus de se faire imposer de faire du temps supplémentaire. «Je suis jeune, j'ai la chance de me recycler. Je l'aime ma profession, mais devant ce que je vis, c'est la seule solution», a-t-elle confié.

Karine, qui n'a aucun problème personnel, confie avoir tenté de s'enlever la vie au cours des derniers mois en raison d’une situation professionnelle difficile. Trois de ses collègues ont aussi fait des tentatives de suicide. Elle n'est pas étonnée que les jeunes infirmières soient découragées. Selon elle, les employeurs sont harcelants et ne se gênent pas pour menacer les infirmières si elles n'acceptent pas de rester après leur quart de travail. «Moi même, quand j'avais la charge d'une unité, j'ai dû faire face à des problèmes avec très peu de ressources pour les régler», a expliqué Karine.

Benoît est un infirmier à la retraite. Il a été congédié après 33 ans de service, deux ans seulement avant sa retraite, après quoi il a fait une dépression. «(Mes employeurs) m'offriraient 20 000 $ de plus par année pour revenir dans le milieu et je ne reviendrais pas», a soutenu Benoît.

De son côté, Johanne est monoparentale. Elle est témoin quotidiennement de la détresse psychologique de plusieurs de ses collègues, dont les conjoints ne comprennent pas qu'elles doivent rester plus longtemps au travail. Cette situation donne lieu à des échanges musclés dans les couples et engendre même des séparations.

Le syndicat des employés du CHUQ attend toujours une rencontre avec la direction afin de trouver des pistes de solution à la détresse psychologique des infirmières. Les deux parties devraient se réunir cette semaine ou au début de la semaine prochaine.

Quatre membres du personnel infirmier du CHUQ se sont suicidés au cours de la dernière année et demie en raison d'une surcharge de travail, selon une infirmière qui a dénoncé cette situation la semaine dernière à TVA Nouvelles, sous le couvert de l'anonymat.

http://www.canoe.com/archives/infos/que ... 84220.html" onclick="window.open(this.href);return false;

Voyez l'entrevue intégrale
http://videos.lcn.canoe.ca/video/587374 ... huq-trois/" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mar. août 17, 2010 7:47 pm
par Krysantheme
M'a vous dire que, une chance que je ne m'arrête pas a tout le négatif qui en ressort de la profession sinon j'aurais déjà tout lâché. :/

C'est vraiment triste tout ca :(

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mar. août 17, 2010 10:11 pm
par BabyJesse
Je fais ce metier depuis 7ans, j'adore toujours autant mon metier.. C'est sure que les conditions de travail sont pas les meilleures, et oui mon conjoint comprend pas que le telephone sonne a 3h du matin ou que je dois continuer apres mon quart, que je suis toujours de nuit car je suis en bas de la liste etc... c'est ce que je trouve le plus dure, concillier ce metier et la famille... j'ai pas d'enfant mais mon chum en a 1 dont on a la garde, je dois avoir une gardienne sous la main et de nuit je peux vous dire qu'il y en a pas des tonnes.

Je travaille ds un petit centre, cet été notre directrice des soins infirmiers, nous a avisé qu'a l'urgence il y aurait beaucoup de temps suppl. pour combler les vacances, la solution etait de faire des 12h.. On a embarquer, on nous disait vous aller plus etre chez vous et etre plus de journees en congé, moins de suppl. Oui c'est vrai , moins de suppl. mais un horaire de fou... comme moi j'ai le quart de 20h a 8h, ca ce fait bien, mais je travaille 2 nuits, j'en ai 2 de congé j'en travaille 3 et les 3 autres de congé, pas le temps de se revirer de bord.. C'est epuisant mais je me dis que c'est un coup a donner...

On est tous epuisés, meme que les plus vieilles disent aux plus jeunes,.. t'es capable toi t'es jeune... eh j'ai une vie a la maison mais on fait pas grand activité mes jours de repos je dors...

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mar. août 17, 2010 10:12 pm
par BabyJesse
Mais c'est une tres belle profession pareille et je ne decouragerais jamais une personne a suive son cour

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mer. août 18, 2010 9:25 am
par Anya
Publié le 18 août 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Gestion infirme
Ariane Krol
La Presse

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Rien ne permet d'affirmer que c'est leur travail qui a poussé au suicide quatre infirmières d'un même centre hospitalier de Québec. Ces morts violentes soulèvent toutefois des questions qu'on ne peut se permettre d'ignorer.

Au moins quatre infirmières à l'emploi du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) se sont enlevé la vie depuis un an et demi. Trois d'entre elles étaient en congé de maladie, mais une autre a dû retourner au travail alors qu'elle ne s'y sentait pas prête. Un facteur mentionné dans sa lettre d'adieu, rapporte Le Soleil après avoir parlé avec la famille. Le Bureau du coroner, qui a ouvert une investigation sur ce décès comme sur toutes les morts violentes, doit creuser cette histoire.

Cette employée n'est pas la première à avoir été contrainte à rentrer au travail par le bureau de santé de son hôpital. D'autres ont été forcées de le faire malgré l'avis contraire de leur médecin personnel. Au CHUQ, la situation s'est améliorée depuis la mise en place d'un système d'arbitrage médical, nous dit le syndicat des infirmières. Ce cas devrait néanmoins faire l'objet d'une enquête formelle, car les employés d'hôpitaux en congé de maladie se plaignent souvent de la pression exercée par le bureau de santé de leur établissement.

Le souci légitime d'éviter les abus ne doit pas faire obstacle à la guérison. Cette employée aurait-elle dû bénéficier d'un retour progressif ou être affectée à des tâches plus légères? Il faut que le coroner, ou un expert externe, réponde à cette question.

Le manque de personnel infirmier ne devrait pas servir de prétexte pour justifier de mauvais choix de gestion. Hélas, on a l'impression que c'est ce qui se produit dans bien des hôpitaux. Comment se fait-il que certains imposent beaucoup de temps supplémentaire obligatoire (TSO) alors que d'autres réussissent à l'éviter?

Cette pratique empoisonne tellement la vie des infirmières qu'en revenant de congé de maladie, plusieurs obtiennent un papier du médecin pour ne plus avoir à faire d'heures en sus. Jusqu'à 30% dans certains services, nous dit leur syndicat au CHUQ. Ces exemptions ont beau être légitimes, elles aggravent le sort de leurs collègues, de moins en moins nombreuses à se partager les heures imposées.

Mieux vaudrait que les établissements qui ont développé une dépendance envers le TSO entreprennent une démarche pour s'en sevrer. Car il y en a qui fonctionnent autrement, rappelait récemment l'Ordre des infirmières.

Le CHUQ n'a peut-être rien à se reprocher, mais la gestion est loin d'être exemplaire dans tout le réseau. Les problèmes de santé mentale, comme l'épuisement professionnel et la dépression, sont responsables du tiers des congés de maladie prolongés de l'ensemble des employés. Combien de temps va-t-on tolérer un tel climat? De grâce, n'attendons pas que des infirmières blâment leur employeur dans leur lettre d'adieu, ou s'enlèvent la vie sur les lieux du travail comme on l'a vu chez France Télécom.

http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : mer. août 18, 2010 11:13 am
par Placeress
:clap: :clap: :clap: Bravo, bon texte.....

Re: Vague de suicides chez les infirmières

Publié : jeu. août 19, 2010 12:00 am
par Panda
Anya a écrit : Publié le 18 août 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00
Gestion infirme
Ariane Krol
La Presse

ou s'enlèvent la vie sur les lieux du travail comme on l'a vu chez France Télécom.
http://www.cyberpresse.ca/place-publiqu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

OUfff :( NON !!!