Bloc Québécois 2.0
Re: Bloc Québécois 2.0
Moi qui croyait que c'était Muguette
Re: Bloc Québécois 2.0
J'ai pensé la même chose en voyant le titre de l'article.Re: Bloc Québécois 2.0
Publié le 11 mai 2011 à 10h30 | Mis à jour à 10h56
Bloc québécois: Michel Guimond fustige Pierre Paquette
Louise Leduc
La Presse
(Laval) «Je suis en colère. On peut avoir au moins la décence de laisser refroidir le cadavre», a lancé Michel Guimond, whip du Bloc québécois au sujet de la sortie de Pierre Paquette au Devoir qui ne cache pas ses ambitions à la chefferie et de l'éventuelle course au leadership.
En point de presse avant le caucus du Bloc qui se tient actuellement à Laval, M. Guimond a dit que M. Paquette avait fait une erreur, qu'il était trop tôt pour envisager de remplacer M. Duceppe. Cet avis est partagé par bien du monde au Bloc, a-t-il assuré, ajoutant qu'il allait faire savoir sa façon de penser à M. Paquette.
Daniel Paillé, à son arrivée, a dit qu'il ne s'agissait pas tant actuellement de savoir qui sera le chauffeur d'autobus, «mais s'il y a encore un autobus».
Le Québec compte 45 % de souverainistes et seulement la moitié d'entre eux ont voté pour le Bloc. il s'agit maintenant «de voir où sont les autres», a-t-il déclaré.
Gilles Duceppe, lui, est arrivé sur place quelques minutes plus tard, accueilli par une chaleureuse ovation. Il est apparu détendu et souriant, il a félicité ses troupes pour la campagne qu'ils ont menée, et particulièrement les quatre élus.
Il tiendra un point de presse durant l'heure du midi. Une réaction de Pierre Paquette est attendue dans les minutes qui viennent.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Bloc québécois: Michel Guimond fustige Pierre Paquette
Louise Leduc
La Presse
(Laval) «Je suis en colère. On peut avoir au moins la décence de laisser refroidir le cadavre», a lancé Michel Guimond, whip du Bloc québécois au sujet de la sortie de Pierre Paquette au Devoir qui ne cache pas ses ambitions à la chefferie et de l'éventuelle course au leadership.
En point de presse avant le caucus du Bloc qui se tient actuellement à Laval, M. Guimond a dit que M. Paquette avait fait une erreur, qu'il était trop tôt pour envisager de remplacer M. Duceppe. Cet avis est partagé par bien du monde au Bloc, a-t-il assuré, ajoutant qu'il allait faire savoir sa façon de penser à M. Paquette.
Daniel Paillé, à son arrivée, a dit qu'il ne s'agissait pas tant actuellement de savoir qui sera le chauffeur d'autobus, «mais s'il y a encore un autobus».
Le Québec compte 45 % de souverainistes et seulement la moitié d'entre eux ont voté pour le Bloc. il s'agit maintenant «de voir où sont les autres», a-t-il déclaré.
Gilles Duceppe, lui, est arrivé sur place quelques minutes plus tard, accueilli par une chaleureuse ovation. Il est apparu détendu et souriant, il a félicité ses troupes pour la campagne qu'ils ont menée, et particulièrement les quatre élus.
Il tiendra un point de presse durant l'heure du midi. Une réaction de Pierre Paquette est attendue dans les minutes qui viennent.
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Re: Bloc Québécois 2.0
Je l'aime bien ce Mr Paillé... il a tout à fait raison.Anya a écrit : Publié le 11 mai 2011 à 05h00 | Mis à jour à 10h18
Bloc: Paillé appelle à la réflexion
Joël-Denis Bellavance
La Presse
(Ottawa) Le Bloc québécois doit entreprendre une profonde réflexion sur son avenir à la suite de sa cinglante défaite aux élections du 2 mai, estime l'ancien député bloquiste d'Hochelaga, Daniel Paillé.
Car avant de désigner un nouveau conducteur, il faut déterminer si le véhicule qu'est le Bloc québécois est toujours utile à la cause souverainiste, a affirmé à La Presse hier M. Paillé, qui est vu comme un possible successeur au chef démissionnaire Gilles Duceppe.
Au dernier scrutin, le Bloc québécois a perdu 43 des 47 sièges qu'il détenait à Ottawa. Les poids lourds du parti - Gilles Duceppe, Pierre Paquette, Daniel Paillé, Bernard Bigras et Claude Bachand, entre autres - ont tous été emportés par la vague néo-démocrate qui a déferlé sur le Québec.
Résultat: le Bloc québécois, qui n'a récolté que 23,4% des suffrages, ne compte plus que 4 députés. Il n'est plus reconnu comme parti à la Chambre des communes (il faut détenir au moins 12 sièges), n'a plus de chef et doit entreprendre une difficile reconstruction.
M. Paillé compte profiter de l'été pour faire le tour du Québec et consulter les militants avant de décider s'il se portera candidat à la succession de M. Duceppe.
Un premier candidat pourrait se manifester dès aujourd'hui à Laval, à l'occasion du premier caucus du Bloc québécois depuis les élections. Il s'agit de Pierre Paquette, ancien leader parlementaire, qui a été défait par la néo-démocrate Francine Raynault dans Joliette.
M. Paquette aurait déjà l'appui d'au moins quatre ex-députés, soit Francine Lalonde, Carole Lavallée, Nicole Demers et Luc Desnoyers, selon Le Devoir.
«Est-ce que je laisse les portes ouvertes? Il n'y a plus de portes. Le tsunami a tout emporté. Il reste cependant 75 fondations. On va aller voir. Aujourd'hui, c'est assez rapide de dire oui, on se lance dans un leadership. Ce n'est pas une auto dont on change le conducteur. Le conducteur était pas mal bon. Il était le meilleur. On ne peut pas juste dire qu'on garde le même char et qu'on va juste changer de conducteur. C'est mon avis», a dit M. Paillé.
«Correction sévère»
Dans une lettre percutante publiée dans nos pages Forum, M. Paillé affirme que les membres du Bloc québécois doivent prendre acte de «la correction sévère» subie la semaine dernière.
«Aussi massivement rejetés, nous avons le devoir de réfléchir ensemble. Réfléchir jusqu'où? Jusqu'au bout. Il ne faut surtout pas "faire semblant" que la question de la pertinence d'un parti souverainiste à Ottawa n'a pas été posée. Le Bloc aurait-il fait son temps? Vingt ans, c'est long. Assez en tout cas pour les avoir célébrés, ce qui a fait penser à bien du monde qu'une génération était passée», affirme M. Paillé.
«Le Québec a parlé au Bloc et il faut d'urgence en saisir tous les mots, toutes les subtilités. En faisant le tour des régions, je me propose d'aller à la rencontre des militants, des exécutifs et des candidats pour écouter, décanter, approfondir, apporter un regard nouveau, différent sur ce qui est arrivé et sur ce qui est à faire», ajoute-t-il.
Gilles Duceppe, qui a dirigé le Bloc québécois pendant 14 ans, participera à la réunion d'aujourd'hui à Laval. Il tiendra aussi son premier point de presse depuis le 2 mai.
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Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec, on atterrit dans les étoiles - Oscar Wilde
Ne crains pas le changement, crains plutôt la routine... carpe diem
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Re: Bloc Québécois 2.0
Moi aussi je l'aime bien ce Monsieur Paillé...il a parfaitement énoncé...ce que j'ai dit tout croche hier!!!
Re: Bloc Québécois 2.0
Le Bloc demandera au Parlement le statut de Parti Officiel
Des informations qui circulent ce mercredi indiquent que le Bloc québécois aurait l'intention de demander à la Chambre des communes le statut de parti officiel.
Les candidats élus et défaits du Bloc québécois se réunissent ce mercredi à Laval, afin de discuter de l'avenir de la formation politique. Or, selon Le Devoir, la formation bloquiste, qui est passée de 47 à 4 députés lors de l'élection fédérale de la semaine dernière, voudrait effectivement demander le statut de parti officiel au Parlement, malgré le fait que ses résultats électoraux ne lui donnent plus droit à ce statut.
Lors du scrutin du 2 mai, le Bloc a obtenu 23,4% des votes au Québec (6% au pays), loin derrière le NPD qui a récolté 42,9% des appuis au Québec, ainsi que 58 députés. Or, le statut de parti officiel est décerné aux formations qui obtiennent au moins 12 députés.
Le statut de parti officiel assurerait au Bloc des budgets de recherche, un nombre minimum d'interventions en chambre et la participation aux comités parlementaires.
Selon Maria Mourani, élue dans Ahuntsic, la règle pour l'attribution du statut de parti officielle est flexible et le Bloc mériterait d'être reconnu à ce titre en ayant récolté l'appui de près d'un Québécois sur quatre. Elle reconnaît par ailleurs que la décision finale revient au Parlement.
Le Devoir fait remarquer mercredi que la dernière fois que des partis avaient fait une demande du genre, soit le NPD et le Parti progressiste-conservateur en 1993, aucune faveur n'avait été accordée.
Par ailleurs, l'ex-député bloquiste d'Hochelaga Daniel Paillé fait passablement parler de lui ce mercredi, après avoir déclaré que le Bloc doit entreprendre une profonde réflexion sur son avenir suite aux pertes encaissées le 2 mai dernier. Il estime qu'avant de choisir un nouveau chef, la formation doit avant tout déterminer si elle est toujours utile à la cause de la souveraineté du Québec.
Un premier ancien député bloquiste, soit Pierre Paquette, pourrait confirmer dès ce mercredi qu'il compte se présenter à la succession de Gilles Duceppe en tant que prochain chef du Bloc.
Le Parti libéral du Canada se réunit aussi ce mercredi en caucus pour faire le bilan de l'élection et décider de la voie à suivre. Le PLC a obtenu le 2 mai dernier 34 sièges et a récolté 18,9% des votes, le reléguant au statut de deuxième opposition derrière le NPD. Les libéraux doivent notamment se choisir un chef par intérim, puisque leur leader Michael Ignatieff a démissionné suite à l'élection, lui qui a d'ailleurs été défait dans sa propre circonscription.
http://www.branchez-vous.com/info/actua ... ement.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Des informations qui circulent ce mercredi indiquent que le Bloc québécois aurait l'intention de demander à la Chambre des communes le statut de parti officiel.
Les candidats élus et défaits du Bloc québécois se réunissent ce mercredi à Laval, afin de discuter de l'avenir de la formation politique. Or, selon Le Devoir, la formation bloquiste, qui est passée de 47 à 4 députés lors de l'élection fédérale de la semaine dernière, voudrait effectivement demander le statut de parti officiel au Parlement, malgré le fait que ses résultats électoraux ne lui donnent plus droit à ce statut.
Lors du scrutin du 2 mai, le Bloc a obtenu 23,4% des votes au Québec (6% au pays), loin derrière le NPD qui a récolté 42,9% des appuis au Québec, ainsi que 58 députés. Or, le statut de parti officiel est décerné aux formations qui obtiennent au moins 12 députés.
Le statut de parti officiel assurerait au Bloc des budgets de recherche, un nombre minimum d'interventions en chambre et la participation aux comités parlementaires.
Selon Maria Mourani, élue dans Ahuntsic, la règle pour l'attribution du statut de parti officielle est flexible et le Bloc mériterait d'être reconnu à ce titre en ayant récolté l'appui de près d'un Québécois sur quatre. Elle reconnaît par ailleurs que la décision finale revient au Parlement.
Le Devoir fait remarquer mercredi que la dernière fois que des partis avaient fait une demande du genre, soit le NPD et le Parti progressiste-conservateur en 1993, aucune faveur n'avait été accordée.
Par ailleurs, l'ex-député bloquiste d'Hochelaga Daniel Paillé fait passablement parler de lui ce mercredi, après avoir déclaré que le Bloc doit entreprendre une profonde réflexion sur son avenir suite aux pertes encaissées le 2 mai dernier. Il estime qu'avant de choisir un nouveau chef, la formation doit avant tout déterminer si elle est toujours utile à la cause de la souveraineté du Québec.
Un premier ancien député bloquiste, soit Pierre Paquette, pourrait confirmer dès ce mercredi qu'il compte se présenter à la succession de Gilles Duceppe en tant que prochain chef du Bloc.
Le Parti libéral du Canada se réunit aussi ce mercredi en caucus pour faire le bilan de l'élection et décider de la voie à suivre. Le PLC a obtenu le 2 mai dernier 34 sièges et a récolté 18,9% des votes, le reléguant au statut de deuxième opposition derrière le NPD. Les libéraux doivent notamment se choisir un chef par intérim, puisque leur leader Michael Ignatieff a démissionné suite à l'élection, lui qui a d'ailleurs été défait dans sa propre circonscription.
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Re: Bloc Québécois 2.0
Le bilan et le recul se fait. Aussi, j'ai réalisé différentes rencontres dans les derniers jours, et je ne trouve aucun bloquiste dans le déni, bien au contrairemyrage22 a écrit : Même s'il y a 25%...ce qu'il est très bien dans cette vague...reste qu'il y a un bilan et un recul (un debriefing à froid) à prendre...je ne dis pas que c'est le cas, mais la perception est que le BQ est dans le déni...mais bon comme je dis c'est une perception...
Comme je l'ai mentionné dans mon message initial, oui nous avons mangé une claque, mais 25%, ça demeure une base considérable et intéressante pour reconstruire. Je connais bien des partis qui aimeraient avoir une telle base de sympathisants
Re: Bloc Québécois 2.0
En fait, j'ai dit ça avant la rencontre au Hilton...et vraiment les discussions qu'ils se sont tenues là...m'ont fait dire que c'était une mauvaise perception de ma part!!
Dernière modification par myrage22 le ven. mai 13, 2011 2:44 pm, modifié 1 fois.
Re: Bloc Québécois 2.0
Trois dates importantes:
Conseil général du Bloc : 17 septembre 2011.
Début de la course à la chefferie : 18 septembre 2011.
Jour du dévoilement des résultats : 11 décembre 2011.
À date ce serait Pierre Paquette (officiel) et officieusement Maria Mourani. Aussi, que fera Louise Beaudoin? Son nom commence à circuler!
Conseil général du Bloc : 17 septembre 2011.
Début de la course à la chefferie : 18 septembre 2011.
Jour du dévoilement des résultats : 11 décembre 2011.
À date ce serait Pierre Paquette (officiel) et officieusement Maria Mourani. Aussi, que fera Louise Beaudoin? Son nom commence à circuler!
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Diplodocus
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Re: Bloc Québécois 2.0
Je pense pareil; c'était drôle le Bloc en 1992. Maintenant, c'est un frein. Il est préférable de se concentrer sur UN objectif. Perte de temps à mon avis.lorraine48 a écrit : moi je crois que les vrais bons députés au lieu de reconstruire le bloc devraient plutot se joindre au PQ et faire un vrai bon parti pour la souveraineté à quoi sert 2 partis moyens un a qc et un a ottawa, au lieu d un vrai grand bon au provincial et commencer à vraiment travailler au lieu d attendre le bon moment qui vient jamais
Re: Bloc Québécois 2.0
PQ et BQ c'est un seul et même objectif prioritaire : l'indépendance du Québec.Diplodocus a écrit : [...]
Je pense pareil; c'était drôle le Bloc en 1992. Maintenant, c'est un frein. Il est préférable de se concentrer sur UN objectif. Perte de temps à mon avis.
Re: Bloc Québécois 2.0
Bloc québécois: les survivants se déchirent
Bien qu'elle salue le travail et le sens des responsabilités de Gilles Duceppe dans sa lettre de démission, Lydia Gagnon ne peut en dire autant de l'entourage de l'ancien chef du Bloc québécois, dont elle dénonce l'appétit salarial et l'autoritarisme.
(Québec) L'appétit salarial et l'autoritarisme de l'ancien entourage de Gilles Duceppe mettent en péril la survie même du Bloc québécois, dénonce un membre du Bureau national du parti dans une lettre de démission fracassante.
La missive de trois pages obtenue par Le Soleil, datée du 8 juin, explique en long et en large les raisons pour lesquelles Lydia Gagnon, présidente de la Commission de la citoyenneté et membre du Bureau national du Bloc québécois (BQ), claque la porte.
À la suite de la «défaite écrasante» subie par les troupes souverainistes le 2 mai, un sérieux examen des finances du parti, de ses besoins et de ses orientations pour l'avenir s'imposait, estime Mme Gagnon.
Or, «les pressions importantes exercées par une partie de l'ancien personnel politique du Cabinet pour maintenir le statu quo travestissent et minent les efforts de renouvellement nécessaires à la survie et à la pérennité du Bloc québécois», écrit la démissionnaire dans sa lettre.
«Plusieurs» bloquistes sont «un peu abasourdis» par la «vague d'embauches» qui a été observée au parti après la déconfiture électorale. Surtout que des discussions au Bureau national du Bloc, l'équivalent de son conseil d'administration, ont porté début mai sur l'importance «qu'une procédure d'embauche transparente, basée sur les besoins du parti soit mise en place».
La vice-présidente du parti, Vivian Barbot, a proposé de maintenir en poste le directeur aux «conditions qui étaient les siennes alors qu'il était membre du Cabinet du chef». «Vous n'êtes pas sans savoir que nos revenus vont considérablement s'amenuiser», fait valoir Lydia Gagnon.
Plusieurs anciens membres de l'entourage de M. Duceppe composent le Secrétariat national du Bloc québécois, qui correspond à la permanence du parti. Sur le site du Bloc québécois, on retrouve notamment l'ancien chef de cabinet François Leblanc, le directeur général Gilbert Gardner, le directeur de l'organisation Bruno Tousignant et la conseillère politique Marie-France Charbonneau.
Paradoxe
La démissionnaire Lydia Gagnon note qu'elle a dû paradoxalement annoncer à sa commission «une coupure drastique» de son budget, en même temps que l'embauche d'un chargé de projet «pour nous aider».
Sans compter que, selon elle, les «permanents du parti» exercent sur le Bureau national des pressions qui le briment dans «l'exercice de ses responsabilités». «Le Secrétariat national se comporte comme si le Bureau national lui était redevable et assujetti, déplore Mme Gagnon. J'estime que ceux et celles qui viennent d'être réengagés refusent même de tirer des leçons de cette défaite historique.»
Elle soutient aussi que l'équipe de direction a cherché à s'immiscer dans les travaux de sa commission à son insu. Un «manque de respect évident que ces gens accordent aux élus des instances du parti», selon Mme Gagnon, membre du BQ depuis 1997.
Bilan douloureux
«Je passerai par-dessus les nombreuses remarques désobligeantes qui nous ont été adressées [et] les tentatives d'imposer un rapport d'autorité, ajoute Mme Gagnon. [...] À mon sens, le parti ne survivra pas sans le respect dû aux militants de la base qui bénévolement sont élus et travaillent pour la cause.»
Les membres de la Commission de la citoyenneté du Bloc québécois ont par ailleurs dressé, en juin, un bilan douloureux de la «piètre campagne électorale» qui a été menée : «Peu de nouvelles candidatures, campagne de communication déplorable, faiblesses à l'organisation, tournée sans surprise.»
Mme Gagnon termine sa lettre en saluant le travail et le sens des responsabilités du chef Gilles Duceppe. «J'aurais souhaité que cela serve d'exemple aux membres de son entourage», écrit-elle.
Il n'a pas été possible de joindre Lydia Gagnon mardi.
Bien qu'elle salue le travail et le sens des responsabilités de Gilles Duceppe dans sa lettre de démission, Lydia Gagnon ne peut en dire autant de l'entourage de l'ancien chef du Bloc québécois, dont elle dénonce l'appétit salarial et l'autoritarisme.
(Québec) L'appétit salarial et l'autoritarisme de l'ancien entourage de Gilles Duceppe mettent en péril la survie même du Bloc québécois, dénonce un membre du Bureau national du parti dans une lettre de démission fracassante.
La missive de trois pages obtenue par Le Soleil, datée du 8 juin, explique en long et en large les raisons pour lesquelles Lydia Gagnon, présidente de la Commission de la citoyenneté et membre du Bureau national du Bloc québécois (BQ), claque la porte.
À la suite de la «défaite écrasante» subie par les troupes souverainistes le 2 mai, un sérieux examen des finances du parti, de ses besoins et de ses orientations pour l'avenir s'imposait, estime Mme Gagnon.
Or, «les pressions importantes exercées par une partie de l'ancien personnel politique du Cabinet pour maintenir le statu quo travestissent et minent les efforts de renouvellement nécessaires à la survie et à la pérennité du Bloc québécois», écrit la démissionnaire dans sa lettre.
«Plusieurs» bloquistes sont «un peu abasourdis» par la «vague d'embauches» qui a été observée au parti après la déconfiture électorale. Surtout que des discussions au Bureau national du Bloc, l'équivalent de son conseil d'administration, ont porté début mai sur l'importance «qu'une procédure d'embauche transparente, basée sur les besoins du parti soit mise en place».
La vice-présidente du parti, Vivian Barbot, a proposé de maintenir en poste le directeur aux «conditions qui étaient les siennes alors qu'il était membre du Cabinet du chef». «Vous n'êtes pas sans savoir que nos revenus vont considérablement s'amenuiser», fait valoir Lydia Gagnon.
Plusieurs anciens membres de l'entourage de M. Duceppe composent le Secrétariat national du Bloc québécois, qui correspond à la permanence du parti. Sur le site du Bloc québécois, on retrouve notamment l'ancien chef de cabinet François Leblanc, le directeur général Gilbert Gardner, le directeur de l'organisation Bruno Tousignant et la conseillère politique Marie-France Charbonneau.
Paradoxe
La démissionnaire Lydia Gagnon note qu'elle a dû paradoxalement annoncer à sa commission «une coupure drastique» de son budget, en même temps que l'embauche d'un chargé de projet «pour nous aider».
Sans compter que, selon elle, les «permanents du parti» exercent sur le Bureau national des pressions qui le briment dans «l'exercice de ses responsabilités». «Le Secrétariat national se comporte comme si le Bureau national lui était redevable et assujetti, déplore Mme Gagnon. J'estime que ceux et celles qui viennent d'être réengagés refusent même de tirer des leçons de cette défaite historique.»
Elle soutient aussi que l'équipe de direction a cherché à s'immiscer dans les travaux de sa commission à son insu. Un «manque de respect évident que ces gens accordent aux élus des instances du parti», selon Mme Gagnon, membre du BQ depuis 1997.
Bilan douloureux
«Je passerai par-dessus les nombreuses remarques désobligeantes qui nous ont été adressées [et] les tentatives d'imposer un rapport d'autorité, ajoute Mme Gagnon. [...] À mon sens, le parti ne survivra pas sans le respect dû aux militants de la base qui bénévolement sont élus et travaillent pour la cause.»
Les membres de la Commission de la citoyenneté du Bloc québécois ont par ailleurs dressé, en juin, un bilan douloureux de la «piètre campagne électorale» qui a été menée : «Peu de nouvelles candidatures, campagne de communication déplorable, faiblesses à l'organisation, tournée sans surprise.»
Mme Gagnon termine sa lettre en saluant le travail et le sens des responsabilités du chef Gilles Duceppe. «J'aurais souhaité que cela serve d'exemple aux membres de son entourage», écrit-elle.
Il n'a pas été possible de joindre Lydia Gagnon mardi.
Re: Bloc Québécois 2.0
Je trouve que le journaliste explique mal ce qui s'est passé... En réalité, la très grande majorité des employés du Bloc ont perdu leur emploi au lendemain de la défaite électorale. Puis, certains qui étaient auparavant employés par le bureau du chef, ont été engagé par la permanence en remplacement d'employés moins expérimentés. C'est plate pour ces derniers, mais comme dans le privé, ce sont souvent les derniers rentrés qui écopent.
Maintenant, pour l'autorité, c'est vrai que le secrétariat national en mène large, mais ça toujours été de même au Bloc... Pour avoir milité au PQ et au Bloc, la différence est flagrante. Les élus ont plus de poids dans les instances du PQ, tandis qu'au Bloc, les salariés ont beaucoup de responsabilités... Un modèle n'est pas nécessairement moins bien que l'autre, c'est tout simplement deux visions différentes sur la gérance d'un parti politique...
Maintenant, pour l'autorité, c'est vrai que le secrétariat national en mène large, mais ça toujours été de même au Bloc... Pour avoir milité au PQ et au Bloc, la différence est flagrante. Les élus ont plus de poids dans les instances du PQ, tandis qu'au Bloc, les salariés ont beaucoup de responsabilités... Un modèle n'est pas nécessairement moins bien que l'autre, c'est tout simplement deux visions différentes sur la gérance d'un parti politique...
Re: Bloc Québécois 2.0
Ce soir je rencontre l'équipe électorale d'une personne qui souhaite se présenter à la chefferie du Bloc Québécois... Je devrais être bon pour venir vous donnez plus de détails sur la réorganisation du parti et sur la course à la chefferie!
Bloc québécois: Daniel Paillé songe à entrer dans la course à la direction
Publié le 26 septembre 2011 à 18h30
Daphné Cameron
La Presse
L'ancien ministre et analyste financier, Daniel Paillé, songe sérieusement à se lancer dans la course à la direction du Bloc québécois, a appris La Presse.
L'homme qui occupe le poste de chroniqueur économique à TVA depuis sa défaite aux dernières élections fédérales l'a annoncé cet après-midi à ses patrons. Sa chronique au TVA 18h00 a d'ailleurs été annulée en conséquence.
L'été dernier, M. Paillé avait fait savoir qu'il ne briguerait pas le leadership du parti. C'est à la suite du conseil général du Bloc, le 17 septembre, que M. Paillé a décidé de réfléchir à la question. «Plusieurs personnes m'ont demandé de me présenter. Le nombre et la qualité de personnes m'imposent de faire une réflexion, par respect pour ces personnes et par respect pour la souveraineté», a-t-il confirmé lors d'une entrevue téléphonique.
Au cours des derniers jours, le député sortant du Bloc dans Hochelaga-Maisonneuve aurait subi de fortes pressions de ténors souverainistes pour qu'il se joigne à la course.
Deux autres candidats ont annoncé qu'ils brigueraient le poste de chef du Bloc québécois. Le député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin et la députée d'Ahuntsic, Maria Mouriani.
Daniel Paillé a une longue feuille de route en politique. Le diplômé de l'École des hautes études commerciales a été embauché en 1976 au cabinet de Jacques Parizeau, alors ministre des Finances et du Revenu. Il a été élu pour la première fois en 1994, comme député du Parti québécois dans la circonscription de Prévost. Il a été ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie dans le cabinet de Jacques Parizeau jusqu'en 1996. M. Paillé a été élu au Bloc québécois au scrutin partiel de novembre 2009. À l'instar de la majorité des candidats du Bloc, il a été défait au scrutin de 2011.
- Plus de détails dans La Presse de demain...
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Publié le 26 septembre 2011 à 18h30
Daphné Cameron
La Presse
L'ancien ministre et analyste financier, Daniel Paillé, songe sérieusement à se lancer dans la course à la direction du Bloc québécois, a appris La Presse.
L'homme qui occupe le poste de chroniqueur économique à TVA depuis sa défaite aux dernières élections fédérales l'a annoncé cet après-midi à ses patrons. Sa chronique au TVA 18h00 a d'ailleurs été annulée en conséquence.
L'été dernier, M. Paillé avait fait savoir qu'il ne briguerait pas le leadership du parti. C'est à la suite du conseil général du Bloc, le 17 septembre, que M. Paillé a décidé de réfléchir à la question. «Plusieurs personnes m'ont demandé de me présenter. Le nombre et la qualité de personnes m'imposent de faire une réflexion, par respect pour ces personnes et par respect pour la souveraineté», a-t-il confirmé lors d'une entrevue téléphonique.
Au cours des derniers jours, le député sortant du Bloc dans Hochelaga-Maisonneuve aurait subi de fortes pressions de ténors souverainistes pour qu'il se joigne à la course.
Deux autres candidats ont annoncé qu'ils brigueraient le poste de chef du Bloc québécois. Le député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin et la députée d'Ahuntsic, Maria Mouriani.
Daniel Paillé a une longue feuille de route en politique. Le diplômé de l'École des hautes études commerciales a été embauché en 1976 au cabinet de Jacques Parizeau, alors ministre des Finances et du Revenu. Il a été élu pour la première fois en 1994, comme député du Parti québécois dans la circonscription de Prévost. Il a été ministre de l'Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie dans le cabinet de Jacques Parizeau jusqu'en 1996. M. Paillé a été élu au Bloc québécois au scrutin partiel de novembre 2009. À l'instar de la majorité des candidats du Bloc, il a été défait au scrutin de 2011.
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Charest associe la débâcle du Bloc à «un désir de renouveau»
Publié le 10 octobre 2011 à 07h54
Sylvain Larocque
La Presse Canadienne
BARCELONE, Espagne
Le premier ministre Jean Charest, en mission en Espagne où il a visité le parlement de Catalogne, lundi, à Barcelone, a assuré qu'il était «nationaliste» et a associé la débâcle du Bloc québécois à «un désir de renouveau».
Il a rencontré la présidente du parlement, Nuria de Gispert, qui est la première femme à occuper ce poste.
Mme de Gispert a demandé à M. Charest quel était le «secret» de la résilience économique du Québec malgré l'incertitude mondiale. À la blague, il lui a répondu que c'était grâce à lui. Puis, redevenu sérieux, il a évoqué le caractère diversifié de l'économie québécoise et l'abondance des richesses naturelles.
Considérée comme un moteur économique de l'Europe, la Catalogne est aujourd'hui secouée par les profondes difficultés économiques de l'Espagne. Le taux de chômage atteint désormais 19 pour cent dans la région semi-autonome, contre à peine six pour cent en 2006.
Aux journalistes québécois qui accompagnent le premier ministre, Nuria de Gispert a affirmé que le nationalisme catalan se porte très bien. Comme au Québec, toutefois, les Catalans sont profondément divisés sur la question de l'indépendance.
Dans une entrevue à un quotidien barcelonais parue dimanche, Jean Charest a assuré qu'il était «nationaliste», tout en soutenant que la débâcle du Bloc québécois aux dernières élections fédérales traduisait «une certaine fatigue d'un débat qui dure depuis plusieurs années» et «un désir de renouveau».
Il a tout de même tenu à préciser que de nombreux Québécois continuent de croire en l'indépendance même s'ils sont fatigués d'en parler.
Lundi après-midi, M. Charest présentera son Plan Nord à des gens d'affaires et rencontrera son homologue catalan, Artur Mas, qui préside le gouvernement régional.
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Publié le 10 octobre 2011 à 07h54
Sylvain Larocque
La Presse Canadienne
BARCELONE, Espagne
Le premier ministre Jean Charest, en mission en Espagne où il a visité le parlement de Catalogne, lundi, à Barcelone, a assuré qu'il était «nationaliste» et a associé la débâcle du Bloc québécois à «un désir de renouveau».
Il a rencontré la présidente du parlement, Nuria de Gispert, qui est la première femme à occuper ce poste.
Mme de Gispert a demandé à M. Charest quel était le «secret» de la résilience économique du Québec malgré l'incertitude mondiale. À la blague, il lui a répondu que c'était grâce à lui. Puis, redevenu sérieux, il a évoqué le caractère diversifié de l'économie québécoise et l'abondance des richesses naturelles.
Considérée comme un moteur économique de l'Europe, la Catalogne est aujourd'hui secouée par les profondes difficultés économiques de l'Espagne. Le taux de chômage atteint désormais 19 pour cent dans la région semi-autonome, contre à peine six pour cent en 2006.
Aux journalistes québécois qui accompagnent le premier ministre, Nuria de Gispert a affirmé que le nationalisme catalan se porte très bien. Comme au Québec, toutefois, les Catalans sont profondément divisés sur la question de l'indépendance.
Dans une entrevue à un quotidien barcelonais parue dimanche, Jean Charest a assuré qu'il était «nationaliste», tout en soutenant que la débâcle du Bloc québécois aux dernières élections fédérales traduisait «une certaine fatigue d'un débat qui dure depuis plusieurs années» et «un désir de renouveau».
Il a tout de même tenu à préciser que de nombreux Québécois continuent de croire en l'indépendance même s'ils sont fatigués d'en parler.
Lundi après-midi, M. Charest présentera son Plan Nord à des gens d'affaires et rencontrera son homologue catalan, Artur Mas, qui préside le gouvernement régional.
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Anya a écrit : Charest associe la débâcle du Bloc à «un désir de renouveau»
Publié le 10 octobre 2011 à 07h54
Sylvain Larocque
La Presse Canadienne
BARCELONE, Espagne
Le premier ministre Jean Charest, en mission en Espagne où il a visité le parlement de Catalogne, lundi, à Barcelone, a assuré qu'il était «nationaliste» et a associé la débâcle du Bloc québécois à «un désir de renouveau».
Il a rencontré la présidente du parlement, Nuria de Gispert, qui est la première femme à occuper ce poste.
Mme de Gispert a demandé à M. Charest quel était le «secret» de la résilience économique du Québec malgré l'incertitude mondiale. À la blague, il lui a répondu que c'était grâce à lui. Puis, redevenu sérieux, il a évoqué le caractère diversifié de l'économie québécoise et l'abondance des richesses naturelles.
Considérée comme un moteur économique de l'Europe, la Catalogne est aujourd'hui secouée par les profondes difficultés économiques de l'Espagne. Le taux de chômage atteint désormais 19 pour cent dans la région semi-autonome, contre à peine six pour cent en 2006.
Aux journalistes québécois qui accompagnent le premier ministre, Nuria de Gispert a affirmé que le nationalisme catalan se porte très bien. Comme au Québec, toutefois, les Catalans sont profondément divisés sur la question de l'indépendance.
Dans une entrevue à un quotidien barcelonais parue dimanche, Jean Charest a assuré qu'il était «nationaliste», tout en soutenant que la débâcle du Bloc québécois aux dernières élections fédérales traduisait «une certaine fatigue d'un débat qui dure depuis plusieurs années» et «un désir de renouveau».
Il a tout de même tenu à préciser que de nombreux Québécois continuent de croire en l'indépendance même s'ils sont fatigués d'en parler.
Lundi après-midi, M. Charest présentera son Plan Nord à des gens d'affaires et rencontrera son homologue catalan, Artur Mas, qui préside le gouvernement régional.
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En Espagne maintenant.
C'est tellement hallucinant de le voir faire le tour du monde à nos frais comme ça, alors qu'il a laissé derrière lui une telle merde dans notre société...... 
Pendant ce temps, au Bloc: trois candidats
Le blogue de Manon Cornellier
31 octobre 2011
Jean-François
Fortin
Maria Mourani
Daniel Paillé
C’est officiel. Trois personnes se feront la lutte pour succéder à Gilles Duceppe. Le parti a confirmé aujourd’hui que Jean-François Fortin, Maria Mourani et Daniel Paillé avaient respecté les conditions exigées. Ils devaient soumettre, au plus tard le 28 octobre, un bulletin de candidature signé par 1000 membres en règle provenant d’au moins 25 circonscriptions différentes. Au moins 15 personnes dans chacune de ces circoncriptions devaient avoir signé le bulletin. Le premier débat aura lieu à Québec, le 8 novembre, et le second, à Montréal, le 15 novembre. Le choix du chef aura lieu le 11 décembre.
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Le blogue de Manon Cornellier
31 octobre 2011
Jean-François
Fortin
Maria Mourani
Daniel Paillé
C’est officiel. Trois personnes se feront la lutte pour succéder à Gilles Duceppe. Le parti a confirmé aujourd’hui que Jean-François Fortin, Maria Mourani et Daniel Paillé avaient respecté les conditions exigées. Ils devaient soumettre, au plus tard le 28 octobre, un bulletin de candidature signé par 1000 membres en règle provenant d’au moins 25 circonscriptions différentes. Au moins 15 personnes dans chacune de ces circoncriptions devaient avoir signé le bulletin. Le premier débat aura lieu à Québec, le 8 novembre, et le second, à Montréal, le 15 novembre. Le choix du chef aura lieu le 11 décembre.
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Bloc québécois - Daniel Paillé devient le nouveau chef
Stéphanie Marin - La Presse canadienne
11 décembre 2011 - 15h03
Le Bloc québécois a un nouveau chef: l'ex-député bloquiste Daniel Paillé a été choisi par les militants pour succéder à Gilles Duceppe à la tête du parti.
Le nom du chef a été dévoilé dimanche après-midi dans un hôtel du centre-ville de Montréal.
Les membres bloquistes ont préféré l'ex-député bloquiste et ancien ministre péquiste Daniel Paillé à la députée d'Ahuntsic, Maria Mourani, et au député Jean-François Fortin, qui venait tout juste d'être élu en mai dernier.
Il a fallu un second tour pour élire Daniel Paillé qui l'a emporté avec 61,28 % des votes. Au premier tour, il avait obtenu 44,05 % des suffrages, devançant Maria Mourani (28,13 %) et Jean-François Fortin (27,82 %).
Un peu plus de 36 000 militants pouvaient voter pour élire le chef qui dirigera le parti et s'emploiera à le reconstruire. Trente-huit pour cent des militants se sont prévalus de leur droit de vote.
Après les dernières élections fédérales, le Bloc québécois n'avait plus que quatre députés, alors qu'il en avait 47 avant le scrutin. Le chef bloquiste des 14 dernières années, Gilles Duceppe, avait lui-même été défait et avait démissionné le soir du 2 mai 2011.
Le vote a eu lieu par la poste. Sur les bulletins de vote, les membres devaient indiquer leurs premier et deuxième choix. Si le candidat ayant reçu le plus de votes obtenait moins de 50 % des appuis, un second tour devait être fait après élimination du candidat arrivé en dernière place et la répartition des seconds choix indiqués sur ses bulletins de vote.
Plus de 200 militants se sont déplacés pour le dévoilement des résultats, incluant Gilles Duceppe et plusieurs ex-députés bloquistes.
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Stéphanie Marin - La Presse canadienne
11 décembre 2011 - 15h03
Le Bloc québécois a un nouveau chef: l'ex-député bloquiste Daniel Paillé a été choisi par les militants pour succéder à Gilles Duceppe à la tête du parti.
Le nom du chef a été dévoilé dimanche après-midi dans un hôtel du centre-ville de Montréal.
Les membres bloquistes ont préféré l'ex-député bloquiste et ancien ministre péquiste Daniel Paillé à la députée d'Ahuntsic, Maria Mourani, et au député Jean-François Fortin, qui venait tout juste d'être élu en mai dernier.
Il a fallu un second tour pour élire Daniel Paillé qui l'a emporté avec 61,28 % des votes. Au premier tour, il avait obtenu 44,05 % des suffrages, devançant Maria Mourani (28,13 %) et Jean-François Fortin (27,82 %).
Un peu plus de 36 000 militants pouvaient voter pour élire le chef qui dirigera le parti et s'emploiera à le reconstruire. Trente-huit pour cent des militants se sont prévalus de leur droit de vote.
Après les dernières élections fédérales, le Bloc québécois n'avait plus que quatre députés, alors qu'il en avait 47 avant le scrutin. Le chef bloquiste des 14 dernières années, Gilles Duceppe, avait lui-même été défait et avait démissionné le soir du 2 mai 2011.
Le vote a eu lieu par la poste. Sur les bulletins de vote, les membres devaient indiquer leurs premier et deuxième choix. Si le candidat ayant reçu le plus de votes obtenait moins de 50 % des appuis, un second tour devait être fait après élimination du candidat arrivé en dernière place et la répartition des seconds choix indiqués sur ses bulletins de vote.
Plus de 200 militants se sont déplacés pour le dévoilement des résultats, incluant Gilles Duceppe et plusieurs ex-députés bloquistes.
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Re: Bloc Québécois 2.0
Au sujet du bloc, si la dernière élection fédérale avait eu lieu quelques mois plus tard (après le décès malheureux de Jack Layton), je crois que le Bloc aurait eu le même genre de performance que par les élections précédentes. Les gens ont voté "Jack", mais se sont en quelque sorte fait avoir puisque Jack n'est plus. Je crois que le Bloc va reprendre du poil de la bête et retrouver son statut très rapidement.
