LE DOMAINE BLEU

Procès de Claude Larouche
Des marques «inquiétantes» sur le véhicule de Natasha
Cournoyer
Agence QMI
Jean-Marc Gilbert
26/05/2011 19h23

MONTRÉAL – Selon la policière Céline Cécyre, qui témoignait jeudi matin dans le cadre de la deuxième journée du procès de Claude Larouche, les marques qui ont été aperçues sur le véhicule de la victime, Natasha Cournoyer, sont «anormales» et «inquiétantes».

«Ce n’est pas le genre de marques que l’on peut faire seulement en s’appuyant sur un véhicule», a-t-elle précisé.

Ces propos ont été corroborés plus tard en journée par Yves Robitaille, sergent-détective à la police de Laval. «Il y avait des traces de frottement, de glissement sur la portière arrière, côté conducteur.»

La voiture de la victime, qui était complètement au fond du stationnement, a été retrouvée au lendemain de la disparition de Mme Cournoyer.

Les policiers ont d’abord cru que le corps de la victime pouvait se trouver dans le coffre de la voiture, mais les agents y ont plutôt découvert des effets personnels, dont des patins à roulettes.

Recherches

Les policiers Benoit Gratton et Robert Girard, travaillant tous deux pour les services d’identité judiciaire, ont également expliqué aux membres du jury que de nombreux objets, pour la plupart des cartes d’identité au nom de Mme Cournoyer, ont été retrouvés près des autoroutes 19 et 440, dans le secteur de Laval.

Par contre, aucune empreinte digitale n’a pu être prélevée «puisqu’ils (les objets) ont été exposés à l’humidité, à la pluie et au vent pendant quelques jours».

En milieu d’après-midi, la procureure de la Couronne, Éliane Perreault, a déposé en preuve des registres du motel Lido, situé sur le boulevard des Laurentides à Laval. Larouche aurait été client de l’endroit à quelques reprises avant les événements d’octobre 2009.

Elle a l’intention de poser des questions à ce sujet plus tard au cours du procès prévu pour une durée de six semaines.

Demain, des vidéos captées par les caméras de surveillance donnant sur le stationnement de la Place Laval seront visionnées et Roland Donis, un agent de sécurité de l’endroit, sera questionné.

Rappelons que le corps de la victime a été retrouvé le 6 octobre 2009, sur un terrain vague situé à l’intersection de la rue Notre-Dame et de la 36e avenue, à Montréal.

Elle avait été vue pour la dernière fois, cinq jours plus tôt, à la fin de sa journée de travail. C’est alors qu’elle se dirigeait vers son véhicule que Claude Larouche l’aurait enlevé avant de la violer et de la tuer.

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Anya a écrit :
Aux yeux de la poursuite, l'accusé a tué cette femme «à cause d'une frustration sexuelle» et «pour une gratification sexuelle».

Je me suis informée pour savoir ce que voulait dire ces termes.

Frustration sexuelle, pas besoin de définir ce que c'est...

Une "gratification sexuelle", c'est une "satisfaction" sexuelle pour lui-même, tout simplement.

À titre d'info.

Publié le 27 mai 2011 à 17h42 | Mis à jour à 17h42
Dernières images de Natasha Cournoyer vivante



Caroline Touzin
La Presse

Les dernières images de Natasha Cournoyer vivante ont été montrées aux jurés chargés de juger son présumé meurtrier, Claude Larouche, ce vendredi, au palais de justice de Montréal.

C'est une femme à l'air décontracte qui marche dans le corridor du Service correctionnel du Canada, situé à la Place Laval. Il est environ 20h lorsqu'elle quitte son bureau le 1er octobre 2009.

Ces images ont été captées par les nombreuses caméras de surveillance situées à l'intérieur et à l'extérieur de l'immeuble fédéral où la victime travaillait.

La femme de 37 ans est vêtue d'un chandail bleu pâle sous un manteau de cuir brun. Elle a les cheveux blonds détachés aux épaules. Elle porte un sac en bandoulière; un parapluie dans une main et un sac de plastique blanc dans l'autre.

On distingue ensuite une silhouette qui porte un sac de plastique blanc traverser le stationnement, puis disparaître dans une zone d'ombre à 20 heures, 9 minutes et 2 secondes. Il fait trop sombre pour que l'on puisse voir la voiture de la victime, garée tout au fond, près d'un sous-bois.

La disparition de Natasha Cournoyer sera signalée le lendemain, le 2 octobre, par son conjoint, inquiet. La Mazda 3 de la victime n'aura pas bougé du stationnement de la Place Laval.

Deux jours plus tard, le dimanche 4 octobre, l'agent de sécurité responsable des caméras de surveillance à la Place Laval, Rolland Donnis, passera la journée avec des enquêteurs de la police de Laval à la recherche d'images pouvant résoudre cette disparition.

À ce stade-ci de l'enquête, le corps de Mme Cournoyer n'avait toujours pas été retrouvé.

Les policiers et l'agent de sécurité se sont intéressés à un véhicule de style fourgonnette garé tout près de la voiture de Mme Cournoyer que l'on voit se déplacer vers une autre section du grand stationnement vers 20h30 le soir du 1er octobre. Ce même véhicule quitte la Place Laval en direction du boulevard des Laurentides vingt-cinq minutes plus tard.

L'agent de sécurité a remis une copie des bandes aux enquêteurs de Laval ce dimanche-là, mais il a tout de même décidé de poursuivre son enquête.

«Par curiosité», a-t-il témoigné cet après-midi devant les jurés, il voulait savoir à quelle heure ladite fourgonnette était arrivée dans le stationnement. Il a ainsi apposé un autocollant sur son écran à l'endroit où la fourgonnette quitte le stationnement. Il a ensuite reculé la bande jusqu'à ce qu'il voit la même voiture se garer à l'endroit exact où il avait mis l'autocollant. L'agent de sécurité qui a joué les Colombo s'est alors empressé de rappeler les enquêteurs de Laval pour leur faire part de sa découverte.

La voiture de style fourgonnette conduite par Claude Larouche, selon la théorie de la Couronne, serait entrée dans le stationnement à 18h35 (et non 13h35 comme la poursuite l'a dit aux jurés lors de son résumé de la preuve à l'ouverture du procès, avant de corriger son erreur le lendemain).

Après avoir garé sa voiture dans le fond du stationnement, «on voit le conducteur partir vers le sous-bois», a décrit M. Donnis cet après-midi lors du visionnement des extraits vidéo.

La défense, représentée par Me Richard Rougeau et Sonia Mastromatteo, s'est alors objectée, arguant que l'image n'était pas assez claire pour en arriver à de telles conclusions. Et encore moins pour conclure que la voiture qui arrive dans le stationnement à 18h35 est la même qui quitte l'endroit à 20h55. Le juge de la Cour supérieure Fraser Martin a alors mis en garde le jury de se faire sa propre idée sur la preuve, et non pas de se fier aux impressions du témoin.

Claude Larouche, 49 ans, est accusé du meurtre prémédité de Natasha Cournoyer. Selon la thèse de la poursuite, l'accusé a enlevé, puis tué la femme de 37 ans pour obtenir «une gratification sexuelle». Le procès, qui doit durer six semaines, se poursuit lundi avec la suite de la preuve de la Couronne.

Vidéo dans l'article
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Procès
Claude Larouche: quelques centaines de photos en preuve
Agence QMI
Jean-Marc Gilbert
30/05/2011 18h07

MONTRÉAL – Le procès de Claude Larouche, accusé du meurtre prémédité de Natasha Cournoyer, se poursuivait au palais de justice de Montréal, lundi, avec le témoignage de quelques policiers et techniciens en identification judiciaire chargés de la prise de photos à différents moments après la disparition de la femme.

Le technicien Steve Morissette a été le premier appelé à témoigner. C’est lui qui a photographié la scène de crime du 6 octobre 2009, date où le corps de la victime a été retrouvé, à Montréal.

En plus de la dépouille, M. Morissette a également photographié plus d’une dizaine de pièces à conviction retrouvées à proximité du corps. Il est notamment question d’une barre de fer, de préservatifs et de bouteilles de bière. Bien que retrouvés tout près, ces objets ne sont peut-être aucunement reliés à cette histoire.

Sans entrer dans les détails concernant l’état du corps, le technicien a spécifié que la fermeture éclair du pantalon de la victime était baissée et qu’elle tenait quelque chose dans l’une de ses mains.

Motel Lido et Ford Windstar

En après-midi, les techniciens Jean-Guy Roy et Chantal Cusson ont à leur tour été appelés à la barre des témoins pour discuter de photos prises le 6 novembre 2009, dans la chambre 23 du motel Lido et dans un véhicule de marque Ford Windstar 2002, qui appartiendrait à l’accusé.

M. Roy a pris une quarantaine de photos de la chambre, dont plusieurs à la demande de biologistes. En plus de la salle de bain et des rideaux de la chambre à coucher, des photos des pages 280 et 281 du bottin téléphonique qui se trouvait dans un tiroir de la table de chevet ont été prises pour des raisons encore inconnues.

Mme Cusson a pour sa part pris 90 photos du Ford Windstar en question. Le premier des trois albums a été brièvement abordé, mais de plus amples questions seront posées à ce sujet, mardi.

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Malike a écrit : Moi être avocat de la défense je ne serais pas fière de contribuer à alléger la peine d'un monstre pareil et peut-être même arriver à le remettre en liberté. Je ne sais pas comment certains font même pour se regarder dans un miroir.

Jpensais la meme chose tantot en écrivant dans un autre topic ...

Oui ok, tout le monde a droit a une défense etc ... mais sincerement, comment qqn peut il réussir a défendre un meurtrier, un violeur, un pédophile, voire meme un voleur, sans perdre son intégrité ...

liz a écrit : [...]



Jpensais la meme chose tantot en écrivant dans un autre topic ...

Oui ok, tout le monde a droit a une défense etc ... mais sincerement, comment qqn peut il réussir a défendre un meurtrier, un violeur, un pédophile, voire meme un voleur, sans perdre son intégrité ...

Moi c'est ce qui me répugne du métier d'avocat, une défense oui mais dans la mesure où la justice prévaut. J'ai tendance à voir l'aspect compétition, il faut gagner point même si ca rime à remettre en liberté une personne dangereuse, du moment que l'avocat gagne sa cause ca semble être ce qui importe.

Malike a écrit : [...]


Moi c'est ce qui me répugne du métier d'avocat, une défense oui mais dans la mesure où la justice prévaut. J'ai tendance à voir l'aspect compétition, il faut gagner point même si ca rime à remettre en liberté une personne dangereuse, du moment que l'avocat gagne sa cause ca semble être ce qui importe.

Tout à fait en accord... il y a comme une game dans tout ça... chose que je trouve spécial..

Publié le 31 mai 2011 à 08h16 | Mis à jour à 08h18
Claude Larouche a loué une chambre de motel à Laval
Caroline Touzin
La Presse

Le jour de la disparition de Natasha Cournoyer, Claude Larouche a loué une chambre au motel Lido, non loin de Place Laval, où travaillait la femme de 37 ans.

Il s'est pour cela servi de son permis de conduire, a révélé une analyste de la Division des crimes majeurs de la police de Montréal, hier, au procès de l'homme de 49 ans.

La policière Chantal-Anne Labelle a fait cette découverte le 16 octobre, en analysant les registres des motels situés non loin de Place Laval. Personne n'avait encore été inculpé dans cette affaire. Cela faisait 10 jours que le corps de Natasha Cournoyer avait été retrouvé dans un terrain vague de Pointe-aux-Trembles.

Deux semaines plus tard, le 6 novembre, Claude Larouche a été arrêté chez lui, dans le quartier Ahuntsic, puis formellement accusé du meurtre prémédité de Natasha Cournoyer.

Larouche conduisait une Ford Windstar 2002 de couleur bleue, que les biologistes judiciaires ont passée au peigne fin. Ils ont fait la même chose dans la chambre no 23 du motel Lido. À la recherche d'indices, les scientifiques ont fait des prélèvements sur le plancher de la salle de bains ainsi que sur les rideaux. Un technicien en scènes de crime a même photographié deux pages où l'on offre des services d'escortes dans l'annuaire des Pages Jaunes qui trônait sur la table de chevet. Ces photos ont été produites en preuve, hier.

Le corps de Natasha Cournoyer a été retrouvé au pied d'un pylône électrique, non loin d'une descente de bateau, dans le quartier Pointe-aux-Trembles, le 6 octobre 2009, cinq jours après sa disparition. Le bouton de son pantalon était détaché et la fermeture éclair baissée, a décrit un technicien en scène de crime, hier. Elle avait une poignée de cheveux dans une main. Elle était pieds nus. Son visage portait des marques de violence. Tout près de son corps, les policiers ont saisi une bouteille de bière, des condoms et une barre de fer.

Le procès, qui se déroule devant jury, se poursuit aujourd'hui.

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Il a loué une chambre de motel, il avait l'air de chercher une escorte, il semble qu'il se soit rendu au stationnement plus d'une heure avant que Mme Cournoyer sorte de son travail.

Sûrement assez facile de prouver qu'il avait planifié son coup de s'offrir une "gratification sexuelle".

Pour ce qui est du meurtre, y a pas de doute qu'il est coupable et y a rien à prouver de ce côté, l'ADN faisant preuve.

C'est vrai que c'est choquant de voir que des individus de ce genre sont défendus. Mais c'est le système de justice criminelle ici qui veut ça, que chacun a droit à une défense pleine et entière, et c'est un système tout à fait enviable comparé à d'autres. Certaines personnes sont injustement accusées et c'est pour elles que ce système existe. Maintenant, on peut pas dire: lui y a droit et lui y a pas droit. À partir de là, le reste appartient aux avocats, au juge et aux jurés.

Mais il reste que la Couronne va devoir prouver qu'il avait planifié de la tuer, en sachant ce qu'il faisait. Je suis curieuse de savoir comment la défense va s'y prendre pour démontrer que non.

À lui voir sa face de grosse vermine, je me demande bien quelle escorte pourrait avoir voulu de ça... Et je me demande aussi bien souvent comment font les avocats de la défense car c'est sûr qu'ils doivent parfois avoir un doute sur la cause qu'ils représentent.

Merci encore Anya, pour tous ces comptes-rendus que tu nous tranmets ici.

Malike a écrit : [...]


Moi c'est ce qui me répugne du métier d'avocat, une défense oui mais dans la mesure où la justice prévaut. J'ai tendance à voir l'aspect compétition, il faut gagner point même si ca rime à remettre en liberté une personne dangereuse, du moment que l'avocat gagne sa cause ca semble être ce qui importe.

Je penche dans ce sens également

MME C a écrit : Il a loué une chambre de motel, il avait l'air de chercher une escorte, il semble qu'il se soit rendu au stationnement plus d'une heure avant que Mme Cournoyer sorte de son travail.

Sûrement assez facile de prouver qu'il avait planifié son coup de s'offrir une "gratification sexuelle".

Pour ce qui est du meurtre, y a pas de doute qu'il est coupable et y a rien à prouver de ce côté, l'ADN faisant preuve.

C'est vrai que c'est choquant de voir que des individus de ce genre sont défendus. Mais c'est le système de justice criminelle ici qui veut ça, que chacun a droit à une défense pleine et entière, et c'est un système tout à fait enviable comparé à d'autres. Certaines personnes sont injustement accusées et c'est pour elles que ce système existe. Maintenant, on peut pas dire: lui y a droit et lui y a pas droit. À partir de là, le reste appartient aux avocats, au juge et aux jurés.

Mais il reste que la Couronne va devoir prouver qu'il avait planifié de la tuer, en sachant ce qu'il faisait. Je suis curieuse de savoir comment la défense va s'y prendre pour démontrer que non.

À lui voir sa face de grosse vermine, je me demande bien quelle escorte pourrait avoir voulu de ça... Et je me demande aussi bien souvent comment font les avocats de la défense car c'est sûr qu'ils doivent parfois avoir un doute sur la cause qu'ils représentent.

Merci encore Anya, pour tous ces comptes-rendus que tu nous tranmets ici.

Je ne questionne pas le droit à une défense, je questionne jusqu'où peuvent aller certains juristes pour tenter de faire acquitter un criminel. Chercher une petite faille dans la loi, questionner la moralité de la victime pour qu'elle soit moins victime, que sais-je encore, bref voir un procès comme une joute qu'il faut gagner non pas pour la justice mais pour sa propre gratification.

Publié le 31 mai 2011 à 14h13 | Mis à jour à 14h13
Le conjoint de Natasha Cournoyer témoigne


Michel Trottier a raconté en détail les évènements survenus le jour et le lendemain de la disparition de Nathasha Cournoyer.

Catherine Handfield
La Presse

Inquiet d'être sans nouvelles de Natasha Cournoyer depuis près de 24 heures, Michel Trottier s'est rendu dans le stationnement de la Place Laval, l'après-midi du 2 octobre 2009. Il a alors constaté avec stupeur que la Mazda3 de sa copine s'y trouvait encore.

Michel Trottier a remarqué des traces de «frottement» sur la portière de la voiture, côté conducteur. Au sol, il y avait un «pic» dans le gravier, comme si quelqu'un avait donné un coup avec son talon.

Après avoir appelé la meilleure amie de Natasha, Michel Trottier a communiqué avec la police. «J'étais en état de choc complètement», a-t-il relaté mardi matin au procès de Claude Larouche, accusé du meurtre prémédité de Nathasha Cournoyer.

Michel Trottier, 33 ans, a raconté en détail les évènements survenus le jour et le lendemain de la disparition de Nathasha Cournoyer, cette fonctionnaire du Service correctionnel du Canada qui aurait été enlevée vers 20h le 1er octobre en quittant son travail, à la Place Laval.

Le matin du 1er octobre, Michel Trottier lui avait envoyé une longue lettre dans laquelle il exprimait ses émotions par rapport à leur relation. Depuis quelques mois, le couple, qui s'était déjà séparé par le passé, se remettait en question.

Michel Trottier a parlé à Natasha Cournoyer pour la dernière fois en fin d'après-midi. Elle lui avait alors dit qu'elle finirait de travailler tard ce soir-là. Le lendemain, elle avait pris congé pour aller acheter une pierre tombale pour son père avec sa mère.

Vers 20h, Michel Trottier a tenté de la joindre une autre fois sur son téléphone cellulaire, en vain. Il se souvient de l'avoir appelée chaque demi-heure jusqu'à ce qu'il aille se coucher, vers 23h.

Il l'a rappelée une autre fois vers 3h du matin. Encore là, il est tombé dans la boite vocale après plusieurs sonneries, ce qui a commencé à l'inquiéter. «Quand elle se couchait, elle fermait son téléphone.»

Le lendemain matin, Michel Trottier est rentré travailler chez Alcan, à Baie-d'Urfé. À 11h, rongé par l'inquiétude, il a décidé de se rendre au condo de sa copine, à Piedmont, où il n'y avait personne. Il s'est ensuite rendu chez la mère de Natasha Cournoyer, à Anjou, puis au travail de Natasha, à Laval.

Entouré de quelques proches et amis, Michel Trottier a attendu les policiers pendant deux heures dans le stationnement de la Place Laval. «Au début, les policiers pensaient que c'était marginal», a-t-il raconté.

Michel Trottier a refoulé quelques sanglots lorsque la procureure de la Couronne, Éliane Perreault, lui a demandé qui était Natasha Cournoyer. «C'était une femme qui travaillait beaucoup, qui aimait son travail, a-t-il dit. C'était une femme ambitieuse, qui avait des projets.»

Rappelons que son corps a été découvert le 6 octobre dans le terrain vague de Pointe-aux-Trembles. Claude Larouche, 49 ans, a été arrêté un mois plus tard dans son appartement du quartier Ahuntsic, à Montréal. Selon la Couronne, l'accusé a enlevé, ligoté, violé et étranglé la victime «à cause d'une frustration sexuelle» et pour obtenir «une gratification sexuelle».

Le procès de Claude Larouche se poursuit mardi après-midi avec le témoignage d'une experte en matière d'analyse de tours et de registres cellulaire.

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Procès de Claude Larouche
«Si je la trouve dans le sous-bois, je vais mourir»
Agence QMI
Jean-Marc Gilbert
31/05/2011 15h11

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Malike a écrit : [...]
Je ne questionne pas le droit à une défense, je questionne jusqu'où peuvent aller certains juristes pour tenter de faire acquitter un criminel. Chercher une petite faille dans la loi, questionner la moralité de la victime pour qu'elle soit moins victime, que sais-je encore, bref voir un procès comme une joute qu'il faut gagner non pas pour la justice mais pour sa propre gratification.

Ah, O.K., tu parles en général. Je pensais que tu parlais spécifiquement du cas de Larouche, car lui, il peut pas être acquitté: il est déjà trouvé coupable de meurtre.

Mais je suis assez d'accord avec toi pour le sens de la joute.

C'est un récidiviste, j'veux bien croire qu'il a droit à une défense mais franchement ce procès va coûter cher et de toute évidence l'issue on la connait déjà.

Malike a écrit : [...]


Je ne questionne pas le droit à une défense, je questionne jusqu'où peuvent aller certains juristes pour tenter de faire acquitter un criminel. Chercher une petite faille dans la loi, questionner la moralité de la victime pour qu'elle soit moins victime, que sais-je encore, bref voir un procès comme une joute qu'il faut gagner non pas pour la justice mais pour sa propre gratification.

En effet, j'ai un malaise avec ça moi aussi... Ça peut aller très loin, entre autres ce que tu as écrit et que j'ai surligné.

gazzoux1 a écrit : C'est un récidiviste, j'veux bien croire qu'il a droit à une défense mais franchement ce procès va coûter cher et de toute évidence l'issue on la connait déjà.

Alors, ce serait quoi l'autre solution ?

Malike a écrit : [...]


Je ne questionne pas le droit à une défense, je questionne jusqu'où peuvent aller certains juristes pour tenter de faire acquitter un criminel. Chercher une petite faille dans la loi, questionner la moralité de la victime pour qu'elle soit moins victime, que sais-je encore, bref voir un procès comme une joute qu'il faut gagner non pas pour la justice mais pour sa propre gratification.

Tout à fait.. on vient de le voir dans le cas des 35 motards criminels qui ont été libéré aujourd'hui pour des trucs de droits... bref.. ça couté combien cette enquête avec escouade spéciale..... c'est hallucinant que ça se termine comme ça parce que la défense à gagné sa game...

MME C a écrit : [...]


Alors, ce serait quoi l'autre solution ?

Pas de procès et la prison à vie en attendant que quelqu'un lui règle son cas.

gazzoux1 a écrit : [...]


Pas de procès et la prison à vie en attendant que quelqu'un lui règle son cas.

Nous ne sommes pas dans un pays barbare.

Placeress a écrit : [...]
Tout à fait.. on vient de le voir dans le cas des 35 motards criminels qui ont été libéré aujourd'hui pour des trucs de droits... bref.. ça couté combien cette enquête avec escouade spéciale..... c'est hallucinant que ça se termine comme ça parce que la défense à gagné sa game...

Ils ont été libéré parce que "les délais prévus pour les traduire en justice étaient déraisonnables et à cause de l'incapacité du système judiciaire à régler autant de dossiers" (http://www.ruefrontenac.com/nouvelles-g ... on-accuses" onclick="window.open(this.href);return false;) - et non pas pour des trucs de droit.

Tout le monde s'entend pas mal pour dire que l'opération SharQc a été une superbe opération policière mais qu'il y a eu un sérieux manque de coordination avec le système judiciaire. À qui la faute? Tout le monde se relance la balle mais les motards sont contents contents.