Publié : dim. janv. 01, 2012 1:38 am
J'ai vraiment aimé aussi.
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humour lucide qui veut dire?zxcvbn a écrit : Ben voyons ! C'est de l'humour Lucide !!!
tellement ce que je pense moi aussi, là on va rire en masse!Lost25 a écrit : J'ai trouvé le Bye Bye un peu soft, il n'y aura certainement pas de scandale ça c'est certain. Ça manquait un petit peu de punch selon moi. Quand même quelques bons flash. J'ai bien aimé l'ouverture catastrophe, le bout avec Elvis Gratton et la parodie de Tintin. Compte tenu qu'on a un gouvernement conservateur majoritaire, je pense que Louis et son équipe de scripteurs se sont beaucoup retenus pour ne pas trop faire de vagues, et ça a paru.
Je trouve ça drôle ceux qui chialent qu'on paye le Bye Bye avec nos taxes, ça nous a coûté quoi en tant que citoyen ce soir? Même pas une cenne chaque?
Enfin, il nous reste encore la partie la plus hilarante du Bye Bye à venir: la critique de Michelle Coudé-Lord!
Je ne comprends pas...honte de quoi au fait ?_Cathou a écrit : Je sais pas quand ils font comprendre qu,ils nous font honte .
C,est regrettable mais arrêtez
Lost25 a écrit : Première critique simili-négative de la gang de Québécor.![]()
Revue de fin d'année
Un «Bye Bye» trop politique?
Première publication 1 janvier 2012 à 07h21
Par Marie-Josée Roy | Agence QMI
Ce texte révèle certaines portions de l'émission, veuillez en prendre compte.
Les créateurs du « Bye Bye 2011 » auraient-ils dû se décoller un peu le nez de l'Assemblée nationale et des politiciens pour laisser davantage de place aux autres faits ayant marqué l'actualité au cours de la dernière année ?
Peut-être. Car, bien qu'impressionnante au chapitre des effets spéciaux (le numéro d'ouverture, nous montrant des images de la ville de Montréal tombant en ruines, était visuellement impeccable), le traditionnel rendez-vous de fin d'année de Radio-Canada, diffusé samedi en fin de soirée, a souffert d'un manque flagrant de diversité dans les sujets abordés . Même les parodies d'émissions de télévision, habituellement nombreuses dans les «Bye Bye», ont presque toutes servi à se moquer de la classe politique.
Le tout a débuté avec un pastiche de «On connaît la chanson», rebaptisé «On connaît la cassette», dans lequel Jean Charest devait réciter certaines de ses déclarations. On a ensuite eu droit au camp d'entraînement des jeunes députés du NPD et à un épisode d'«En direct de l'univers» consacré aux dirigeants de la FTQ.
François Legault et sa CAQ ont été dépeints comme un jeu de Legos pouvant «donner n'importe quoi». Pauline Marois n'y a pas non plus échappé, puisque ses déboires, chorégraphiés sur l'air de «Party Rock Anthem», de LMFAO, ont mené au décompte de fin d'année.
Cette omniprésence de politique municipale, provinciale et nationale (Stephen Harper est passé joyeusement au tordeur) a malheureusement laissé bien peu d'espace aux autres manchettes des derniers mois. On a certes effleuré le mouvement des indignés, le mariage royal, la mort d'Oussama Ben Laden et les inondations de Saint-Jean-sur-Richelieu, mais on en aurait pris beaucoup plus .
Le sketch sur l'entente entre Régis Labeaume et Pierre Karl Péladeau concernant l'amphithéâtre de Québec tombait un peu à plat , et on regrette qu'aucun coup de chapeau n'ait été tendu aux grands disparus de 2011 (Elizabeth Taylor, Amy Winehouse, Claude Léveillée, Alys Robi et, surtout, Jack Layton). Aucune trace non plus du tsunami au Japon et du procès de Guy Turcotte, bien qu'on puisse comprendre que cette tragédie ait été écartée de la revue.
Au chapitre du sport, autres oublis importants. Si les troupes de Véronique Cloutier et Louis Morissette sont revenues sur le congédiement de Jacques Martin et sur l'incident Pacioretty-Chara, on a complètement occulté les ennuis de santé récents de Sidney Crosby et de Georges St-Pierre. Ceux d'Andrei Markov ont toutefois été soulignés.
Dans la dernière partie de l'émission, on a recréé la finale d'«Occupation double» sous le titre «Aberration double». Les plus curieux auront sans doute hâte de connaître la réaction de Michèle Richard devant l'imitation réussie que nous a livrée Véronique Cloutier, dans une saynète où la chanteuse vantait sa biographie et ses souvenirs «qui n'ont jamais existé».
Les invités-surprises ont finalement été nombreux à venir ajouter leur grain de sel dans ce bilan plutôt tiède. Jacques Duchesneau, Claude Meunier (qui avait revêtu les habits tachetés de Dong), Julien Poulin (en Elvis Gratton), Jean-François Mercier, les Denis Drolet, Karine Vanasse (dans une parodie de «Pan Am») et Marie-Mai ont tous effectué une apparition pendant la fête. Mentionnons qu'on aurait pu laisser un peu plus de temps d'antenne à cette dernière, personnalité culturelle de l'année au Québec selon un sondage Léger Marketing .
À lire dans le «Journal de Montréal» du 3 janvier, une analyse complète du «Bye Bye 2011».