Publié : dim. sept. 25, 2005 5:50 am
Ti-radis a écritMoi, je vais vous dire une chose et ne crier pas à l'homophobie car ce n'est pas ça, alors SVP lisez bien et ne jugez pas... car je ne suis pas la seule qui pense cela...
Je suis souverainiste, tellement que je suis incapable de dire que mon pays c'est le Canada, j'ai toujours voté PQ et je me fait un devoir de voter car c'est un privilège de la démocratie que plusieurs personnes vivant sous des jougs totalitaires nous envie...
Mais j'ai 40 ans, une famille (3 enfants), je vis en région depuis 12 ans...
Je suis incapable de de m'identifier à Boisclair, il fait trop chic, trop jeune, trop moderne, trop ville, je sais qu'il n'est pas cocaiomane, mais que dois-je dire à mon fils de 16 ans (là je parle avec le coeur pas avec la tête) sur cette consommation ? Du fait de son homosexualité (c'est une constatation pas un jugement) pourra-t-il comprendre les familles comme Marois ? Pourra-t-il comprendre les régions éloignées ?
Je sais pas si vous comprenez...
Je vais terminer la biographie de Boisclair...
En 1984, Bernard Landry convainc André Boisclair de se mettre au service de la souveraineté. Plus tard, Jacques Parizeau le persuade de se porter candidat à l'élection de 1989 où il est élu dans la circonscrïption de Gouin à l'âge de 23 ans. Député engagé, il multiplie les efforts afin de créer des lieux de solidarité et d'assurer le développement économique dans les quartiers de Rosemont et de la Petite-Patrie.
L'élection de 1994 permet au Parti Québécois de reprendre le pouvoir et d'enclencher la marche vers la souveraineté du Québec. André Boisclair est alors de tous les combats et utilise toutes les tribunes afin de rallier les jeunes Québécois au projet souverainiste.
Au lendemain du référendum, André Boisclair accède au conseil des ministres. À 29 ans, il devient un des plus jeunes ministres de l'histoire du Québec. Dans le gouvernement de Lucien Bouchard, il est tout d'abord ministre délégué aux Relations avec les citoyens et à l'Immigration. Durant son passage à ce ministère, il tisse des liens étroits avec plusieurs membres des communautés ethnoculturelles. Par la suite, il est nommé ministre délégué à la Solidarité sociale, où il met sur pied Solidarité jeunesse, un programme qui permet encore aujourd'hui à plusieurs jeunes de prendre leur avenir en main.
Sous la gouverne de Bernard Landry, André Boisclair se voit confier la responsabilité du ministère de l'Environnement. Il y assume notamment un leadership déterminant dans la promotion du Protocole de Kyoto et dote le Québec de sa première politique nationale de l'eau. Il devient l'un des plus ardents défenseurs du développement durable et double la superficie des aires protégées au Québec en y incluant d'importantes rivières.
En 2002, Bernard Landry ajoute à ses responsabilités et le nomme leader parlementaire du gouvernement et ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole. C'est en cette qualité qu'il conclut de nouveaux partenariats, des contrats de ville, avec Québec et Montréal, permettant ainsi à la Métropole et à la Capitale nationale de planifier plus efficacement leur développement et de bénéficier d'une plus grande autonomie.
Réélu en 2003, André Boisclair est nommé leader parlementaire de l'opposition, poste qu'il quittera en même temps que son siège de député de Gouin le 17 août 2004.
Le 17 juin 2005, André Boisclair annonce sa candidature à la direction du Parti Québécois
André Boiclair est peut-être jeune aux yeux de certains, mais il a quand même un impressionnant passé politique. Il a fait de belles et grandes choses, notamment pour les jeunes.
Je suis aussi une mère ti-radis, et si un jour, AB devient PM et que ma fille a vent de cette histoire de coke, je vais lui dire la vérité. C'est-à-dire, que dans un moment de sa vie AB a dévié de sa route, mais qu'il réintégré le droit chemin. Que ca n'aurait jamais été possible pour lui de se rendre où il est, s'il avait persévéré dans le mauvais chemin. C'est ça les valeurs que je veux donner à ma fille. Je préfère et nettement, que ma fille réalise que les politiciens sont humains... et non qu'ils se prétendent plus blancs que blanc... alors qu'ils sont pour la plupart, souillés jusqu'à la moëlle.
Aussi, pour le reste, je crois que ça dépend de nos goûts, de nos valeurs... Tu trouves que Boisclair ne te représente pas, et c'est légitime, t'as le droit. Cependant, je tiens à dire que ce n'est pas parce qu'il n'a pas sa propre "famille" qu'il n'est pas conscient de nos besoins et que parce que Marois est mère qu'elle nous sera plus apte à nous représenter.
De toute manière, je le dis et je le répète, ce n'est pas le chef qui dicte le programme du PQ... mais bien l'ensemble des membres.
Je suis souverainiste, tellement que je suis incapable de dire que mon pays c'est le Canada, j'ai toujours voté PQ et je me fait un devoir de voter car c'est un privilège de la démocratie que plusieurs personnes vivant sous des jougs totalitaires nous envie...
Mais j'ai 40 ans, une famille (3 enfants), je vis en région depuis 12 ans...
Je suis incapable de de m'identifier à Boisclair, il fait trop chic, trop jeune, trop moderne, trop ville, je sais qu'il n'est pas cocaiomane, mais que dois-je dire à mon fils de 16 ans (là je parle avec le coeur pas avec la tête) sur cette consommation ? Du fait de son homosexualité (c'est une constatation pas un jugement) pourra-t-il comprendre les familles comme Marois ? Pourra-t-il comprendre les régions éloignées ?
Je sais pas si vous comprenez...
Je vais terminer la biographie de Boisclair...
En 1984, Bernard Landry convainc André Boisclair de se mettre au service de la souveraineté. Plus tard, Jacques Parizeau le persuade de se porter candidat à l'élection de 1989 où il est élu dans la circonscrïption de Gouin à l'âge de 23 ans. Député engagé, il multiplie les efforts afin de créer des lieux de solidarité et d'assurer le développement économique dans les quartiers de Rosemont et de la Petite-Patrie.
L'élection de 1994 permet au Parti Québécois de reprendre le pouvoir et d'enclencher la marche vers la souveraineté du Québec. André Boisclair est alors de tous les combats et utilise toutes les tribunes afin de rallier les jeunes Québécois au projet souverainiste.
Au lendemain du référendum, André Boisclair accède au conseil des ministres. À 29 ans, il devient un des plus jeunes ministres de l'histoire du Québec. Dans le gouvernement de Lucien Bouchard, il est tout d'abord ministre délégué aux Relations avec les citoyens et à l'Immigration. Durant son passage à ce ministère, il tisse des liens étroits avec plusieurs membres des communautés ethnoculturelles. Par la suite, il est nommé ministre délégué à la Solidarité sociale, où il met sur pied Solidarité jeunesse, un programme qui permet encore aujourd'hui à plusieurs jeunes de prendre leur avenir en main.
Sous la gouverne de Bernard Landry, André Boisclair se voit confier la responsabilité du ministère de l'Environnement. Il y assume notamment un leadership déterminant dans la promotion du Protocole de Kyoto et dote le Québec de sa première politique nationale de l'eau. Il devient l'un des plus ardents défenseurs du développement durable et double la superficie des aires protégées au Québec en y incluant d'importantes rivières.
En 2002, Bernard Landry ajoute à ses responsabilités et le nomme leader parlementaire du gouvernement et ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole. C'est en cette qualité qu'il conclut de nouveaux partenariats, des contrats de ville, avec Québec et Montréal, permettant ainsi à la Métropole et à la Capitale nationale de planifier plus efficacement leur développement et de bénéficier d'une plus grande autonomie.
Réélu en 2003, André Boisclair est nommé leader parlementaire de l'opposition, poste qu'il quittera en même temps que son siège de député de Gouin le 17 août 2004.
Le 17 juin 2005, André Boisclair annonce sa candidature à la direction du Parti Québécois
André Boiclair est peut-être jeune aux yeux de certains, mais il a quand même un impressionnant passé politique. Il a fait de belles et grandes choses, notamment pour les jeunes.
Je suis aussi une mère ti-radis, et si un jour, AB devient PM et que ma fille a vent de cette histoire de coke, je vais lui dire la vérité. C'est-à-dire, que dans un moment de sa vie AB a dévié de sa route, mais qu'il réintégré le droit chemin. Que ca n'aurait jamais été possible pour lui de se rendre où il est, s'il avait persévéré dans le mauvais chemin. C'est ça les valeurs que je veux donner à ma fille. Je préfère et nettement, que ma fille réalise que les politiciens sont humains... et non qu'ils se prétendent plus blancs que blanc... alors qu'ils sont pour la plupart, souillés jusqu'à la moëlle.
Aussi, pour le reste, je crois que ça dépend de nos goûts, de nos valeurs... Tu trouves que Boisclair ne te représente pas, et c'est légitime, t'as le droit. Cependant, je tiens à dire que ce n'est pas parce qu'il n'a pas sa propre "famille" qu'il n'est pas conscient de nos besoins et que parce que Marois est mère qu'elle nous sera plus apte à nous représenter.
De toute manière, je le dis et je le répète, ce n'est pas le chef qui dicte le programme du PQ... mais bien l'ensemble des membres.