LE DOMAINE BLEU

et voila la suite ....

Fanny- ben attend un peu …tu peu pas arriver de même pi y demander ca sur le bord du comptoir…. Il faut lui préparer le terrain…
Marc- ouais… ta peut-être raison… ben quand d’abord??
Fanny- t’sé la dernière fois ca pas très bien été moi pi mon père …
Marc- ouias a cause de ton frère …
Fanny- ouais… ça va prendre du temps …
Marc- pourquoi tu veut rien savoir de ton frère…yé tu si pire que ca…
Fanny-ben non…cé juste que y’a été couver un peu trop part mes parents pi ya eu ca part de problème mes parent l’ont toujours défendu même si il m,ériterait une bonne taloche en arrière de la tête….
Marc- sa va ce régler tu va voir on va aller lentement …
Fanny- oui je l’espère…

Marc lui donne un baiser  puis ce lève pour aller a la cuisine…
Marc- veut tu une bière…
Fanny- non merci…

Fanny se couche sur le lit regarde le plafonnier puis ce met a rêver…
Elle ce voit petite avec son frère en train de jouer dans la cours.
Elle joue dans le carré de sable tendit que son frère lui joue prêt de la maison.
On voient Nino tomber et s’écorche le genoux.
Fanny cour pour lui venir en aide et pour le réconforter  mais leurs mère arrive a la course puis d’un geste brusque mais prudent repousse Fanny puis prend le petit Nino et le ramène a la maison… Fanny reste la bouche bée les deux bras pendouille le long de son corps et se met a pleurer …

Fanny ce réveille de sa bulle… et ce retourne sur le côté du lit … elle remarque que le tiroir de sa table de chevet est mi-ouvert .
Regarde si marc reviens…
Fanny- Marc…
Pas de réponse ….elle entend la douche couler et déduit qu’il est dans la douche.
Elle tire le tiroir et ce met a examiner le contenue… elle regarde des photo un peu vieille de personne donc elle connaît pas (de la famille de Marc) ensuite elle se met a regarder plus profondément dans le dit tiroir et trouve des cassettes et un magnétophone. Elle prend une cassette et la met dedans puis appuie sur play….
Elle entend un bruit pas très familier (le moteur de bateau) et ce pose de sérieuse question….elle repose tout dans le tiroir car elle n’entend plus la douche….fait vite puis se retourne et prend l’air d’une fille reposée…mais en même temps elle grimace en ce disant qu’es ce que sa peut bien être????

Marc arrive la bière a la main, la serviette a la main en train de ce sécher les cheveux, et une autre serviette autour le taille bien serrer pour qu’on voit bien qu’il est bien ammanché…

Marc- ta donc ben l’aire drôle….cé tu si pire que ca icitte …. ch’peux ajouter un cadre ou des lampes qu’tchose…(air moqueur..)
Fanny- (sourit) non non juste un peux de couleur sa peut aller…  
Marc- j’ai pas vraiment l’œil pour cé affaire la moé… (tout en s’approchant du lit, il s’assoit près d’elle se pencha et lui murmure un mot doux a l’oreille et lui sourit.
Fanny- moi aussi….


et voila a vous de déterminer si c'est la fin de cette émission ou la pousuivre....a bientôt...  

Bravo pour ta suite Granjoce!

Hey je sais pas si vous avez écouter Tout le monde en parle... mais si c'est le cas, le film dont ils parlaient "l'horloge biologique" de Ricardo Trogi... ben Julie Perreault, notre Fanny nationale, va jouer dedans!!! Je l'ai vu sur le site de son agence. Ya quelqu'un qui sait quand il sort ce film? j'veux le voir!

Bon ben moi j'vais me coucher... il est tôt mais j'suis fatiguée morte!!!  

J'me réponds à moi même le film sort le 5 août!

Ouais génial ! Notres Claude Legault est dans Idole instantanée pi Julie Perreault dans horloge biologique! Des bon films en perspective !

Oui nous sommes gâtés!!!    

Une photo de nos trois portiers préférés!!!



Bonne semaine tout le monde!

bon moi aussi je vais pensé a une suite pour ce soir !

Salut laryngite,

J'ai essayé de prendre ton message privé mais je ne suis pas très bon!!!  Désolé...  Peux-tu m'indiquer comment faire?

Je viens de lire les trois derniers résumés.  Bravo aux 3 auteurs, c'est beau à lire.  Si seulement c'était comme ça que ça se passera la prochaine saison.

Vous êtes bons et avez beaucoup d'imagination.  J'avais du retard dans ma lecture mais j'en ai eu pour mon argent.  Bravo!    

Hihi Merci! (bah ché pas si je faisai partie des trois dernière mais bon ) Bah pour ma suite sa va être demain car c'est trop tard et chui crevée   ! Bye bye!   --Message edité par wabadabadou le 2005-04-18 23:28:17--

Salut!!! bon... dur retour à l'Université... je suis dans le rush total alors vous me verrez moins les trois prochaines semaines   (cé moi qui est triste, vous êtes pas obligés de l'être   )

P.S. Miminou, je t'avais juste envoyé un message éclair te disant bonjour   car j'avais vu dans la liste des gens connectés (qui est en haut complètement de l'écran à gauche) que tu étais là!

J'ai trouvé un très bel article sur Minuit, il est long mais il vaut la peine... je le retranscrit

Le Soleil
Arts et Vie, lundi 24 janvier 2005, p. B1
Lundi avec...

Claude Legault
Histoires de gars

Boudreault, Frédéric
Collaboration spéciale

Minuit, le soir est l'une des plus belles surprises de l'hiver. La série diffusée à Radio-Canada, qui se déroule dans le milieu des bars, n'est vraiment pas ce qu'on attendait au départ. En fait, il s'agit d'une comédie dramatique intelligente, attachante et profondément humaine. On suit trois portiers se serrant les coudes malgré l'arrivée d'une jeune propriétaire, Fanny (Julie Perreault), qui ne partagent vraiment pas leur vision des choses. Claude Legault, qui joue le rôle de Marc, a conçu la série avec son vieux complice Pierre-Yves Bernard. Le tandem est également responsable du succès de Dans une galaxie près de chez vous. Le Soleil a rencontré le comédien et auteur, que l'on voit également dans Annie et ses hommes.

Q: Pouvez-vous expliquer la genèse de Minuit, le soir ? Comment est-il né ?

R: C'est parti d'une pièce de théâtre que j'ai vue à Bruxelles, en 1991, Les Videurs. C'était une comédie britannique qui mettait en vedette quatre portiers. J'avais beaucoup aimé ça, et j'en avais parlé à Pierre-Yves Bernard. On voulait la monter, mais quelqu'un d'autre avait déjà réservé la pièce. Ce sujet a trotté dans nos têtes pendant longtemps. Quand Galaxie s'est terminé, on se demandait quels seraient nos projets. Au début, on voulait écrire une série policière, mais il y en avait trop. Pierre-Yves avait alors envie d'écrire la série sur les doorman, mais moi, je n'avais pas le goût. Je préférais me concentrer sur le film de Dans une galaxie près de chez vous. Un soir, sur la brosse, j'ai dit à Pierre-Yves que si on faisait le film, on faisait aussi la série. On devait cependant les mener tous les deux jusqu'au bout.

Q: Pourquoi ne vouliez-vous pas travailler sur ce projet de prime abord ?

R: Je n'étais pas prêt, je n'étais pas là. Je voulais continuer l'aventure de Galaxie. En commençant à travailler sur le film, ça m'a détendu. À partir de là, j'ai décidé de foncer, de développer cet univers de Minuit, le soir. On aime bien les bars, même si on n'y est pas allé si souvent que ça. On a tellement travaillé.

Q: Qu'est-ce qui est si inspirant dans cet univers ? Les personnages qui le peuplent ?

R: En fouillant, on s'est aperçu que les bars étaient un univers très riche. Les gens traînent leurs malheurs de la journée dans les bars. Ce sont souvent des personnes seules qui sortent pour rencontrer l'âme soeur. C'est un univers où il se passe beaucoup de choses. Les portiers en sont les meilleurs observateurs. En surveillant, tu peux voir les choses se dessiner. Ils sont capables de voir venir un problème.

Q: Pour les trois portiers de Minuit, le soir, le bar, c'est comme un roc sur lequel ils se raccrochent ?

R: Ce sont des chauves-souris. Ils s'allument la nuit. Gaétan a fait ça toute sa vie, et il adore ça. Il a son travail à coeur, c'est un gars consciencieux. Il veut que les clients passent une belle soirée. Louis est un peu plus léger d'esprit, plus innocent. Il a besoin des bars pour se valoriser, il manque beaucoup d'estime de lui. Portier dans un bar, c'est Dieu. Il y a le gérant, mais quand ça dérape, c'est le "doorman" qui décide ce qui se passe. Il a le droit de vie ou de mort sur ta soirée. Il peut te la gâcher. Marc, lui, c'est un chat de ruelle, et le bar, c'est son territoire. Si tout le monde fait son affaire, il n'y a pas de problème. Mais si quelqu'un fait le "king", il le sort. Il a cette agressivité, et on comprendra pourquoi l'an prochain. Il a été bûcheron dans l'ouest, et il a dû se battre avec des autochtones, et il a passé aussi six ans dans la Marine. Il n'a pas peur de rien. Il est petit, mais rien ne l'énerve.

Q: Les personnages dans la série sont très attachants, il y a une tendresse qui se dégage de Minuit, le soir. Est-ce que c'était voulu au départ ?

R: J'ai une gang de chums depuis longtemps, et on est comme ça entre nous. On ne se parle pas beaucoup. Mais on le sait quand l'un d'entre nous est dans le trouble. Pierre-Yves et moi, ça fait 17 ans qu'on se connaît, et on a un peu transposé notre amitié dans la série. À la télé, les filles se disent beaucoup de choses. Les gars parlent aussi, mais c'est un autre langage, c'est à demi-mot. Ça peut être avec un ton détaché, mais ça veut dire quelque chose. Ces gars-là s'aiment profondément, sauf qu'ils ne le diront pas.

Q: On sent dans Minuit, le soir et Dans une galaxie près de chez vous une complicité entre les acteurs. Comment crée-t-on cette chimie ?

R: Il faut aller chercher les bons joueurs. Ce n'est pas nécessairement une question de calibre, il faut prendre des gens qui veulent embarquer. Je ne veux pas travailler avec des personnes individualistes, qui ne veulent pas travailler en groupe. Il faut être "trooper", on gagne ou on perd en gang. C'est très important pour moi. Pour Galaxie, je suis allé chercher des acteurs que je connaissais depuis des années à cause de l'impro. On a joué un contre l'autre ou ensemble. On fait des tournées en Europe dans des conditions épouvantables.

Q: C'est comme une équipe de hockey finalement...

R: Oui, c'est vrai. Je me souviens quand j'étais jeune, je jouais à Montréal-Nord, je n'aimais pas la bataille, mais je n'ai jamais reculé. Je me disais: si je recule, je ne fais plus partie de la gang. Ils vont tous me regarder de travers parce que je les ai laissé tomber. Je suis comme ça dans la vie, je me l'exige. Et je demande la même chose à tout le monde. Le tournage de Minuit, le soir a été très difficile. On tournait la fin de semaine, la nuit, ce n'était pas des conditions faciles. Il y a un grand respect entre tous les membres de la production. Toutes les positions dans une équipe sont importantes.

Q: En tant qu'acteur, on sent depuis quelques années que votre palette est plus large. Votre rôle d'Éric dans Annie et ses hommes est d'ailleurs un véritable cadeau.

R: Tout à fait. Quand j'ai commencé à travailler sur ce personnage, je ne savais pas comment je le ferais. Éric n'est pas si simple que ça à faire, je pourrais tomber dans la caricature. Sur papier, c'est un salaud. Moi, j'ai lu et relu les textes, et ce n'est pas un salaud. C'est un gars comme les autres. Tous les hommes peuvent se reconnaître dans l'un des traits de ce personnage. Il n'est pas capable d'affronter les situations, de faire face à sa vie d'adulte. Il veut changer, mais quelque chose le ramène vers le fond.

Q: Pourtant, depuis le début de la saison, Éric semble avoir beaucoup mûri...

R: L'arrivée du bébé l'a brassé. Sa fille a voulu se suicider la saison précédente et il a été beaucoup affecté. Il s'est senti coupable. Le bébé est arrivé, et il est tombé sous le charme. Pour la première fois de sa vie, il se sent utile, parce que la mère du bébé ne sait pas comment s'en occuper. Éric a une mission, et c'est ce qui l'a fait mûrir. Mais il reste encore peureux, louvoyant, menteur. C'est pour cette raison qu'il est si intéressant à jouer.

Q: Croyez-vous être un meilleur acteur grâce à un rôle ?

R: Avec Annie et ses hommes, je me suis amélioré comme acteur. Je joue avec des gens extraordinaires, mais ça m'a donné certains complexes au départ. Au fil du temps, ça m'a apporté plus de confiance de côtoyer Guylaine Tremblay, Denis Bouchard ou Raymond Bouchard. Ça m'oblige à mieux travailler, j'apprends beaucoup mieux mes textes. Quand tu es plus confiant, tu essaies plus de trucs. Et ça m'a aidé avec Marc. J'ai "pogné" une autre coche.

Q: Grâce à ces deux expériences, aimeriez-vous essayer d'autres genres de rôles que vous ne pensiez jamais faire ?

R: Oui, j'aurais adoré interpréter l'un des travelos de Cover Girl ! Je l'aurais fait à ma façon, bien sûr. Il faut amener ces personnages à se faire aimer, à avoir envie de les avoir comme amies. Tu joues un personnage qu'on regarde comme une bête de cirque au départ, et si tu arrives à le rendre attachant, c'est une personne comme les autres.

Q: Peut-on s'attendre à un autre film de Dans une galaxie près de chez vous ?

R: Je prévois un ou deux films supplémentaires. On voulait au départ une trilogie. J'aimerais peut-être faire comme Le Seigneur des anneaux, et tourner en même temps les deux prochains films.

V'là un autre article!    bonne lecture!
La Presse
Arts et spectacles, mardi 11 janvier 2005, p. ARTS SPECTACLES1
Télévision

Minuit le soir: loin de la Galaxie près de chez vous

Cousineau, Louise

Les auteurs de comédie sont souvent tentés par les séries dramatiques, où le rire devient presque accessoire. Claude Meunier le fait avec Détect Inc. Voilà que les auteurs de la série-culte Dans une galaxie près de chez vous, Pierre-Yves Bernard et Claude Legault, lancent demain soir à 21 h 30, à Radio-Canada, Minuit le soir.

La publicité annonce une comédie, mais M. Bernard, l'auteur principal, affirme carrément que c'est une comédie dramatique. Le sujet l'est effectivement: trois portiers de bar, qui travaillent à l'ancienne- pour faire cracher le morceau à un vilain vendeur de dope du viol, on tente de le noyer dans le bol de toilette-, apprennent que la nouvelle propriétaire du bar, jouée par Julie Perreault- Caro, la femme de Louis dans 3 x rien à TQS- ne veut plus d'eux. Elle va engager des beaux jeunes à la mode, le genre qui négocie- les enfants des baby-boomers sont comme ça- au lieu de cogner.

Ô rage, ô désespoir, ô vieillesse ennemie, comme disait le père du Cid. Nos trois " tocsons " expérimentés, joués par Claude Legault, Louis Champagne et Julien Poulin, sont " passés date " comme de vieux yogourts. Une tragédie pour eux. La police des clubs, c'est fini: la patronne veut des relationnistes. Et leur club, c'est leur passion. Le seul endroit où ces êtres bizarres sont vraiment bien. Et où ils ont du pouvoir.

Il leur faudra se recycler dans des emplois minables. Pour le plus gros, joué par Louis Champagne, ce n'est pas compliqué: il se contentera d'être col bleu le jour et de passer ses soirées à se déguiser pour faire l'amour avec sa blonde. Sans ça, il ne peut pas. Remarquez, il était déjà col bleu avant. Mais il pouvait aussi travailler la nuit, puisqu'il passait sa journée à dormir quelque part. Le syndicat montréalais va-t-il demander une injonction?

Julien Poulin, lui qui aime tant le public, se retrouvera gardien de nuit dans un centre d'achats vide. Et Claude Legault fera de la vente au téléphone. Cet être colérique en profitera aussi pour voir un psychiatre à 20 $ l'heure. Un Hongrois qui officie dans les toilettes et confesse son patient dans le cubicule à côté. Très drôle.

Les terribles colères du personnage de Claude Legault sont parfois effrayantes dans le premier épisode et amusantes à l'épicerie où il cherche rageusement le bon bout du sac en plastique pour mettre ses tomates.

C'est donc le drame des gens d'un certain âge qui doivent s'adapter à un monde qui va trop vite pour eux. Pierre-Yves Bernard, 43 ans, qui a surtout écrit des émissions jeunesse, voulait prendre la parole sur le monde adulte. Dans un milieu où les hommes ont du mal à exprimer leurs émotions.

Le réalisateur Podz- un imaginatif qui a signé 3 x rien et récemment Les Bougon- a une vision parfois surréaliste pour nous faire connaître les personnages. Il a gardé des silences qui en disent plus long que des dialogues. Préparez-vous à une oeuvre parfois aussi rapide qu'un rock'n'roll, et à des pancartes municipales surréalistes où on peut lire: " Parc non terminé, le conseiller a gardé l'argent. " Un monde sans grande pitié pour les gens qui vieillissent.

Les journalistes ont eu droit à trois épisodes. Aucun ennui, mais beaucoup de questionnements sur cette comédie grinçante qui n'en est pas vraiment une. " Une dramédie ", a dit Pierre-Yves Bernard en citant Éric Canuel.

C'est magnifiquement logé, juste après Les Bougon.

Bon bien je m'en vais faire mes travaux! ciao tous!

C vrmt cool d'avoir trouvé tous sa ! Merci bien !!

Merci beaucoup Laryngite pour ces articles.  Très intéressant.  Je les ai «savourés» comme du bon bonbon.

Bonne étude ma belle! Prends le temps de penser à notre Claude à travers tout ça...

Je m'ennuie de Minuit le soir bon.

Joannie  a écritMerci beaucoup Laryngite pour ces articles.  Très intéressant.  Je les ai «savourés» comme du bon bonbon.

Bonne étude ma belle! Prends le temps de penser à notre Claude à travers tout ça...

Je m'ennuie de Minuit le soir bon.  
De rien pour les articles, j'en ai trouvé plein d'autres (grace à BiblioBranchée à l'Université) mais j'ai pas eu le temps de les mettre sur le forum... je vais le faire un de ces jours!

Merci de m'encourager dans mon étude... et ne t'en fait pas, dès que je panique, je pense à Claude!... alors j'y pense souvent avec le rush d'études que je traverse!    

Moi aussi je m'ennui de Minuit, le soir....  

Incroyable comme ce p'tit 30 min. dans une semaine peut nous manquer. Heureusement que vous écrivez une suite sinon ce serait plate rare de ne plus entendre parler d'eux.

Pauvre Laringyte, une fin de session c'est dur mais ça va finir un jour et c'est normal que ta priorité soit dans tes études présentement.

Je viens moins souvent aussi, je suis dans le ménage de printemps et aussi des rendez-vous ici et là.

Tu te reprendras quand tu seras en vacances. Bon courage en attendant, ne lâche pas, ça doit achever. Bye! ma belle.

Le Devoir
CULTURE, mardi 11 janvier 2005, p. B8
Télévision
De la galaxie aux bars montréalais
Minuit, le soir, la nouvelle série écrite par le tandem Bernard et Legault, sera diffusée à Radio-Canada

Cauchon, Paul

Minuit, le soir, c'est l'heure «chaude» dans les bars, où tout est possible, où les jeux de séduction battent leur plein. C'est aussi le titre de la nouvelle série écrite par Pierre-Yves Bernard en collaboration avec Claude Legault, le tandem qui avait signé Dans une galaxie près de chez vous, la série culte présentée quatre ans sur Vrak.

Mais rien n'est plus éloigné de Dans une galaxie... que Minuit, le soir. Et pour Pierre-Yves Bernard, qui a été comédien et entraîneur à la Ligue nationale d'improvisation, mais surtout auteur et scénariste de plusieurs séries pour jeunes, «c'est ma première grande série adulte», dit-il.

Dans Minuit, le soir plusieurs thèmes s'entremêlent: le choc des générations, les jeux de pouvoir, la vieillesse, les rêves impossibles... En fait, Radio-Canada a rendu un assez mauvais service à la série en la présentant dans ses promotions comme une comédie, comme s'il s'agissait d'une sorte de suite à Dans une galaxie près de chez vous. Il s'agit vraiment d'une comédie dramatique.

Si l'on se fie aux trois épisodes présentés hier à la presse, le traitement stylistique de la série est également fort surprenant: ralentis, images floues, travellings sur les immeubles de Montréal, riche bande musicale où alternent musique douce et musique techno, scènes sans dialogues axées sur les regards entre les personnages. La réalisation est signée Podz, qui a aussi signé la série 3 x rien pour TQS ainsi que les douze premiers épisodes de la deuxième saison des Bougon, en plus de travailler dans l'univers du vidéoclip et de la publicité.

L'histoire met en scène trois hommes, interprétés par Claude Legault, Julien Poulin et Louis Champagne, trois portiers d'un bar de Montréal. Ce bar vient d'être acheté par une jeune femme d'affaires ambitieuse, qui veut rajeunir l'image de l'établissement en se débarrassant de ces trois «doormen» d'une autre époque. Mais ceux-ci finissent par la convaincre de les réengager.

«Le bar est un révélateur pour les différents personnages, explique Pierre-Yves Bernard. C'est le lieu où l'on peut se donner l'image que l'on veut. Des recherches menées par des psychologues indiquent d'ailleurs que les gens qui travaillent dans les bars ont souvent des problèmes affectifs et relationnels. Le portier ou la barmaid sont des gens connus, aimés, qui ont du pouvoir, ce qui est très valorisant pour eux, mais c'est un rapport artificiel», qui se joue uniquement sur la scène nocturne.

Pierre-Yves Bernard ajoute que le choc entre la vie nocturne et la vie de jour est un moteur dramatique important. La série porte aussi sur la notion d'identité, sur «les gens tranquilles dans leurs bureaux qui se transforment le soir dans les bars, dit-il, mais aussi sur les portiers qui ont une certaine image d'eux-mêmes et qui font face ici à une génération plus jeune».

Après avoir successivement lancé la semaine dernière Détect. inc., Providence, Cover Girl et la suite de Grande Ourse, Radio-Canada complète cette semaine avec Minuit, le soir son catalogue de nouveautés en dramatiques pour cet hiver.

Présenté tout juste après Les Bougon, Minuit, le soir pourra vraisemblablement bénéficier de cette importante locomotive sur le plan de l'écoute. La série compte 12 épisodes de 30 minutes, et Pierre-Yves Bernard travaille maintenant à l'écriture d'une deuxième saison. - Minuit, le soir, premier épisode demain, mercredi 12 janvier, à 21h30.

Le Soleil
Arts et Vie, mardi 11 janvier 2005, p. B2
Télévision

"Minuit, le soir"
Méfiez-vous des apparences

Boudreault, Frédéric

Le tandem responsable du succès de Dans une galaxie près de chez vous, l'auteur Pierre-Yves Bernard et le comédien Claude Legault, est de retour avec sa première série pour adultes. Avec Minuit, le soir, qui débute demain à 21 h 30 à Radio-Canada, on pénètre dans le quotidien d'un bar à la mode, le Manhattan, qui est racheté par une jeune gestionnaire, Fanny (Julie Perreault, Caro dans 3 X Rien). Elle voudrait bien donner un nouvel élan à l'établissement, au grand dam des trois portiers Marc (Claude Legault), Gaétan (Julien Poulin) et Louis (Louis Champagne).

Encore une fois, les messages publicitaires qui ont envahi les ondes de la société d'État n'indiquent absolument pas la teneur réelle de la série. L'extrait montré lors de Tout le monde en parle dimanche pouvait aussi induire en erreur. Oui, dans Minuit, le soir, il y a de la violence, des filles sexy, de la drague, de la drogue, des blagues salées, mais tout cela n'est que la pointe de l'iceberg. Le propos s'y avère infiniment plus pertinent et remuant.

Justement, lors du quatrième épisode, Marc se lance aussi dans une longue tirade sur la nécessité de ne pas juger trop facilement les choses. C'est exactement ce qui se produit avec Minuit, le soir. On attendait une série rigolote sur le monde des bars, on se retrouve fort heureusement avec une comédie dramatique, attachante et touchante. Plus souvent dramatique que comique par ailleurs.

La magie opère parce qu'on s'attache tout de suite aux trois personnages principaux. Trois doormen dépassés par les événements, qui voient arriver dans leurs plates-bandes une jeune femme avec une philosophie qui les heurte de front. Fanny entend rajeunir son personnel, et veut amener une approche plus "relationnelle", ce qui jure avec le côté gorille de Marc, de Gaétan et de Louis. D'ailleurs, la nouvelle propriétaire les jettera dehors pour les remplacer par des portiers plus jeunes.

Mais les trois lurons ne se laisseront pas abattre et feront tout en leur possible pour reprendre leur emploi. Pour eux, s'occuper de la sécurité dans un club, c'est leur passion, c'est toute leur existence. En dehors des bars, ils ne sont pas grand-chose. Leur vie personnelle semble tourner à vide. Par exemple, Louis éprouve de la difficulté avec sa copine Sylviane (France Parent) et Marc multiplie les relations sans lendemain. Lors de la deuxième saison, on s'attardera plus en profondeur sur la vie des trois portiers à l'extérieur du Manhattan. "Le bar, c'est le seul endroit où ils sont bien, relate Pierre-Yves Bernard. Ce sont trois types avec des problèmes relationnels et affectifs, et ils se réfugient au Manhattan."

Des gars comme Marc, Gaétan et Louis, ça ne parle pas de leurs sentiments. Ils ne sont pas des verbomoteurs prêts à ouvrir leur coeur à la première occasion, même si Marc consulte un psychologue hongrois (Igor Ovadis) dans des circonstances bien particulières. Par conséquent, on n'a pas tenté de leur faire dire des trucs juste pour leur mettre des mots dans la bouche. Leurs silences sont respectés, et font partie entièrement de la trame narrative. Souvent, la musique, les images évoquent plus que des paroles lancées en l'air. Comme le remarque justement Pierre-Yves Bernard, citant Alfred Hitchcock, "les dialogues interviennent quand les images ne peuvent le faire".

De son côté, le directeur de la programmation, Mario Clément, comparait Minuit, le soir à Magnolia. Il n'a pas tort, le ton aigre-doux de la série rappelle effectivement le merveilleux film-chorale de Paul Thomas Anderson. Dans Minuit, le soir, la comédie sert à amener le drame, à se questionner par la bande sur une foule de problématiques. Pour Pierre-Yves Bernard, il fallait "faire avancer l'aspect dramatique dans une forme qui sortait des récits traditionnels". En ce sens, la série s'avère une réussite. Après quelques instants seulement, on a le goût de se lier d'amitié avec ces trois gars, de les connaître plus intimement. Derrière cette façade d'hommes qui ne s'en laissent pas imposer se cachent des êtres sensibles et profondément humains.

Le jeu des trois acteurs principaux aide à rendre crédible ces oiseaux de nuit. Pour se plonger dans son rôle, Claude Legault s'est entraîné pendant plusieurs semaines, gagnant 12 livres de muscles. "Il fallait que je fasse croire que je suis un vrai doorman, que je suis capable d'envoyer quelqu'un en arrière du bar", explique le comédien. Louis Champagne est aussi parfait dans le rôle du gros nounours qui ne ferait pas de mal à une mouche. Même chose pour Julien Poulin, le vétéran cumulant 30 ans d'expérience et qui ne se voit absolument pas faire autre chose. Julie Perreault tire son épingle du jeu également, elle est chiante à souhait dans ce personnage têtu, qui veut imposer à tout prix ses idées.

La réalisation exemplaire de Podz, qui a aussi travaillé sur 3 X Rien et sur Les Bougon, rehausse les dialogues merveilleusement bien ficelés par Pierre-Yves Bernard. Dans le premier épisode, on traverse le bar en un clin d'oeil grâce à un ingénieux plan-séquence. Le décor est posé en quelques secondes, on sait rapidement à quel genre d'endroit on a affaire. Les images sont soignées, léchées, et appuient sans écraser l'histoire. L'action est régulièrement entrecoupée par des plans majestueux du Montréal nocturne. La métropole est montrée sous tous ses angles, ses beaux comme ses moins beaux. Elle devient en quelque sorte un personnage à part entière dans la série, un peu comme le mont Royal était devenu le porte-étendard dans La Vie, la vie.

Méfiez-vous des apparences, et n'hésitez surtout pas à pénétrer au Manhattan. Vous verrez, c'est une sortie qui vaut vraiment la peine.

J'adore quand ya des articles qui parlent en bien de Minuit le soir!!!  

À vrai dire, j'ai troubé aucun article qui en parlait en mal!!! Youppi!!!  

Wabadabadou, ça serait intéressant de mettre ces articles sur le site Web de Minuit, qu'en penses-tu?

tourlou les Minuitphiles!!!

Laryngite

très bon article ........
j'ai bien hate de voir le site...moi aussi.

bonne fin de semaine a tous...