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Publié : jeu. avr. 19, 2012 8:13 pm
par Beppo
Un vert chez les rouges
François Desrochers
L'auteur est étudiant en histoire à l'UQAM.
J'ai voulu faire ma contribution au débat en me présentant à l'assemblée générale de l'association facultaire des étudiants en sciences humaines de l'UQAM.
Ce qui saute aux yeux dès les premières minutes du débat, c'est le contrôle total d'un parti, celui de la lutte contre la hausse, sur tout le débat. Il a le contrôle de l'association, de ses revenus, de ses moyens de communication. Il contrôle l'agenda de chaque réunion, et tous les intervenants sont des purs et durs de son option unique.
Après quatre interventions totalisant plus d'une heure de martelage toujours dans le même sens, où toutes les propositions en sens contraire sont rejetées, une plénière donne la parole à tous. Officiellement. Mais dans les faits, la pression est si grande à l'encontre des dissidents, que personne, sauf ceux qui sont du «bon bord», n'ose parler.
http://www.cyberpresse.ca/debats/votre- ... rouges.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Publié : jeu. avr. 19, 2012 8:14 pm
par Intégrale
*Raphaëlle* a écrit : Des cons qui abusent il y en a partout, sur les prêts étudiants, sur le bs, sure chômage... Alors on devrait faire quoi? Arrêter d'en offrir? Devenir une société où on n'aide plus personne parce qu'il y en a qui abusent? Je comprends pas pourquoi vous parlez de ça, honnêtement...
On a parle parce qu'un article a été mit, qu'une femme de 60 ans américaine, a eu un prêt de 21,000$, il y a quoi, 40 ans, et qu'elle n'a pas encore été capable de rembourser. Pour nous démontrer j'imagine les effets qu'une hausse des frais aurait ici.. Et la FEUQ elle même estime à 14,000$ la moyenne de l'endettement étudiant présentement. Y'a comme une grosse marge entre la réalité américaine et québecoise.... On a droit de dire que l'exemple est mauvais???
Publié : jeu. avr. 19, 2012 8:53 pm
par Anya
Tout lire >>Conflit entre Québec et les étudiants : analyse d'experts en communication 
Le conflit qui oppose les étudiants au gouvernement du Québec est entré dans sa dixième semaine, et aucune issue ne semble en vue.
Certains, comme l'ancien ministre libéral Claude Castonguay, lancent un appel au dialogue, tandis que d'autres jugent que les étudiants doivent plier.
Au-delà des positions de chaque partie, bien des observateurs se demandent comment amener les deux camps à s'asseoir ensemble pour trouver une façon de sortir de l'impasse.
Radio-Canada a parlé à des experts en gestion de crise pour évaluer la façon dont les deux parties ont abordé le dossier.
Publié : jeu. avr. 19, 2012 9:21 pm
par lucide
Placeress a écrit : Reste que la tournure est devenu carrément ridicule actuellement... et c'est la job du gouvernement de faire en sorte que ça ne dérape pas comme c'est actuellement en train de faire. C'est lui qui gouverne, c'est lui le boss donc entre guillemet, c'est à lui d'être "plus mature". Dire qu'il attend que le CLASSE condamne les actes de violence au lieu de s'en dissocier, c'est la même maudite affaire... on est rendu dans l'enculage de mouche rare là ....
C'est d'un dérapage sans nom et éviter un dérapage dans une société lors d'un conflit est la job de celui qui gouverne.....
Toujours la même maudite attitude d'entêté boqué et orgueilleux dans la majorité des dossiers ...
Même la fédération des profs n'en peu plus et condamne ... c'est rendu qu'il y a de la police dans les universités qui somme des professeurs de quitter l'établissement ... un moment donné ...
Au départ se dissocier et condamner c'est mauditement pas la même affaire. Se dissocier veut simplement dire c'est pas nous qu'ils l'ont fait, condamner les gestes demandent une implication sociale dont la CLASSÉ ne veut pas s'engager puisque le désordre social est la raison principale de la prolongation de cette grève. Le dérapage ne vient pas du gouvernement mais bien de ses leaders étudiants qui boostent les troupes en les encourageant a aller toujours plus loin.
Et jamais un gouvernement devrait négocier avec un groupe qui endosse la violence pour regler les conflits. Le derapage se produira le jour ou un gouvernement ne s'entetera plus a tenir cette position fermement.
Publié : jeu. avr. 19, 2012 9:22 pm
par lucide
Beppo a écrit : Un vert chez les rouges
François Desrochers
L'auteur est étudiant en histoire à l'UQAM.
J'ai voulu faire ma contribution au débat en me présentant à l'assemblée générale de l'association facultaire des étudiants en sciences humaines de l'UQAM.
Ce qui saute aux yeux dès les premières minutes du débat, c'est le contrôle total d'un parti, celui de la lutte contre la hausse, sur tout le débat. Il a le contrôle de l'association, de ses revenus, de ses moyens de communication. Il contrôle l'agenda de chaque réunion, et tous les intervenants sont des purs et durs de son option unique.
Après quatre interventions totalisant plus d'une heure de martelage toujours dans le même sens, où toutes les propositions en sens contraire sont rejetées, une plénière donne la parole à tous. Officiellement. Mais dans les faits, la pression est si grande à l'encontre des dissidents, que personne, sauf ceux qui sont du «bon bord», n'ose parler.
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On est tellement surpris......
Re: La grève étudiante
Publié : jeu. avr. 19, 2012 9:27 pm
par lucide
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... taires.php" onclick="window.open(this.href);return false;
On pourrait envoyer la facture aux associations étudiantes......
Mais c'est vrai c'est pas du gaspillage de fonds publics, ils sont au dessus de tout ca leur cause a eux est noble .....
Publié : jeu. avr. 19, 2012 9:35 pm
par Placeress
lucide a écrit : [...]
Au départ se dissocier et condamner c'est mauditement pas la même affaire. Se dissocier veut simplement dire c'est pas nous qu'ils l'ont fait, condamner les gestes demandent une implication sociale dont la CLASSÉ ne veut pas s'engager puisque le désordre social est la raison principale de la prolongation de cette grève. Le dérapage ne vient pas du gouvernement mais bien de ses leaders étudiants qui boostent les troupes en les encourageant a aller toujours plus loin.
Et jamais un gouvernement devrait négocier avec un groupe qui endosse la violence pour regler les conflits. Le derapage se produira le jour ou un gouvernement ne s'entetera plus a tenir cette position fermement.
Je ne partage pas ton opinion sur ce fait... je partage l'opinion de ceux qui affirment que le désordre vient des deux partis... et de ceux qui disent que le gouvernement est celui qui gère et doit le démontrer... et non laisser la situation s'enliser. Je comprend ton point de vu, il est clair depuis le début, je partage certains points mais pas du tout celui là ..
Publié : jeu. avr. 19, 2012 9:49 pm
par Grain de sel
Placeress a écrit : [...]
Je ne partage pas ton opinion sur ce fait... je partage l'opinion de ceux qui affirment que le désordre vient des deux partis... et de ceux qui disent que le gouvernement est celui qui gère et doit le démontrer... et non laisser la situation s'enliser. Je comprend ton point de vu, il est clair depuis le début, je partage certains points mais pas du tout celui là ..
Je pense que le désordre vient de tout ceux qui mettent de l'huile sur le feu, les journalsmes qui en font leurs choux gras, les syndicats qui les subventionnent, des professeurs qui les supportent, les partis de l'opposition qui ne veulent pas déplaire, le PQ tout spécialement qui dénonce du bout des lèvres et qui essaie de se faire du capital politique en promettant de geler à nouveaux les frais. Pauline va même jusqu'à aller faire un discours lors de spectacle de manifestation.
J'aimerais ajouter que le gouvernement ne peut en aucun temps plier devant l'intimidation, en pliant il enverra un message qu'il suffit de sortir dans la rue, de faire du grabuge pour arriver à ses fins.
En ce faisant, il hypothèquerait toute la classe politique, non seulement le parti qu'il représente mais ceux qui viendront après lui.
Publié : jeu. avr. 19, 2012 9:59 pm
par Placeress
Grain de sel a écrit : [...]
Je pense que le désordre vient de tout ceux qui mettent de l'huile sur le feu, les journalsmes qui en font leurs choux gras, les syndicats qui les subventionnent, des professeurs qui les supportent, les partis de l'opposition qui ne veulent pas déplaire, le PQ tout spécialement qui dénonce du bout des lèvres et qui essaie de se faire du capital politique en promettant de geler à nouveaux les frais. Pauline va même jusqu'à aller faire un discours lors de spectacle de manifestation.
J'aimerais ajouter que le gouvernement ne peut en aucun temps plier devant l'intimidation, en pliant il enverra un message qu'il suffit de sortir dans la rue, de faire du grabuge pour arriver à ses fins.
En ce faisant, il hypothèquerait toute la classe politique, non seulement le parti qu'il représente mais ceux qui viendront après lui.
Le problème c'est que le malaise envers le gouvernement Charest est bien plus grand que ce qui se produit avec le mouvement étudiant actuellement. As-tu écouté Enquête ce soir ?
C'est facile de dire que les problèmes sont créé par tous les groupes périphériques que celui qui gère le Québec actuellement... mais celui qui gère est imputable d'un désordre comme celui-ci.. c'est ben de valeur. Son attitude dans le présent dossier est la même que dans les précédents... foncer tête première pour défendre ses intérêts personnels et ceux de sa gang. N'importe quel gestionnaire d'entreprise ou d'établissement ne laisserais jamais aller un tel désordre .. il ne gère rien, il laisse les profs se démerder avec leur troubles, les établissements tenter tant bien que mal de gérer les injonctions vs le mouvement, les journalistes se délecter de la nouvelle, il laisse sa ministre s'enfoncer dans le conflit de façon incontrounable ... bref.. c'est bien loin d'un chef d'état qu'on a devant nous à mon point de vu.
Publié : jeu. avr. 19, 2012 10:07 pm
par Beppo
Grain de sel a écrit : [...]
Je pense que le désordre vient de tout ceux qui mettent de l'huile sur le feu, les journalsmes qui en font leurs choux gras, les syndicats qui les subventionnent, des professeurs qui les supportent, les partis de l'opposition qui ne veulent pas déplaire, le PQ tout spécialement qui dénonce du bout des lèvres et qui essaie de se faire du capital politique en promettant de geler à nouveaux les frais. Pauline va même jusqu'à aller faire un discours lors de spectacle de manifestation.
J'aimerais ajouter que le gouvernement ne peut en aucun temps plier devant l'intimidation, en pliant il enverra un message qu'il suffit de sortir dans la rue, de faire du grabuge pour arriver à ses fins.
En ce faisant, il hypothèquerait toute la classe politique, non seulement le parti qu'il représente mais ceux qui viendront après lui.
Même plus... Pourquoi le gouvernement, peu importe son allégeance, négocierait avec une minorité? Si je comprends bien, 60% des étudiants sont aux cours et poursuivent leurs études. Ceux qui boycottent sont au nombre de 40%. Elle est où la démocratie dans ça? Si un gouvernement négocie pour satisfaire un groupe minoritaire il ouvre la porte à toute revendication provenant d'une minorité quelconque.
Qu'est-ce qu'on veut négocier quand d'une part tu boycottes tes cours et que tu affirmes haut et fort que tu ne broncheras pas du gel des frais?
Publié : jeu. avr. 19, 2012 10:19 pm
par Grain de sel
Placeress a écrit : [...]
Le problème c'est que le malaise envers le gouvernement Charest est bien plus grand que ce qui se produit avec le mouvement étudiant actuellement. As-tu écouté Enquête ce soir ?
C'est facile de dire que les problèmes sont créé par tous les groupes périphériques que celui qui gère le Québec actuellement... mais celui qui gère est imputable d'un désordre comme celui-ci.. c'est ben de valeur. Son attitude dans le présent dossier est la même que dans les précédents... foncer tête première pour défendre ses intérêts personnels et ceux de sa gang. N'importe quel gestionnaire d'entreprise ou d'établissement ne laisserais jamais aller un tel désordre .. il ne gère rien, il laisse les profs se démerder avec leur troubles, les établissements tenter tant bien que mal de gérer les injonctions vs le mouvement, les journalistes se délecter de la nouvelle, il laisse sa ministre s'enfoncer dans le conflit de façon incontrounable ... bref.. c'est bien loin d'un chef d'état qu'on a devant nous à mon point de vu.
Tu aurais fait quoi toi
Devant les associations étudiantes qui disaient haut et fort que le gouvernement plierait devant leur revendication comme ça s'était toujours fait avant eux.
Devant des associations qui essaient d'imposer le jeu à coup de Je veux et j'exige, J'exige et je veux !!
Qui disent à la ministre on va vous dire nous où couper, nous allons décider et vous aller faire ce qu'on vous dit.
As-tu vu l'interview avec le recteur de l'université de Montreal qui disait que les étudiants en grève ne représentait que le tiers des étudiants ?
Publié : ven. avr. 20, 2012 1:20 am
par Danie
Publié : ven. avr. 20, 2012 4:06 am
par Azielle
Pourquoi revenir 'il y a six semaine'? Que vouliez-vous dire Danie suite à ce vidéo? Ma propre réflexion reste la même, mais la vôtre? Pourquoi?
Re: La grève étudiante
Publié : ven. avr. 20, 2012 4:38 am
par Azielle
Je n'aie rien contre appuyer sa philosophie, mais de cotoyer des sophistes l'un à la suite de l'autre, qui datent de plusieurs semaines, me mettent mal à l'aise! Je ne suis pas entièrement pr la grève mais quand j'entends ce discour je le suis!
Publié : ven. avr. 20, 2012 5:54 am
par Pantera72
Azielle a écrit : Je n'aie rien contre appuyer sa philosophie, mais de cotoyer des sophistes l'un à la suite de l'autre, qui datent de plusieurs semaines, me mettent mal à l'aise! Je ne suis pas entièrement pr la grève mais quand j'entends ce discour je le suis!
Je suis bien désolée que tu te sentes ainsi mais les gens peuvent s'exprimer comme ils le veulent, aussi longtemps qu'ils le veulent tant et aussi longtemps qu'ils respectent les règles du DB.
Traiter les gens de sophistes, avec la connotation qu'on y connait, s'approche dangereusement du manque de respect envers les forumeurs et je te prierais donc de faire attention à ton propre discours. Merci

Publié : ven. avr. 20, 2012 6:07 am
par Placeress
Grain de sel a écrit : [...]
Tu aurais fait quoi toi
Devant les associations étudiantes qui disaient haut et fort que le gouvernement plierait devant leur revendication comme ça s'était toujours fait avant eux.
Devant des associations qui essaient d'imposer le jeu à coup de Je veux et j'exige, J'exige et je veux !!
Qui disent à la ministre on va vous dire nous où couper, nous allons décider et vous aller faire ce qu'on vous dit.
As-tu vu l'interview avec le recteur de l'université de Montreal qui disait que les étudiants en grève ne représentait que le tiers des étudiants ?
Y'a rien de simple dans ce qui se produit actuellement c'est certain. En contre partie, actuellement, c'est ben beau ne pas négocier actuellement, mais c'est les gens sur le terrain (prof, recteurs, etc) qui sont pris en otage pour gérer cette crise sans le soutient du gouvernement. Oui, j'ai vu une des entrevue du recteur de l'UDM, qui disait aussi que d'avoir demandé des injonctions avait été un erreur et que de revenir en arrière il n'aurait pas pris la même décision. Donc, si on écoute les gens qui vivent cette crise ailleurs que dans leur salon devant un téléviseur .... ça pas l'air ben évident pour personne et on semble demander du soutient au gouvernement rapidement.
Je l'ai déjà dit souvent, je suis pour une hausse, mais une crise dans une population, ça se gère.... et ça la job du chef de le faire.
Publié : ven. avr. 20, 2012 6:30 am
par lucide
Placeress a écrit : [...]
Le problème c'est que le malaise envers le gouvernement Charest est bien plus grand que ce qui se produit avec le mouvement étudiant actuellement. As-tu écouté Enquête ce soir ?
C'est facile de dire que les problèmes sont créé par tous les groupes périphériques que celui qui gère le Québec actuellement... mais celui qui gère est imputable d'un désordre comme celui-ci.. c'est ben de valeur. Son attitude dans le présent dossier est la même que dans les précédents... foncer tête première pour défendre ses intérêts personnels et ceux de sa gang. N'importe quel gestionnaire d'entreprise ou d'établissement ne laisserais jamais aller un tel désordre .. il ne gère rien, il laisse les profs se démerder avec leur troubles, les établissements tenter tant bien que mal de gérer les injonctions vs le mouvement, les journalistes se délecter de la nouvelle, il laisse sa ministre s'enfoncer dans le conflit de façon incontrounable ... bref.. c'est bien loin d'un chef d'état qu'on a devant nous à mon point de vu.
Un bon gestionnaire d'entreprise aurait depuis longtemps mis la clef dans les portes des écoles et auraient dit aux étudiants de revenir quand ils seraient interessés a étudier. Mais imagine toi le tollé si il devait faire une telle chose.
Oui j'ai écouté Enquete et j'ai déja mentionné que je sais tres bien comme la majorité des gens que ce gouvernement est corrompu.
Et tu vois le plus inquietant c'est que je commence a entendre dans mon entourage des personnes dont certains enseignants ( car ils sont loin d'etre tous contre cette hausse des frais de scolarité) declamer que si le gouvernement liberal ne cede pas aux pressions et maintient sa hausse , il aura mon vote aux prochaines élections.
Et elle est ou l'opposition dans cette crise ? Un sujet dont les journalistes débatent tres peu....
On assiste pas a du grand leadership de leur part, pas tres rassurant de voir Madame Marois se cacher ou annoncer publiquement que si elle est élue elle annulerait cette hausse.... EH ..... C'est ce qui nous attends comme gestion on chiale, on manifeste et on va avoir ce que l'on veut!
Vraiment pas rassurant pour l'avenir....
Publié : ven. avr. 20, 2012 6:44 am
par lucide
Placeress a écrit : [...]
Y'a rien de simple dans ce qui se produit actuellement c'est certain. En contre partie, actuellement, c'est ben beau ne pas négocier actuellement, mais c'est les gens sur le terrain (prof, recteurs, etc) qui sont pris en otage pour gérer cette crise sans le soutient du gouvernement. Oui, j'ai vu une des entrevue du recteur de l'UDM, qui disait aussi que d'avoir demandé des injonctions avait été un erreur et que de revenir en arrière il n'aurait pas pris la même décision. Donc, si on écoute les gens qui vivent cette crise ailleurs que dans leur salon devant un téléviseur .... ça pas l'air ben évident pour personne et on semble demander du soutient au gouvernement rapidement.
Je l'ai déjà dit souvent, je suis pour une hausse, mais une crise dans une population, ça se gère.... et ça la job du chef de le faire.
Je crois pas que ce soit une crise dans la population.... 60% de la population sont pour la hausse. Le fait de voir 50 fois dans la journée la même situation a la télévision peut donner l'illusion d'un dérapage permanent...
On parle d'une crise étudiante ............ 60 % des étudiants sont a suivre leur cours dont on entend jamais parler et qui manifeste aucunement leur appui a leur compatriotes.
Publié : ven. avr. 20, 2012 6:59 am
par Placeress
lucide a écrit : [...]
Un bon gestionnaire d'entreprise aurait depuis longtemps mis la clef dans les portes des écoles et auraient dit aux étudiants de revenir quand ils seraient interessés a étudier. Mais imagine toi le tollé si il devait faire une telle chose.
Oui j'ai écouté Enquete et j'ai déja mentionné que je sais tres bien comme la majorité des gens que ce gouvernement est corrompu.
Et tu vois le plus inquietant c'est que je commence a entendre dans mon entourage des personnes dont certains enseignants ( car ils sont loin d'etre tous contre cette hausse des frais de scolarité) declamer que si le gouvernement liberal ne cede pas aux pressions et maintient sa hausse , il aura mon vote aux prochaines élections.
Et elle est ou l'opposition dans cette crise ? Un sujet dont les journalistes débatent tres peu....
On assiste pas a du grand leadership de leur part, pas tres rassurant de voir Madame Marois se cacher ou annoncer publiquement que si elle est élue elle annulerait cette hausse.... EH ..... C'est ce qui nous attends comme gestion on chiale, on manifeste et on va avoir ce que l'on veut!
Vraiment pas rassurant pour l'avenir....
Dans un cours de gestion, on apprend justement à ne pas laisser dégénérer un conflit jusqu'au désordre. Parce qu'un paquet de gens qui n'ont rien à voir avec le conflit vont en subir les conséquences alors qu'ils n'ont rien à y voir et parce qu'un désordre comme celui-là est difficile à rattraper par la suite. Le débat n'est même plus pour ma part de savoir si on maintient la hausse ou non ... le président de la fédération des prof ne semblait pas dire être contre la hausse.... mais ce qui se passe dans plusieurs établissements actuellement avec des policiers et des agents de sécurités dans tous les coin est pas mal loin de la mission initiale d'un établissement d'enseignement ou y prime le dialogue, l'ouverture, l'apprentissage et la réflexion......
De toute manière, avec la tournure des événements actuellement, la conclusion sera la même que celle de la commission Charbonneau et les autres dossiers du genre... à force de ne rien gérer de ce qui le dérange et de poursuivre simplement ses projets pour remplir ses poches et celles de ses amis ... ben ce gouvernement va en arriver à devoir plier sur certains points parce que c'est rendu trop loin alors que la majorité de la population ne voudrait pas qu'il plie ... quand tu gères tu prends un problème de front, chose que ce gouvernement ne fait pas dans plusieurs dossiers.
Publié : ven. avr. 20, 2012 8:20 am
par lucide
Placeress a écrit : [...]
Dans un cours de gestion, on apprend justement à ne pas laisser dégénérer un conflit jusqu'au désordre. Parce qu'un paquet de gens qui n'ont rien à voir avec le conflit vont en subir les conséquences alors qu'ils n'ont rien à y voir et parce qu'un désordre comme celui-là est difficile à rattraper par la suite. Le débat n'est même plus pour ma part de savoir si on maintient la hausse ou non ... le président de la fédération des prof ne semblait pas dire être contre la hausse.... mais ce qui se passe dans plusieurs établissements actuellement avec des policiers et des agents de sécurités dans tous les coin est pas mal loin de la mission initiale d'un établissement d'enseignement ou y prime le dialogue, l'ouverture, l'apprentissage et la réflexion......
De toute manière, avec la tournure des événements actuellement, la conclusion sera la même que celle de la commission Charbonneau et les autres dossiers du genre... à force de ne rien gérer de ce qui le dérange et de poursuivre simplement ses projets pour remplir ses poches et celles de ses amis ... ben ce gouvernement va en arriver à devoir plier sur certains points parce que c'est rendu trop loin alors que la majorité de la population ne voudrait pas qu'il plie ... quand tu gères tu prends un problème de front, chose que ce gouvernement ne fait pas dans plusieurs dossiers.
Et lorsqu'un enseignant décide d'aller donner son cours dans la rue c'est n'est pas de la provocation, ni mettre de l'huile sur le feu ....