
Ce qu'on lit plus loin (le dernier paragraphe) c'est que les fameuses attaques négatives étaient faites à l'assemblée et non dans des pubs diffusées sur tous les canaux de télé.



C'est une étape en effet.Danie a écrit : [...]
J'sais pas trop pourquoi je répond mais bon, c'est une préliminaire et ça ne touchait pas du tout à savoir si la loi est anti-constitutionnelle ou pas....... Il reste encore plusieurs étapes ...
Si l'utilisation de matériel publique à des fins politiques est éventuellement déclarée illégale, ça ouvre la porte à toutes sortes de poursuites. La marge entre l'utilisation de matériel à des fins politiques ou personnelles sera mince.La Loi sur le droit d’auteur exige l’obtention de l’autorisation de l’auteur avant de produire ou reproduire en partie ou en totalité son œuvre. Cette disposition représente les droits économiques de l’auteur.
Mais, certains peuvent s’inquiéter de la portée de la Déclaration des droits et responsabilités de Facebook. Celle-ci engage tous les utilisateurs et les personnes qui interagissent avec Facebook.
La disposition « Partage de votre contenu et de vos informations » contient une section qui pourrait s’appliquer au cas de la vidéo de Guy Séguin utilisée librement par le Parti Libéral :
« 4. Lorsque vous publiez du contenu ou des informations avec le paramètre « Public », cela signifie que vous permettez à tout le monde, y compris aux personnes qui n’utilisent pas Facebook, d’accéder à ces informations et de les utiliser, mais aussi de les associer à vous (c’est-à-dire, votre nom et l’image de votre profil). »
Malgré tout, la Loi sur le droit d’auteur protège le droit à l’intégrité de l’œuvre. Il s’agit des droits moraux. Dans le cas présent, la modification de la couleur et de la vitesse des images pourraient représenter une telle atteinte.
Une autre question qui demeure est celle de l’utilisation de l’œuvre d’un utilisateur Facebook à des fins de publicité politique. Sur ce point, la Loi sur le droit d’auteur et la Déclaration des droits et responsabilités de Facebook sont silencieuses.
L’intention publicitaire du message est nettement publique. La liberté d’expression serait-elle un argument justifiant l’atteinte au droit d’auteur ? Seul un éventuel recours devant les tribunaux pourrait nous éclaircir sur ces questions.
http://www.faitsetcauses.com/2012/06/26 ... -ce-legal/" onclick="window.open(this.href);return false;
Je ne fais que rendre en d'autres mots ce que dit l'article.Placeress a écrit : Je vais me permettre d 'attendre la suite des événements judiciaires avec intérêt pour tout le processus ... et non te lire et te croire sur parole si tu veux bien![]()
Jusqu'à un jugement sur les articles 16 et 17 ou un jugement portant spécifiquement la loi 78 dans son ensemble, ça dit tout simplement que la loi demeure en vigueur tel que rédigée. Même si le jugement est porté en appel, la loi continue de s'appliquer. Ce sont des étapes normales dans le processus.La Cour supérieure du Québec a rejeté mercredi la requête en sursis d'exécution visant à suspendre l'application de certains articles de la loi 78 , adoptée par le gouvernement Charest en plein conflit étudiant.
Cette requête a été déposée le 25 mai par des associations étudiantes, syndicales, communautaires et environnementales qui estiment que les articles 16 et 17 de cette loi violent les droits d'association et d'expression.
L'article 16 prévoit que les organisateurs d'une manifestation de 50 personnes ou plus doivent prévenir les autorités policières de l'itinéraire, tandis que l'article 17 oblige les associations étudiantes qui participent à la manifestation à s'assurer qu'elle se déroule selon les renseignements fournis.
Le juge François Rolland, qui a étudié la demande, a conclu qu'un débat de fond concernant cette loi était nécessaire pour déterminer si elle doit être suspendue. (...)
Ce débat de fond sur la constitutionnalité de la loi devrait avoir lieu d'ici l'automne, dans le cadre de la requête en jugement déclaratoire et en nullité, qui avait été déposée en même temps que la requête en sursis.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/so ... rsis.shtml" onclick="window.open(this.href);return false;
Intéressant de savoir comment ça se passe là-bas, je savais pas qu'ils avaient manifester le 22 juin, je pensais que c'était le 24 le mouvement international (les médias en ont même pas parlé, c'est vrai)... J'ai bien aimé le commentaire du monsieur qui donne des idées sur comment gérer une éducation supérieure gratuite. Très pertinente son intervention.Anya a écrit :
http://www.lapresse.ca/debats/chronique ... ficace.php" onclick="window.open(this.href);return false;Alors, elle est «négative» ou non, la publicité du Parti libéral du Québec (PLQ) sur Pauline Marois et les casseroles?
Voilà un débat oiseux, entretenu sur les réseaux sociaux par les «spinneux» libéraux eux-mêmes, qui se défendent bien de faire de la pub négative en affirmant qu'ils ne font que reprendre des images connues de la chef péquiste sans y ajouter quelque commentaire que ce soit.
Vrai, ces images existaient et étaient même disponibles sur des sites du Parti québécois (PQ), mais elles n'ont pas été largement diffusées et le PLQ les a «arrangées» aux fins de sa pub: ralenti, ce qui accentue une mimique peu flatteuse de Mme Marois, monochrome pour faire glauque et avec le logo du PLQ en conclusion.
Comme me le disait mardi un des meilleurs publicitaires de Montréal, c'est du «négatif soft, mais le Parti libéral n'a pas monté cette pub pour faire la promotion de Mme Marois, c'est évident». Non, en effet, et le message que lance cette pub est le même que celui défini dans le plan de campagne de Jean Charest: Pauline Marois, c'est la rue, les casseroles, le carré rouge et la perturbation. Pas besoin d'en rajouter: les électeurs qui sont contre les casseroles ou qui en ont marre des manifs comprendront le message.
Anya a écrit :
Intégrale a écrit : [...]
Mon ex est danois. Oui il a eu ses études gratuites... mais il a aussi fait obligatoirement son service militaire. Il paye 50% d'impôt. Son père est ingénieur, et il a choisi de travailler en Allemagne, parce que l'impôt était beaucoup moins élevée... C'est ça qu'on veut encourager? C'est pas parfait comme système.
Ce qu'on appelle le "modèle suédois" a toujours été intéressant à suivre.Anya a écrit :
J'y vais de mémoire, ça fait longtemps là, mais me semble qu'il avait été choisi au hasard en plus, pour son service militairebouquet a écrit : [...]
ah enfin une solution, les études gratuites avec un an de service militaireLe conflit va se régler sur un temps rare.
Je me rappelle d'un texte écrit par Joseph Facal et mis en consultation ici dernièrement. Je le cite :Intégrale a écrit : [...]
Mon ex est danois. Oui il a eu ses études gratuites... mais il a aussi fait obligatoirement son service militaire. Il paye 50% d'impôt. Son père est ingénieur, et il a choisi de travailler en Allemagne, parce que l'impôt était beaucoup moins élevée... C'est ça qu'on veut encourager? C'est pas parfait comme système.
Edit: si quelqu'un trouve la taxe sur les automobile danoise, ça serait un bon comparatif.... mon ex disait que c'était exhorbitant (il y a plus de 10 ans...) déjà que leur taxe de vente est de 25%!
http://blogues.journaldemontreal.com/facal/2012/05/14/" onclick="window.open(this.href);return false;En Suède, bastion historique de la social-démocratie, il n’y a non plus de droits de scolarité universitaires. Mais cette «gratuité» est une illusion d’optique. Le taux moyen d’imposition sur les revenus des particuliers est de 58 % et la taxe de vente y est de 25 % .
Le pays n'avait vraiment plus le choix. Près de 70% de la population tirait ses revenus ou ses prestations directement du gouvernement. À ce rythme là, les coffres se vident très rapidement. Depuis, il y a eu de grands débats sociaux civilisés qui ont permis de redresser la situation. Tout le monde a travaillé ensemble.Beppo a écrit : [...]
Je me rappelle d'un texte écrit par Joseph Facal et mis en consultation ici dernièrement. Je le cite :
http://blogues.journaldemontreal.com/facal/2012/05/14/" onclick="window.open(this.href);return false;En Suède, bastion historique de la social-démocratie, il n’y a non plus de droits de scolarité universitaires. Mais cette «gratuité» est une illusion d’optique. Le taux moyen d’imposition sur les revenus des particuliers est de 58 % et la taxe de vente y est de 25 % .
Un texte très intéressant.
Capuchino a écrit : Je trouve ça contre productif de vouloir se comparer à d'autres pays, je crois qu'il est préférable d'établir nous-mêmes nos structures selon nos propres moyens et nos propres choix de société.
C'est certain que ce sont deux courants idéologiques qui s'affrontent à la base (conflit des besoins et des valeurs entre certains groupes d'étudiants et le gouvernement ).Cette crise étudiante, avec tous les médias sociaux et autres, me fait tellement penser à une chicane entre deux personnes où on mêle un paquet de monde. Ça ne fait qu'envenimer la situation et retarder une possible résolution du conflit. Ca jamais été positif, bien au contraire.
Danie a écrit : [...]
http://blogues.journaldemontreal.com/facal/2012/05/14/" onclick="window.open(this.href);return false;
Un texte très intéressant.
Le pays n'avait vraiment plus le choix. Près de 70% de la population tirait ses revenus ou ses prestations directement du gouvernement. À ce rythme là, les coffres se vident très rapidement. Depuis, il y a eu de grands débats sociaux civilisés qui ont permis de redresser la situation. Tout le monde a travaillé ensemble.
Entre autre, les programmes et l'âge de retraite ont été redéfinis: tout le monde reçoit la même pension, fonctionnaire ou pas. Des organismes gouvernementaux équivalents ici à la SAQ ou la poste ont été privatisés parce qu'ils étaient largement déficitaires (ce qui n'est pas le cas ici). L'entreprise privée s'est remise à créer des emplois de façon significative soulageant ainsi les charges gouvernementales.
Ce n'est pas encore parfait mais la situation se rétablit. Le pays est très pro-actif dans ses mesures environnementales et les citoyens sont pacifiques la plupart du temps. Le pays ne se mêle plus des guerres des autres pays.
Tiens, un texte de Martineau qui parle d'un courriel reçu par une étudiante. Je me demande si c'est toute la vérité ou si c'est pas un peu romancé.lucide a écrit :
Il y a légalité et moralité....
Quand publiquement tu endosses une cause, il me semble que tu assumes les conséquences si tu es si convaincu que ca que tu as raison.
De plus je trouve ignoble le passage: on va faire des moyens de pression de toute facon il y a des éleves qui ne souhaitent pas rentrés.... ainsi si les votes de greve passent pas, il y aura pas plus de classe et les éleves vont nous supporter....
Notons cependant qu'il y a un mouvement des profs contre la hausse. http://profscontrelahausse.org/" onclick="window.open(this.href);return false;L’autre jour, j’ai dressé la liste des leçons que j’ai apprises pendant la crise étudiante.
Mon amie Joanne Marcotte a ajouté un élément à mon texte sur son compte twitter : « J’ajouterais qu’on devrait sérieusement s’interroger sur nos profs de cégeps », a-t-elle écrit.
LE FOND DU BARIL
Je suis d’accord avec elle.
En fait, la vue de ces profs « carré rouge » bloquant l’entrée de leur institution aux « verts », et huant et insultant leurs propres étudiants qui voulaient – scandale ! – étudier, est l’image qui m’a le plus scandalisé, le plus choqué et le plus déprimé durant cette interminable crise.
Pour moi, c’était le fond du baril. On ne pouvait tomber plus bas. Jamais je n’aurais cru un jour voir des profs (payés et syndiqués) insulter des étudiants juste parce que ceux-ci voulaient terminer leur session, pour ensuite aller travailler histoire de pouvoir payer leurs études.
Et le pire est que des parents participaient à ces barricades ! Des parents, bordel ! Qui bloquaient l’accès au cégep à des jeunes de 17-18 ans !
Dégueulasse…
Tout ça alors que la loi indiquait noir sur blanc que les associations étudiantes n’étaient pas des syndicats et qu’elles ne pouvaient empêcher aucun prof ni aucun étudiant de circuler librement dans les
cégeps…
« J’AI ENVIE DE PLEURER »
Vous imaginez comment va se dérouler le retour en classe à la mi-août, vous ? Ça va être pénible…
J’ai d’ailleurs reçu un courriel d’une jeune lectrice à ce sujet.
« Je suis étudiante au Collège de Maisonneuve. Parce que j’ai voté contre la grève, je suis devenue la honte de ma famille, “une jeune qui veut juste de l’argent pour s’acheter un nouvel IPod”, une “mangeuse de marde du câlisse” et j’en passe.
« Je me suis inscrite pour reprendre mes cours, mais je n’ai pas hâte. Je n’ai pas envie de faire un travail en équipe avec quelqu’un qui m’a ignorée pendant des mois. Je n’ai pas envie de revoir l’enseignante qui m’a traitée de bébé gâté. Je n’ai pas envie de croiser dans le corridor les 10 gars qui se sont placés en cercle autour de moi pour s’assurer que j’allais voter de leur côté.
« Je n’ai pas envie de croiser le gars qui m’a expliqué pendant une demi-heure que j’étais stupide et naïve parce que je ne considérais pas la police comme la seule et unique source de violence dans le monde.
« Je n’ai pas envie d’étudier. J’ai envie de pleurer. »
INTIMIDATION PUBLIQUE
« Je vais finir par retourner au cégep, par assister à une assemblée générale pour entendre la foule huer les étudiants en techniques policières qui s’approchent du micro et pour écouter l’exécutif prononcer des phrases telles que “Le gouvernement n’est pas légitime de prendre des décisions” ou “La proposition n’est pas claire, mais je vous invite à l’adopter”…
« Comme c’était le cas avant les vacances, les étudiants qui oseront demander des recomptages lors des votes vont se faire huer par ceux qui prétendent vouloir une “démocratie transparente”, mais qui rechignent à garder la main levée pendant 10 minutes, le temps qu’on puisse compter correctement les Pour et les Contre.
« Non, vraiment, je n’ai plus envie d’étudier. »
Assez déprimant, non ?