Élection au Provincial

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tipet
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Message par tipet »

lucide  a écrit

Ca demontre encore une fois comment fonctionne l'ADQ et a quel point ils sont novices et non préparés. Tout est improvisaion.

Ils prennent la premiere nouvelle qui passe et la garoche aux électeurs sans même en vérifier les fondements.

Apres les sources de Mario dans un livre qui fesaient supposement réference au complot a tout le monde en parle et qui n'en parlait pas du tout, il a mal interprété...
voila qu'on mélange un député péquiste et libéral....
Pathétique... si j'étais un de ses députés je lui demanderais carrement de se taire il est vraiment ridicule dans cette campagne.


Moi c'est son mea-culpa que j'ai vraiment trouvé aberrant! En plus de prouver que oui ses détracteurs avaient raison de dire qu'il a fait une piètre job en tant que chef de l'opposition oficielle, il nous dit qu'il est clairement le problème de son parti

C'est winner en sti ça.

Red K
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Message par Red K »

Je pense que je vais sauter la clôture cette fois-ci.

Dommage pour le PQ mais, je pense qu'il est aussi temps de voter selon ses convictions et le parti qui rejoint le plus mes convictions est Québec Solidaire.

Il y a un combat de coq dans mon comté (je vote à Roberval) entre le péquiste et le libéral. J'ai détesté les propos du libéral lors d'une entrevue avec un journaliste local, le péquiste me fait ni chaud ni froid. La candidate du QS est une très bonne candidature. Une femme qui en a fait beaucoup dans la région, belle implication. Je vote donc pour la qualité, sachant très bien qu'elle n'aura pas du tout la quantité.
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lucide
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Message par lucide »

L'ADQ en péril
Jean-Claude Rivest



La quasi-victoire de l'ADQ en 2007 avait quelque chose de terriblement artificielle. Des péquistes déçus de leur parti et des libéraux insatisfaits de leur gouvernement se sont trouvés en véritable état d'errance politique. L'ADQ est alors apparu comme un abri accueillant. Ils s'y sont réfugiés provisoirement et sans véritables convictions. Aujourd'hui, ils partent sans laisser d'adresse!

L'ADQ est née à la suite du refus de Mario Dumont d'appuyer l'entente de Charlottetown. Son projet initial - la raison d'être de son parti - était de redéfinir le statut constitutionnel du Québec au sein du Canada sur la base du rapport Allaire. Le tout s'est transformé dans une évocation de réforme constitutionnelle édulcorée et dans un engagement à défendre l'autonomie. Or, Mario Dumont ne peut quand même pas être perçu comme étant plus autonomiste que le PQ! Il est même absolument incapable de soutenir avec autorité que le gouvernement de Jean Charest ne défend pas les intérêts du Québec au sein du Canada.

Il faut, par ailleurs, faire le constat que Mario Dumont n'a pas su trouver le temps (ou n'a pas eu la volonté) de donner une véritable profondeur à son projet politique. Il a limité son action au cadre restreint des instances de son parti et auprès de son équipe parlementaire inexpérimentée. Son intelligence et son talent de politicien lui auront sans doute permis de garder bonne allure sur la scène publique, mais aujourd'hui, il paie le prix de ne pas avoir su mener une véritable réflexion sur les grands enjeux de la société.

Au fil des ans, Mario Dumont a donné à son parti une orientation de droite, une espèce de néo-conservatisme bon enfant. Il s'est fait le critique de la lourdeur de l'administration publique, des faiblesses du système de santé, des dérives de l'école et des besoins des familles; il s'est exprimé (!) sur les problèmes identitaires.


Ce discours de Mario Dumont a certes rejoint les préoccupations de bien des gens, mais trop souvent ses propositions sont apparues improvisées et simplistes. Or, le Parti libéral du Québec et le Parti québécois sont tout autant sensibles que Mario Dumont à ces réalités - ce sont aussi des partis de la classe moyenne -, et surtout, fort de l'expérience du gouvernement et d'une bien meilleure équipe, ils ont un immense avantage, celui de la crédibilité. Leurs propositions moins spectaculaires ont le mérite d'être mieux articulées, plus nuancées et surtout, toujours soucieuses de prendre en compte les exigences de la solidarité sociale, trop souvent ignorés par l'ADQ .

Alors, la question qui tue: si le PLQ et le PQ sont aussi des partis autonomistes et de la classe moyenne, à quoi sert l'ADQ?

Ancien conseiller de Robert Bourassa, l'auteur est sénateur indépendant.
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Consult1
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Message par Consult1 »

Il reste que, entre les trois partis et les trois chefs, les libéraux de Jean Charest sont le meilleur choix selon moi. Les deux autres partis ont peut-être trouvé des erreurs dans ce que les libéraux ont fait au cours des 5 dernières années, mais aucun des deux n'a pu se présenter comme une alternative crédible. Dumont a l'air d'un apprenti-sorcier qui va foutre le système en l'air alors Pauline Marois n'arrive pas à faire oublier son passé et, en plus, elle paye le prix pour son manque de charisme (avec tous le respect pour cette profession, elle fait trop "maitresse d'école").

Go go Charest! :-)
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
Red K
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Message par Red K »

Charrest n'est même pas une alternative crédible pour lui-même.
.anthurium.
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Message par .anthurium. »

tipet  a écrit

Moi c'est son mea-culpa que j'ai vraiment trouvé aberrant! En plus de prouver que oui ses détracteurs avaient raison de dire qu'il a fait une piètre job en tant que chef de l'opposition oficielle, il nous dit qu'il est clairement le problème de son parti

C'est winner en sti ça.



Moi j'étais très heureuse. Moi je n'aime pas ça quand un chef nie ses tords.
Prenons ça a plus petite échelle. Je suis une maman. Je dois être figure d'autorité, je dois être rassurante, mais il m'arrive de me tromper, d'avoir tords dans mes interventions avec mes enfants. Je ne dois pas laisser passer ça, je leur dit que j'ai eu tord et je prend des moyens pour éviter de recommencer. C'est ma vision et Je demande la même chose a un chef d'état. On reproche a nos politiciens d'être malhonnête,d'éviter de répondre aux questions de toujours sortir la cassette et quand il font différent on leur reproche.Je trouve ça dommage.
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Beppo
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Message par Beppo »

Consult1  a écritIl reste que, entre les trois partis et les trois chefs, les libéraux de Jean Charest sont le meilleur choix selon moi. Les deux autres partis ont peut-être trouvé des erreurs dans ce que les libéraux ont fait au cours des 5 dernières années, mais aucun des deux n'a pu se présenter comme une alternative crédible. Dumont a l'air d'un apprenti-sorcier qui va foutre le système en l'air alors Pauline Marois n'arrive pas à faire oublier son passé et, en plus, elle paye le prix pour son manque de charisme (avec tous le respect pour cette profession, elle fait trop "maitresse d'école").

Go go Charest! :-)

Tu avoueras que c'est tout un exploit car Charest n'a pas fait grand chose, surtout depuis son élection à la tête d'un gouvernement minoritaire, sinon puiser dans les idées de l'ADQ. Trouver des erreurs quand tu ne fous rien ça relève de la prestidigitation, tu ne trouves pas? Il était aussi comme ça en tant que chef du PC et aussi comme député de son comté. Il pourrait expliquer comment il se fait que dans son comté, les salaires sont les plus bas au pays. Depuis '84 qu'il est supposé améliorer la situation. Où est-il pour les pertes d'emplois de Waterville TG et Bombardier. Tout un choix! --Message edité par Beppo le 2008-11-20 10:48:16--



Au plaisir!


«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
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Message par tipet »

.anthurium.  a écrit

Moi j'étais très heureuse. Moi je n'aime pas ça quand un chef nie ses tords.
Prenons ça a plus petite échelle. Je suis une maman. Je dois être figure d'autorité, je dois être rassurante, mais il m'arrive de me tromper, d'avoir tords dans mes interventions avec mes enfants. Je ne dois pas laisser passer ça, je leur dit que j'ai eu tord et je prend des moyens pour éviter de recommencer. C'est ma vision et Je demande la même chose a un chef d'état. On reproche a nos politiciens d'être malhonnête,d'éviter de répondre aux questions de toujours sortir la cassette et quand il font différent on leur reproche.Je trouve ça dommage.


Ce n,est pas ça que j'ai trouvé aberrant! Il a passé tout son mandat à nous dire qu,il savait ce qu,il faisait, à démentir les sondages et les journalistes qui parlaient de son faible succès en tant qu'opposition oficielle, et un beau jour, bang, il dit que finalement on avait raison
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Gillo
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Message par Gillo »

Citation :Publié le 20 novembre 2008 à 10h08 | Mis à jour à 10h13

VLB cherche Julie Couillard


Cyberpresse

Le candidat indépendant Victor-Lévy Beaulieu dit avoir besoin de l'aide de Julie Couillard pour mener à bien sa campagne. Il lui propose donc d'être son épouse jusqu'au scrutin du 8 décembre.

«Considérant que les propos de Madame Barrette (la conjointe de Mario Dumont) haussent considérablement le niveau des débats dans la présente campagne électorale et qu'en tant que candidat célibataire, VLB s'en trouve désavantagé auprès des médias, celui-ci lance un appel désespéré à Julie Couillard, championne toutes catégories de l'aide qu'une femme peut apporter à son conjoint pendant une campagne électorale», fait-il savoir ce matin dans un communiqué.Selon VLB, le fait d'épouse Mme Couillard lui permettrait de «parler d'égal à égal avec Mario Dumont, Pauline Marois dont le mari vient lui aussi d'entrer dans la lutte, et Jean Charest qui forme un couple tisssé (sic) serré avec son épouse Michou».

Ce communiqué est la réponse de M. Beaulieu à la tournée médiatique entreprise hier par Marie-Claude Barrette, la conjointe de Mario Dumont. VLB se présente dans le comté de Rivière-du-Loup, contre le chef de l'ADQ.


[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
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lucide
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Message par lucide »

.anthurium.  a écrit

Moi j'étais très heureuse. Moi je n'aime pas ça quand un chef nie ses tords.
Prenons ça a plus petite échelle. Je suis une maman. Je dois être figure d'autorité, je dois être rassurante, mais il m'arrive de me tromper, d'avoir tords dans mes interventions avec mes enfants. Je ne dois pas laisser passer ça, je leur dit que j'ai eu tord et je prend des moyens pour éviter de recommencer. C'est ma vision et Je demande la même chose a un chef d'état. On reproche a nos politiciens d'être malhonnête,d'éviter de répondre aux questions de toujours sortir la cassette et quand il font différent on leur reproche.Je trouve ça dommage.


Premierement s'exuser pour moi ca fait carrement teteux, enocre plus implorer une deuxieme chance c' est indigne d'un chef d'état.
Reconnaitre ses torts c'est autre chose, avoir tenté quelque chose et échoué c'est carrement humain et honnête cela j'apprécie.

Mais ce qui est aberrant et risible, c'est que suite a cette déclaration le lendemain il demandait aux autres de faire la meme chose, le surlendemain il accusait les medias et Guy A Lepage de complot et le jour d'ensuite il clamait une fausseté sur un candidat péquiste.

Je pense qu'il a réellement rien compris, ses partisans lui reprochent pas ses idées mais le manque de fond, le dévellopement de ses idées et la maniere d'y arriver. Il me semble qu'au lendemain de ses excuses il aurait du cesser les attaques personnelles aux autres partis et se concentrer sur son programme.  

Il n'aurait qu'a s'en prendre a lui meme si il mene son parti a la banqueroute.
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Message par .anthurium. »

tipet  a écrit

Ce n,est pas ça que j'ai trouvé aberrant! Il a passé tout son mandat à nous dire qu,il savait ce qu,il faisait, à démentir les sondages et les journalistes qui parlaient de son faible succès en tant qu'opposition oficielle, et un beau jour, bang, il dit que finalement on avait raison


Oui il savait ce qu'il faisait il voulait séduire le Québec en entier. Il préparait la prochaine élection en essayant de courtiser Montréal. Il a avoué qu'il aurait du ce concenter sur ses acquis. C'est une de ses erreurs. IL a du engager du monde beaucoup de monde en peu de temps. En plus d'environs 35 nouveaux député a gérer. Il devait leur donner une chance sans vraiment les connaitre a fond, il a dû s'ajuster. Il y a des député qui se sont avéré être très bon en chambre. d'autre dans les comptés d'autre dans des dossiers nationaux. Cette année a été un laboratoire ils ont appris sur le tât on fait de bons coup, fait avancer des dossier, fait des gaffes, mais ils ont maturés. Mario a aussi appris a gérer une équipe, a appris a connaitre son monde.

Il est normal qu'il aie voulu rester plus longtemps a l'opposition officiel pour prouver à la population qu'il étaient prêts, mais M Charest ne lui a pas laissé le temps (Il a bien fait parce que l'ADQ depuis le printemps est en feu il vont très bien. ) On le sens a Québec.

Mais en ces temps d'incertitude économique tout ce qui est changenment fait peur.


Il a eu beaucoup d'attention des médias qui ont fait resortir chacune de ses erreurs. Devait-il leur donner raison a chaque fois? Je ne pense pas. Il avait sa stratégie celle de se concentrer sur les erreurs du gouvernement Charest c'était ça le travail d'opposition. Il a bien vue avec le temps que ce n'est pas ce que les gens attendait de l'ADQ. Si on considère cette attention médiatique c'est comme si c'était lui qui avait été au commande du gouvernement. pendant ce temps M. Charest c'est tenu tranquille, il n'a pas pris de bien grande décision et c'était la bonne décision au point de vue électoral puisqu'il est haut dans les sondages.



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Message par .anthurium. »

Mario Dumont propose une réforme ambitieuse du programme d’aide sociale

2008-11-20, 11:10
Lors du passage de la caravane adéquiste dans une entreprise qui est en recherche constante de main-d’œuvre, le chef de l’Action démocratique du Québec, M. Mario Dumont, a proposé ce matin de valoriser le travail par une réforme ambitieuse du programme d’aide sociale.
« C’est difficile d’apprendre qu’il y a autant de personnes aptes à l’emploi sur le programme d’aide sociale alors qu’il y a des entrepreneurs, comme Camions Thibault, qui cherchent constamment de la main-d’œuvre. Pour les aptes au travail, l’aide sociale ne doit plus être un mode de vie mais bien une aide d’urgence. C’est pourquoi l’ADQ propose un programme ambitieux et novateur afin de mettre la valorisation du travail au premier plan et ainsi permettre aux personnes aptes au travail de retrouver le chemin de la prospérité le plus rapidement possible », a résumé Mario Dumont.

Réformer le programme d’assistance sociale

Le chef de l’ADQ a rappelé que

les programmes actuels maintiennent les prestataires de la solidarité sociale, qui sont inaptes au travail, dans la pauvreté et n’encouragent pas le retour à l’emploi des personnes aptes au travail. « Nous connaissons tous les difficultés que vivent les personnes prestataires du programme d’aide sociale. Ces personnes éloignées du marché du travail sont sous scolarisées. Les programmes offerts sont souvent trop rigides. Les démarches s’inscrivent souvent dans un cheminement laborieux et trop long. Il faut donc arriver à établir un parcours plus souple, plus accessible et plus valorisant », a précisé le chef adéquiste.

L’ADQ propose donc

Un Programme de formation en établissement ou en entreprise

« Par ailleurs, parce que la lutte à la pauvreté n’est pas qu’une responsabilité gouvernementale, mais que c’est aussi une responsabilité collective, et dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, il faut que tous les partenaires prennent conscience qu’ils peuvent jouer un rôle. Ainsi, les villes, les municipalités, les établissements publics, les entreprises privées, syndiquées ou non, de même que les centrales syndicales doivent être mis à contribution. Nous proposons donc, en plus du contrat prestataire-État, un Programme de formation en entreprise ou en établissement selon la formule du compagnonnage pour les personnes sur l’aide sociale qui permettra d’impliquer directement tous les partenaires », a affirmé le chef de l’ADQ.

Ainsi, l’ADQ propose que les employeurs privés ou les établissements publics, incluant les municipalités, puissent embaucher au salaire minimum et plus, une personne prestataire du programme d’aide sociale. « Ces ententes, d’une durée d’un an, permettront de remettre sur le marché du travail des prestataires de l’aide sociale en plus de leur fournir une attestation de reconnaissance des compétences dans le domaine visé à la suite de leur année de travail. L’organisation acceptant un prestataire recevra une allocation annuelle de 3 000,00 $ qui sera versée à l’embauche du prestataire. Le ratio de personnes pouvant accéder à une entreprise sera de 1 prestataire pour 5 travailleurs. Les entreprises privées pourront donc investir afin d’améliorer leur productivité tout en favorisant l’intégration en emploi. Ce programme visera à toucher 70 000 prestataires sur 4 ans dont 10 000 dès la première année », a annoncé Mario Dumont.

« Aujourd’hui, 10 000 prestataires de l’aide sociale coûtent à l’État 72 millions de dollars. La mesure proposée coûtera 30 millions de dollars. Ce programme permettra donc une réduction des coûts de 42 millions de dollars dès la première année qui ira bonifier le montant du programme de solidarité sociale que reçoivent les prestataires inaptes au travail et que la société a le devoir de sortir de la pauvreté », a conclu Mario Dumont.

que le ministère responsable de l’emploi et de la solidarité sociale modifie la relation qu’il a avec les prestataires aptes au travail. « L’État doit devenir leur partenaire et avoir comme objectif premier de les outiller pour qu’ils puissent réintégrer le marché du travail le plus rapidement possible. Les prestataires aptes au travail devront ainsi signer un contrat avec l’État s’ils veulent recevoir leurs prestations, contrat qui énoncera clairement qu’il s’agit d’une aide temporaire et qui édictera la marche à suivre pour réintégrer le marché du travail. On ne peut plus accepter qu’une personne demeure sur l’aide sociale pendant de si nombreuses années », a déclaré Mario Dumont.

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Message par tipet »

L'urgence: sortir la politique des hôpitaux!

André Pratte
La Presse


Le chef de l'Action démocratique, Mario Dumont, a tenu un point de presse hier devant l'hôpital Sainte-Justine. Quoi de mieux pour émouvoir l'électorat que le sort des enfants malades?

Jean Charest avait usé du même stratagème en 2003, et Jacques Parizeau avant lui en 1994. Cette exploitation du sort des petits malades est indécente. Une raison de plus de sortir la politique du dossier de la santé.

Au pouvoir, les ministres les plus qualifiés ne parviennent pas à régler de façon convaincante les problèmes qui minent l'efficacité du système. Dans l'opposition, les députés exagèrent hors de toute mesure l'ampleur de ces problèmes, montent en épingle chaque anecdote, de sorte que le citoyen a l'impression que le Québec est un tiers-monde médical. Les médias s'en délectent. Le gouvernement doit courir d'un problème à l'autre. La gestion politique est inévitablement à courte vue, incohérente et inefficace.

Certains ont proposé que l'administration du système de santé soit confiée à une agence nationale, une sorte d'«Hydro-Santé», ce qui permettrait de dépolitiser les décisions prises au jour le jour. La commission Clair avait recommandé que cette piste soit explorée. Il ne s'agirait certes pas d'une solution miracle. Plusieurs des erreurs de planification qu'on reproche aujourd'hui à Pauline Marois ne sont-elles pas, en réalité, celles des technocrates?


Pourtant, force est de constater que depuis plus de 20 ans, les élus se sont montrés trop irresponsables pour s'occuper de cette mission fondamentale de l'État. S'ils n'étaient pas toujours en quête de petits gains partisans, les politiciens, tous partis confondus, reconnaîtraient qu'il s'est fait beaucoup de choses au fil des ans pour permettre au système de santé de mieux soigner et de soigner plus rapidement. Ils admettraient du même souffle que des failles importantes demeurent et que celles-ci ne sont pas causées par l'incompétence d'un parti ou d'un autre.

Au cours de la dernière décennie, le budget du ministère de la Santé et des Services sociaux a été augmenté de 11 milliards. Onze milliards ! Quiconque prétend qu'il manque d'argent aujourd'hui dans le réseau de la santé devra d'abord expliquer où sont allés ces milliards supplémentaires!

Pénurie de médecins? Sans doute n'y a-t-il pas assez de médecins pour répondre à tous les besoins. Mais on compte quand même aujourd'hui presque 2000 médecins de plus au Québec qu'il y a une décennie. Et cet ajout n'aurait entraîné aucune amélioration dans l'accès aux soins?

Pénurie d'infirmières? Bien sûr. Mais elles sont 1700 de plus qu'il y a cinq ans. Et cela n'a eu aucun effet bénéfique?

On trouvera toujours quelque part une salle d'urgence qui déborde. Néanmoins, les données indiquent que sur l'île de Montréal, la situation s'est stabilisée et l'attente est généralement moins longue. Est-ce que ça durera? Impossible de le savoir. Ce qui est clair, c'est que les urgences sont aujourd'hui mieux gérées qu'autrefois.

Donc, tout n'est pas noir. Mais le défi à relever chaque jour est colossal. La gestion du réseau de la santé exige compétence, constance et leadership. Après des années de partisanerie éhontée sur le dos des malades, comment croire que les politiciens sauront finalement être à la hauteur?

Première étape: laissez donc Sainte-Justine tranquille pendant les campagnes électorales!
.anthurium.
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Message par .anthurium. »

Jean-françois Plante a mis ce texte sur son forum de droite.
Je pense que c'est un texte du soleil

(Québec) Des tenants de la droite prient le ciel pour que l'Action démocratique du Québec (ADQ) fasse élire au moins 12 députés ou recueille 20 % du vote populaire afin de conserver son statut de groupe parlementaire officiel. Autrement, le parti devra faire une croix sur au moins 2 millions $ et Mario Dumont risque d'en payer le prix.

«Je ne pense pas que Mario Dumont se batte présentement pour le pouvoir ni pour l'opposition officielle. Je pense qu'il se bat pour faire survivre son parti», dit clairement Joanne Marcotte, scénariste et réalisatrice du documentaire L'illusion tranquille. Celle-ci voit mal comment le chef adéquiste pourrait garder le cap sans un budget de fonctionnement «décent». Les derniers sondages donnent 15 % des intentions de vote et quelques sièges seulement à l'ADQ, contre 30 % des voix et 41 députés lors des dernières élections. Mario trop à gauche?

Vincent Geloso, jeune blogueur de droite, étudiant en économie et ex-membre de l'aile jeunesse de l'ADQ, évoque lui aussi la règle des 12 députés et du 20 % des voix. «Il est peut-être temps que l'ADQ prenne une volée, mais pas trop une grosse, pour apprendre de ses erreurs», avance-t-il. Pendant les quatre ans d'un gouvernement libéral majoritaire, le parti aurait le temps de tenir une course à la direction, espère M. Geloso, qui ne cache pas son ras-le-bol de Mario Dumont, qu'il juge trop à gauche.

Jean-François Plante, animateur de radio dans Internet et candidat adéquiste déchu en 2007 en raison de ses propos controversés sur les femmes, attend impatiemment le verdict du 8 décembre. Il affirme qu'en prévision de la déconfiture de l'ADQ, des dizaines de militants déçus s'activent déjà à imaginer un nouveau parti de droite fidèle à leur principe sacré, le non-interventionnisme de l'État.

«Le mot d'ordre, c'est : on se reparle le 9 décembre. La nature a horreur du vide», confie M. Plante. Si lui n'a pas l'intention de mener la parade parce qu'il apprécie sa totale liberté de parole depuis la fin de sa courte carrière politique, il affirme que les leaders potentiels ne manquent pas. «Il y en a parmi les députés actuels», dit-il, refusant net de donner des noms parce que «ces gens croient encore en l'ADQ, mais ils pensent qu'elle a besoin d'un bon coup de pied au derrière».

«Refaire ses devoirs»

Conrad Harvey, candidat adéquiste dans Charlevoix lors des élections générales de 2007 puis en septembre de la même année contre Pauline Marois, juge lui aussi nécessaire une refonte en profondeur de son parti. «L'ADQ devra refaire ses devoirs. Si elle veut survivre, elle devra se structurer autrement et une période de carême peut la remettre en selle», dit-il depuis la Floride, où il est en vacances.

Joanne Marcotte a horreur de ces spéculations. «Je sais qu'il y a certaines personnes qui ont très peur que l'ADQ s'effondre et qui se posent des questions quant aux lendemains», admet-elle, mais il serait «indécent» de susciter un débat avant même le résultat du scrutin. La réalisatrice espère tout de même que le parti de Mario Dumont a atteint un niveau de maturité tel qu'il serait capable de tenir une course au leadership et de changer de chef au besoin.

Bien qu'il considère que «c'est un échec complet, ce parti-là», Vincent Geloso hésite aussi à appuyer «la mort de l'ADQ». «Je me sens mal à l'aise de tuer autant d'efforts qui ont été faits pendant si longtemps» dans le but de créer «un vrai parti de droite moderne», dit-il. Le fondateur de l'ADQ, Jean Allaire, a l'habitude des oiseaux de malheur. «À chaque élection, il se passe dans les médias un espèce de microbe de négativisme», déplore-t-il. Et pourtant, 14 ans après sa fondation, son parti est devenu l'opposition officielle sous l'impulsion de Mario Dumont. Il attend lui aussi le 8 décembre avant de faire le point sur la présente campagne électorale. «Ça va se jouer dans chacun des comtés. Montréal est peinturé rouge d'un côté et bleu de l'autre, mais dans les régions, ce n'est pas pareil», analyse celui qui se décrit comme un «senior».


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Earendil
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Message par Earendil »

mario dumont a dieu merci

http://www.youtube.com/watch?v=CuL2SgVIegM

que pensez-vous du sketch ?
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
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Message par .anthurium. »

Publié le 21 novembre 2008 à 05h12 | Mis à jour à 05h12


Les promesses oubliées du PLQ  Denis Lessard
La Presse


(Québec) C'était il y a cinq ans... Jean Charest, nouveau premier ministre, y allait de son premier message inaugural à l'Assemblée nationale.

Pour lui, il était intolérable que le niveau de vie des Québécois soit au 52e rang sur les 60 États ou provinces de l'Amérique du Nord.

«C'est le prix payé pour des gouvernements qui ont manqué à leur devoir, à leur devoir de réviser périodiquement leurs façons de faire», soutenait-il, solennel.

Le programme électoral du PLQ, publié à l'automne 2002, promettait déjà de «hisser le Québec dans la première moitié des 60 États et provinces du nord du continent où le niveau de vie est le plus élevé d'ici 10 ans». «Il n'est pas acceptable que le niveau de vie des Québécois les place au 52e rang?», martelait le document qui promettait de «Réinventer le Québec».


Cinq ans plus tard, le Québec est... au 53e rang, selon une étude récente de l'Institut économique de Montréal. Une autre étude sur l'investissement, publiée le printemps dernier par le gouvernement du Québec, le reléguait même au 55e rang, selon les données de 2006?!

M. Charest avait aussi promis des réductions d'impôts de 27?%, de 1 milliard par année. Or les contribuables n'y ont goûté qu'une fois, quand Québec a décidé de consacrer aux baisses d'impôts la totalité d'un transfert inattendu de 900 millions qu'il venait de recevoir d'Ottawa, au printemps 2007.

Pas de déficit... pour l'instant

Samedi, entouré de ses principaux lieutenants, le chef libéral Jean Charest dévoilera le cadre financier de ses engagements de campagne. Il n'y aura pas de déficit pour 2009-2010, pas davantage de hausses d'impôts et de tarifs, promettra M. Charest.

Beaucoup des engagements viennent, il faut le rappeler, du programme d'infrastructure cofinancé avec Ottawa et les municipalités -?des investissements immobiliers destinés au service de la dette. Entre 2003 et 2008, la dette totale est passée de 111 à 125 milliards.

Québec, donc, s'en tirerait sans déficit, alors que le gouvernement Harper par la voix du directeur parlementaire au budget, Kevin Page, vient d'annoncer que le déficit fédéral sera de 3,9 milliards pour 2009-2010.

Pourtant, des actuaires montrent déjà du doigt les endroits où les équilibres du gouvernement seront directement touchés par la crise financière. Les grands déposants de la Caisse de dépôt, la Régie des rentes ou la Société de l'assurance automobile, verront leurs réserves réduites par la baisse des marchés. Mais on plaidera que des mécanismes existent pour lisser sur plusieurs années les fluctuations.

Cela risque d'être différent pour le Fonds d'amortissement des régimes de retraite, où Québec a placé à la Caisse de dépôt 32 milliards pour capitaliser une dette de 67 milliards qu'a le gouvernement envers les régimes de retraite de ses employés. Avec une baisse bien optimiste de 25?% de la valeur du placement, cela forcera Québec à éponger 8 milliards de pertes sur 10 ans -?un autre tour de vis sur une marge de manoeuvre déjà étirée au maximum par les promesses électorales de la dernière campagne.

D'autres promesses oubliées

D'autres engagements semés par le gouvernement Charest laissent songeur. Avant d'être élus en 2003, les libéraux promettaient de «ramener le fardeau fiscal des Québécois au niveau de la moyenne canadienne en cinq ans».

En juin dernier, l'Institut Fraser constatait que «le Québec est l'une des trois dernières provinces canadiennes à atteindre la journée d'affranchissement de l'impôt». Seuls les Terre-Neuviens et les contribuables de la Saskatchewan ont plus longtemps à travailler pour payer leurs impôts. Pire encore, si on exclut les redevances sur les ressources naturelles, le Québec finit dernier, 10e sur 10 provinces. «Le fardeau fiscal des Québécois est parmi les plus lourds au Canada», tranchait l'Institut Fraser.

En 2005, dans l'Avantage québécois, le gouvernement promettait que le revenu personnel augmente plus rapidement au Québec qu'ailleurs au pays. Pauline Marois relevait mardi que le Québec affichait une croissance de 17?% à ce chapitre, tandis que la moyenne canadienne était de 20?%. Le Québec est désormais la 9e des 10 provinces.

Dans le même document, lancé par Claude Béchard quand il était responsable du Développement économique, on promettait de porter à 3?% du PIB les dépenses en recherche et développement. Or ces dépenses sont actuellement à 1,63?% du PIB, un peu moins que le niveau de 1,72?% au moment où les libéraux sont arrivés au pouvoir.

D'autres chiffres évocateurs. De 2003 à 2008, la croissance moyenne du PIB au Québec aura été de 1,9?%. Elle était de 2,6?% au Canada. Le Québec est, sous cet angle la 8e des 10 provinces.

Il y a cinq ans, le Québec obtenait 15,6?% des investissements privés non résidentiels au Canada. Cette année ce sera 13,3?%.
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Message par .anthurium. »

La chronique de Richard Martineau
Un vieux, une place !
Richard Martineau
Journal de Montréal
21/11/2008 05h34



«Citoyens, citoyennes, si vous votez pour moi, je vous garantis que TOUS les vieux auront une place à l'hospice.

«Terminée, l'époque où les Québécois devaient rester à la maison pour prendre soin de leurs parents âgés. Grâce à mon gouvernement, vous pourrez ENFIN placer vos vieux sans problème, afin d'aller travailler, de faire rouler l'économie et de payer de l'impôt...»


Vous imaginez ce qui arriverait si un politicien osait prononcer un tel discours ? On le traiterait de sans-coeur.


Pourquoi peut-on lancer ce genre d'affirmations à propos des enfants, alors ?


LA ROUMANISATION DU QUÉBEC


Le docteur Jean-François Chicoine, pédiatre rattaché à l'Hôpital Sainte-Justine, a consacré sa vie au bien-être des tout-petits. Quand il a entendu Pauline Marois dire son slogan «Un enfant, une place», il a explosé.


«J'ai failli pleurer tellement j'étais dévasté, m'a-t-il confié hier. Pour moi, c'est digne de la Roumanie sous Elena Ceausescu. En fait, ce qu'on dit, en lançant ce genre de phrases, c'est que l'institutionnalisation des enfants, au Québec, prime sur la loi naturelle de la famille.


«On dit que ce n'est pas nécessaire de prendre soin de nos enfants, qu'il n'y a rien comme l'État pour élever et éduquer nos bambins, et que les citoyens du Québec ne connaîtront la paix que le jour où CHAQUE enfant sera placé dans une garderie...»


Le docteur Chicoine ne mâche pas ses mots.


«Cette façon de penser n'est pas seulement répugnante,lance-t-il. Elle va à l'encontre de la convention des Nations unies sur le droit des enfants !»


DES GARDERIES SQUATTÉES


«Je ne reproche rien à Mme Marois, continue le docteur. Après tout, nous sommes dans une campagne électorale, un contexte qui encourage les raccourcis et la surenchère. Mais ce qui me déprime, ce qui me peine et m'attriste profondément est que personne n'a réagi. Personne !


«Seule l'ex-juge Andrée Ruffo a osé émettre un bémol, et elle s'est fait tomber dessus à bras raccourcis. Il faut dire qu'elle a émis ses critiques lors d'un événement organisé par l'ADQ, ce qui a - malheureusement - donné une couleur politique à ses propos...»


Le docteur Chicoine est-il contre les garderies ?


«Absolument pas, répond-il. Je suis contre l'idée voulant que TOUS les enfants aient besoin d'aller à la garderie. C'est faux!


«Actuellement, je tente désespérément de trouver une place en garderie pour un enfant qui en a grandement besoin. Ses parents sont dysfonctionnels et la garderie aiderait cet enfant à socialiser.


«Or, je n'y arrive pas! Pourquoi? Parce que les garderies sont squattées par des parents fortunés qui placent leurs enfants pour aller faire du shopping, fréquenter le gym ou récolter un deuxième salaire pour se payer un chalet et une deuxième auto !


«On devrait privilégier les enfants dans le besoin !»


UN PROBLÈME ÉCONOMIQUE


«Actuellement, ajoute Jean-François Chicoine, le système des garderies est fait d'abord et avant tout POUR le bien-être des parents.


«J'ai l'impression qu'au Québec, l'enfance est perçue comme un problème économique, point. La phrase «Un enfant, une place» est l'aboutissement de cette pensée, de cette philosophie.»


Vous savez que vous allez vous faire rentrer dedans pour avoir lancé ce pavé dans la mare? dis-je au docteur Chicoine.


«Je sais, me répond-il après une pause. Mais je ne pouvais pas rester silencieux.»


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Message par jumbo »

.anthurium.  a écritLa chronique de Richard Martineau
Un vieux, une place !
Richard Martineau
Journal de Montréal
21/11/2008 05h34



«Citoyens, citoyennes, si vous votez pour moi, je vous garantis que TOUS les vieux auront une place à l'hospice.
«Terminée, l'époque où les Québécois devaient rester à la maison pour prendre soin de leurs parents âgés. Grâce à mon gouvernement, vous pourrez ENFIN placer vos vieux sans problème, afin d'aller travailler, de faire rouler l'économie et de payer de l'impôt...»


Vous imaginez ce qui arriverait si un politicien osait prononcer un tel discours ? On le traiterait de sans-coeur.


Pourquoi peut-on lancer ce genre d'affirmations à propos des enfants, alors ?

LA ROUMANISATION DU QUÉBEC


Le docteur Jean-François Chicoine, pédiatre rattaché à l'Hôpital Sainte-Justine, a consacré sa vie au bien-être des tout-petits. Quand il a entendu Pauline Marois dire son slogan «Un enfant, une place», il a explosé.


«J'ai failli pleurer tellement j'étais dévasté, m'a-t-il confié hier. Pour moi, c'est digne de la Roumanie sous Elena Ceausescu. En fait, ce qu'on dit, en lançant ce genre de phrases, c'est que l'institutionnalisation des enfants, au Québec, prime sur la loi naturelle de la famille.


«On dit que ce n'est pas nécessaire de prendre soin de nos enfants, qu'il n'y a rien comme l'État pour élever et éduquer nos bambins, et que les citoyens du Québec ne connaîtront la paix que le jour où CHAQUE enfant sera placé dans une garderie...»


Le docteur Chicoine ne mâche pas ses mots.


«Cette façon de penser n'est pas seulement répugnante,lance-t-il. Elle va à l'encontre de la convention des Nations unies sur le droit des enfants !»


DES GARDERIES SQUATTÉES


«Je ne reproche rien à Mme Marois, continue le docteur. Après tout, nous sommes dans une campagne électorale, un contexte qui encourage les raccourcis et la surenchère. Mais ce qui me déprime, ce qui me peine et m'attriste profondément est que personne n'a réagi. Personne !


«Seule l'ex-juge Andrée Ruffo a osé émettre un bémol, et elle s'est fait tomber dessus à bras raccourcis. Il faut dire qu'elle a émis ses critiques lors d'un événement organisé par l'ADQ, ce qui a - malheureusement - donné une couleur politique à ses propos...»


Le docteur Chicoine est-il contre les garderies ?


«Absolument pas, répond-il. Je suis contre l'idée voulant que TOUS les enfants aient besoin d'aller à la garderie. C'est faux!


«Actuellement, je tente désespérément de trouver une place en garderie pour un enfant qui en a grandement besoin. Ses parents sont dysfonctionnels et la garderie aiderait cet enfant à socialiser.


«Or, je n'y arrive pas! Pourquoi? Parce que les garderies sont squattées par des parents fortunés qui placent leurs enfants pour aller faire du shopping, fréquenter le gym ou récolter un deuxième salaire pour se payer un chalet et une deuxième auto !


«On devrait privilégier les enfants dans le besoin !»


UN PROBLÈME ÉCONOMIQUE


«Actuellement, ajoute Jean-François Chicoine, le système des garderies est fait d'abord et avant tout POUR le bien-être des parents.


«J'ai l'impression qu'au Québec, l'enfance est perçue comme un problème économique, point. La phrase «Un enfant, une place» est l'aboutissement de cette pensée, de cette philosophie.»


Vous savez que vous allez vous faire rentrer dedans pour avoir lancé ce pavé dans la mare? dis-je au docteur Chicoine.


«Je sais, me répond-il après une pause. Mais je ne pouvais pas rester silencieux.»


 

Les vieux d'un bord et les enfants de l'autre.  

Vive les fantasmes et la robotisation.  

Enfin la paix.   --Message edité par jumbo le 2008-11-21 08:10:34--

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


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Annouk
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Message par Annouk »

Faut juste être capable de faire la nuance entre le fait de vouloir placer tous les enfants en garderie et celui de promettre d'essayer de fournir des places en garderie à tous les parents qui en ont besoin

Je ne pense pas que le libre choix des parents de demeurer à la maison pour s'occuper des enfants soit remis en cause
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Beppo
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Message par Beppo »

Annouk  a écritFaut juste être capable de faire la nuance entre le fait de vouloir placer tous les enfants en garderie et celui de promettre d'essayer de fournir des places en garderie à tous les parents qui en ont besoin

Je ne pense pas que le libre choix des parents de demeurer à la maison pour s'occuper des enfants soit remis en cause  

J'ai toujours pensé comme vous venez de l'écrire et je crois que je suis dans l'erreur... Est-il, ici, dans le système des garderies, question d'institutionnalisation ou de « conscrïption » ? Est-ce que l'État oblige à...? Il doit sûrement y avoir quelque chose que je ne comprends pas. Éclairez-moi?

--Message edité par Beppo le 2008-11-21 10:21:24--



Au plaisir!


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