Publié : mer. sept. 21, 2011 11:00 am
Meurtre de Diane Grégoire
Un message envoyé au tueur?
Première publication 21 septembre 2011 à 09h00
En annonçant la découverte d'«éléments importants» au cours de leurs recherches à Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie, les policiers souhaitent mettre de la pression sur le meurtrier de Diane Grégoire et l'inciter à commettre d'autres erreurs, croit l'ex-commandant des crimes majeurs de la police de Montréal, Richard Dupuis.
Moins d'une semaine après le début des fouilles aux abords d'un incinérateur de carcasses animales, sur le terrain de la ferme Shefford, les autorités ont confirmé mardi matin avoir trouvé des éléments pertinents susceptibles de faire progresser l'enquête.
«Nous avons trouvé quelques items sur le site grâce au tamisage manuel de la terre, a indiqué l'agent Gaétan Durocher, porte-parole de la police de Longueuil. Ils ont été envoyés au laboratoire médico-légal et de sciences judiciaires pour des analyses plus sophistiquées et plus approfondies.»
M. Durocher n'a toutefois pas voulu révéler la nature exacte des éléments trouvés ni le moment de la découverte.
Le porte-parole a également refusé de dire si les éléments en question étaient des restes humains.
«Ces informations sont gardées confidentielles afin de ne pas nuire à l'enquête», a tenu à préciser l'agent Durocher.
Un message au tueur
En entrevue avec Jean-Luc Mongrain à LCN, Richard Dupuis s'est dit persuadé que les policiers tentent actuellement d'envoyer un message clair au meurtrier de Diane Grégoire.
«Si les policiers ont laissé coulé aux médias qu'ils ont trouvé quelque chose, cette information-là ne vise pas le public en général, elle vise essentiellement le tueur», a affirmé l'ancien commandant.
Lorsqu'une personne commet un meurtre, elle pense à son crime «23 heures et demie sur 24», mais quand le crime remonte à plus de trois ans, le meurtrier est uniquement hanté par ce qu'il a fait une dizaine de minutes par mois, selon M. Dupuis.
«Le message que les policiers envoient au tueur, c'est: "On a trouvé des choses, on fait des fouilles et tu sais très bien qu'on cherche à la bonne place", a soutenu le spécialiste. De cette façon, ils vont faire tourner son petit hamster et lui faire penser au meurtre 15, 17 ou 18 heures par jour. Ils souhaitent ainsi qu'il commette d'autres erreurs.»
Du côté de la police de Longueuil, on persiste à dire qu'il est encore trop tôt pour parler d'un suspect potentiel dans cette affaire. «Pour le moment, on se concentre sur les recherches», s'est limité à dire l'agent Gaétan Durocher.
Travail colossal
Depuis jeudi, les policiers de Longueuil et ceux de la Sûreté du Québec ont entrepris de passer au peigne fin une parcelle de terrain de un kilomètre carré (10 000 pieds carrés) sur laquelle se trouve un incinérateur à carcasses d'animaux, ainsi que des bâtiments agricoles.
Deux anthropologues judiciaires se sont joints aux recherches mardi matin. Selon la police, leur expertise devrait permettre de faire «parler» les débris qui pourraient être trouvés.
Diane Grégoire n'a pas été revue depuis le 31 janvier 2008. Son mari, Paul Laplante, est la dernière personne à l'avoir vue vivante, dans le stationnement du centre commercial des Promenades Saint-Bruno.
La semaine dernière, la police de Longueuil a confirmé que la disparition de Mme Grégoire était désormais traitée comme une affaire de meurtre.
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsd ... 90011.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Un message envoyé au tueur?
Première publication 21 septembre 2011 à 09h00
En annonçant la découverte d'«éléments importants» au cours de leurs recherches à Saint-Valérien-de-Milton, en Montérégie, les policiers souhaitent mettre de la pression sur le meurtrier de Diane Grégoire et l'inciter à commettre d'autres erreurs, croit l'ex-commandant des crimes majeurs de la police de Montréal, Richard Dupuis.
Moins d'une semaine après le début des fouilles aux abords d'un incinérateur de carcasses animales, sur le terrain de la ferme Shefford, les autorités ont confirmé mardi matin avoir trouvé des éléments pertinents susceptibles de faire progresser l'enquête.
«Nous avons trouvé quelques items sur le site grâce au tamisage manuel de la terre, a indiqué l'agent Gaétan Durocher, porte-parole de la police de Longueuil. Ils ont été envoyés au laboratoire médico-légal et de sciences judiciaires pour des analyses plus sophistiquées et plus approfondies.»
M. Durocher n'a toutefois pas voulu révéler la nature exacte des éléments trouvés ni le moment de la découverte.
Le porte-parole a également refusé de dire si les éléments en question étaient des restes humains.
«Ces informations sont gardées confidentielles afin de ne pas nuire à l'enquête», a tenu à préciser l'agent Durocher.
Un message au tueur
En entrevue avec Jean-Luc Mongrain à LCN, Richard Dupuis s'est dit persuadé que les policiers tentent actuellement d'envoyer un message clair au meurtrier de Diane Grégoire.
«Si les policiers ont laissé coulé aux médias qu'ils ont trouvé quelque chose, cette information-là ne vise pas le public en général, elle vise essentiellement le tueur», a affirmé l'ancien commandant.
Lorsqu'une personne commet un meurtre, elle pense à son crime «23 heures et demie sur 24», mais quand le crime remonte à plus de trois ans, le meurtrier est uniquement hanté par ce qu'il a fait une dizaine de minutes par mois, selon M. Dupuis.
«Le message que les policiers envoient au tueur, c'est: "On a trouvé des choses, on fait des fouilles et tu sais très bien qu'on cherche à la bonne place", a soutenu le spécialiste. De cette façon, ils vont faire tourner son petit hamster et lui faire penser au meurtre 15, 17 ou 18 heures par jour. Ils souhaitent ainsi qu'il commette d'autres erreurs.»
Du côté de la police de Longueuil, on persiste à dire qu'il est encore trop tôt pour parler d'un suspect potentiel dans cette affaire. «Pour le moment, on se concentre sur les recherches», s'est limité à dire l'agent Gaétan Durocher.
Travail colossal
Depuis jeudi, les policiers de Longueuil et ceux de la Sûreté du Québec ont entrepris de passer au peigne fin une parcelle de terrain de un kilomètre carré (10 000 pieds carrés) sur laquelle se trouve un incinérateur à carcasses d'animaux, ainsi que des bâtiments agricoles.
Deux anthropologues judiciaires se sont joints aux recherches mardi matin. Selon la police, leur expertise devrait permettre de faire «parler» les débris qui pourraient être trouvés.
Diane Grégoire n'a pas été revue depuis le 31 janvier 2008. Son mari, Paul Laplante, est la dernière personne à l'avoir vue vivante, dans le stationnement du centre commercial des Promenades Saint-Bruno.
La semaine dernière, la police de Longueuil a confirmé que la disparition de Mme Grégoire était désormais traitée comme une affaire de meurtre.
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