LE DOMAINE BLEU

«Star Académie 2009»: trois participants partagent leurs expériences

Le 3 avril 2009 | Julie Rhéaume

Malgré une longue absence du petit écran, le public québécois n'avait pas oublié «Star Académie». L'émission récolte d'imposantes cotes d'écoute et les ventes du tout nouvel album vont bon train. Showbizz.net a rencontré Jean-Philippe Audet, William Deslauriers et Joanie Goyette pour parler du disque et de leurs expériences à l'Académie.

Le blues qui affecte l'industrie musicale ne semble pas toucher «Star Académie». À sa première journée en magasin, le 31 mars, 12 000 exemplaires du nouvel album ont trouvé preneur, indique l'étiquette Musicor.

Le lancement de cet opus avait eu lieu la veille à Montréal. Selon certains médias, il s'agissait du plus gros lancement de l'année dans la métropole. Les jeunes artistes étaient-il nerveux à l'idée de participer à une telle soirée?

«C'est un peu la même préparation qu'un gala, dans le fond. En plus, on était au studio Mel's, là où le gala du dimanche a lieu normalement. C'était comme des (répétitions) de shows», répond Jean-Philippe Audet.

«On n'était pas nécessairement plus nerveux. On était comme dans une pantoufle (…).Ça faisait huit semaines qu'on avait la chance de découvrir cette scène-là, de découvrir les espaces où l'on se sentait le mieux. C'était plus familier», dit William Deslauriers.

Le choix des pièces

Sur l'album, Jean-Philippe interprète «Swignez votre compagnie» de Jean-Pierre Ferland; Joanie livre «D'amour ou d'amitié», pièce popularisée par Céline Dion, et William chante «Moisi Moé'ssi» de Fred Fortin.

On y retrouve également «1000 coeurs debout» par les 14 Académiciens; «L'envie» par Maxime Landry; «Au Fond de moi» par Brigitte Boisjoli; «Viens je t'emmène» par Maxime Proulx; «Dans la vie, Tout s'arrange» par Vanessa Duchel; «Je ne suis pas un héros» par Rich Ly; «Et dans 150 ans» par Sophie Vaillancourt; «Le chant du bum» par Pascal Chaumont; «C'est toute une musique» par Émilie Lévesque; «Libérer le trésor» par Carolanne D'Astous Paquet; «J't'emmène au vent» par Olivier Beaulieu; «Ailleurs» par Karine Labelle ainsi que «Tous ceux qui veulent changer le monde» par Marie-Mai accompagnée de Julie St-Pierre, Martin Giroux, Fred St-Gelais et Patrick Bouchard.

Pour la plupart, les jeunes chanteurs se sont vus assigner une pièce par la production de «Star Académie». «On avait ensuite à y mettre notre touche», dit Joanie Goyette. «Se l'approprier», renchérit Jean-Philippe.

Pour William, ce fut toutefois différent: «Au début, on avait chacun une chanson attitrée. J'avais une chanson au départ. À ma première évaluation, j'ai fait "Moisi Moé'ssi" et ils ont décidé de changer ma chanson sur l'album pour celle-là. J'étais super content. J'étais très honoré. J'ai pu y mettre ma couleur», dit William, un fan de Fred Fortin.

«J'espère juste rendre hommage (à Fortin) en faisant ça. Je n'essaie pas de prendre sa place. J'essaie juste de lui dire que j'adore sa toune (…). C'est un clin d'œil à sa chanson merveilleuse», dit le garçon de 18 ans.

Pour Joanie, même si elle n'a pas choisi elle-même d'interpréter «D'amour ou d'amitié, cette pièce «est un beau défi à relever», dit-elle.

Idées préconçues et question qui tue

Avant de faire ce séjour à l'Académie, les trois artistes rencontrés avaient-ils des idées préconçues? Leur passage s'est-il déroulé de manière différente qu'ils ne l'avaient imaginé?

«De mon côté, je n'avais pas écouté assidûment les autres éditions de "Star Académie". Je n'avais donc pas nécessairement de grosses attentes. Je les écoutais mais (sans plus). En arrivant là, j'ai été surpris par tout! C'était nouveau et tout beau. C'était au-delà de mes espérances. C'était mieux que ce que je pouvais imager», répond Jean-Philippe.

«Moi, c'est davantage l'ouverture... Ça m'a ouvert sur d'autres portes, sur d'autres aspects de la musique. Ça m'a permis de vouloir approfondir mes connaissances musicales: acheter des CD, des choses comme ça», dit de son côté Joanie.

«Ça fait cliché un petit peu mais c'est le fait de découvrir un autre monde. Je n'avais pas écouté les autres "Star Académie". Je ne sais pas à quoi ressemble une quotidienne de "Star Académie". Je ne m'attendais à rien en le faisant. Au départ, je ne pensais pas me rendre là. Pour moi, tout a été une surprise. Je n'envisageais pas ma présence à l'Académie en 2009. Ok! On passe à une étape de plus et (ensuite à une autre)! Et mon lit était fait à l'Académie», dit William qui a passé sa première audition sur un coup de tête. À 2h30, il décidait d'auditionner. À 5h, il se levait ensuite pour se rendre à cette première étape de sélection!

La question qui tue: laquelle de Brigitte, Carolanne, Émilie ou Sophie sera couronnée gagnante féminine de «Star Académie» 2009? Nos trois Académiciens n'osent pas répondre.

William clame ensuite que, cette année, la gagnante féminine sera Jean-Pierre Gravel, l'animateur de l'édition quotidienne! Les deux autres rigolent un brin et appuient le choix de leur confrère.

«Ce sont des prévisions qui donnent absolument rien», lance finalement William sur une note plus sérieuse. Le choix ultime revient au public, rappelle le trio.

Les formations

À l'Académie, les participants reçoivent des formations sur plusieurs facettes du métier d'artiste. Qu'ont retenu nos trois participants de ces enseignements?

«On a tellement appris qu'on n'a pas le temps d'exprimer verbalement tout ce qui s'est passé. Je crois qu'il nous faut un recul pour vraiment analyser et comprendre ce qui s'est passé. Ça été tellement un brouhaha, si je peux dire ainsi, d'informations et de nouvelles choses à apprendre», explique Joanie. Le processus d'assimilation et de compréhension se poursuit donc à la sortie de l'Académie, ajoute-t-elle.

«En fait, on a carrément appris les rudiments du métiers de A à Z», renchérit Jean-Philippe.

«JP était chansonnier et roulait beaucoup. Il faisait vraiment beaucoup de spectacles. Moi, je n'avais pas eu la chance de faire ça. Il pouvait savoir que ça prenait beaucoup de préparation. Moi, je faisais mes chansons pis toute. Là, j'ai vraiment réalisé que ce que les gens voyaient à la télé, c'est le produit final. Pour se rendre là par contre, il faut qu'on travaille», répond William.

Ce fameux problème sur Gracenote

Quant au «problème» survenu tout récemment dans la base de données Internet Gracenote lorsqu'on insérait le CD dans son ordinateur, celui-ci est bel et bien réglé, rassure un représentant de Musicor qui ne veut cependant pas s'étendre sur le sujet.

Rappelons qu'un Académicien avait alors été rebaptisé d'un surnom injurieux.

La tournée

La nouvelle tournée «Star Académie» prendra son envol le 5 juin prochain, au Centre Bell, à Montréal. Quelques jours plus tard, le 13 juin, la troupe donnera un spectacle au Colisée Pepsi, à Québec.

Cette tournée réunira sur scène les 14 candidats de l'édition 2009. Les producteurs promettent un spectacle à grand déploiement pour l'occasion. Le public aura droit aux pièces de l'album et à des surprises.

«Venez nous voir en tournée! On a très hâte de rencontrer les gens pour partager le bonheur qu'ils nous ont donné de nous apprécier», conclut Jean-Philippe.

source:
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Publié le 03 avril 2009 à 08h54 | Mis à jour à 08h55


Toute la famille d'Émilie derrière la finaliste de Star Académie


Émilie Lévesque
Archives La Presse

Claudy Harvey
La Tribune


(Saint-Malo) Le petit Mathis, 4 ans, rêve depuis plusieurs nuits que sa marraine, Émilie, revient de Star Académie. «Elle est la gagnante!», s'exclame fièrement le gamin. Cette fierté est présente chez tous les gens qui côtoient Émilie dans son quotidien, autant les membres de sa famille immédiate que ses collègues de travail et ceux qui l'ont vu grandir.

Émilie n'a pas à craindre, son comité de soutien travaille très fort. La présence de nombreuses affiches où l'on retrouve le sourire de la chanteuse que l'on peut voir sur le territoire de la MRC de Coaticook n'est que la partie visible de tout le travail accompli depuis que la jeune femme de Saint-Malo s'est exilée à Ste-Adèle.

Le clan Lévesque n'a certes pas besoin de raison pour se voir régulièrement, mais il est certain qu'Émilie leur a donné une belle occasion de travailler ensemble. «On fait ça ensemble, toute la famille», explique Jasmin Lévesque, le frère de la chanteuse. «Quand on se réunit pour les rassemblements, on déconne, on rit. Ça nous fait des méchants beaux partys», ajoute Marie Lévesque, sa mère. «Un des gros avantages d'Émilie c'est sa famille qui est toujours derrière elle et qui met ses besoins à l'avant plan «, analyse Sylvain Verronneau, membre du comité de soutien.

Dominique, l'aînée de la famille, témoigne de sa relation avec sa soeur. «Nous sommes très proches. Surtout depuis l'arrivée de mes enfants, ça nous a beaucoup rapprochés. Émilie est une lève-tôt, alors elle arrive souvent chez moi vers 7 h-7 h 30, elle sait que les enfants sont debout... C'est une belle relation. Je m'ennuie beaucoup de cela. Je ne l'ai jamais senti aussi loin...»

Mais Émilie n'a pas à se presser pour revenir à la maison, son clan la suit et l'attend. «C'est une chance inouïe qu'elle vit qui ne passe qu'une fois dans une vie», s'exclament-ils tous en choeur.

Un parcours musical bien rempli

La chanson a rapidement eu une grande importance dans la vie d'Émilie. «Elle a commencé très tôt à chanter dans sa chambre.» Elle a également participé à toutes les soirées artistiques et aux différents spectacles à La Frontalière à Coaticook, son école secondaire. «Je l'ai connue à partir de secondaire 1, dès 12 ans. On savait déjà qu'elle avait une voix exceptionnelle», explique Sylvain Verronneau, conseiller municipal et animateur de la vie étudiante à La Frontalière. «Le jour où elle s'est mise à chanter, elle a commencé à avoir des amis. Elle a toujours eu des amis au secondaire et elle est très appréciée des membres du personnel» ajoute-t-il.

C'est au début des années 2000, après le spectacle Les Divas au Festival du lait, qu'a débuté l'aventure musicale à temps plein. Une rencontre avec un agent l'amène pour deux séjours à Atlantic City, puis en Indonésie pour deux séjours de trois mois et enfin dans différents festivals au Québec. Par la suite, Émilie est devenue designer d'intérieur à la suite d'une formation et la chanson est redevenue un loisir. Et avec l'aide de Ghislain Caron, guitariste, les dernières années ont ramené l'idée que la chanson pouvait être un métier. «Nous nous sommes rencontrés voilà 7 ou 8 ans lors d'un gala au Pavillon des Arts et de la Culture de Coaticook. Peu de temps après, on a été engagé pour faire la musique à des funérailles et nous avions eu deux jours pour apprendre 6 ou 7 chansons. Par la suite, on a fait quelques shows ensemble et je lui ai proposé de faire un duo «, raconte M. Caron. Depuis, la musique prend de plus en plus de place dans la vie d'Émilie. Principalement par le biais du duo Calao qu'elle forme avec Ghislain Caron et qui se produit à différents endroits de l'Estrie. Ils ont d'ailleurs enregistré un album de Noël, sorti l'an dernier, qui a eu un certain succès et de très bonnes critiques.

La même

Il semble qu'il n'y ait pas de différence entre la Émilie de Star Académie présente à la télé et celle que sa famille connaît. «Ce n'est pas un rôle qu'elle joue, elle est tout simple dans la vie, comme à la télévision», témoigne Sylvain Verronneau.

«Sa façon d'être avec les autres participants est exactement l'Émilie que l'on connaît», ajoute Sarah. Ainsi, Émilie a pensé à envoyer un mot de remerciements qui a été publié au Relief, le journal de la Ville de Coaticook, après le dernier rassemblement.

Elle s'inquiète aussi de sa famille et de la fatigue potentielle de sa mère. «Elle a peur que l'on soit tanné» indique Jasmin en riant de la naïveté de sa soeur. Tous soulignent son amélioration et son grand talent. «Les premiers galas, elle était plus réservée, elle pensait à tout, à ce que tout soit parfait. Elle faisait attention à tout. Mais les deux derniers galas, elle s'est dit qu'elle devait rester elle-même et nous l'avons vu exploser» analyse Sarah. Son beau-frère Olivier raconte que les gens de l'Académie «apprécient travailler avec elle parce qu'elle est professionnelle. Elle est toujours prête.» Ajoutant que «son interprétation s'est beaucoup améliorer. Elle a pris de l'assurance également. Elle utilise bien les coachs qui sont à sa disposition. Émilie est extrêmement talentueuse. Elle est capable d'à peu près n'importe quoi et quand elle va être sûre d'elle, elle va livrer la marchandise.»

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Publié le 01 avril 2009 à 09h15 | Mis à jour le 01 avril 2009 à 09h19


Même absente, Brigitte Boisjoli attire la foule


Mardi, 300 fans ont encouragé la Drummondvilloise Brigitte Boisjoli, participante à Star Académie.
Perfoto, Ghislain Bergeron

Jean-Pierre Boisvert
La Tribune


(DRUMMONDVILLE) Le site des Légendes fantastiques ne pouvait mieux convenir pour réunir 300 fans fièrement convaincus que la Drummondvilloise Brigitte Boisjoli sera la candidate gagnante de Star Académie dimanche soir prochain.

Mardi, sur le coup de 17 heures, des membres de sa famille, des amis, des proches, la mairesse Francine Ruest Jutras et le député péquiste Yves-François Blanchet se sont rassemblés, sous l'oeil de la caméra de Star Académie, pour lancer des mots d'amour et d'encouragement à celle que ses intimes appellent «Bidou», un surnom affectueux que lui a légué son grand-papa.

Sur l'air de la chanson Une chance qu'on s'a, de Jean-Pierre Ferland, la foule a modifié quelque peu les paroles, notamment «Mais reste là», pour mousser la candidature de Brigitte, sur les lieux mêmes où, pendant sept ans, elle a joué avec brio le personnage de la Dame Blanche, principale vedette des Légendes fantastiques.

Sa soeur Édith, habillée en Dame Blanche, accompagnée de son garçon Jasmin et de sa fille de 4 mois Alice, y va aussi de sa ritournelle.

«Je m'ennuie tellement d'elle», a confié Édith, qui a vu à organiser une grande partie de l'événement tout en préparant l'achat des articles promotionnels comme les drapeaux et les tuques vendus à 10 $ l'unité.

«Brigitte, moi et notre mère avons l'habitude de nous parler généralement à tous les jours. Depuis qu'elle est enfermée à Star Académie, elle n'a droit qu'à une minute par jour et son appel est écouté et minuté. Même les lettres sont filtrées», a-t-elle fait remarquer.

«Bidou» n'a pas encore été mise en danger dans Star Académie et plusieurs se demandaient encore hier si cela devenait un avantage ou un inconvénient alors que le public sera appelé à trancher dimanche soir. «On ne l'a pas encore entendue chanter toute seule. Elle devait toujours accompagner en duo», ont déploré plusieurs de ses tantes.

«Si les profs n'ont pas jugé bon de la mettre en danger, c'est qu'elle ne méritait pas de l'être et qu'ils étaient satisfaits de ce qu'elle a démontré au cours des semaines», a souligné Édith.

«Moi je trouve que c'est la meilleure», s'est emporté Yves-François Blanchet, député et gérant d'Éric Lapointe, se défendant d'être un peu trop partisan. «À titre de gérant, c'est Brigitte que je choisirais pour lancer une carrière. Son cheminement fait qu'elle a déjà une stature professionnelle», a-t-il dit. Selon lui, Star Académie est devenu une contribution importante dans la musique québécoise. «On n'a plus peur maintenant».

Brigitte étant une adepte de la décalade, du bungee, du parachute, du vélo, de la course à pied, et du kick-boxing, plusieurs de ses camarades sportifs étaient aussi sur place. Jessica Fleurent y est allée d'un saut en décalade, appelé le saut de rappel australien. «C'est inspiré du premier envol d'un oisillon du nid familial, Brigitte, qui a déjà fait ce saut avant de chanter l'hymne national au Centre Marcel-Dionne lors d'un match des Voltigeurs, va certainement sourire en voyant cela», s'est dit d'avis Luc Maillette.

L'équipe de tournage s'est ensuite rendue chez Team Bergeron, un petit gymnase où Brigitte pratique et enseigne le kick-boxing.

En terminant, message important d'Édith Boisjoli: votez Bidou dimanche».

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Publié le 02 avril 2009 à 11h13 | Mis à jour le 02 avril 2009 à 11h18

Solidaires avec Sophie


Sophie Vaillancourt
Photo: La Presse

Le Nouvelliste

«Sensible Sophie». C'est dans ces mots que Michel Rivard, animateur à l'occasion du lancement de l'album Star Académie 2009 a qualifié Sophie Vaillancourt, l'une des quatorze académiciens et académiciennes de talent qui nous font vibrer tous les dimanches soirs.

Une jeune admiratrice qui assistait au lancement a mentionné en parlant de Sophie: «Elle a une belle personnalité, une voix douce». En ce qui me concerne, j'ai été émue par son interprétation de la chanson «Et dans 150 ans» que pour ceux ou celles qui ne l'ont pas entendue à la télé pourront apprécier sur l'album de Star Académie 2009.

Dimanche, ce sera pour les filles le dernier sprint; nous aurons à choisir parmi quatre chanteuses de talent, toutes les régions se mobiliseront et voteront pour la chanteuse de leur patelin. Sophie Vaillancourt sera fortement appuyée par la population de Laval, mais elle recevra un appui additionnel de la population de la Mauricie car ses racines maternelles sont de notre région; ses grands-parents, M. et Madame André Deschênes ainsi que plusieurs membres de sa famille demeurent dans la région de Louiseville et Trois Rivières.

Par solidarité, parce qu'elle a du talent, parce qu'elle est une excellente ambassadrice, je voterai dimanche le 5 avril pour Sophie Vaillancourt.

Lyse Beaudoin

Maskinongé

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Publié le 30 mars 2009 à 10h15 | Mis à jour le 30 mars 2009 à 10h22

Maxime Landry remporte la finale masculine


Maxime Landry se retrouve en grande finale de Star Académie.
Photo: Star Académie

Linda Corbo
Le Nouvelliste

Maxime Landry a remporté hier soir la finale masculine de Star Académie. Pour l'ensemble de ses prestations au sein de cette aventure, il aurait été malheureux qu'il en soit autrement. Le public l'a reconnu.

N'empêche que le candidat a joué un peu avec le feu hier soir. Il a beau avoir livré un «sans faute», le colosse de la Beauce n'avait pas mis toutes les cartes dans son jeu en optant pour L'amour est violent, de Garou. L'évidence a été entendue d'ailleurs un peu plus loin dans le gala quand il a entonné L'envie, une pièce qui révélait bien davantage son riche potentiel. Les gens se sont d'ailleurs levés en bloc pour saluer la performance, contrairement à la précédente.

En revanche, si Jean-Philippe Audet n'est pas parvenu à passer la rampe, il avait néanmoins mis tous ses atouts de son côté en interprétant Juste une p'tite nuite, des Colocs. Une interprétation intense et brillante qui a donné sûrement un peu de concurrence au gagnant.

Chacun leur genre, Pascal Chaumont et William Deslauriers ont été tout à fait fidèles à eux. Ils ont livré des performances honnêtes et sympathiques, mais rien pour passer automatiquement dans les ligues majeures.

Si la tendance se maintient, il y a fort à croire que la finale ultime se disputera donc entre Maxime Landry et Brigitte Boisjoli. À moins d'un revirement dimanche prochain, la candidate de Drummondville devrait elle aussi être en mesure de gagner la faveur du public, pour l'ensemble de son oeuvre.

Jusqu'à présent, elle a effectué un parcours plutôt impeccable et ce n'est pas hier qu'elle a pâli son étoile. À côté de Roger Hodgson, Brigitte Boisjoli a brillé de nouveau, superbe et juste sur School et sur The Logical Song.

Au fait, ce numéro était excellent, notamment avec le bel effet d'harmonie des huit jeunes gens sur la chanson Dreamer. Dans l'ensemble, l'âme et la voix de Supertramp a donné matière à faire revivre un grand pan de la musique progressive au Québec et le défilé de succès qu'il nous a été donné de se remettre à l'oreille hier soir avait de quoi ravir.

Roger Hodgson n'a peut-être plus la justesse qu'il possédait mais son timbre unique est intact. Par ailleurs, en voilà un autre qui fait honneur à la générosité et à la simplicité des stars internationales. Disons qu'on ne peut pas en dire autant de Lady Gaga. Bon. On a tous compris qu'il valait mieux regarder Lady Gaga sur vidéoclip, n'est-ce pas? Saprée Poker Face va.

L'album et l'autre finale

Avec un medley de 8 des 16 pièces qui se retrouvent sur l'album mis en vente aujourd'hui, Star Académie a par ailleurs donné un avant-goût de la tournée, et nous a permis de revoir hier Joanie Goyette.

La candidate de la Mauricie a relevé le défi sur les notes de Céline Dion et ce, même si la musique enterrait un peu sa voix. Mais encore, quel curieux choix que de lui faire interpréter D'amour et d'amitié. Et Jean-Philippe qui doit de son côté se taper Swinguez votre compagnie... Remarquez, il s'en tire assez bien merci il faut dire.

Espérons que la semaine prochaine pour leur finale, les filles fassent des choix éclairés, qui conviendront à leur style respectif. Espérons aussi que Sophie Vaillancourt apprenne ses paroles par coeur (contrairement à hier soir), qu'Émilie puisse conserver l'élan qu'elle a depuis quelques semaines, que Carolanne trouve la pièce qui saura révéler la panoplie de ses charmes et que Brigitte Boisjoli... soit Brigitte Boisjoli.

Souhaitons enfin que les filles parviennent à conserver l'harmonie qu'ont su démontrée les garçons. De la finale masculine, on retiendra résolument la solide complicité qui a régné entre eux jusqu'à la fin et qui a damé le pion à toute trace de compétition. Chapeau messieurs.

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Publié le 30 mars 2009 à 10h18 | Mis à jour le 30 mars 2009 à 10h20

Maxime, finaliste masculin de Star Académie


William Deslauriers
Archives La Presse

La Tribune

(SHERBROOKE) Si la Beauce est en liesse ce lundi matin, Plessisville sèche ses pleurs. Maxime Landry, de Saint-Gédéon, a obtenu la faveur du public lors de la finale masculine de Star Académie, dimanche soir, déclassant les trois autres garçons, dont le Sylvifranc William Deslauriers.

Aux yeux de plusieurs, ce n'était qu'une formalité.

Le «Beauceron aux joues rouges», qui jouait dans une classe à part selon le directeur René Angelil lui-même, a imposé sa supériorité en interprétant L'amour est violent, popularisée par Garou.

William, présenté par Patrick Huard comme le «Jack Johnson de Plessisville», avait choisi de partager une de ses compositions, Recommencer tout à zéro.

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Publié le 31 mars 2009 à 11h32 | Mis à jour le 31 mars 2009 à 11h36

William quitte sereinement l'AcadémieTaille du texte Imprimer Envoyer Votre nom

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Julie Snyder et William Deslauriers
Archives La Presse

Yanick Poisson
La Tribune

(VICTORIAVILLE) William Deslauriers aurait bien aimé être couronné champion et poursuivre son périple à Star Académie jusqu'à la grande finale, dans deux semaines. Il n'est tout de même pas fâché que l'expérience soit terminée.

Éliminé dimanche soir lors de la finale masculine, qui a consacré le Beauceron Maxime Landry, il entend maintenant prendre un peu de recul afin de digérer tout ce qui s'est passé depuis qu'il a amorcé l'aventure télévisuelle.

«Je suis content que ce soit terminé. J'ai beaucoup appris au cours de mon passage dans l'Académie, et il est maintenant temps de prendre un peu de recul pour assimiler tout cela et le mettre en pratique», a-t-il raconté lundi, en entrevue téléphonique.

Comme c'est le cas pour plusieurs académiciens, le Plessisvillois n'est pas encore en mesure de réaliser totalement la portée de son passage à la populaire émission de télévision, regardée par deux millions de personnes chaque dimanche. Il aura besoin de quelque temps pour s'ajuster à sa nouvelle réalité et à sa soudaine célébrité.

S'il ne sera pas devant les caméras au cours des prochaines quotidiennes, William ne chômera pas pour autant. En plus de s'adonner à une foule d'entrevues médiatiques, il participait hier au lancement du disque de cette quatrième cuvée de Star Académie. Il commencera aussi dans quelques semaines les répétitions pour la tournée de spectacles du groupe des 14, qui commencera au Centre Bell le 5 juin prochain.

Si tout va bien, le jeune homme sera en mesure de rentrer au bercail vendredi. Il aura alors l'occasion de revoir ses parents et amis pour la première fois depuis que le public l'a choisi, en direct au premier gala de la saison, le 9 février dernier. «J'ai hâte de revoir mes parents, mais surtout mes chums de gars. J'ai hâte de prendre un verre avec eux et de leur raconter tout ce que j'ai vécu au cours des dernières semaines», a-t-il dit.

Un artiste francophone?

Comme l'avaient annoncé ses parents, cet admirateur de Jack Johnson et de Vincent Vallières a profité de sa prestation finale pour entonner une chanson de son cru, intitulée Recommencer tout à zéro. En osant s'exécuter dans sa langue maternelle, le jeune homme, qui n'écrivait des paroles qu'en anglais avant de débarquer à Sainte-Adèle, a voulu démontrer à tout le monde qu'il était maintenant à l'aise avec la composition dans la langue de Molière.

«J'ai développé un intérêt à écrire en français et mon travail avec Michel Rivard et Patrick Huard m'a donné les outils nécessaires pour obtenir de bons résultats. Je m'étais lancé comme défi de composer en français et j'ai réussi à le relever», a-t-il indiqué.

Au cours de son passage à l'Académie, William a finalisé deux chansons et plusieurs autres sont sur les rails en vue de la conception d'un premier album. L'auteur-compositeur-interprète de 18 ans n'a pas l'intention de perdre de temps, il veut profiter de l'impulsion actuelle pour faire avancer sa carrière.

Dans cette optique, l'académicien se considère comme un grand gagnant, même s'il n'est pas celui qui a été choisi pour aller jusqu'au bout. «On est tous des gagnants. Nous avons appris beaucoup de choses et nous avons fait des rencontres inoubliables. Nous avons été en mesure de chanter en compagnie d'artistes connus et de travailler sur notre confiance en soi», a-t-il conclu.

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nick11f a écrit : Bon les articles seront mis ce soir, je M,endors trop!

xilef a écrit : [...]


Bon repos Nick... prends le temps qu'il faut... on attendra!