Élections fédérales 2008
Gilles Duceppe : «C’est déshonorant d’agir comme ça»
Mépris de la démocratie, atteintes à l’intelligence des Québécois, manque de respect : le chef bloquiste, Gilles Duceppe, n’a pas mâché ses mots pour condamner la campagne publicitaire contre son parti lancée hier par les conservateurs.
Devant les bureaux de Gilles Duceppe à Montréal, le sénateur Michael Fortier, candidat dans Vaudreuil-Soulanges, a présenté hier un camion publicitaire qui sillonnera le Québec en dénonçant l’«impuissance» du Bloc québécois.
«18 ans du Bloc à Ottawa + 0 résultat = 350 millions » peut-on lire sur le vaste panneau publicitaire qui orne un camion blanc. Une main tient une facture accompagnée d’un petit bonbon aux couleurs du parti. « Avec le Bloc, on ne reçoit... que la facture», ajoute le message conservateur.
«À travers les ans, il y a 7,8 millions de personnes qui ont appuyé le Bloc. C’est s’attaquer à leur intelligence. En démocratie, c’est les gens qui décident. Cette attaque des conservateurs, c’est clairement un manque de respect pour les Québécois», a rétorqué M. Duceppe, furieux.
«Un député, quelle que soit sa couleur, ça coûte le même prix. C’est déshonorant pour la politique d’agir comme ça», a-t-il ajouté, quelques minutes après le dévoilement des nouvelles publicités conservatrices.
«Les Québécois n’ont pas eu grand-chose pour leur argent et le Bloc doit aujourd’hui rendre des comptes, a lancé le conservateur Michael Fortier en matinée. Les Québécois ont dépensé 350 millions pour faire élire 166 députés et le retour sur leur investissement est nul.»
Les bloquistes ont tenté de faire adopter 255 projets de loi, dont seulement quatre ont été adoptés, a ajouté celui qui a été nommé ministre par Stephen Harper sans avoir été élu. «Quatre sur 255, avec une moyenne comme ça, cette personne-là ne jouerait pour aucune équipe», a-t-il dit.
Ces déclarations du ministre conservateur ont piqué au vif le chef du Bloc. «Un sénateur non élu, payé par les contribuables, qui a refusé de se présenter dans une série d’élections partielles, et qui vient donner des leçons de légitimité, il faut être effronté», a lancé M. Duceppe.
Selon lui, les conservateurs et M. Harper passent la moitié du temps de la campagne à faire des attaques négatives «à l’américaine» et l’autre moitié à s’excuser de leurs gaffes.
«La démocratie, si ce n’était que le pouvoir, il n’y aurait pas d’opposition, il n’y aurait pas d’élections, de Parlement. Je sais que M. Harper et les conservateurs aimeraient bien qu’il n’y ait pas d’opposition, a dit le leader souverainiste. C’est justement ce qui fait peur aux Québécois.»
Pressé de questions par les journalistes, qui lui ont rappelé que les députés de l’opposition sont élus de façon démocratique, le candidat conservateur ne s’est toutefois pas avancé jusqu’à dire que l’opposition était un gaspillage d’argent. Il s’est aussi défendu d’insinuer que les électeurs québécois avaient manqué de jugement. Mais «Il faut leur rappeler quel a été le rendement du Bloc. Les seuls partis qui peuvent former le gouvernement sont nous et le Parti libéral.»
Poursuivant dans la même logique, M. Fortier a affirmé : «Plus il y aura de bloquistes (à Ottawa), plus la facture va augmenter et plus le rendement restera nul.»
Cette série de publicités négatives s’accompagne d’un site web (coutsdubloc.com) dont la page d’accueil reproduit le tableau de bord d’une automobile où l’on peut voir trois compteurs : l’un pour les dépenses du Bloc liées à la campagne électorale, l’autre pour ce qu’il a coûté depuis l’élection de son premier député à Ottawa, et dont les chiffres ne cessent d’augmenter. Le dernier compteur, qui doit représenter le bilan des réalisations du Bloc, est coincé à zéro.
Le député conservateur Jacques Gourde y tiendra aussi un journal de tournée. Élu en 2006 avec une majorité de 12 834 voix dans Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière, il sillonnera le Québec à bord du camion publicitaire pour prêter main-forte aux candidats conservateurs dans les circonscrïptions où la lutte s’annonce serrée.
Déjà, en fin de journée, la publicité sur roues a croisé les autocars de la tournée de M. Duceppe dans une rue étroite de Saint-Eustache, alors que le chef du Bloc terminait une visite au festival de la galette.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... /CPELECFED --Message edité par Paradoxale le 2008-09-22 18:08:34--
Mépris de la démocratie, atteintes à l’intelligence des Québécois, manque de respect : le chef bloquiste, Gilles Duceppe, n’a pas mâché ses mots pour condamner la campagne publicitaire contre son parti lancée hier par les conservateurs.
Devant les bureaux de Gilles Duceppe à Montréal, le sénateur Michael Fortier, candidat dans Vaudreuil-Soulanges, a présenté hier un camion publicitaire qui sillonnera le Québec en dénonçant l’«impuissance» du Bloc québécois.
«18 ans du Bloc à Ottawa + 0 résultat = 350 millions » peut-on lire sur le vaste panneau publicitaire qui orne un camion blanc. Une main tient une facture accompagnée d’un petit bonbon aux couleurs du parti. « Avec le Bloc, on ne reçoit... que la facture», ajoute le message conservateur.
«À travers les ans, il y a 7,8 millions de personnes qui ont appuyé le Bloc. C’est s’attaquer à leur intelligence. En démocratie, c’est les gens qui décident. Cette attaque des conservateurs, c’est clairement un manque de respect pour les Québécois», a rétorqué M. Duceppe, furieux.
«Un député, quelle que soit sa couleur, ça coûte le même prix. C’est déshonorant pour la politique d’agir comme ça», a-t-il ajouté, quelques minutes après le dévoilement des nouvelles publicités conservatrices.
«Les Québécois n’ont pas eu grand-chose pour leur argent et le Bloc doit aujourd’hui rendre des comptes, a lancé le conservateur Michael Fortier en matinée. Les Québécois ont dépensé 350 millions pour faire élire 166 députés et le retour sur leur investissement est nul.»
Les bloquistes ont tenté de faire adopter 255 projets de loi, dont seulement quatre ont été adoptés, a ajouté celui qui a été nommé ministre par Stephen Harper sans avoir été élu. «Quatre sur 255, avec une moyenne comme ça, cette personne-là ne jouerait pour aucune équipe», a-t-il dit.
Ces déclarations du ministre conservateur ont piqué au vif le chef du Bloc. «Un sénateur non élu, payé par les contribuables, qui a refusé de se présenter dans une série d’élections partielles, et qui vient donner des leçons de légitimité, il faut être effronté», a lancé M. Duceppe.
Selon lui, les conservateurs et M. Harper passent la moitié du temps de la campagne à faire des attaques négatives «à l’américaine» et l’autre moitié à s’excuser de leurs gaffes.
«La démocratie, si ce n’était que le pouvoir, il n’y aurait pas d’opposition, il n’y aurait pas d’élections, de Parlement. Je sais que M. Harper et les conservateurs aimeraient bien qu’il n’y ait pas d’opposition, a dit le leader souverainiste. C’est justement ce qui fait peur aux Québécois.»
Pressé de questions par les journalistes, qui lui ont rappelé que les députés de l’opposition sont élus de façon démocratique, le candidat conservateur ne s’est toutefois pas avancé jusqu’à dire que l’opposition était un gaspillage d’argent. Il s’est aussi défendu d’insinuer que les électeurs québécois avaient manqué de jugement. Mais «Il faut leur rappeler quel a été le rendement du Bloc. Les seuls partis qui peuvent former le gouvernement sont nous et le Parti libéral.»
Poursuivant dans la même logique, M. Fortier a affirmé : «Plus il y aura de bloquistes (à Ottawa), plus la facture va augmenter et plus le rendement restera nul.»
Cette série de publicités négatives s’accompagne d’un site web (coutsdubloc.com) dont la page d’accueil reproduit le tableau de bord d’une automobile où l’on peut voir trois compteurs : l’un pour les dépenses du Bloc liées à la campagne électorale, l’autre pour ce qu’il a coûté depuis l’élection de son premier député à Ottawa, et dont les chiffres ne cessent d’augmenter. Le dernier compteur, qui doit représenter le bilan des réalisations du Bloc, est coincé à zéro.
Le député conservateur Jacques Gourde y tiendra aussi un journal de tournée. Élu en 2006 avec une majorité de 12 834 voix dans Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière, il sillonnera le Québec à bord du camion publicitaire pour prêter main-forte aux candidats conservateurs dans les circonscrïptions où la lutte s’annonce serrée.
Déjà, en fin de journée, la publicité sur roues a croisé les autocars de la tournée de M. Duceppe dans une rue étroite de Saint-Eustache, alors que le chef du Bloc terminait une visite au festival de la galette.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... /CPELECFED --Message edité par Paradoxale le 2008-09-22 18:08:34--
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Le PLC compte remplacer la taxe sur les fiducies de revenu
Le Parti libéral du Canada procéderait à l'abolition de l'impôt sur les fiducies de revenu, instaurée par le gouvernement conservateur il y a bientôt deux ans.
Dans le cadre de leur programme électoral dévoilé lundi, les libéraux ont fait savoir qu'ils élimineraient l'impôt de 31,5 pour cent sur les fiducies de revenu, qui transféraient leurs profits aux actionnaires, pour la remplacer par un impôt de 10 pour cent remboursable pour les résidants canadiens.
Selon Ross Freeman, un avocat-fiscaliste de Calgary, une telle mesure aurait des effets positifs.
Lorsque les conservateurs ont annoncé la mise en place de cette mesure, le ministre des Finances, Jim Flaherty, avait expliqué que les gouvernements fédéral et provinciaux avaient perdu plus de 1 milliard $ en raison des transferts des fiducies de revenu.
Répliquant à l'annonce libérale lundi, Stephen Harper a déclaré que la mesure mise de l'avant par son gouvernement en 2006, et qui doit entrer en vigueur en 2011, était nécessaire pour stabiliser le marché.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... /CPELECFED
Le Parti libéral du Canada procéderait à l'abolition de l'impôt sur les fiducies de revenu, instaurée par le gouvernement conservateur il y a bientôt deux ans.
Dans le cadre de leur programme électoral dévoilé lundi, les libéraux ont fait savoir qu'ils élimineraient l'impôt de 31,5 pour cent sur les fiducies de revenu, qui transféraient leurs profits aux actionnaires, pour la remplacer par un impôt de 10 pour cent remboursable pour les résidants canadiens.
Selon Ross Freeman, un avocat-fiscaliste de Calgary, une telle mesure aurait des effets positifs.
Lorsque les conservateurs ont annoncé la mise en place de cette mesure, le ministre des Finances, Jim Flaherty, avait expliqué que les gouvernements fédéral et provinciaux avaient perdu plus de 1 milliard $ en raison des transferts des fiducies de revenu.
Répliquant à l'annonce libérale lundi, Stephen Harper a déclaré que la mesure mise de l'avant par son gouvernement en 2006, et qui doit entrer en vigueur en 2011, était nécessaire pour stabiliser le marché.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... /CPELECFED
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Je vote utile. Je vote Bloc.
Jean-François Lisée
La Presse (OPINIONS)
samedi 20 septembre 2008
Directeur exécutif du CÉRIUM, l’auteur a été conseiller des premiers ministres Jacques Parizeau et Lucien Bouchard. Il s’exprime ici à titre personnel. Il publiera cet automne Pour une gauche efficace (Boréal)
Je déteste perdre mon vote. Je ne l’annule jamais. Je crois le vote est à ce point important qu’il devrait être réservé aux seules personnes présentes sur le territoire au moment du vote (ou le week-end précédent). Pas de vote par la poste, par procuration ou depuis l’étranger. Plus : j’estime que les infractions sérieuses à toutes les lois devraient entraîner la suspension du droit de vote pour un délai fixe. Cela rendrait le vote encore plus précieux.
Et c’est sans douter un instant de l’utilité de mon vote que j’appuierai, le 14 octobre, le Bloc Québécois. Je sais qu’il ne prendra pas le pouvoir. Je sais que son existence est le symptôme d’un malaise profond entre le Québec et le Canada. Alors à quoi bon ? J’entends le premier ministre Harper, dans ses publicités, se vanter d’avoir reconnu l’existence de la nation québécoise. Il présente la chose comme un fait majeur de la vie politique québécoise et canadienne.
Certes, mais il faut être victime d’amnésie pour ne pas savoir que, sans le Bloc, jamais cette reconnaissance n’aurait eu lieu. C’est parce que le Bloc, revenant pour une centième fois à la charge, a mis la Chambre des Communes au défi de reconnaître la nation québécoise que Stephen Harper, dans une surprenante volte-face, a récupéré la proposition. Tant mieux. Mais il n’y a aucun scénario où des députés québécois, membres des caucus conservateurs ou libéraux, auraient réussi à pousser le premier ministre, et tout le parlement, à reconnaître notre existence.
Sans les questions incessantes du Bloc sur le déséquilibre fiscal, et sans sa menace de renverser le gouvernement à moins d’un effort significatif sur ce plan, aucune chance que le gouvernement Harper ait mis 3,9 milliards de plus sur la table pour le Québec. Sans le Bloc, qui aurait exercé cette pression ? Les libéraux de Stéphane Dion ? Jean-Pierre Blackburn ? Josée Werner ? Je vous laisse répondre.
Posons une hypothèse. Nous sommes en 2003. La Maison-Blanche fait pression sur le Canada pour qu’il appuie l’invasion de l’Irak. Si, au lieu des députés du Bloc farouchement et ouvertement opposés à la guerre, Jean Chrétien avait eu devant lui de disciplinés députés québécois de Stephen Harper, dont l’appui à l’intervention en Irak est connue, aurait-il eu la marge de manœuvre voulue pour dire non à George Bush ?
Plus prosaïquement, le Bloc rend très audibles des dossiers qui, sinon, se perdraient, à huis clos, dans les grands caucus nationaux conservateurs et libéraux. Exemple : Pendant la montée de la violence liée aux motards criminalisés, c’est Gilles Duceppe qui a talonné le gouvernement vers l’adoption d’une loi antigang dont Chrétien ne voulait pas, au début, entendre parler. Idem pour les agriculteurs aux prises avec les motards ; pour la lenteur fédérale à régler le dossier des congés parentaux ; pour les aînés qui ne recevaient pas leur supplément de revenu garanti, etc.
Depuis un an le Bloc mène une autre bataille : étendre les protections de la loi 101 aux 200 000 québécois (5% de tous les travailleurs) salariés dans des entreprises privées sous juridiction fédérale. On sait que le français est presque une langue étrangère dans les chantiers du Canadien National. Je parie que, d’ici cinq ans, ce sera fait. Même sans l’appui du gouvernement Charest, qui s’en fiche. Personne d’autre que le Bloc ne veut mener cette bataille.
Mais ne me croyez pas sur parole. Lisez plutôt ce qu’écrivait un des grands chroniqueurs du Canada au lendemain de l’élection québécoise de 2007 qui, selon lui, avait poussé Jean Charest à devenir plus nationaliste. « Les Québécois sont brillants. Ils ont un gouvernement plus nationaliste à Québec pour défendre leurs intérêts contre Ottawa. Ils ont leur propre opposition officielle, le Bloc, pour défendre leurs intérêts à Ottawa. Et ils ont un Premier ministre (Harper) dont la politique de fédéralisme ‘d’ouverture’ est comme une porte qu’ils n’ont qu’à pousser. »
Vous aurez compris que l’auteur, Jeffrey Simpson, est en colère contre « les brillants » que nous sommes. C’est son problème. Pour le reste, il a raison : le Bloc renforce, concrètement, le pouvoir politique du Québec au sein du Canada
tiré du site vigile.net
Jean-François Lisée
La Presse (OPINIONS)
samedi 20 septembre 2008
Directeur exécutif du CÉRIUM, l’auteur a été conseiller des premiers ministres Jacques Parizeau et Lucien Bouchard. Il s’exprime ici à titre personnel. Il publiera cet automne Pour une gauche efficace (Boréal)
Je déteste perdre mon vote. Je ne l’annule jamais. Je crois le vote est à ce point important qu’il devrait être réservé aux seules personnes présentes sur le territoire au moment du vote (ou le week-end précédent). Pas de vote par la poste, par procuration ou depuis l’étranger. Plus : j’estime que les infractions sérieuses à toutes les lois devraient entraîner la suspension du droit de vote pour un délai fixe. Cela rendrait le vote encore plus précieux.
Et c’est sans douter un instant de l’utilité de mon vote que j’appuierai, le 14 octobre, le Bloc Québécois. Je sais qu’il ne prendra pas le pouvoir. Je sais que son existence est le symptôme d’un malaise profond entre le Québec et le Canada. Alors à quoi bon ? J’entends le premier ministre Harper, dans ses publicités, se vanter d’avoir reconnu l’existence de la nation québécoise. Il présente la chose comme un fait majeur de la vie politique québécoise et canadienne.
Certes, mais il faut être victime d’amnésie pour ne pas savoir que, sans le Bloc, jamais cette reconnaissance n’aurait eu lieu. C’est parce que le Bloc, revenant pour une centième fois à la charge, a mis la Chambre des Communes au défi de reconnaître la nation québécoise que Stephen Harper, dans une surprenante volte-face, a récupéré la proposition. Tant mieux. Mais il n’y a aucun scénario où des députés québécois, membres des caucus conservateurs ou libéraux, auraient réussi à pousser le premier ministre, et tout le parlement, à reconnaître notre existence.
Sans les questions incessantes du Bloc sur le déséquilibre fiscal, et sans sa menace de renverser le gouvernement à moins d’un effort significatif sur ce plan, aucune chance que le gouvernement Harper ait mis 3,9 milliards de plus sur la table pour le Québec. Sans le Bloc, qui aurait exercé cette pression ? Les libéraux de Stéphane Dion ? Jean-Pierre Blackburn ? Josée Werner ? Je vous laisse répondre.
Posons une hypothèse. Nous sommes en 2003. La Maison-Blanche fait pression sur le Canada pour qu’il appuie l’invasion de l’Irak. Si, au lieu des députés du Bloc farouchement et ouvertement opposés à la guerre, Jean Chrétien avait eu devant lui de disciplinés députés québécois de Stephen Harper, dont l’appui à l’intervention en Irak est connue, aurait-il eu la marge de manœuvre voulue pour dire non à George Bush ?
Plus prosaïquement, le Bloc rend très audibles des dossiers qui, sinon, se perdraient, à huis clos, dans les grands caucus nationaux conservateurs et libéraux. Exemple : Pendant la montée de la violence liée aux motards criminalisés, c’est Gilles Duceppe qui a talonné le gouvernement vers l’adoption d’une loi antigang dont Chrétien ne voulait pas, au début, entendre parler. Idem pour les agriculteurs aux prises avec les motards ; pour la lenteur fédérale à régler le dossier des congés parentaux ; pour les aînés qui ne recevaient pas leur supplément de revenu garanti, etc.
Depuis un an le Bloc mène une autre bataille : étendre les protections de la loi 101 aux 200 000 québécois (5% de tous les travailleurs) salariés dans des entreprises privées sous juridiction fédérale. On sait que le français est presque une langue étrangère dans les chantiers du Canadien National. Je parie que, d’ici cinq ans, ce sera fait. Même sans l’appui du gouvernement Charest, qui s’en fiche. Personne d’autre que le Bloc ne veut mener cette bataille.
Mais ne me croyez pas sur parole. Lisez plutôt ce qu’écrivait un des grands chroniqueurs du Canada au lendemain de l’élection québécoise de 2007 qui, selon lui, avait poussé Jean Charest à devenir plus nationaliste. « Les Québécois sont brillants. Ils ont un gouvernement plus nationaliste à Québec pour défendre leurs intérêts contre Ottawa. Ils ont leur propre opposition officielle, le Bloc, pour défendre leurs intérêts à Ottawa. Et ils ont un Premier ministre (Harper) dont la politique de fédéralisme ‘d’ouverture’ est comme une porte qu’ils n’ont qu’à pousser. »
Vous aurez compris que l’auteur, Jeffrey Simpson, est en colère contre « les brillants » que nous sommes. C’est son problème. Pour le reste, il a raison : le Bloc renforce, concrètement, le pouvoir politique du Québec au sein du Canada
tiré du site vigile.net
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Le lundi 22 septembre 2008
Les vrais coûts du Bloc
André Pratte
La Presse
Le Parti conservateur a lancé hier une nouvelle campagne de publicité visant le Bloc québécois. La campagne a pour thème «Les coûts du Bloc». Elle comporte un site internet et un camion transportant un grand panneau-réclame sur lequel on peut lire : «Avec le Bloc, on ne reçoit que la facture : 350 millions.»
Cette publicité est simpliste à l’extrême, voire trompeuse. Les députés bloquistes ne coûtent pas plus cher que ceux des autres partis. De plus, on a tort de prétendre que leur présence à Ottawa n’a produit aucun résultat.
En réalité, le Bloc québécois a joué un rôle important en politique fédérale. Il est vrai que très peu de ses projets de loi ont été adoptés. Cependant, le parti fondé par Lucien Bouchard a défendu avec intelligence et vigueur les intérêts du Québec tel qu’il les percevait. L’attrait constant qu’exerce le Bloc sur l’électorat québécois a forcé les autres partis fédéraux à revoir leur philosophie et leur stratégie, ce qui a mené, notamment, à la reconnaissance de la nation québécoise par la Chambre des communes. Enfin, le Bloc a montré aux politiciens du reste du pays que le mouvement souverainiste n’est pas composé d’écervelés ou d’intolérants, qu’il peut compter sur des leaders de grand calibre.
Le coût de la présence du Bloc à Ottawa est ailleurs que dans le salaire de ses députés et dans la maigreur de son bilan législatif. Ce qui coûte cher à la longue, c’est la faible représentation du Québec dans les caucus des partis qui gouvernent le pays. On a beaucoup déploré le fait que le Québec compte peu de ministres solides dans le cabinet Harper. Or, cette situation résulte du fait que nous avons élu seulement 10 députés conservateurs en 2006. Le temps venu de former son cabinet, le premier ministre n’avait pas l’embarras du choix…
La présence d’un fort contingent de Québécois au cabinet n’est pas une garantie que toutes les décisions prises à Ottawa satisferont le Québec. Quand on fait partie d’un gouvernement, on doit tenir compte des réalités de toutes les régions, de contraintes budgétaires et politiques de toutes sortes. Autrement dit, il faut parfois faire des compromis (ce qui ne veut pas dire des compromissions). Cela fait partie de la responsabilité de gouverner, cela fait partie de l’appartenance à un pays. Les Québécois commettraient une grave erreur en laissant la gouverne du Canada à leurs concitoyens des autres provinces. Ils doivent au contraire prendre toute leur place au gouvernement fédéral, y faire valoir leur génie propre, leur créativité, leur énergie. Imprégner non seulement les décisions qui touchent le Québec mais celles qui concernent le Canada tout entier.
L’heure est venue pour les Québécois de se demander s’ils souhaitent continuer d’envoyer à Ottawa une majorité de gérants d’estrade, aussi talentueux soient-ils, ou s’ils veulent y déléguer des décideurs. Des gens qui ne sont pas seulement «présents pour le Québec», mais qui agissent pour le Québec et pour le Canada.
http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... CPOPINIONS
Les vrais coûts du Bloc
André Pratte
La Presse
Le Parti conservateur a lancé hier une nouvelle campagne de publicité visant le Bloc québécois. La campagne a pour thème «Les coûts du Bloc». Elle comporte un site internet et un camion transportant un grand panneau-réclame sur lequel on peut lire : «Avec le Bloc, on ne reçoit que la facture : 350 millions.»
Cette publicité est simpliste à l’extrême, voire trompeuse. Les députés bloquistes ne coûtent pas plus cher que ceux des autres partis. De plus, on a tort de prétendre que leur présence à Ottawa n’a produit aucun résultat.
En réalité, le Bloc québécois a joué un rôle important en politique fédérale. Il est vrai que très peu de ses projets de loi ont été adoptés. Cependant, le parti fondé par Lucien Bouchard a défendu avec intelligence et vigueur les intérêts du Québec tel qu’il les percevait. L’attrait constant qu’exerce le Bloc sur l’électorat québécois a forcé les autres partis fédéraux à revoir leur philosophie et leur stratégie, ce qui a mené, notamment, à la reconnaissance de la nation québécoise par la Chambre des communes. Enfin, le Bloc a montré aux politiciens du reste du pays que le mouvement souverainiste n’est pas composé d’écervelés ou d’intolérants, qu’il peut compter sur des leaders de grand calibre.
Le coût de la présence du Bloc à Ottawa est ailleurs que dans le salaire de ses députés et dans la maigreur de son bilan législatif. Ce qui coûte cher à la longue, c’est la faible représentation du Québec dans les caucus des partis qui gouvernent le pays. On a beaucoup déploré le fait que le Québec compte peu de ministres solides dans le cabinet Harper. Or, cette situation résulte du fait que nous avons élu seulement 10 députés conservateurs en 2006. Le temps venu de former son cabinet, le premier ministre n’avait pas l’embarras du choix…
La présence d’un fort contingent de Québécois au cabinet n’est pas une garantie que toutes les décisions prises à Ottawa satisferont le Québec. Quand on fait partie d’un gouvernement, on doit tenir compte des réalités de toutes les régions, de contraintes budgétaires et politiques de toutes sortes. Autrement dit, il faut parfois faire des compromis (ce qui ne veut pas dire des compromissions). Cela fait partie de la responsabilité de gouverner, cela fait partie de l’appartenance à un pays. Les Québécois commettraient une grave erreur en laissant la gouverne du Canada à leurs concitoyens des autres provinces. Ils doivent au contraire prendre toute leur place au gouvernement fédéral, y faire valoir leur génie propre, leur créativité, leur énergie. Imprégner non seulement les décisions qui touchent le Québec mais celles qui concernent le Canada tout entier.
L’heure est venue pour les Québécois de se demander s’ils souhaitent continuer d’envoyer à Ottawa une majorité de gérants d’estrade, aussi talentueux soient-ils, ou s’ils veulent y déléguer des décideurs. Des gens qui ne sont pas seulement «présents pour le Québec», mais qui agissent pour le Québec et pour le Canada.
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Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Le lundi 22 septembre 2008
Jeunes contrevenants: Mulcair condamne la promesse de Harper
Thomas Mulcair (Photo Robert Mailloux, La Presse)
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Thomas Mulcair
Photo Robert Mailloux, La Presse
Presse Canadienne
Montréal
Le seul député élu du Nouveau Parti démocratique (NPD) au Québec, Thomas Mulcair, a condamné lundi la promesse faite le même jour par les conservateurs de durcir encore davantage la législation sur les jeunes contrevenants.
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M. Mulcair a dit croire que les conservateurs souhaitaient entraîner une forte réaction contre eux au Québec pour consolider leurs appuis avec des gens de droite.
Le député néo-démocrate sortant d'Outremont a affirmé que le Québec avait son propre système de protection de la jeunesse qui fait consensus. Avec ce système, selon M. Mulcair, on veut récupérer les jeunes plutôt que de les envoyer dans les «écoles de crime que sont les prisons».
M. Mulcair a soutenu que les conservateurs avaient encore volé une carte du jeu des républicains américains, en cherchant à diviser les gens les uns contre les autres. La tête d'affiche du NPD au Québec a souligné que les conservateurs tentaient de convaincre les Canadiens qu'il y a des gros problèmes de crime au Canada alors que le taux de criminalité est pourtant beaucoup plus bas qu'aux États-Unis.
M. Harper a annoncé que, s'il était réélu à la tête du pays, il abolirait l'actuelle loi sur les jeunes contrevenants. Il la remplacerait par une nouvelle législation, qu'il a qualifiée de «plus équilibrée», mais qui se veut surtout dramatiquement plus sévère.
Les adolescents de 14 ans et plus ayant commis un crime sérieux, comme un meurtre, un homicide ou une agression sexuelle grave, ne verraient plus leur identité protégée comme elle l'est actuellement. Un juge aurait également la liberté de rendre public le nom des jeunes ayant commis un crime moins grave s'il considérait ce dévoilement opportun.
Jeunes contrevenants: Mulcair condamne la promesse de Harper
Thomas Mulcair (Photo Robert Mailloux, La Presse)
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Thomas Mulcair
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Montréal
Le seul député élu du Nouveau Parti démocratique (NPD) au Québec, Thomas Mulcair, a condamné lundi la promesse faite le même jour par les conservateurs de durcir encore davantage la législation sur les jeunes contrevenants.
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M. Mulcair a dit croire que les conservateurs souhaitaient entraîner une forte réaction contre eux au Québec pour consolider leurs appuis avec des gens de droite.
Le député néo-démocrate sortant d'Outremont a affirmé que le Québec avait son propre système de protection de la jeunesse qui fait consensus. Avec ce système, selon M. Mulcair, on veut récupérer les jeunes plutôt que de les envoyer dans les «écoles de crime que sont les prisons».
M. Mulcair a soutenu que les conservateurs avaient encore volé une carte du jeu des républicains américains, en cherchant à diviser les gens les uns contre les autres. La tête d'affiche du NPD au Québec a souligné que les conservateurs tentaient de convaincre les Canadiens qu'il y a des gros problèmes de crime au Canada alors que le taux de criminalité est pourtant beaucoup plus bas qu'aux États-Unis.
M. Harper a annoncé que, s'il était réélu à la tête du pays, il abolirait l'actuelle loi sur les jeunes contrevenants. Il la remplacerait par une nouvelle législation, qu'il a qualifiée de «plus équilibrée», mais qui se veut surtout dramatiquement plus sévère.
Les adolescents de 14 ans et plus ayant commis un crime sérieux, comme un meurtre, un homicide ou une agression sexuelle grave, ne verraient plus leur identité protégée comme elle l'est actuellement. Un juge aurait également la liberté de rendre public le nom des jeunes ayant commis un crime moins grave s'il considérait ce dévoilement opportun.
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Chico_Fan a écritTout le monde se plaint que notre système de justice est bonbon.
Le bien et le mal, t'apprends ça bien avant tes 14 ans. Si quelqu'un commet un crime grave, que ce soit à 14, 20 ou 60 ans, je ne vois pas la différence... La conséquence doit être la même.
Il faut qu'ils aillent peur d'aller en prison. En ce moment, ils s'en foutent de commettre un acte criminel. Ils savent qu'ils ne seront pas punis sévèrement. Ça devrait être plus sévère, peu importe l'âge. Le système de justice est vraiment nul à chier en ce moment.
Le bien et le mal, t'apprends ça bien avant tes 14 ans. Si quelqu'un commet un crime grave, que ce soit à 14, 20 ou 60 ans, je ne vois pas la différence... La conséquence doit être la même.
Il faut qu'ils aillent peur d'aller en prison. En ce moment, ils s'en foutent de commettre un acte criminel. Ils savent qu'ils ne seront pas punis sévèrement. Ça devrait être plus sévère, peu importe l'âge. Le système de justice est vraiment nul à chier en ce moment.
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Chico_Fan a écritTout le monde se plaint que notre système de justice est bonbon.
Le bien et le mal, t'apprends ça bien avant tes 14 ans. Si quelqu'un commet un crime grave, que ce soit à 14, 20 ou 60 ans, je ne vois pas la différence... La conséquence doit être la même.
Si, selon ta prétention, la notion du bien et du mal tu apprends ça à 14 ans, pourquoi vouloir mettre l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Le permis de conduire à 16 ans? Le droit de vote à 18 ans? Si la conséquence doit être la même sur le geste à poser, ne devrait-elle pas être la même dans tout le quotidien? Elle est où la logique?
Et comme tu l'écris si bien dans ton message, on « apprend » les notions du bien et du mal bien avant 14 ans mais est qu'on en « comprend » toute la portée? Apprendre et comprendre sont deux réalités complémentaires mais pas nécessairement similaires.
--Message edité par Beppo le 2008-09-23 08:42:04--
Le bien et le mal, t'apprends ça bien avant tes 14 ans. Si quelqu'un commet un crime grave, que ce soit à 14, 20 ou 60 ans, je ne vois pas la différence... La conséquence doit être la même.
Si, selon ta prétention, la notion du bien et du mal tu apprends ça à 14 ans, pourquoi vouloir mettre l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Le permis de conduire à 16 ans? Le droit de vote à 18 ans? Si la conséquence doit être la même sur le geste à poser, ne devrait-elle pas être la même dans tout le quotidien? Elle est où la logique?
Et comme tu l'écris si bien dans ton message, on « apprend » les notions du bien et du mal bien avant 14 ans mais est qu'on en « comprend » toute la portée? Apprendre et comprendre sont deux réalités complémentaires mais pas nécessairement similaires.
--Message edité par Beppo le 2008-09-23 08:42:04--
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Beppo a écrit
Si, selon ta prétention, la notion du bien et du mal tu apprends ça à 14 ans, pourquoi vouloir mettre l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Le permis de conduire à 16 ans? Le droit de vote à 18 ans? Si la conséquence doit être la même sur le geste à poser, ne devrait-elle pas être la même dans tout le quotidien? Elle est où la logique?
Et comme tu l'écris si bien dans ton message, on « apprend » les notions du bien et du mal bien avant 14 ans mais est qu'on en « comprend » toute la portée? Apprendre et comprendre sont deux réalités complémentaires mais pas nécessairement similaires.
Tu apportes un bon point. Je pense qu'on devrais aussi augmenter la majorité a 21 ans le permi de conduire a 18 ans le droit de vote a 21 ans
Si, selon ta prétention, la notion du bien et du mal tu apprends ça à 14 ans, pourquoi vouloir mettre l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Le permis de conduire à 16 ans? Le droit de vote à 18 ans? Si la conséquence doit être la même sur le geste à poser, ne devrait-elle pas être la même dans tout le quotidien? Elle est où la logique?
Et comme tu l'écris si bien dans ton message, on « apprend » les notions du bien et du mal bien avant 14 ans mais est qu'on en « comprend » toute la portée? Apprendre et comprendre sont deux réalités complémentaires mais pas nécessairement similaires.
Tu apportes un bon point. Je pense qu'on devrais aussi augmenter la majorité a 21 ans le permi de conduire a 18 ans le droit de vote a 21 ans
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Beppo a écrit
Si, selon ta prétention, la notion du bien et du mal tu apprends ça à 14 ans, pourquoi vouloir mettre l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Le permis de conduire à 16 ans? Le droit de vote à 18 ans? Si la conséquence doit être la même sur le geste à poser, ne devrait-elle pas être la même dans tout le quotidien? Elle est où la logique?
Et comme tu l'écris si bien dans ton message, on « apprend » les notions du bien et du mal bien avant 14 ans mais est qu'on en « comprend » toute la portée? Apprendre et comprendre sont deux réalités complémentaires mais pas nécessairement similaires.
Je pense qu'à 14 ans et +, on comprend aussi toute la portée de nos gestes (quand ils sont graves). Ca ne veut pas dire pour autant qu'on a nécessairement la maturité pour voter ou avoir une relation sexuelle.
On parle de crimes graves. Les ados ont beau être parfois insouciants ou immatures sur certaines choses, si on parle de viol ou de meurtre, les ados ont totalement conscience de la gravité de la chose, et des conséqunces, etc.
Si, selon ta prétention, la notion du bien et du mal tu apprends ça à 14 ans, pourquoi vouloir mettre l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Le permis de conduire à 16 ans? Le droit de vote à 18 ans? Si la conséquence doit être la même sur le geste à poser, ne devrait-elle pas être la même dans tout le quotidien? Elle est où la logique?
Et comme tu l'écris si bien dans ton message, on « apprend » les notions du bien et du mal bien avant 14 ans mais est qu'on en « comprend » toute la portée? Apprendre et comprendre sont deux réalités complémentaires mais pas nécessairement similaires.
Je pense qu'à 14 ans et +, on comprend aussi toute la portée de nos gestes (quand ils sont graves). Ca ne veut pas dire pour autant qu'on a nécessairement la maturité pour voter ou avoir une relation sexuelle.
On parle de crimes graves. Les ados ont beau être parfois insouciants ou immatures sur certaines choses, si on parle de viol ou de meurtre, les ados ont totalement conscience de la gravité de la chose, et des conséqunces, etc.
Chico_Fan a écrit
Je pense qu'à 14 ans et +, on comprend aussi toute la portée de nos gestes (quand ils sont graves). Ca ne veut pas dire pour autant qu'on a nécessairement la maturité pour voter ou avoir une relation sexuelle.
On parle de crimes graves. Les ados ont beau être parfois insouciants ou immatures sur certaines choses, si on parle de viol ou de meurtre, les ados ont totalement conscience de la gravité de la chose, et des conséqunces, etc.
Et en quoi ça différerait de la maturité sexuelle et du permis de conduire. Si à cet âge, 14 ans, « ils ont totalement conscience de la gravité de la chose et des conséquences » comme tu l'écris, en quoi il en serait autre pour une relation sexuelle non protégée et la vitesse au volant ou l'alcool au volant, par exemple?
Si à 14 ans, tu es prêt à leur donner une sentence d'adulte à purger dans une prison d'adulte, il me semble que tu dois appliquer le même raisonnement concernant les points que je te soulève.
Et pose-toi bien la question suivante. Si tu places un jeune ado de 14 ans dans une prison d'adulte réservée aux criminels dangereux, puisqu'il est jugé pour un viol ou un meurtre par exemple, tu crois qu'à cet âge, le jeune ado sera en mesure de se réhabiliter et de réintégrer plus tard la société après avoir purgé sa peine?
Je pense qu'à 14 ans et +, on comprend aussi toute la portée de nos gestes (quand ils sont graves). Ca ne veut pas dire pour autant qu'on a nécessairement la maturité pour voter ou avoir une relation sexuelle.
On parle de crimes graves. Les ados ont beau être parfois insouciants ou immatures sur certaines choses, si on parle de viol ou de meurtre, les ados ont totalement conscience de la gravité de la chose, et des conséqunces, etc.
Et en quoi ça différerait de la maturité sexuelle et du permis de conduire. Si à cet âge, 14 ans, « ils ont totalement conscience de la gravité de la chose et des conséquences » comme tu l'écris, en quoi il en serait autre pour une relation sexuelle non protégée et la vitesse au volant ou l'alcool au volant, par exemple?
Si à 14 ans, tu es prêt à leur donner une sentence d'adulte à purger dans une prison d'adulte, il me semble que tu dois appliquer le même raisonnement concernant les points que je te soulève.
Et pose-toi bien la question suivante. Si tu places un jeune ado de 14 ans dans une prison d'adulte réservée aux criminels dangereux, puisqu'il est jugé pour un viol ou un meurtre par exemple, tu crois qu'à cet âge, le jeune ado sera en mesure de se réhabiliter et de réintégrer plus tard la société après avoir purgé sa peine?
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Chico_Fan a écrit
Je pense qu'à 14 ans et +, on comprend aussi toute la portée de nos gestes (quand ils sont graves). Ca ne veut pas dire pour autant qu'on a nécessairement la maturité pour voter ou avoir une relation sexuelle.
On parle de crimes graves. Les ados ont beau être parfois insouciants ou immatures sur certaines choses, si on parle de viol ou de meurtre, les ados ont totalement conscience de la gravité de la chose, et des conséqunces, etc.
Il y a plusieurs études récentes qui ont prouvés le contraire. Les adolescents d'aujourd'hui sont beaucoup moins aptes à comprendre la porter de leur geste dû au trop grand moment passer devant la tv, les jeux vidéo, l'ordinateur, etc. Comme ils passe trop de temps à intéragir avec une machine, ils ne savent plus comment intéragir avec les humains (manque de pratique) surtout en moment de conflit. Ils ont de la difficulté à règler leur conflit normalement et dans certain cas extrême, le seul moyen qu'ils vont trouver c'est de faire comme avec les machines. --Message edité par ely le 2008-09-23 10:30:54--
Je pense qu'à 14 ans et +, on comprend aussi toute la portée de nos gestes (quand ils sont graves). Ca ne veut pas dire pour autant qu'on a nécessairement la maturité pour voter ou avoir une relation sexuelle.
On parle de crimes graves. Les ados ont beau être parfois insouciants ou immatures sur certaines choses, si on parle de viol ou de meurtre, les ados ont totalement conscience de la gravité de la chose, et des conséqunces, etc.
Il y a plusieurs études récentes qui ont prouvés le contraire. Les adolescents d'aujourd'hui sont beaucoup moins aptes à comprendre la porter de leur geste dû au trop grand moment passer devant la tv, les jeux vidéo, l'ordinateur, etc. Comme ils passe trop de temps à intéragir avec une machine, ils ne savent plus comment intéragir avec les humains (manque de pratique) surtout en moment de conflit. Ils ont de la difficulté à règler leur conflit normalement et dans certain cas extrême, le seul moyen qu'ils vont trouver c'est de faire comme avec les machines. --Message edité par ely le 2008-09-23 10:30:54--
Beppo a écrit
Et en quoi ça différerait de la maturité sexuelle et du permis de conduire. Si à cet âge, 14 ans, « ils ont totalement conscience de la gravité de la chose et des conséquences » comme tu l'écris, en quoi il en serait autre pour une relation sexuelle non protégée et la vitesse au volant ou l'alcool au volant, par exemple?
Si à 14 ans, tu es prêt à leur donner une sentence d'adulte à purger dans une prison d'adulte, il me semble que tu dois appliquer le même raisonnement concernant les points que je te soulève.
Et pose-toi bien la question suivante. Si tu places un jeune ado de 14 ans dans une prison d'adulte réservée aux criminels dangereux, puisqu'il est jugé pour un viol ou un meurtre par exemple, tu crois qu'à cet âge, le jeune ado sera en mesure de se réhabiliter et de réintégrer plus tard la société après avoir purgé sa peine?
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non? --Message edité par Chico_Fan le 2008-09-23 10:27:54--
Et en quoi ça différerait de la maturité sexuelle et du permis de conduire. Si à cet âge, 14 ans, « ils ont totalement conscience de la gravité de la chose et des conséquences » comme tu l'écris, en quoi il en serait autre pour une relation sexuelle non protégée et la vitesse au volant ou l'alcool au volant, par exemple?
Si à 14 ans, tu es prêt à leur donner une sentence d'adulte à purger dans une prison d'adulte, il me semble que tu dois appliquer le même raisonnement concernant les points que je te soulève.
Et pose-toi bien la question suivante. Si tu places un jeune ado de 14 ans dans une prison d'adulte réservée aux criminels dangereux, puisqu'il est jugé pour un viol ou un meurtre par exemple, tu crois qu'à cet âge, le jeune ado sera en mesure de se réhabiliter et de réintégrer plus tard la société après avoir purgé sa peine?
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non? --Message edité par Chico_Fan le 2008-09-23 10:27:54--
Chico_Fan a écrit
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non?
En partant, condamne un jeune de cet âge et fout le en prison avec des adultes, des durs à cuire, et tu en fais à coup sûr un être totalement asocial, méchant et irrécupérable. C'est ce que je crois. Impossible de réchapper un jeune dans ces circonstances. Alors aussi bien voter pour la remise à mort. Pour moi c'est du pareil au même, une vie totalement gâchée et perdue.
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non?
En partant, condamne un jeune de cet âge et fout le en prison avec des adultes, des durs à cuire, et tu en fais à coup sûr un être totalement asocial, méchant et irrécupérable. C'est ce que je crois. Impossible de réchapper un jeune dans ces circonstances. Alors aussi bien voter pour la remise à mort. Pour moi c'est du pareil au même, une vie totalement gâchée et perdue.
Chico_Fan a écrit
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non?
Dis-moi si c'était ton enfant de 14 ans qui était condamné à la prison à vie tu en dirais quoi
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non?
Dis-moi si c'était ton enfant de 14 ans qui était condamné à la prison à vie tu en dirais quoi
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Savvy! a écrit
En partant, condamne un jeune de cet âge et fout le en prison avec des adultes, des durs à cuire, et tu en fais à coup sûr un être totalement asocial, méchant et irrécupérable. C'est ce que je crois. Impossible de réchapper un jeune dans ces circonstances. Alors aussi bien voter pour la remise à mort. Pour moi c'est du pareil au même, une vie totalement gâchée et perdue.
Eh voilà c'est ce que je crois aussi
En partant, condamne un jeune de cet âge et fout le en prison avec des adultes, des durs à cuire, et tu en fais à coup sûr un être totalement asocial, méchant et irrécupérable. C'est ce que je crois. Impossible de réchapper un jeune dans ces circonstances. Alors aussi bien voter pour la remise à mort. Pour moi c'est du pareil au même, une vie totalement gâchée et perdue.
Eh voilà c'est ce que je crois aussi
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Savvy! a écrit
En partant, condamne un jeune de cet âge et fout le en prison avec des adultes, des durs à cuire, et tu en fais à coup sûr un être totalement asocial, méchant et irrécupérable. C'est ce que je crois.
Mais c'est pas le même problème pour tout le monde? Si tu fous un gars de 18 ans ou 21 ans en tôle avec une gang de bums, c'est pas un ange qui va en ressortir.
En fait il faudrait que je regarde tout ça plus en détail pour me faire une opinion définitive. Mais ma première réaction c'est surtout qu'on se plaint constamment que notre système de justice est trop mou, surtout pour les aggressions sexuelles et les meurtres. Alors... Reste à voir ce que les Québécois et les Canadiens veulent...
Moi dans ces histoires, c'est aux victimes que je pense. De penser que mon aggresseur sexuel aurait une peine plus bonbon sous prétexte qu'il est mineur, j'aurais du mal à avaler la pilulre.
En partant, condamne un jeune de cet âge et fout le en prison avec des adultes, des durs à cuire, et tu en fais à coup sûr un être totalement asocial, méchant et irrécupérable. C'est ce que je crois.
Mais c'est pas le même problème pour tout le monde? Si tu fous un gars de 18 ans ou 21 ans en tôle avec une gang de bums, c'est pas un ange qui va en ressortir.
En fait il faudrait que je regarde tout ça plus en détail pour me faire une opinion définitive. Mais ma première réaction c'est surtout qu'on se plaint constamment que notre système de justice est trop mou, surtout pour les aggressions sexuelles et les meurtres. Alors... Reste à voir ce que les Québécois et les Canadiens veulent...
Moi dans ces histoires, c'est aux victimes que je pense. De penser que mon aggresseur sexuel aurait une peine plus bonbon sous prétexte qu'il est mineur, j'aurais du mal à avaler la pilulre.
Chico_Fan a écrit
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non?
Et sur quoi te bases-tu pour établir que la compréhension d'un jeune de 14 ans est aussi développée qu'un adulte de 30 ou 40 ans?
Si je me sers d'analogies, elles viennent de la conception du programme du PC. Ne veulent-ils pas établir l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Je te pose la question en quoi ça diffère l'un de l'autre? La responsabilité...
Est-ce que l'on doit se donner des cours de psycho? Est-ce que Harper te présente le pourquoi du comment de cette loi qu'il veut établir?
Il est prouvé présentement que le programme des jeunes contrevenants au Québec est rentable et que le taux de criminalité chez les jeunes québécois est le moins élevé au Canada (j'ai entendu ça ce matin à la radio locale par une avocate et je vais te chercher le nom si ça peut faire ton bonheur). Pourquoi ne pas prendre exemple sur le Québec?
Et tu te bases sur quoi pour affirmer que les programmes de réhabilitation sont adéquats présentement dans les prisons? Ce n'est sûrement pas ce qui est véhiculé présentement dans le quotidien, non?
--Message edité par Beppo le 2008-09-23 10:55:47--
Pourquoi une personne de 14 à 18 ans devrait être juger différemment qu'un adulte, lorsqu'il est question de crimes graves? Quelle est ton argumentation, outre des analogies?
Tu fais des comparaisons, mais ce sont des domaines différents. C'est pas parce que quelqu'un doit assumer certains gestes qu'il a la maturité d'un adulte. Un enfant de 10 ans peut totalement comprendre que le meurtre c'est mal, et en comprendre parfaitement les conséquences, et même temps ne pas être prêt pour une relation sexuelle complète, ou à conduire une voiture. Je trouve qu'on mêle les choses.
Certes, je comprends qu'on peut être contre cette mesure, mais je serais intéressé à entendre le pourquoi sur ça en particulier, plutôt que d'y aller d'analogies.
Si le programme de réhabilitation est adéquat pour les adultes, il doit l'être tout autant pour une personne de 14 ans, non?
Et sur quoi te bases-tu pour établir que la compréhension d'un jeune de 14 ans est aussi développée qu'un adulte de 30 ou 40 ans?
Si je me sers d'analogies, elles viennent de la conception du programme du PC. Ne veulent-ils pas établir l'âge du consentement sexuel à 16 ans? Je te pose la question en quoi ça diffère l'un de l'autre? La responsabilité...
Est-ce que l'on doit se donner des cours de psycho? Est-ce que Harper te présente le pourquoi du comment de cette loi qu'il veut établir?
Il est prouvé présentement que le programme des jeunes contrevenants au Québec est rentable et que le taux de criminalité chez les jeunes québécois est le moins élevé au Canada (j'ai entendu ça ce matin à la radio locale par une avocate et je vais te chercher le nom si ça peut faire ton bonheur). Pourquoi ne pas prendre exemple sur le Québec?
Et tu te bases sur quoi pour affirmer que les programmes de réhabilitation sont adéquats présentement dans les prisons? Ce n'est sûrement pas ce qui est véhiculé présentement dans le quotidien, non?
--Message edité par Beppo le 2008-09-23 10:55:47--
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