Tout lire >>Grève étudiante - Le moment de vérité 
Bernard Descôteaux - Le Devoir
Cette rentrée doit être vue pour ce qu’elle est. Ne nous trompons pas. Il ne s’agit pas de mettre fin à la contestation des politiques du gouvernement Charest sur le financement des universités et de ses politiques néolibérales amorcée par ces grèves. Ce mouvement ne s’éteindra pas par un coup de loi spéciale, mais par le dialogue.
Les associations étudiantes demeurent mobilisées sur l’enjeu de fond de leur contestation, qui est la hausse des droits de scolarité. L’ont bien montré toutes ces manifestations tenues jour après jour. Le premier ministre Jean Charest se tromperait en voyant une victoire dans la démission de Gabriel Nadeau-Dubois comme porte-parole de la CLASSE. Certes, il a eu sa tête à force de le diaboliser, mais qu’il se garde de s’en faire un trophée. Ce jeune leader a assez d’intelligence pour comprendre que son mouvement a besoin de sang neuf.

Bernard Descôteaux - Le Devoir
Cette rentrée doit être vue pour ce qu’elle est. Ne nous trompons pas. Il ne s’agit pas de mettre fin à la contestation des politiques du gouvernement Charest sur le financement des universités et de ses politiques néolibérales amorcée par ces grèves. Ce mouvement ne s’éteindra pas par un coup de loi spéciale, mais par le dialogue.
Les associations étudiantes demeurent mobilisées sur l’enjeu de fond de leur contestation, qui est la hausse des droits de scolarité. L’ont bien montré toutes ces manifestations tenues jour après jour. Le premier ministre Jean Charest se tromperait en voyant une victoire dans la démission de Gabriel Nadeau-Dubois comme porte-parole de la CLASSE. Certes, il a eu sa tête à force de le diaboliser, mais qu’il se garde de s’en faire un trophée. Ce jeune leader a assez d’intelligence pour comprendre que son mouvement a besoin de sang neuf.