Parlons CH

[amitié]

j'ai lu que gillette était tres aimé des joueurs mais l'inverse je sais pas

[Red K]

« Il est important pour les vétérans de montrer la voie aux plus jeunes et c’est ce que les deux Alex tenteront de faire », a expliqué Koivu. « Nous n’avons pas joué souvent ensemble, nous allons donc avoir besoin de trouver notre rythme, mais la victoire ne sera pas uniquement une affaire de trois joueurs, mais de toute l’équipe. »

Tout de suite les excuses. Comme si c'était eux qui avaient tirer le CH depuis quelques semaines.

Farme ta yeule pis compte des buts sacram....

[Max]

[...]


Tout de suite les excuses. Comme si c'était eux qui avaient tirer le CH depuis quelques semaines.

Farme ta yeule pis compte des buts sacram....

chu bin d'accord

[Red K]

[...]

Tu as juste oublié un petit détail... le cap salarial

Je l'ai expliqué dans mon message précédent.

Ex. Lecavalier signe pour 4 millions (revu à la baisse de 6M de son contrat) et devient proprio du CH dans une proportion de 6M par année. Ce 6M, évidemment avancé par le nouveau proprio de l'équipe.

Même chose pour les autres joueurs vedettes à gros contrat.

On réduit donc de beaucoup la masse salariale et les joueurs importants ont tout intérêt à faire fructifier leur placement en se rendant loin en série.

Mario Lemieux a été joueur propriétaire chez les Pens. On pourrait étendre encore plus ce concept.

[Red K]

[...]


T'en fumes du bon! Cé koi le nom de ton poucheu?

Red Kashmir.

[Tiffanys]

Voici mes trios

Tanguay/Lecavalier/St-Louis
Dumont/Brière/Gagné
Latendresse/Lapierre/Roy
Pacioretty/Maxwell/D'agostini

Markov-Beauchemin
Boumeester-Hamrlik
Komisarek-Gorges
(Bouillon-Brisebois)

Giguère/Luongo

Pas pire pas pire pas pire.

[Max]

[Gillo]

Publié le 27 mars 2009 à 05h00 | Mis à jour à 10h24

Ribeiro: «Koivu me regardait de travers»




Michel Blanchard
La Presse

(Dallas) Quand vous entrez dans le vestiaire des Stars de Dallas, le premier casier à droite est occupé par Stéphane Robidas. Le deuxième, par Mike Ribeiro. Et en face de Ribeiro, il y a Steve Bégin.

Bienvenue chez le Canadien du sud des États-Unis, comme certains amateurs de hockey de Dallas surnomment leurs Stars.

Ribeiro, Bégin, Robidas, trois Québécois qui ont dû s'expatrier à Dallas malgré le fait que leur amour pour le CH était tissé serré.

Le 8 mars dernier, le Canadien affrontait les Stars à l'American Airlines Center, eux qui en étaient à leur sixième match en huit soirs. Défaite annoncée de 3-1 des Stars malgré le fait qu'ils aient dominé 31-19 au chapitre des lancers et sixième défaite consécutive encaissée à la maison.

Ça vient tout juste de se terminer. Ribeiro répond intelligemment aux questions qui lui sont posées. Robidas, toujours aussi gentil, parle de la chance qu'il a eue de se retrouver au sein d'une équipe qui a cru en lui. Et Bégin, lui, remercie le ciel d'avoir été échangé à une équipe qui apprécie son jeu et qui lui fait sentir à quel point le rôle qu'on lui confie est important.

Sixième défaite consécutive des Stars à la maison mais, dans le vestiaire, aucun cri, aucun signe de découragement, comme s'il s'agissait d'une autre journée ordinaire de terminée au bureau.

Mike Modano, sur qui les Stars comptent beaucoup afin de suppléer les absences de Brad Richards, Brenden Morrow et Toby Petersen, tous trois blessés - aucun but à ses 21 derniers matchs le beau Mike ! - se tape les cuisses de plaisir après que Kirk Muller, du Canadien, à la porte du vestiaire des Stars, lui en eut raconté une bien bonne...

Allô la pression!

À Montréal, cette scène aurait été impensable.

Ribeiro: «Nous sommes des professionnels. Nous savons ce que nous avons à faire. Ici, on vous juge selon les résultats obtenus et non sur les rumeurs, bonnes ou mauvaises, qui peuvent circuler à votre sujet.»

Robidas: «Vous savez, la chimie que l'on retrouve au sein d'une équipe, elle se juge par le rendement des joueurs sur la glace. Si dans une équipe, chacun accepte de jouer le rôle qui lui a été confié, d'elle-même la chimie s'installera et vous vous retrouverez en face d'une équipe qui a du corps, du coffre et qui se tient.»

Mais revenons à Ribeiro.

À sa première saison complète avec le Canadien, il termine en tête des compteurs en dépit du fait que ses alliés sont Pierre Dagenais et Michael Ryder...

«À cette époque, dans le vestiaire, je ne me sentais pas le bienvenu. Saku Koivu me regardait de travers, c'était presque du mépris. Dans ma tête, c'était clair, Saku n'acceptait pas que je puisse lui ravir un jour le poste de premier centre de l'équipe. Et il me le faisait bien savoir. Au cours des entraînements, il ne se gênait pas pour me frapper. Ce qui ne m'a jamais dérangé. Moi, je lui remettais coup pour coup. Mais je trouvais que notre capitaine avait un comportement plutôt étrange. De plus, il se faisait un malin plaisir de nous surnommer, Théo, Dagenais et moi, Los Tres Amigos, comme si le fait que trois gars qui s'entendaient bien et passaient beaucoup de temps ensemble pouvait nuire à l'équipe.»

Ça ne s'est toutefois pas arrêté là. Une fois rendu à Dallas, les anti-Ribeiro ont continué à casser du sucre sur son dos. L'an dernier, quand Ribeiro a marqué 27 buts, récolté 56 passes et terminé au premier rang des marqueurs chez les Stars, plusieurs ont dit que c'était grâce à Brenden Morrow. Pourtant, c'est tout à fait l'inverse qui s'est produit. C'est en étant jumelé à Ribeiro que Morrow a connu sa meilleure saison en carrière (32 buts, 42 aides pour 74 points).

Encore cette année, la présence de Ribeiro améliore grandement la performance de ses ailiers. À ce jour, il domine largement la colonne des marqueurs: 19 buts, 49 aides, pour 68 points. Il devance Loui Eriksson, le deuxième compteur de l'équipe, par 11 points et a fait de Steve Ott, un joueur d'abord et avant tout renommé pour la force de ses bras, un attaquant de qualité. Depuis qu'il s'est joint à Ribeiro, Ott, un joueur de cinquième trio - c'est quand même impensable - a récolté 16 buts et amassé 21 passes en 57 matchs.

* * *

Avant de quitter pour Dallas, un collègue m'avait fait une confidence: «Tu veux savoir la vraie raison qui a incité le Canadien à échanger Ribeiro? À ses derniers jours avec le Canadien, des rumeurs circulaient à l'effet que Ribeiro avait maille à partir avec un présumé caïd de la mafia et que sa ligne téléphonique avait même été mise sous écoute.»

- C'est vrai, ça, Mike?

Ribeiro ne sourcille pas.

«Je ne connais pas la raison qui a incité Gainey à m'échanger. Mais si, comme vous dites, j'étais mêlé à une scabreuse affaire, pourquoi le Canadien ne m'en a-t-il jamais parlé? Si le Canadien n'aimait pas mon comportement hors glace, pourquoi ne m'en a-t-il jamais soufflé mot?»

Mais ne vous en faites pas, Ribeiro file le parfait bonheur. À Dallas, il mène une trop belle vie pour se rabattre sur son passé. À cinq millions par année pendant cinq ans - son contrat se termine en 2012-2013 - et les succès sur la patinoire qui s'accumulent, Ribeiro surfe sur un nuage.

* * *

Quand Ribeiro a nous a chaleureusement accueillis dans sa somptueuse demeure située à une demi-heure du centre-ville de Dallas, on a tout de suite compris que le jeune homme menait une véritable vie de pacha.

Wow! Vraiment.

En plus, sa vie familiale semble au beau fixe. L'homme est comblé. Sa femme Tamara, originaire de LaSalle, et trois beaux enfants, Michael, 8 ans, Noah, 4 ans, et Victoria, 3 ans, lui procurent toutes les joies dont il a besoin.

Michael lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Le teint foncé, les yeux noirs qui pétillent comme ceux de son père, Michael, à ce que l'on raconte déjà, fera tout un joueur de hockey.

«Son équipe n'a pas perdu un seul match cette année, dit fièrement le papa. Comme il n'y a presque pas d'équipes ici, c'est ma femme qui l'amène à San Diego ou à Chicago, comme ça s'est produit cette année, participer à des tournois où le niveau de jeu est passablement plus relevé.»

- Va-t-il être aussi bon que son père?

De son petit air baveux qui faisait tant enrager Saku, Ribeiro sourit.

«Il est rapide et vif comme c'est pas possible. Mais l'important, pour l'instant, c'est qu'il s'amuse.»

- La question à mille dollars, maintenant : qu'est-ce qu'un jeune homme de 30 ans, un jeune homme qui, au terme de la prochaine saison, aura empoché près de 13 millions au cours des trois dernières années, peut-il espérer de plus de la vie?

- Devine?

Remporter une Coupe Stanley. Robidas, à mon arrivée à Dallas, m'en avait aussi parlé.

«Il nous manque Brenden Morrow, Brad Richards et Toby Peterson, avait dit Robidas. On ne parle pas ici de joueurs marginaux mais de joueurs étiquetés Ligue nationale et qui, au sein de n'importe quelle formation, feraient partie des deux meilleurs trios. En l'absence de ces trois joueurs, ce sera difficile de mériter une place en séries. Mais si on y parvient, avec le retour au jeu de nos blessés, nous serons dangereux.»

Ça, c'était il y a 15 jours.

Depuis, Richards a renoué avec l'action, mais il s'est blessé à nouveau. On parle d'une fracture à un avant-bras. Son absence risque d'être longue.

Aussi bien dire que les carottes sont cuites pour les Stars.

Dommage. Rarement une équipe ne m'a autant ébahi.

L'effet Ribeiro sans doute.

Sérieusement, sa façon de jouer et de passer la rondelle à ses ailiers rend ses coéquipiers, tous ses coéquipiers, encore meilleurs qu'ils le sont.

Avec un Ribeiro dans sa formation, le Canadien chaufferait actuellement les Bruins au premier rang de leur division et on parlerait de lui comme un candidat logique à la Coupe Stanley.

Honte à Gainey, donc?

Honte à Gainey, c'est sûr.

Rarement un échange n'aura autant fait reculer le Canadien.

En Ribeiro, on parle ici d'un joueur qui, à Montréal, à coup sûr, avec les années, serait devenu aussi populaire que les Lafleur, Richard et Béliveau...

Un autre beau gâchis.

?@(*(@)$*$&@??(*%$ de Koivu à M__de!

[AngelOfDistress]

Ca me fait certainement pas aimer plus Koivu cet article

[Red K]

[...]


Tout de suite les excuses. Comme si c'était eux qui avaient tirer le CH depuis quelques semaines.

Farme ta yeule pis compte des buts sacram....

Ah ben coudonc, Saku me lit.

[MalloryPark]

l'attitude de Saku vers Ribeiro ça peut expliquer vraiment beaucoup choses qui peut se passer dans ce vestaire. et quelle attitude de merde pour un capitaine.

[Beppo]

«Je ne connais pas la raison qui a incité Gainey à m'échanger. Mais si, comme vous dites, j'étais mêlé à une scabreuse affaire, pourquoi le Canadien ne m'en a-t-il jamais parlé? Si le Canadien n'aimait pas mon comportement hors glace, pourquoi ne m'en a-t-il jamais soufflé mot?»

Le fait qu'on ne lui (Ribiero) en ait jamais parlé me dérange plus que son différend avec Koivu (lui, j'ai toujours trouvé et pensé qu'il était un méchant trou de cul). Je trouve bien étrange aujourd'hui qu'on reproche à Carbonneau de n'avoir pas su suffisamment dialoguer avec ses joueurs. Mettons que Gainey lui a servi de bon modèle. Mais comme l'a si bien exprimé Carbonneau : « La vérité finit toujours pas se savoir. » Le déclaration de Ribiero nous en offre un bel exemple.

[Beppo]

Je reviens sur ce que j'entends dans les émissions sportives (110%, La zone, l'Antichambre) et qui me fait titiller pas mal. J'entends souvent les débatteurs prétendre que nous pourrions espérer la venue de Vincent Lecavalier pour la prochaine saison. Admettons que de la fiction nous adoptions la réalité...

Là où je décroche c'est sur les joueurs que nous devrions donner en retour. Peu importe qui, ça ne sera jamais assez. Toutefois, devrions-nous considérer le fait que ce joueur se présente ici avec un gros contrat en poche? Et de ce fait, l'équipe qui l'échange devrait être moins gourmande, non? Quand tu libères un contrat de ta liste, il me semble que l'équipe qui l'accueille doit aussi considérer ce fait, non? C'est bien beau donner 3 ou 4 jeunes prospects en retour mais comment les dirigeants du CH vont-ils tenir compte des obligations financières engagées par le Lightning envers Lecavalier? Je ne comprends pas qu'on n'en tienne pas compte. Quand je les entends discuter, personne n'en fait mention. Est-ce à ce point négligeable?

[tipet]

Réaction de François Gagnon sur son blogue au texte sur Ribeiro:

e Vendredi 27 Mars 2009 | Mise en ligne à 13h13 |

Qui aime trop, mal étreint!

Les bourreaux de Saku Koivu seront contents.

Encore!

Mike Ribeiro, que j’aime beaucoup comme homme et comme joueur de hockey, a envoyé un crochet ou deux au menton de son ancien capitaine qui ne l’aimait pas trop à Montréal.

Big Deal!

Exception faite de José Théodore et de Pierre Dagenais, il n’y avait pas grand monde qui aimait Mike Ribeiro dans le vestiaire du Canadien à l’époque.

Pourquoi?

Parce que, au-delà du talent immense qui l’habite, parce que, au-delà du fait qu’il a plus de talent dans la pointe du petit doigt de sa main faible que dans les corps complets de trois, quatre ou cinq joueurs du Canadien, Mike gaspillait son talent à Montréal.

Il se sacrait de tout et de rien.

Que Koivu et d’autres vétérans l’aient pris en grippe est loin d’être une surprise. D’ailleurs, c’est de la vieille histoire qu’on ressort ce matin.

Au lendemain d’une victoire offerte par Koivu. De Koivu qui mène son équipe avec cinq buts gagnants cette saison.

Si les bourreaux de Saku Koivu veulent prendre cette autre attaque à l’endroit du capitaine pour le rendre responsable de tous les maux du Canadien et surtout du départ de Ribeiro pour Dallas, il faudrait rappeler que c’est Bob Gainey et non Saku Koivu qui l’a envoyé au Texas.

Bob Gainey qui n’avait soufflé mot de cette transaction à personne. Aie! Guy Carbonneau a été mis au courant lorsqu’il a vu le sac d’équipement de Ribeiro dans le corridor plutôt qu’à sa place dans le vestiaire avant un match préparatoire.

Bob Gainey qui considérait Ribeiro tellement bon et essentiel à la cause de son équipe qu’il l’a échangé en retour de Jane Niinimaa.

On sera tous d’accord qu’il s’agit là d’une des plus mauvaises transactions de Bob Gainey. Mais si Ribeiro avait été aussi grand qu’on le prétend à cette époque dans le vestiaire du Canadien, pas sûr que Monsieur Bob se serait fait passer pareil sapin par les Stars.

Loin d’être sûr.

On peut aimer Ribeiro. C’est normal. Et il le mérite pleinement.

Mais serait-il devenu le joueur qu’il est devenu s’il était resté à Montréal et avait maintenu l’attitude qui était sienne à l’époque?

Ma réponse est non. Trois fois non. Cent fois non.

A-t-on été impatient avec Ribeiro?

Ça, peut-être. Sans doute, même. Mais le beau Mike ne faisait rien pour ménager la patience de ses coéquipiers et de ses patrons. Au contraire, il savait l’émousser. Finement!

Est-ce qu’on aurait dû lui faire des reproches et le ramener dans le droit chemin au lieu de bêtement l’échanger?

Sans doute.

Mais ce n’est pas Koivu qui l’a échangé. Ce n’est pas Koivu qui l’a chassé de Montréal.

Le capitaine a peut-être même voulu «aider» le Québécois rebelle en affichant la ligne dure à son endroit. Ce n’était peut-être pas la meilleure des façons, ça ouvrait sans doute la porte à des critiques qui refont surface des années plus tard, mais il faudrait se garder une petite gêne aussi.

Surtout que ce texte qui fait l’éloge d’un très bon joueur de hockey escamote une question importante : quelle est la part de blâme qui incombe à Ribeiro?

Je vous demande ça juste de même…

Mike a changé. Il a pris de l’âge, de la maturité. Il est meilleur homme et meilleur hockeyeur aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été à Montréal. C’est bien sûr. Mais est-ce que c’est de la faute à Koivu si Mike a complété sa crise d’adolescence alors qu’il défendait les couleurs du Canadien?

Quand même…

Là où l’apologie de Ribeiro sombre dans la démesure, c’est dans la conclusion.

Ribeiro aussi populaire à Montréal et à coup sûr que les Lafleur, Béliveau et Richard?

Franchement!

Et en ce qui a trait aux transactions qui ont fait reculer le Canadien, ça frise l’hérésie de placer la transaction de Ribeiro sur le même continent que la transaction qui a envoyé Patrick Roy au Colorado.

Et si Mike Ribeiro, comme tous les bons centres, est capable de faire de ceux qui l’entourent de meilleurs joueurs de hockey, il faudrait faire attention lorsqu’on dit que Steve Ott, un joueur réputé surtout pour ses bras, a été transformé en attaquant de qualité par Ribeiro.

Il serait important de rappeler ici que Ott a déjà défendu les couleurs du Canada au championnat mondial de hockey junior en 2001. Il a enfilé deux buts et récolté trois points en sept matchs.

Médaillé de bronze, il jouait en compagnie de Dany Heatley, Jay Bouwmeester, Jason Spezza et Mike Cammalleri.

Et ce gars qui n’a que des bras a défendu les couleurs du Canada l’année suivante aussi. Et il n’a pas juste visité que le banc des pénalités. Il a marqué trois buts et ajouté trois passes en sept matchs. Et il a reçu la médaille d’argent.

On ne parle pas ici de Georges Laraque. Mettons!

On ne parle pas non plus de Mike Ribeiro qui a été limité à deux passes en sept matchs en 2000 à Skelleftea en Suède.

Histoire de donner de l’information complète, soulignons que Ott, en 174 parties disputées avec les Spitfires de Windsor, dans la Ligue de l’Ontario, a récolté 237 points.

Il a aussi ajouté 473 minutes de pénalité…

Peut-être trop ébahi par cette grande équipe – en passant les Stars ont moins de chance d’accéder aux séries que le Canadien – notre collègue soutient que Toby Petersen manque sérieusement aux Stars parce qu’il est un joueur aussi important que les Brenden Morrow et Brad Richards qui sont blessés, et non un marginal joueur de ligue américaine.

Ah oui?

Depuis qu’il a fait le saut dans la LNH, Petersen a disputé 220 matchs avec Pittsburgh, Edmonton et Dallas. Mais il en a joué 442 avec leurs clubs-écoles…

Pas sûr qu’il patinerait au sein d’un des deux premiers trios… même à Montréal!

Il n’y a rien de mal à aimer un joueur.

Mais comme le veut le proverbe, qui aime trop mal étreint!

Surtout quand on sent le besoin de frapper sur les autres – ou dans ce cas-ci toujours sur le même – pour faire monter la valeur de son poulain…

[Max]

Réaction de François Gagnon sur son blogue au texte sur Ribeiro:

e Vendredi 27 Mars 2009 | Mise en ligne à 13h13 |

Qui aime trop, mal étreint!

Les bourreaux de Saku Koivu seront contents.

Encore!

Mike Ribeiro, que j’aime beaucoup comme homme et comme joueur de hockey, a envoyé un crochet ou deux au menton de son ancien capitaine qui ne l’aimait pas trop à Montréal.

Big Deal!

Exception faite de José Théodore et de Pierre Dagenais, il n’y avait pas grand monde qui aimait Mike Ribeiro dans le vestiaire du Canadien à l’époque.

Pourquoi?

Parce que, au-delà du talent immense qui l’habite, parce que, au-delà du fait qu’il a plus de talent dans la pointe du petit doigt de sa main faible que dans les corps complets de trois, quatre ou cinq joueurs du Canadien, Mike gaspillait son talent à Montréal.

Il se sacrait de tout et de rien.

Que Koivu et d’autres vétérans l’aient pris en grippe est loin d’être une surprise. D’ailleurs, c’est de la vieille histoire qu’on ressort ce matin.

Au lendemain d’une victoire offerte par Koivu. De Koivu qui mène son équipe avec cinq buts gagnants cette saison.

Si les bourreaux de Saku Koivu veulent prendre cette autre attaque à l’endroit du capitaine pour le rendre responsable de tous les maux du Canadien et surtout du départ de Ribeiro pour Dallas, il faudrait rappeler que c’est Bob Gainey et non Saku Koivu qui l’a envoyé au Texas.

Bob Gainey qui n’avait soufflé mot de cette transaction à personne. Aie! Guy Carbonneau a été mis au courant lorsqu’il a vu le sac d’équipement de Ribeiro dans le corridor plutôt qu’à sa place dans le vestiaire avant un match préparatoire.

Bob Gainey qui considérait Ribeiro tellement bon et essentiel à la cause de son équipe qu’il l’a échangé en retour de Jane Niinimaa.

On sera tous d’accord qu’il s’agit là d’une des plus mauvaises transactions de Bob Gainey. Mais si Ribeiro avait été aussi grand qu’on le prétend à cette époque dans le vestiaire du Canadien, pas sûr que Monsieur Bob se serait fait passer pareil sapin par les Stars.

Loin d’être sûr.

On peut aimer Ribeiro. C’est normal. Et il le mérite pleinement.

Mais serait-il devenu le joueur qu’il est devenu s’il était resté à Montréal et avait maintenu l’attitude qui était sienne à l’époque?

Ma réponse est non. Trois fois non. Cent fois non.

A-t-on été impatient avec Ribeiro?

Ça, peut-être. Sans doute, même. Mais le beau Mike ne faisait rien pour ménager la patience de ses coéquipiers et de ses patrons. Au contraire, il savait l’émousser. Finement!

Est-ce qu’on aurait dû lui faire des reproches et le ramener dans le droit chemin au lieu de bêtement l’échanger?

Sans doute.

Mais ce n’est pas Koivu qui l’a échangé. Ce n’est pas Koivu qui l’a chassé de Montréal.

Le capitaine a peut-être même voulu «aider» le Québécois rebelle en affichant la ligne dure à son endroit. Ce n’était peut-être pas la meilleure des façons, ça ouvrait sans doute la porte à des critiques qui refont surface des années plus tard, mais il faudrait se garder une petite gêne aussi.

Surtout que ce texte qui fait l’éloge d’un très bon joueur de hockey escamote une question importante : quelle est la part de blâme qui incombe à Ribeiro?

Je vous demande ça juste de même…

Mike a changé. Il a pris de l’âge, de la maturité. Il est meilleur homme et meilleur hockeyeur aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été à Montréal. C’est bien sûr. Mais est-ce que c’est de la faute à Koivu si Mike a complété sa crise d’adolescence alors qu’il défendait les couleurs du Canadien?

Quand même…

Là où l’apologie de Ribeiro sombre dans la démesure, c’est dans la conclusion.

Ribeiro aussi populaire à Montréal et à coup sûr que les Lafleur, Béliveau et Richard?

Franchement!

Et en ce qui a trait aux transactions qui ont fait reculer le Canadien, ça frise l’hérésie de placer la transaction de Ribeiro sur le même continent que la transaction qui a envoyé Patrick Roy au Colorado.

Et si Mike Ribeiro, comme tous les bons centres, est capable de faire de ceux qui l’entourent de meilleurs joueurs de hockey, il faudrait faire attention lorsqu’on dit que Steve Ott, un joueur réputé surtout pour ses bras, a été transformé en attaquant de qualité par Ribeiro.

Il serait important de rappeler ici que Ott a déjà défendu les couleurs du Canada au championnat mondial de hockey junior en 2001. Il a enfilé deux buts et récolté trois points en sept matchs.

Médaillé de bronze, il jouait en compagnie de Dany Heatley, Jay Bouwmeester, Jason Spezza et Mike Cammalleri.

Et ce gars qui n’a que des bras a défendu les couleurs du Canada l’année suivante aussi. Et il n’a pas juste visité que le banc des pénalités. Il a marqué trois buts et ajouté trois passes en sept matchs. Et il a reçu la médaille d’argent.

On ne parle pas ici de Georges Laraque. Mettons!

On ne parle pas non plus de Mike Ribeiro qui a été limité à deux passes en sept matchs en 2000 à Skelleftea en Suède.

Histoire de donner de l’information complète, soulignons que Ott, en 174 parties disputées avec les Spitfires de Windsor, dans la Ligue de l’Ontario, a récolté 237 points.

Il a aussi ajouté 473 minutes de pénalité…

Peut-être trop ébahi par cette grande équipe – en passant les Stars ont moins de chance d’accéder aux séries que le Canadien – notre collègue soutient que Toby Petersen manque sérieusement aux Stars parce qu’il est un joueur aussi important que les Brenden Morrow et Brad Richards qui sont blessés, et non un marginal joueur de ligue américaine.

Ah oui?

Depuis qu’il a fait le saut dans la LNH, Petersen a disputé 220 matchs avec Pittsburgh, Edmonton et Dallas. Mais il en a joué 442 avec leurs clubs-écoles…

Pas sûr qu’il patinerait au sein d’un des deux premiers trios… même à Montréal!

Il n’y a rien de mal à aimer un joueur.

Mais comme le veut le proverbe, qui aime trop mal étreint!

Surtout quand on sent le besoin de frapper sur les autres – ou dans ce cas-ci toujours sur le même – pour faire monter la valeur de son poulain…

Pourquoi poster des pareils copies ridicule d'une platitude déconcertante (lâche le copie coller)

[Beppo]

Moi, ce qui me titille dans l'article de Gagnon, c'est qu'il ne fait porter le blâme que sur Ribiero. Pas plus brillant. Pourtant, tout le monde sait ça que pour danser le tango faut être deux. Du grand Gagnon... De plus, il y en a une maudite gang qui traverse leur crise d'adolescence et qui découvre les plaisirs de la vie cette année dans ce club-là et qui ne sont pas envoyés aux îles Mouk Mouk. Jani Ninima, vous dites...

[tipet]

[...]

Pourquoi poster des pareils copies ridicule d'une platitude déconcertante (lâche le copie coller)

Parce que c'est en lien avec le sujet, qui est le CH, et que c'était en réaction à un article cité plus haut Et ça ne vient pas d'un nobody, mais bien d'un journaliste sportif reconnu.

Je sais pas c'est quoi ton esti de problème dans la vie, mais tu me pompes l'air en maudit. Tu pollues la section qui était super le fun avant ton arrivée, je sais pas si tu t'en rends compte

[tipet]

Moi, ce qui me titille dans l'article de Gagnon, c'est qu'il ne fait porter le blâme que sur Ribiero. Pas plus brillant. Pourtant, tout le monde sait ça que pour danser le tango faut être deux. Du grand Gagnon...

Tout comme l'autre ne faisait que porter le blâme sur Koivu, du grand Ribeiro

[Beppo]

[...]


Tout comme l'autre ne faisait que porter le blâme sur Koivu, du grand Ribeiro

L'autre a donné sa version des faits. Fais juste penser à Ninima. St'assez pour pogner drette là la déprime d'automne au printemps.

[AngelOfDistress]

[...]

Pourquoi poster des pareils copies ridicule d'une platitude déconcertante (lâche le copie coller)

Tu parles à qui de même là?