claude legault

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Modérateur : Elise-Gisèle

Laryngite
Immortel du Domaine
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Message par Laryngite »

Merci de l'info

Coffret de Minuit, le soir en vente maintenant!


La solitude et le sentiment de ne pas être désiré sont les plus grandes pauvretés ~ Mère Teresa
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vevie1965
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Message par vevie1965 »

Citation :Claude Legault: 15 mots-clés pour le découvrir
2007-07-30 00:00:02  

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Les femmes l'adorent. Les hommes et les ados aussi. Acteur talentueux et auteur prolifique, Claude Legault apparaîtra bientôt au grand écran dans Les 3 p'tits cochons. Tête-à-tête avec un gars comme on les aime.


par Helen Faradji (ellequebec.com)

VOCATION
«Loin de moi l'idée de me comparer à Dalí ou à Picasso, qui étaient habités par leur art 24 heures sur 24. Mais, pour moi, c'est pareil: j'ai l'impression d'être dans un état, pas de faire un métier. J'ai toujours mille idées en tête. Je suis lunatique. Ado, je pensais sérieusement que j'étais schizophrène, que je finirais comme Nelligan. J'avais du mal à accepter le fait que j'étais un artiste. Je trouvais le mot prétentieux, un peu gros pour moi. Il faut dire que je viens d'un milieu ouvrier, où l'art était plutôt absent. Je suis particulièrement chanceux d'avoir réussi dans ce domaine, parce que je ne sais pas du tout ce que je pourrais faire d'autre!»


IMPROVISATION
«J'allais entrer au cégep Montmorency en cinéma quand j'ai vu le premier match d'impro diffusé à la télé, en 1982. J'ai alors ressenti comme un appel divin. J'ai fondé une ligue et, dès le premier match, j'ai adoré. Je rêvais déjà de porter un jour le chandail de la LNI, ce que j'ai fait quelques années plus tard. Mais aujourd'hui, ça ne me manque pas. J'ai beaucoup joué, j'ai donné ce que j'avais à donner. L'impro, c'est très dur sur les nerfs.»

CONFIANCE
«Je suis en général assez gêné, ce qui est totalement paradoxal par rapport à mon travail. Je peux me retrouver sur scène à jouer devant 800 personnes ou nu à la télé, et je m'en sors; mais, dans la vraie vie, je suis plutôt timide, complexé. Disons que je n'ai pas appris à avoir confiance en moi durant ma jeunesse. Depuis, je m'efforce d'apprécier ce que je fais; j'y travaille, mais ce n'est pas facile.»


IMAGINAIRE
«Mon imaginaire est dur à cerner. Même ma psy n'y arrive pas! (rires) J'aime autant les oeuvres très naïves que les choses plus profondes, plus graves. Et je peux développer des scénarios où l'horreur et l'angoisse sont très présents, car ces sentiments-là m'habitent aussi.»


PIERRE-YVES BERNARD
«Ça fait 19 ans que Pierre-Yves (coauteur de Minuit le soir et de Dans une galaxie près de chez vous) et moi, on travaille ensemble et qu'on a du plaisir. Récemment, on s'est rendu compte, sans avoir eu besoin de se le dire, que c'était devenu "à la vie à la mort" entre nous. Nos blondes sont passées dans nos vies sans y rester mais, lui et moi, on est toujours là l'un pour l'autre. Il n'y a rien qui bat ça. J'ai d'autres chums comme lui, ceux que j'appelle "ma petite garde rapprochée".»


ÉCRIRE OU JOUER
«Je serais incapable de choisir entre les deux. Pendant des années, j'ai passé des auditions, et ça ne marchait pas. J'avais tellement envie de jouer que j'ai fini par écrire mes propres projets, et ça a fonctionné. Tu redeviens un enfant quand tu joues. Jeune, j'aimais regarder de vieux films de Pagnol à la télé; je trouvais les acteurs tellement vrais que j'avais l'impression d'être dans la même pièce qu'eux, à les épier. J'aime ce contact avec la vérité. Et quand tu joues, tu as parfois accès à des émotions très intenses, que tu ne connaîtras peut-être jamais dans la vie réelle.»


PASSION
«Je suis un passionné. Plusieurs choses suscitent mon intérêt, notamment la Deuxième Guerre mondiale. Mon oncle faisait partie des soldats qui ont débarqué en Normandie. Quand j'étais jeune, il me racontait cet épisode, et j'étais fasciné. Pour moi, c'était un héros. J'ai beaucoup lu sur le sujet. J'ai même fait une session à l'université - où j'ai suivi un cours d'histoire des relations internationales de 1914 à nos jours -, parce que je voulais enseigner, mais l'envie de jouer et de créer a été la plus forte.»


MINUIT LE SOIR
«Quand on a commencé à écrire cette série, Pierre-Yves Bernard et moi, on était au début de la quarantaine. C'est une période de remise en question pour beaucoup d'hommes - et de femmes aussi, sûrement. On a voulu montrer la souffrance des hommes telle qu'ils la vivent, parfois en silence, cachés chez eux à brailler, à se bourrer la gueule, à piquer des colères. Mais Minuit le soir traite aussi d'une amitié très forte, basée sur ma relation avec Pierre-Yves. Cela dit, certaines scènes ont été très difficiles à tourner et je suis sorti de cette série totalement épuisé, sur les plans tant psychologique que physique.»


FIDÉLITÉ
«Je crois que la fidélité est beaucoup plus facile entre amis qu'à l'intérieur d'un couple. C'est possible d'être heureux à deux, mais dans toutes les relations amoureuses, même celles qui durent depuis longtemps, il y a des ruptures - de fidélité, d'amour, de croyances. Certains couples parviennent à surmonter ça, mais tout le monde a des moments "Minuit le soir". Ç'a été une désillusion pour moi d'en prendre conscience, en vieillissant.»


MASCULINITÉ
«Je suis un gars ordinaire, comme il y en a des milliers: un petit brun, modèle québécois. Mais c'est quoi, être un homme? Ce n'est pas parce que je suis capable d'ouvrir un pot de confitures que j'en suis un! Une des grandes carences de ma vie, c'est d'avoir eu très peu de contacts avec des modèles masculins. Mes grands-pères sont morts quand j'étais jeune et je n'ai pas eu de relation avec mon père. Or, sans la présence d'un père, tu dois apprendre tout seul en grandissant ce que c'est qu'être un homme. Depuis longtemps, le modèle masculin qui est véhiculé dit qu'un homme, ça doit être fort. Mais en plus, aujourd'hui, il doit savoir assembler un meuble, préparer la bouffe, changer les couches, se confier à sa femme, l'écouter, lui faire l'amour comme un dieu... Ce n'est pas simple.»


PATRICK HUARD
«C'est vraiment un bon gars, talentueux, charismatique et drôle comme un singe. C'est aussi un battant qui a beaucoup travaillé. Son succès, il ne l'a pas volé. On se connaît depuis longtemps. Quand il a obtenu le OK pour réaliser Les 3 p'tits cochons, il a pensé à moi. Le scénario de Claude Lalonde et de Pierre Lamothe se tenait, et la façon dont il voulait le traiter me rassurait beaucoup. Ce film révèle une gravité que Patrick a toujours eue en lui. Il a vécu des choses difficiles en amour, et le scénario lui "parlait". À moi aussi.»


TROPHÉES
«Ces dernières années, j'ai été gâté. Au dernier gala des Gémeaux, j'ai été récompensé quatre fois. C'était gênant. Pour chasser la culpabilité et le syndrome de l'imposteur qui se pointaient, j'ai pensé aux milliers d'heures de travail, aux privations, à la fatigue et au stress que j'ai subis pour en arriver là. Et je suis allé chercher mes trophées. C'était vraiment une belle reconnaissance.»


POPULARITÉ
«Je suis ambivalent par rapport à la popularité. C'est touchant lorsque les gens t'arrêtent dans la rue pour te dire "bravo" ou "merci". Mais parfois, l'écart entre cet amour et celui que tu te portes est tellement grand. Je me sens alors plus gêné d'être reconnu, même si les gens sont gentils. L'attention médiatique est aussi difficile à supporter, surtout quand on veut se mêler de ma vie privée et de celle de mes proches. Là, je pète une coche. J'ai tellement d'amis dans le milieu qui ont souffert de ça. Je crois qu'il faut être vigilant et garder certaines portes fermées.»


SÉDUCTION
«Inévitablement, quand tu appartiens à ce milieu, tu dois séduire: le public, les producteurs, les réalisateurs. Pendant longtemps, j'ai cru que je devais séduire tout le monde, tout le temps, pour que les gens m'aiment. Ça guette tous ceux qui deviennent populaires, mais c'est suicidaire. Dans le fond, les seules personnes que tu as besoin de séduire, c'est ton monde à toi. Ce qui me séduit, moi, ce sont les gens qui ont un vrai sens de l'humour et qui savent rester simples. Même chose avec les femmes. Celles qui roulent des yeux et des hanches en se collant sur moi, je ne trouve pas ça sexy...»


PROJETS
«Je prépare une suite au film Dans une galaxie près de chez vous et je jouerai un rôle dans le premier long métrage de Podz (le réalisateur de Minuit le soir). Et avec Réal Bossé, j'ai aussi commencé à écrire une comédie dramatique policière pour la télé. J'ai aussi envie de remonter sur scène, peut-être en présentant des chroniques de guerre que j'ai écrites ou une pièce sur des assassins. J'aurai probablement 62 ans quand tout ça arrivera, mais c'est ce qui me trotte dans la tête en ce moment.»






Tous droits réservés : © Médias Transcontinental S.E.N.C. --Message edité par vevie1965 le 2007-07-30 15:35:47--

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