ÉLECTIONS FÉDÉRALES - 2 MAI 2011 - RÉSULTATS ET COMMENTAIRES

[**Miranda]

[...]


Si tu as vu ça dans mon message tu t'es imaginé des choses. Je répondais à une personne qui sous-entendait qu'on allait couper dans l'éducation. Je disais que de mon côté j'avais la preuve perpétuellement que le fédéral donnait de l'argent pour les universités donc que cet aspect ne m'inquiétait pas.

Au niveau de la culture j'aurais sans doute dû dire ''culture populaire'' : personnellement je ne serais pas dévastée que Star Académie ou que certains films poches reçoivent moins de subventions. Pour moi il y a des enjeux plus grands à prioriser que cela.

Edit : au niveau de l'emploi quel rapport ? On parle quand même de gens, si tu parles de la culture, qui vont dans un domaine qu'ils savent précaire.

Exactement! Et oui c'est important la culture de même que l'identité québécoise, mais certains autres enjeux sont devenus tellement pressants, qu'il serait peut-être temps de penser à l'économie pour un moment...

[jumbo]

M.Ignatieff démissonne.

[Skarhet]

[...]



Exactement! Et oui c'est important la culture de même que l'identité québécoise, mais certains autres enjeux sont devenus tellement pressants, qu'il serait peut-être temps de penser à l'économie pour un moment...

En regardant ma déclaration de revenus je peux te certifier que la culture c'est aussi l'économie

[tuberale]

Après que ma défaite fut confirmée
par Jean-François Mercier, 3 mai 2011, à 09:36

Il paraît qu’on a les politiciens qu’on mérite. Je suis vraiment content de ne pas être élu parce que je me serais vraiment demandé ce que vous aviez fait pour mériter ça.



Par ma candidature, j’ai voulu offrir un vote de protestation. J’ai voulu susciter des réflexions et des discussions, je voulais amener le citoyen à reprendre la politique entre ses mains en l’invitant à venir voter et je voulais brasser les politiciens et avoir du fun. Mais surtout, je voulais donner la parole aux gens qui sont désabusés de la politique comme elle est pratiquée présentement tout en suivant à la lettre le processus démocratique. Des intentions on ne peut plus nobles et une démarche très facile à comprendre. D’ailleurs la grande majorité des gens que j’ai rencontré comprenaient très bien ce que j’essayais de faire. En fait, les seuls qui ne semblaient pas comprendre ce que je faisais, c’était certains de mes adversaires politiques et plusieurs professionnels de la politique. La politique c’est gérée comme un club privé et le citoyen a souvent l’impression qu’il n’est pas invité. Pour avoir fait le processus, je vous le dis, ce n’est pas juste une impression. Je ne sais pas si c’est vrai qu’on a les politiciens qu’on mérite, mais une chose est sûr, moi, les politiciens m’irritent.



Je n’ai jamais voulu être élu mais paradoxalement, je suis extrêmement fier d’avoir été l’outil des gens pour exprimer leur insatisfaction. Ma candidature a eu le mérite d’intéresser beaucoup de gens à l’élection et par extension à la démocratie. J’espère aussi que certains politiciens et journalistes vont se poser des questions quant à l’intérêt que ma candidature a suscité. J’espère qu’ils vont avoir plus de respect pour les citoyens que de simplement dire : « Ah, c’est juste des épais qui ont voté pour lui. » J’ai dit aux gens voter pour moi, je ne vous offre rien mais moi, à la différence des autres, je vous le dis à l’avance, et juste avec ça, pour beaucoup de gens, je suis devenu le choix le plus intéressant. Ça en dit long sur à quel point certains électeurs sont désabusés.



On m’a reproché tout au long de la campagne de ne pas proposer de solutions. Je vais clore ma carrière politique justement en proposant quelque chose. Évidemment, j’offrais un vote de contestation. La première étape, c’est de dire non, je ne veux pas ça. La deuxième étape, c’est de formuler ce que l’on veut. Je pense comme beaucoup de gens que la plupart des politiciens sont animés de bonnes intentions mais peu importe pour qui tu votes, ça ne change rien parce qu’au final, ce ne sont pas vraiment les politiciens qui décident. Ceux qui ont le gros bout du bâton, ce sont ceux qui ont les capitaux. Ceux qui ont les capitaux, ce sont les banques, les gestionnaires de portefeuille, les cambistes, les multinationales et le crime organisé.



Sauf que ça, ce n’est pas nouveau, ça a toujours été. La question, c’est pourquoi présentement il y a un mouvement palpable de cynisme à l’endroit des politiciens, que la population se désengage face à la politique. Ça, c’est nouveau. Qu’est-ce qui était différent avant?

Pierre Elliot Trudeau, René Lévesque, Jean Lesage, Jean Drapeau, ces gens avaient plusieurs opposants mais la population n’était pas cynique à l’endroit de la classe politique. Probablement, parce qu’on les sentait passionné, peut-être parce qu’ils ne marchaient pas sur des œufs en essayant d’écraser le moins de coquille possible et surtout peut-être parce qu’ils avaient un projet de société, une vision de l’avenir.



On ne peut pas dire qu’on vit dans une place où ça va extrêmement mal. Je ne crois pas qu’il faut faire table rase. Mais force est de constater que l’avenir politique semble morose.



Je ne veux pas dire que les politiciens et la politique c’est juste de la marde même si parfois pour des raisons humoristiques, je prends ce raccourci mais disons que pour l’instant, il n’y a rien qui attire mon œil à contempler autre chose que les irritants. Ce qui fait cruellement défaut présentement au Canada, au Québec, c’est un projet de société, un leader d’envergure avec une vision d’avenir. Beaucoup de nos infrastructures sont à rénover. Il ne peut pas y avoir de meilleur temps pour proposer quelque chose mais on dirait qu’il n’y a rien.



La vérité, c’est qu’on le sait que ça ne sera pas parfait pis que ça ne sera jamais tout le monde qui va être d’accord pis qu’il va toujours avoir des politiciens croches, des pots de vin, du trafic d’influence, des fraudes mais nous autres comme peuple, on veut un avenir meilleur, on veut construire quelque chose de grandiose. On veut participer à la société. On veut s’impliquer. On veut être fier de nous. On veut rêver. On veut vivre!... et les politiciens n’ont pas le droit de nous priver de ça!

http://www.facebook.com/notes/jean-fran ... 8204954438" onclick="window.open(this.href);return false;

[Fourmi]

[...]


Y'a des députés que si tu vas sur le site du NPD il n'y a même pas de biographie... La nouvelle député d'Alfred-Pellan (là où j'ai grandi et milité de nombreuses années) a obtenu son baccalauréat en 2010 et on écrit qu'elle a beaucoup voyagé, c'est tout.

Le nouveau député de Vaudreuil-Soulanges "Jamie Nicholls est né à Montréal en 1971. Il a passé son enfance et son adolescence à St-Lazare. Il était dans la même classe que Meili Faille au Collège Bourget."

Eh ben bravo, on est heureux de savoir que tu as étudié avec l'ex député !

Ce qui me fait peur c'est de voir la quantité de candidats qui dans leur bio parlent de défendre des valeurs, des organismes qui sont de compétence provinciale (logement, garderies, jeunes familles).

Je sais, c'est terrible! C'est exactement comme lorsque l'ADQ a obtenu le statut d'opposition officielle. Plusieurs candidats peu compétents... On voit ce que ça a donné à l'élection suivante...

[**Miranda]

[...]


En regardant ma déclaration de revenus je peux te certifier que la culture c'est aussi l'économie

Oui je sais, je ne parlais pas tant de la culture en soi que de la protection de la culture québécoise et de l'identité québécoise au sens large. J'ai été une souverainiste convaincue, mais je trouve ce choix de plus en plus irresponsable. Pourtant, j'aime ma culture et mes valeurs proprement québécoises, mais mon côté rationnel de même que le contexte économique m'empêchent de croire que la souveraineté soit une bonne chose, là, maintenant. Je vois de plus en plus la séparation du Québec comme une déconstruction, comme un pas en arrière plutôt que comme un pas en avant.

Ceci dit, je suis tout de même très peinée du départ de Gilles Duceppe. Je trouve aussi que c'était un grand homme, et son combat était admirable.

[Anya]

Publié le 03 mai 2011 à 07h23 | Mis à jour à 07h23
Craindre le pire
Marc Cassivi
La Presse

À la veille des élections de 2008, Stephen Harper croyait avoir trouvé un bon filon pour sa campagne en médisant sur le compte des artistes, ces gâtés pourris du système, subventionnés par l'argent des contribuables.

Le gouvernement conservateur venait de tronçonner des programmes de rayonnement des artistes canadiens à l'étranger. Les artistes avaient réagi vivement, notamment dans des galas télévisés, à ces coupes de plusieurs dizaines de millions de dollars. Les stratèges conservateurs ont cru bon surfer sur cette image de l'artiste millionnaire qui se plaint du statut précaire des créateurs, en direct à la télé, dans son complet Armani.

Cette stratégie de séduction démagogique a explosé au visage du premier ministre. Il avait misé sur le mépris d'une majorité de ses concitoyens pour les «assistés sociaux de l'art». C'était sans compter sur le Québec, où pour un inculte qui ne saisit pas l'importance de soutenir la culture, dix autres font preuve d'un minimum de discernement. Ce qui n'est d'ordinaire qu'une note de bas de page de campagne, la culture, est devenu un véritable enjeu électoral.

Plusieurs observateurs de la chose politique ont déterminé que cette erreur stratégique de Stephen Harper avait contribué à lui faire perdre, au Québec en particulier, une majorité de sièges aux Communes.

Un nouveau gouvernement conservateur minoritaire n'a pas pour autant changé ses politiques culturelles. Les coupes tant décriées dans les programmes de soutien aux artistes (PromArt et Routes commerciales notamment) ont été réalisées malgré tout. Elles ont fait beaucoup de tort aux artistes, en particulier aux troupes de danse et de théâtre, aux groupes de musique et orchestres, qui tentent de faire rayonner notre culture à l'étranger.

Il y a deux mois, le gouvernement Harper a annoncé, dans ses prévisions de dépenses pour la prochaine année fiscale, une diminution de 4,5 % des investissements en culture, soit 177 millions de dollars de moins que l'année précédente (parmi lesquels 16 millions de réductions budgétaires à Radio-Canada seulement). Les restrictions en culture sont les plus importantes après celles en environnement; contre d'importantes augmentations de dépenses à la sécurité et à la justice. On est conservateur ou on ne l'est pas...

Il ne s'agit pas de l'annonce de coupes spécifiques, susceptibles d'indigner les foules comme en 2008. Ce n'est pas l'annonce d'un projet de loi aussi controversé que C-10, qui ouvrait la porte à la censure au cinéma et à la télévision, et qui a été abandonné peu avant les dernières élections fédérales. Mais c'est un autre recul pour la culture, qui témoigne de l'indifférence et du mépris du gouvernement conservateur en la matière.

Contrairement à 2008, il n'y a pas eu de soulèvement des artistes pendant cette campagne électorale. Personne pour monter au créneau. Il faut dire que les conservateurs ont été plus circonspects. Échaudés par l'impact de la grogne des artistes sur les résultats des dernières élections, ils ont évité de mettre de l'huile sur le feu, notamment dans le plus récent budget de Jim Flaherty.

Les conservateurs ont su se faire juste assez discrets, sans faire trop de vagues. En évitant les grands enjeux symboliques. Pendant la campagne électorale, il n'a pas été question par exemple de privatiser Radio-Canada (que le ministre de l'Immigration Jason Kenney accuse de mentir «tout le temps»), de sabrer les subventions à des groupes musicaux aux noms subversifs (Holy Fuck) ou de retirer du financement à des oeuvres jugées «contraires à l'ordre moral». Même si, bien sûr, bien des conservateurs n'en pensent pas moins.

Il n'était pas question de s'aliéner une fois de plus des électeurs pour des enjeux jugés aussi futiles. Les conservateurs ont donc refusé depuis un mois de participer à tout ce qui pourrait s'apparenter, même de loin, à un débat sur la culture. Ils ont été les seuls, parmi les principaux partis, à ne pas répondre aux questions sur les programmes culturels du Mouvement pour les arts et les lettres. La semaine dernière, ils n'ont pas daigné dépêcher quiconque à deux débats sur la culture à Ottawa, dont un organisé par la Conférence canadienne des arts.

Les conservateurs se sont tenus cois. Et leur stratégie a porté ses fruits cette fois-ci. Pas un mot sur la culture n'a été prononcé pendant la campagne. Ni de la part des candidats, ni de la part des artistes.

Ce ne sont pourtant pas les sujets d'intérêt qui manquent. L'avenir de la réglementation (et de la déréglementation surtout) en matière de télécommunications, la refonte de la loi sur le droit d'auteur, le financement des grands organismes fédéraux tels Téléfilm Canada, le Conseil des Arts et Radio-Canada, pour n'en nommer que quelques-uns.

Le gouvernement Harper promet de réviser, au cours de son prochain mandat, toutes ses dépenses. Dans le milieu culturel, on craint le pire. Avec raison. Le secteur de la culture a beau générer quelque 85 milliards de dollars en revenus bon an, mal an, pour environ 7% du PIB canadien, la culture du mépris de ce gouvernement pour toute chose artistique n'a plus à être démontrée.

Il faut être dupe pour croire que le gouvernement conservateur ne reviendra pas à la charge, par exemple, avec un projet de loi sur le droit d'auteur qui favorise l'industrie au détriment des artistes. Stephen Harper pratique, en matière de culture, un je-m'en-foutisme prodigieux, qui ne semble pas lui nuire outre mesure. Les dérives idéologiques de son gouvernement n'ont jamais été un frein à la mise en place de ses politiques. Sa caravane passe. Plus personne n'aboie. Comment ne pas craindre le pire?

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... e-pire.php" onclick="window.open(this.href);return false;

[Madeen]

Je suis content qu'Elizabeth May soit élu dans son comté .


Dans mon comté ce n'est toujours pas fini. il ne reste que 5 boîtes à dépouiller

C'est la première à être élue pour le Parti Vert. C'est un bon début. Surtout pour un parti underdog.

[lolilou]

Publié le 03 mai 2011 à 07h23 | Mis à jour à 07h23
Craindre le pire
Marc Cassivi
La Presse

À la veille des élections de 2008, Stephen Harper croyait avoir trouvé un bon filon pour sa campagne en médisant sur le compte des artistes, ces gâtés pourris du système, subventionnés par l'argent des contribuables.

Le gouvernement conservateur venait de tronçonner des programmes de rayonnement des artistes canadiens à l'étranger. Les artistes avaient réagi vivement, notamment dans des galas télévisés, à ces coupes de plusieurs dizaines de millions de dollars. Les stratèges conservateurs ont cru bon surfer sur cette image de l'artiste millionnaire qui se plaint du statut précaire des créateurs, en direct à la télé, dans son complet Armani.

Cette stratégie de séduction démagogique a explosé au visage du premier ministre. Il avait misé sur le mépris d'une majorité de ses concitoyens pour les «assistés sociaux de l'art». C'était sans compter sur le Québec, où pour un inculte qui ne saisit pas l'importance de soutenir la culture, dix autres font preuve d'un minimum de discernement. Ce qui n'est d'ordinaire qu'une note de bas de page de campagne, la culture, est devenu un véritable enjeu électoral.

Plusieurs observateurs de la chose politique ont déterminé que cette erreur stratégique de Stephen Harper avait contribué à lui faire perdre, au Québec en particulier, une majorité de sièges aux Communes.

Un nouveau gouvernement conservateur minoritaire n'a pas pour autant changé ses politiques culturelles. Les coupes tant décriées dans les programmes de soutien aux artistes (PromArt et Routes commerciales notamment) ont été réalisées malgré tout. Elles ont fait beaucoup de tort aux artistes, en particulier aux troupes de danse et de théâtre, aux groupes de musique et orchestres, qui tentent de faire rayonner notre culture à l'étranger.

Il y a deux mois, le gouvernement Harper a annoncé, dans ses prévisions de dépenses pour la prochaine année fiscale, une diminution de 4,5 % des investissements en culture, soit 177 millions de dollars de moins que l'année précédente (parmi lesquels 16 millions de réductions budgétaires à Radio-Canada seulement). Les restrictions en culture sont les plus importantes après celles en environnement; contre d'importantes augmentations de dépenses à la sécurité et à la justice. On est conservateur ou on ne l'est pas...

Il ne s'agit pas de l'annonce de coupes spécifiques, susceptibles d'indigner les foules comme en 2008. Ce n'est pas l'annonce d'un projet de loi aussi controversé que C-10, qui ouvrait la porte à la censure au cinéma et à la télévision, et qui a été abandonné peu avant les dernières élections fédérales. Mais c'est un autre recul pour la culture, qui témoigne de l'indifférence et du mépris du gouvernement conservateur en la matière.

Contrairement à 2008, il n'y a pas eu de soulèvement des artistes pendant cette campagne électorale. Personne pour monter au créneau. Il faut dire que les conservateurs ont été plus circonspects. Échaudés par l'impact de la grogne des artistes sur les résultats des dernières élections, ils ont évité de mettre de l'huile sur le feu, notamment dans le plus récent budget de Jim Flaherty.

Les conservateurs ont su se faire juste assez discrets, sans faire trop de vagues. En évitant les grands enjeux symboliques. Pendant la campagne électorale, il n'a pas été question par exemple de privatiser Radio-Canada (que le ministre de l'Immigration Jason Kenney accuse de mentir «tout le temps»), de sabrer les subventions à des groupes musicaux aux noms subversifs (Holy Fuck) ou de retirer du financement à des oeuvres jugées «contraires à l'ordre moral». Même si, bien sûr, bien des conservateurs n'en pensent pas moins.

Il n'était pas question de s'aliéner une fois de plus des électeurs pour des enjeux jugés aussi futiles. Les conservateurs ont donc refusé depuis un mois de participer à tout ce qui pourrait s'apparenter, même de loin, à un débat sur la culture. Ils ont été les seuls, parmi les principaux partis, à ne pas répondre aux questions sur les programmes culturels du Mouvement pour les arts et les lettres. La semaine dernière, ils n'ont pas daigné dépêcher quiconque à deux débats sur la culture à Ottawa, dont un organisé par la Conférence canadienne des arts.

Les conservateurs se sont tenus cois. Et leur stratégie a porté ses fruits cette fois-ci. Pas un mot sur la culture n'a été prononcé pendant la campagne. Ni de la part des candidats, ni de la part des artistes.

Ce ne sont pourtant pas les sujets d'intérêt qui manquent. L'avenir de la réglementation (et de la déréglementation surtout) en matière de télécommunications, la refonte de la loi sur le droit d'auteur, le financement des grands organismes fédéraux tels Téléfilm Canada, le Conseil des Arts et Radio-Canada, pour n'en nommer que quelques-uns.

Le gouvernement Harper promet de réviser, au cours de son prochain mandat, toutes ses dépenses. Dans le milieu culturel, on craint le pire. Avec raison. Le secteur de la culture a beau générer quelque 85 milliards de dollars en revenus bon an, mal an, pour environ 7% du PIB canadien, la culture du mépris de ce gouvernement pour toute chose artistique n'a plus à être démontrée.

Il faut être dupe pour croire que le gouvernement conservateur ne reviendra pas à la charge, par exemple, avec un projet de loi sur le droit d'auteur qui favorise l'industrie au détriment des artistes. Stephen Harper pratique, en matière de culture, un je-m'en-foutisme prodigieux, qui ne semble pas lui nuire outre mesure. Les dérives idéologiques de son gouvernement n'ont jamais été un frein à la mise en place de ses politiques. Sa caravane passe. Plus personne n'aboie. Comment ne pas craindre le pire?

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Tellement vrai (

[Madeen]

http://enr.elections.ca/home2.aspx" onclick="window.open(this.href);return false;

tu rentres ton code postal et c'est écrit dans le bas...
Participation électorale : 60 471 sur 82 873 électeurs inscrits (73,0%)

Je cherchais ça, merci!

Mon comté, Bourassa.

Libéral: 40.9%
NPD: 32.1%
Bloc Québécois: 15.9%
Conservateur: 8.8%
Parti Vert: 1.7%
Marxiste-Léniniste : 0.6%

54.3% des gens aux voté.

[NetRoll]

[...]


Il peut rester chef du parti même s'il n'est pas un élu, René Lévesque l'a fait.

Oui, mais il ne pourras pas siéger au parlement. Anyway, c'est réglé, il a démissionné.

[Placeress]

Ce qui me fait peur c'est pas que le Reform Party Parti Conservateur soit majoritaire, c'est qu'il n'aie pas eu besoin du Québec pour l'être...

Ça veut dire qu'il n'aura pas à nous faire plaisir pour gagner des votes. Il va plutôt concentrer tous ses efforts pour renforcir sa position en Ontario. Attendez-vous à ce que le Québec passe toujours en dernier, on aura pas de cadeau!

Effectivement...

[Madeen]

C'est quoi ce parti :
Marxiste-Léniniste

Y avais ca dans mes choix quand je suis aller voter.

Non j'ai pas voté pour

Je me suis posé la même question quand je suis allé voté!

[Madeen]

Dans Sherbrooke, le tsunami NPD vient de créer un décrocheur scolaire et par le fait même élire le plus jeune député à la Chambre des communes. Le jeune homme a 19 ans. Ce n'est quand même pas rien... hihihihi

Ben... faut commencer à quelque part.

Reste à voir comment ça va finir.

[lorraine48]

il y a quelque chose que je ne comprends pas aujourd hui tout le monde est en maudit que le npd ait battu le bloc ,mais il l a tellement battu avec des majorités confortables qu il faut bien que plusieurs québécois aient voté pour eux le québec a t il eu une amnésie temporaire lorsqu il s est retrouvé dans l isoloir, les québecois se sont ils rendus compte qu en votant npd ils votaient contre le bloc, bien c est comme une gifle dans la face que l on s est donné hier en élisant madame végas, madame un souper parfait madame qui n a jamanis été visité sonj comté madame étudiante qui ne connait rien à la politique ne charrions pas c est nous qui avons fait la croix au côté de son nom serions nous une bande d incompétent qui ne réfléchit pas si c est cela nous ne méritons pas d avoir un pays

[lolilou]

J'ai assez mal dormi cette nuit
Bon, là ça donne quoi que le Québec ait passé à l'orange... de toute façon même si c'était resté Bloc, Harper est majoritaire (grâce à l'Ontario) et pourra faire tout ce qu'il veut pendant 4 ans sans se soucier des autres partis qui n'auront d'autre choix que de le regarder aller.

Moi je suis hyper pessimiste concernant notre avenir au Québec. Je pense qu'on va manger de la m.... pendant 4 ans.

[lolilou]

il y a quelque chose que je ne comprends pas aujourd hui tout le monde est en maudit que le npd ait battu le bloc ,mais il l a tellement battu avec des majorités confortables qu il faut bien que plusieurs québécois aient voté pour eux le québec a t il eu une amnésie temporaire lorsqu il s est retrouvé dans l isoloir, les québecois se sont ils rendus compte qu en votant npd ils votaient contre le bloc, bien c est comme une gifle dans la face que l on s est donné hier en élisant madame végas, madame un souper parfait madame qui n a jamanis été visité sonj comté madame étudiante qui ne connait rien à la politique ne charrions pas c est nous qui avons fait la croix au côté de son nom serions nous une bande d incompétent qui ne réfléchit pas si c est cela nous ne méritons pas d avoir un pays

Les gens ont voté Jack, ils n'ont pas été voir qui les représentaient dans leur comté. C'est un vote pour Jack. C'est aussi simple que ça.

[NetRoll]

J'ai l'impression que beaucoup de Québécois se sont trop fiés aux sondages et pensaient pouvoir avoir un gouvernement minoritaire NPD. Le réveil est brutal pour eux ce matin.

[Psyché]

Il y a aussi une député anglophone unilingue NPD, Ruth Ellen Brosseau, élue dans la circonscription de Berthier-Maskinongé après avoir passé... la campagne électorale en vacances à Las Vegas Vive la démocratie !... enfin, la plupart du temps

[boubillie]

il y a quelque chose que je ne comprends pas aujourd hui tout le monde est en maudit que le npd ait battu le bloc ,mais il l a tellement battu avec des majorités confortables qu il faut bien que plusieurs québécois aient voté pour eux le québec a t il eu une amnésie temporaire lorsqu il s est retrouvé dans l isoloir, les québecois se sont ils rendus compte qu en votant npd ils votaient contre le bloc, bien c est comme une gifle dans la face que l on s est donné hier en élisant madame végas, madame un souper parfait madame qui n a jamanis été visité sonj comté madame étudiante qui ne connait rien à la politique ne charrions pas c est nous qui avons fait la croix au côté de son nom serions nous une bande d incompétent qui ne réfléchit pas si c est cela nous ne méritons pas d avoir un pays

Personnellement, j'ai voté bloc mais la présence du npd ne me dérange pas tant que celle d'un gouvernement majoritaire conservateur. Je pense même que plusieurs personnes qui ont voté pour le npd ne souhaitaient pas d'un tel gouvernement...