LE DOMAINE BLEU

our 20: Duceppe assure qu'il reste; Dion congédie une candidate
à 12h37 HAE, le 26 septembre 2008.

LA PRESSE CANADIENNE
Le chef libéral, Stéphane Dion salue ses partisans vendredi à Toronto. LA PRESSE CANADIENNE/Ryan Remiorz

OTTAWA - Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, s'engage à être là à la prochaine campagne électorale, lui qui disait hier, en entrevue à TVA, qu'il ne savait pas s'il y serait encore.

Certains journalistes avaient interprété ces propos pour alléguer qu'il ne finirait pas son mandat comme chef bloquiste après ces élections-ci.

M. Duceppe a voulu remettre les pendules à l'heure et il s'est engagé non seulement à finir son mandat mais à être encore là, la prochaine fois, à condition que les militants bloquistes lui donnent leur appui.

Le chef conservateur Stephen Harper se moquait déjà, jeudi soir, du possible exit de la vie politique de son rival bloquiste. Ce vendredi matin, M. Harper est à Calgary où il devra probablement commenter la une du Globe and Mail. Le quotidien torontois annonce que la GRC poursuit son enquête sur l'ancien ministre conservateur Maxime Bernier et son ex-copine Julie Couillard.

Quant au chef libéral, Stéphane Dion, il était à Toronto, vendredi matin, pour vanter ses promesses pour les personnes âgées. Il en a profité pour réclamer le congédiement du député et candidat conservateur Lee Richardson. Ce dernier a reproché aux immigrants d'être responsables des actes criminels dans sa province, l'Alberta. Il s'est excusé pour ces déclarations qu'il a faites à un journal. Mais cela ne suffit pas à M. Dion.

Le chef libéral lui-même a congédié une des ses candidates à laquelle on a reproché des commentaires publiés sur Internet. La candidate libérale dans Winnipeg, Leslie Hugues, aurait souscrit à une théorie selon laquelle des citoyens américains juifs auraient été avertis à l'avance de l'attentat du 11 septembre. M. Dion y a vu de l'intolérance et a annoncé sa démission forcée, vendredi en fin d'avant-midi.

Le chef néo-démocrate fait encore campagne en Colombie-britannique, ce vendredi.

La leader du Parti vert, Elizabeth May, poursuit son voyage en train. Elle passe l'après-midi à Montréal avant de reprendre le chemin de fer jusqu'à Halifax.

Actualités

Richard Desjardins

Lettre ouverte

Journal de Montréal
27/09/2008 08h43



Richard Desjardins
© Le Journal


À moins de cataclysme, les conservateurs vont sortir majoritaires aux élections. C'est l'arrivée sur la plage d'une lame de fond qui se prépare depuis longtemps. De longues années, les libéraux ont pu gouverner sans l'Ouest, jusqu'à en devenir arrogants pour tous. Le scandale des commandites en est l'illustration précise. On dirait que la population juge qu'ils n'ont pas été assez punis. Et ce n'est pas l'arrivée d'un scout vertueux à leur tête qui va changer quelque chose. Sa loi sur la clarté, il va la payer. Aujourd'hui, il n'y a pas encore une seule pancarte libérale à Rouyn-Noranda.

On aime ça, nous, des «chefs», des «quelqu'un-qui-sait-où-c'qui-s'enva». Alors là, on va être servis. Harper va évidemment faire le plein des voix chez lui, dans l'Ouest, et ramasser les votes de droite de l'Est du pays qui se terrent dans tous les partis. Ceux qui sont tannés d'entendre parler «social, environnemental, culturel» et qui se sentaient un peu coincés dans cette gang de sciences humaines pas d'maths, eh bien, ils vont se défouler. (En fait, tout a commencé avec la publication du fameux code de vie d'Hérouxville qui interdit la lapidation des femmes adultères mais ne semble pas proscrire l'inceste. Ni les coupes à blanc, ni les mégaporcheries.)


Aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est de l'économique vaporisée d'eau bénite! Vous les avez vus émerger dans la campagne électorale, ce monseigneur, ce cardinal, aux prises avec d'innombrables dossiers de pédophilie dans le placard et qui prétendent vouloir régenter les règles sexuelles du bon peuple? Encore la semaine passée, sur le portail Internet de l'Archevêché de Montréal, il était écrit à la rubrique de la pensée du jour: «Le silence est le plus beau bijou de la femme, mais elle ne le porte pas souvent.»


Le phénomène est d'ailleurs répandu dans à peu près tout l'Occident. Les Italiens ont élu Berlusconi, une crapule financière notoire, propriétaire de chaînes de télé majeures. Le nouveau président français Sarkozy est devenu le caniche du pape et festoie ouvertement avec les richissimes de son pays. Il appelle son mouvement la «droite décomplexée».


Et la droite décomplexée, ça sort la strap. Ça met en prison pour la vie des kids de quatorze ans qui ont perdu la tête à un moment donné. Ça laisse un ressortissant juvénile canadien se faire juger en cour martiale américaine à Guantanamo. On a senti la virulence de cette droite dans l'affaire des «Artisses». Alors qu'il sait très bien que 80% des artistes ne gagnent pas 20 000 $ par année, Harper continue de justifier sa coupure de 45 millions en affirmant qu'il n'a pas à payer des robes de gala. Or, ce sont des écoles de formation - multiplicatrices de jobs - qui passent à la trappe. Mais varger sur ce petit groupe bruyant et qui ne votera jamais pour lui, c'est winner, ça permet d'aller chercher ces précieux votes qui lui manquent pour obtenir la majorité et aussi, ça fait oublier qu'au même moment où sa ministre faisait la job de bras dans les subventions, il achetait des hélicoptères militaires (292 M$) pour continuer sa guerre dont la majorité de la population ne veut pas.


Au fait, on n'en parle plus beaucoup de la guerre en Afghanistan. J'aurais une question comme ça en passant: Si la mission est d'aller rétablir la démocratie là-bas, pourquoi on n'attaque pas le Soudan, le Zimbabwe, l'Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine et la Russie?


Soyons sérieux. Parlons d'économie maintenant puisqu'on arrive en fin de campagne. Parce qu'au fond, comme j'ai entendu dire cette semaine, ce n'est pas l'environnement qu'on veut réellement sauver, mais les jobs.


Comme si ces réalités n'étaient pas reliées. Pour simple exemple, l'extraction massive du pétrole bitumineux d'Alberta acidifie tout le territoire canadien à l'est. De cela, pas un mot. Des jobs, des jobs, tousuite pis là. J'ai fait une tournée cet été au Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord: alumineries, papetières, grosses scieries, mines de fer, puis chez moi, fonderie de cuivre. La presque totalité de ces entreprises sont désormais sous contrôle étranger. À Fermont, ce sont des Indiens qui engrangent un million par jour de profit. Pas des Indiens de Betsiamites, des Indiens des Indes. À Rouyn-Noranda, ce sont des intérêts suisses allemands qui ronnent la bizness. Tout ce qui reste de ressources naturelles est américain. Sauf l'Hydro. Fiou! Thank you René.


Et quand profit il y a, la porte de l'évasion fiscale reste grande ouverte: des montants astronomiques, dont une seule miette récupérée suffirait à maintenir de très bons budgets culturels! Cette grande dépossession généralisée devrait pourtant constituer le coeur du débat électoral canadien. On dirait que tous les chefs de parti ont l'air sonnés devant le phénomène. Et moi aussi.


Plus Bush que Bush, Harper, majoritaire, va légiférer sans cesse en fonction de ses intérêts immédiats: ceux de la Chambre de commerce du pétrole de Calgary. Bloquons lui la route et construisons la nôtre. Malgré le PQ, complètement perdu dans son suicide.


Il se présente à Val-d'Or, ce Harper, lundi soir à 17 heures, au Forestel. J'invite toute la population de la région à lui barrer le chemin. Pour la première fois.

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 84309.html --Message edité par Beppo le 2008-09-27 15:09:14--

Duceppe à parler d'un site web ou on pouvais voir pour chaque circonscrïptions quel parti voter si on veux pas que les conservateurs rentrent majoritaire.

Est-ce que qq1 connais l'adresse ?

Sur Democratic Space, les prédictions des élections en date du 25 septembre sont les suivantes :

PC      =  146 sièges
Lib     =  80
NPD     =  32
PV      =  0
BQ      =  48
Autres  =  2

*La majorité à la Chambre est de 155 sièges

http://www.democraticspace.com/canada2008/ --Message edité par Beppo le 2008-09-27 16:20:02--

Beppo  a écritActualités

Richard Desjardins

Lettre ouverte

Journal de Montréal
27/09/2008 08h43



Richard Desjardins
© Le Journal


À moins de cataclysme, les conservateurs vont sortir majoritaires aux élections. C'est l'arrivée sur la plage d'une lame de fond qui se prépare depuis longtemps. De longues années, les libéraux ont pu gouverner sans l'Ouest, jusqu'à en devenir arrogants pour tous. Le scandale des commandites en est l'illustration précise. On dirait que la population juge qu'ils n'ont pas été assez punis. Et ce n'est pas l'arrivée d'un scout vertueux à leur tête qui va changer quelque chose. Sa loi sur la clarté, il va la payer. Aujourd'hui, il n'y a pas encore une seule pancarte libérale à Rouyn-Noranda.

On aime ça, nous, des «chefs», des «quelqu'un-qui-sait-où-c'qui-s'enva». Alors là, on va être servis. Harper va évidemment faire le plein des voix chez lui, dans l'Ouest, et ramasser les votes de droite de l'Est du pays qui se terrent dans tous les partis. Ceux qui sont tannés d'entendre parler «social, environnemental, culturel» et qui se sentaient un peu coincés dans cette gang de sciences humaines pas d'maths, eh bien, ils vont se défouler. (En fait, tout a commencé avec la publication du fameux code de vie d'Hérouxville qui interdit la lapidation des femmes adultères mais ne semble pas proscrire l'inceste. Ni les coupes à blanc, ni les mégaporcheries.)


Aujourd'hui, ce qu'on veut, c'est de l'économique vaporisée d'eau bénite! Vous les avez vus émerger dans la campagne électorale, ce monseigneur, ce cardinal, aux prises avec d'innombrables dossiers de pédophilie dans le placard et qui prétendent vouloir régenter les règles sexuelles du bon peuple? Encore la semaine passée, sur le portail Internet de l'Archevêché de Montréal, il était écrit à la rubrique de la pensée du jour: «Le silence est le plus beau bijou de la femme, mais elle ne le porte pas souvent.»


Le phénomène est d'ailleurs répandu dans à peu près tout l'Occident. Les Italiens ont élu Berlusconi, une crapule financière notoire, propriétaire de chaînes de télé majeures. Le nouveau président français Sarkozy est devenu le caniche du pape et festoie ouvertement avec les richissimes de son pays. Il appelle son mouvement la «droite décomplexée».


Et la droite décomplexée, ça sort la strap. Ça met en prison pour la vie des kids de quatorze ans qui ont perdu la tête à un moment donné. Ça laisse un ressortissant juvénile canadien se faire juger en cour martiale américaine à Guantanamo. On a senti la virulence de cette droite dans l'affaire des «Artisses». Alors qu'il sait très bien que 80% des artistes ne gagnent pas 20 000 $ par année, Harper continue de justifier sa coupure de 45 millions en affirmant qu'il n'a pas à payer des robes de gala. Or, ce sont des écoles de formation - multiplicatrices de jobs - qui passent à la trappe. Mais varger sur ce petit groupe bruyant et qui ne votera jamais pour lui, c'est winner, ça permet d'aller chercher ces précieux votes qui lui manquent pour obtenir la majorité et aussi, ça fait oublier qu'au même moment où sa ministre faisait la job de bras dans les subventions, il achetait des hélicoptères militaires (292 M$) pour continuer sa guerre dont la majorité de la population ne veut pas.


Au fait, on n'en parle plus beaucoup de la guerre en Afghanistan. J'aurais une question comme ça en passant: Si la mission est d'aller rétablir la démocratie là-bas, pourquoi on n'attaque pas le Soudan, le Zimbabwe, l'Arabie saoudite, la Birmanie, la Chine et la Russie?


Soyons sérieux. Parlons d'économie maintenant puisqu'on arrive en fin de campagne. Parce qu'au fond, comme j'ai entendu dire cette semaine, ce n'est pas l'environnement qu'on veut réellement sauver, mais les jobs.


Comme si ces réalités n'étaient pas reliées. Pour simple exemple, l'extraction massive du pétrole bitumineux d'Alberta acidifie tout le territoire canadien à l'est. De cela, pas un mot. Des jobs, des jobs, tousuite pis là. J'ai fait une tournée cet été au Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord: alumineries, papetières, grosses scieries, mines de fer, puis chez moi, fonderie de cuivre. La presque totalité de ces entreprises sont désormais sous contrôle étranger. À Fermont, ce sont des Indiens qui engrangent un million par jour de profit. Pas des Indiens de Betsiamites, des Indiens des Indes. À Rouyn-Noranda, ce sont des intérêts suisses allemands qui ronnent la bizness. Tout ce qui reste de ressources naturelles est américain. Sauf l'Hydro. Fiou! Thank you René.


Et quand profit il y a, la porte de l'évasion fiscale reste grande ouverte: des montants astronomiques, dont une seule miette récupérée suffirait à maintenir de très bons budgets culturels! Cette grande dépossession généralisée devrait pourtant constituer le coeur du débat électoral canadien. On dirait que tous les chefs de parti ont l'air sonnés devant le phénomène. Et moi aussi.


Plus Bush que Bush, Harper, majoritaire, va légiférer sans cesse en fonction de ses intérêts immédiats: ceux de la Chambre de commerce du pétrole de Calgary. Bloquons lui la route et construisons la nôtre. Malgré le PQ, complètement perdu dans son suicide.


Il se présente à Val-d'Or, ce Harper, lundi soir à 17 heures, au Forestel. J'invite toute la population de la région à lui barrer le chemin. Pour la première fois.

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 84309.html  



(je sais j,avais dit que je ne reviendrais plus, mais pour Richard, je devais faire une petite entorse. Je m,en retourne d'où je viens )

Mise à jour le samedi 27 septembre 2008 à 17 h 11

NPD
La plateforme sera équilibrée

Jack Layton avec des partisans à Vancouver

Malgré les milliards de dollars en promesses électorales jusqu'à maintenant par Jack Layton, le chef néo-démocrate affirme que son programme est équilibré et ne générera pas de déficit.

M. Layton a confirmé, samedi, devant des partisans à Vancouver qu'il dévoilera son programme électoral dans sa circonscrïption, au centre-ville de Toronto, dimanche.

En point de presse samedi, il s'est fait rassurant en écartant tout risque de ramener les finances publiques dans le rouge, advenant que le NPD prenne le pouvoir à Ottawa.

Jack Layton a rappelé qu'un gouvernement néo-démocrate mettrait l'accent notamment sur la formation de la main-d'oeuvre, la lutte contre les changements climatiques et contre les prix excessifs de l'essence à la pompe.

Le NPD promet aussi des places en garderie abordables et disponibles, des taux d'intérêt limités pour les cartes de crédit et la formation d'un plus grand nombre de médecins.

Parmi ses promesses les plus coûteuses, on compte le versement de 8,2 milliards de dollars en quatre ans pour la création « d'emplois verts » et un programme d'accessibilité aux médicaments de 1 milliard de dollars. Son programme national de garderies coûterait 2,2 milliards de dollars par année.

Le choix entre Harper ou Layton

Dans son discours à Vancouver, samedi, Jack Layton a accusé le chef conservateur Stephen Harper d'être mauvais pour les familles et pour la Colombie-Britannique.

« Il a trahi la Colombie-Britannique avec son entente odieuse sur le bois d'oeuvre. Pour lui, ce n'est pas important que vous ayez un emploi, ou un médecin de famille, ou si vous ne pouvez pas joindre les deux bouts », a déclaré M. Layton.

M. Layton a attaqué le manque de vision de M. Harper pour le pays. « Il a accaparé toute la marge de manoeuvre fiscale nette de notre gouvernement national et il l'a remise à ceux qui, selon Stephen Harper, en ont le plus besoin: les grandes entreprises les plus rentables du Canada. Cinquante milliards de votre argent, si durement gagné, à des entreprises accusant déjà des profits sans précédent », a déploré le chef du NPD.

Jack Layton n'a pas mentionné une seule fois le nom du chef libéral Stéphane Dion dans son discours à Vancouver.

Mise à jour le samedi 27 septembre 2008 à 11 h 18

Exportation du brut
Une annonce qui surprend


Lors d'un point de presse vendredi à Calgary, la capitale des pétrolières, Stephen Harper a annoncé qu'un gouvernement conservateur interdirait les futures exportations de pétrole brut vers les pays qui n'ont pas d'objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre équivalents à ceux du Canada.

M. Harper veut ainsi empêcher les pétrolières de se soustraire aux normes environnementales canadiennes en exportant leur produit.

Cette annonce a suscité un certain scepticisme chez des analystes. « Ça me surprendrait énormément qu'on en arrive à ce genre de chose-là. Ce serait un impact important sur l'économie albertaine », a déclaré à Radio-Canada André Plourde, économiste de l'énergie à l'Université d'Alberta.

L'Alberta exporte actuellement 600 000 barils par jour de pétrole non traité à l'extérieur du Canada. Ce pétrole est raffiné une fois arrivé chez l'acheteur pour en produire de l'essence. Et 99 % du pétrole brut albertain est exporté vers les États-Unis.

Stephen Harper empêcherait-il les pétrolières albertaines de vendre leur pétrole brut aux Américains? Les conservateurs répondent que cette annonce ne concerne que les nouveaux projets. Et qu'ils analyseront les faits une fois élus.

Le ministre de l'Industrie et candidat dans Calgary Centre-Nord, Jim Prentice, soutient que la mesure vise tous les pays étrangers, les États-Unis comme l'Asie.

Mais il précise que les contrats existants ne seront pas affectés et que les États-Unis sont déjà en train de revoir leur politique environnementale pour se rapprocher de celle du Canada.

Inquiétude albertaine

Le vice-premier ministre de l'Alberta, Ron Stevens, est préoccupé par l'annonce de Stephen Harper. Il a indiqué que son gouvernement n'a jamais été informé de cette promesse électorale.

Ron Stevens prévient Stephen Harper que le contrôle des ressources de la province appartient aux Albertains. Il ajouté que si M. Harper avait l'intention de s'ingérer dans la vente des produits albertains, il devrait d'abord en discuter avec le gouvernement provincial.

Parti vert

Appel du pied et coup de talon

Le vote stratégique à tout prix

26 septembre 2008
Coalition, le mot est dit


Elizabeth May

Parce que le chemin de fer est, dit-elle, un moyen de transport plus écologique, c'est en train qu'Elizabeth May a choisi de faire campagne.

La chef du Parti vert a donc profité d'un arrêt à la gare centrale de Montréal pour soutenir que la réélection de M. Harper serait préjudiciable « pour les arts, pour la culture, pour les droits des femmes, pour le développement durable ».

Dans une entrevue avec le journaliste Patrice Roy, Mme May a également évoqué l'idée d'une rencontre avec les autres chefs des partis d'opposition dans le but de monter une coalition « anti-Harper ».

Une telle rencontre pourrait avoir lieu après le débat des chefs et avant les élections, a-t-elle suggéré.

Elle a rappelé que Jack Layton a lui-même parlé d'un rapprochement avec le parti de Stéphane Dion. « C'est intéressant que M. Layton ait dit qu'il va peut-être accepter l'idée d'une coalition avec les libéraux », a souligné Mme May.

Le 22 septembre, le chef du NPD avait évoqué la possibilité d'une alliance avec les libéraux si les deux partis réunis pouvaient totaliser plus de sièges à la Chambre des communes que le Parti conservateur. Stéphane Dion n'avait pas tardé à rejeter cette proposition.

Reste que l'appel du pied de Mme May comportait aussi un coup de talon contre le NPD. Elle a d'abord reproché au chef néo-démocrate de refuser de la rencontrer depuis 2 ans, malgré ses demandes.

« Mais s'il accepte l'idée d'une coalition avec les libéraux, c'est peut-être le moment de discuter avec moi », a-t-elle ironisé.

Mme May a ensuite avancé que la vraie stratégie de Jack Layton consisterait à « aider Harper » dans le but de « remplacer les libéraux ».

http://www.voterpourlenvironnement.org/

voici le site dont Gilles Duccepe parlait aujourd'hui.

Si ont ce fit à ca, le NPD est en troisième position dans mon compté après le bloc et le conservateur.

Ely  a écrithttp://www.voterpourlenvironnement.org/

voici le site dont Gilles Duccepe parlait aujourd'hui.

Si ont ce fit à ca, le NPD est en troisième position dans mon compté après le bloc et le conservateur.
intéressant ce site...

Ely  a écrithttp://www.voterpourlenvironnement.org/

voici le site dont Gilles Duccepe parlait aujourd'hui.

Si ont ce fit à ca, le NPD est en troisième position dans mon compté après le bloc et le conservateur.

On trouve également sur le site de Democraticspace par province ou état puis par comté électoral, sur cette page : http://www.democraticspace.com/canada2008/quebec/

Sur les deux liens, si je regarde pour mon comté, ils donnent le Bloc en avance mais diffèrent sur la suite.

pour le site donné par ely ils disent juste pour qui voté comme dans mon comté le bloc dirrige le comté et a souvent gaggné alors le site de ely disent de voté pour le bloc

cest un site faite pour voté stategiquement et contre les conservateurs

Publié le 28 septembre 2008 à 14h29 | Mis à jour à 14h33

Des groupes féministes manifestent pour le droit à l'avortement

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Des groupes féministes manifestent pour le droit à l'avortement

Agrandir

Des manifestantes en faveur de l'avortement ont posé avec de faux ventres.

Photo: François Roy, La Presse

La Presse Canadienne
Montréal

Deux groupes féministes du Québec se sont immiscés pour la première fois dans une campagne électorale fédérale, dimanche après-midi, pour s'opposer au Parti conservateur de Stephen Harper et pour défendre le droit des femmes à l'avortement.

Sans prendre position pour un parti politique particulier, la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et la Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN) ont organisé une manifestation à Montréal pour appeler la population à empêcher la réélection d'un gouvernement conservateur et pour protester contre le projet de loi C-484, aussi connu sous le nom de «Loi sur les enfants non encore nés victimes d'actes criminels».Dans le cadre de la journée pancanadienne d'actions pour le droit à l'avortement, les organisatrices ont dénoncé qu'un tel projet de loi ouvrirait une brèche qui mènerait éventuellement à la recriminalisation de l'avortement, vingt ans après sa légalisation.

La manifestation a été organisée pour faire de ce droit un enjeu crucial de la présente campagne électorale.

La présidente de la FFQ, Michèle Asselin, a déploré qu'il n'y ait jamais eu autant de projets de loi privés pour restreindre l'accès ou recriminaliser l'avortement depuis que les conservateurs ont pris le pouvoir.

Plus de 5000 personnes ont participé au rassemblement, dont plusieurs grands syndicats du Québec, comme la CSQ, la FTQ et la CSN. Des candidats du Parti libéral et du Bloc québécois ainsi que le porte-parole du Nouveau Parti démocratique au Québec sont également venus montrer leur soutien. Aucun candidat conservateur n'était présent.

D'autres manifestations ont eu lieu simultanément à travers le pays, notamment à Toronto et à Vancouver.

Article à lire avec attention. Très intéressant peu importe son allégeance politique.

*****************************************************************

Publié le 28 septembre 2008 à 15h05 | Mis à jour à 15h07

Vérité et transparence  

Jocelyn Coulon
La Presse

La situation sécuritaire en Afghanistan se dégrade, dit-on, et menace les fragiles acquis obtenus par la coalition internationale et le gouvernement afghan depuis sept ans. Ce n'est pas faux, mais la réalité est plus complexe. L'Afghanistan a fait des progrès considérables depuis la chute des talibans, et ni les forces internationales ni le gouvernement ne vont s'effondrer sous les coups d'une quelconque offensive des rebelles. Ce qui menace la mission, c'est l'incapacité de nos dirigeants à dire la vérité à son sujet.

La première victime de la guerre est la vérité. Et la vérité, en Afghanistan, il semble que nos dirigeants aient de la difficulté à l'exprimer. Prenez la France, par exemple. Depuis plus d'un mois, le gouvernement de Nicolas Sarkozy est plongé dans une controverse sur la mort de 10 de ses soldats, le 18 août, aux mains des talibans. À chaque étape de cette affaire, le ministère de la Défense et l'état-major des forces armées ont été incapables de faire preuve de transparence et d'ouverture afin d'expliquer clairement le déroulement des événements. Immédiatement après l'attaque, le gouvernement a fait savoir que les soldats étaient tous morts durant les combats lors d'une embuscade. Le président s'est précipité sur les lieux, le ministre de la Défense a fait barrage aux questions gênantes en déclarant que «les soldats étaient des héros, morts pour la France et pour la liberté». Il n'y avait rien à voir, dégagez.



Puis, les langues ont commencé à se délier, l'information à circuler: la mission a été mal planifiée, les secours ont mis du temps à arriver, les armes ont manqué. Pire encore, des soldats auraient été capturés et exécutés au couteau. Comment a réagi le gouvernement? Comme c'est trop souvent l'habitude en temps de guerre: tout cela est faux, de toute façon on ne peut rien dire, c'est «secret défense», dégagez. Mais l'émotion était trop forte en France pour que l'opinion claque des talons et salue. Le ministre de la Défense a été obligé d'admettre la mort d'au moins un soldat à l'arme blanche. Pourquoi avoir attendu avant de dire la vérité, a-t-on demandé? À cause de l'ennemi, qui connaît nos faiblesses et cherche à faire douter les Européens, a répondu le ministre. Et il a juré que tout avait maintenant été dit.


Mensonges et désinformation?

Est-ce bien vrai? Le Globe and Mail vient de révéler des informations préliminaires d'un rapport de l'OTAN sur les circonstances entourant la mort des soldats français qui ajoutent à la suspicion. Dans une première réaction, le gouvernement français a nié l'existence du document. Puis, le premier ministre, François Fillon, a déclaré lundi lors d'un débat spécial au Parlement sur la présence française en Afghanistan que ce n'était pas un rapport, mais un message, partiel, et que de toute façon la situation était «suffisamment cruelle sans ajouter des mensonges et de la désinformation» en parlant des renseignements du journal canadien. Ces propos excessifs ne peuvent faire oublier la tentative de camouflage de son gouvernement sur les circonstances entourant la mort des soldats français.

L'attitude de Paris dans cette affaire n'est pas particulière à la France. Au Canada, aux États-Unis et dans plusieurs pays occidentaux ayant des troupes en Afghanistan, la vérité sur ce qui se passe sur le terrain semble difficile à dire. À chaque coup dur, les dirigeants, craignant les réactions de l'opinion publique, refusent l'effort pédagogique d'expliquer les enjeux profonds de la présence internationale en Afghanistan et se rabattent sur les arguments convenus, à savoir protéger les droits humains, la démocratie et l'accès aux écoles pour les petites Afghanes. Nos dirigeants ne semblent pas comprendre que ces arguments ne fonctionnent pas puisque l'opinion publique est majoritairement contre la mission, et ce, depuis plusieurs années.

Il est grand temps d'utiliser une autre stratégie envers l'opinion publique occidentale. La transparence et la vérité devraient en être le coeur. Elles permettraient de renforcer le succès d'une mission difficile, mais combien nécessaire.

L'auteur est directeur du Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix, affilié au CÉRIUM de l'Université de Montréal. Il séjourne à Kaboul grâce à un financement de l'OTAN. (j.coulon@cerium.ca)

http://www.cyberpresse.ca/opinions/foru ... arence.php

Ouin, c'est ben beau le vote stratégique mais, quand ton député conservateur, un gars de la place, ancien maire apprécié fait plus de 60% dans les sondages, y'a pas trop trop de stratégie qui tienne.

En tout cas, présentement, c'est le bloc qui est bon deuxième alors, je voterai bloc. Si jamais Dion fini par être apprécié et monte dans les sondages assez pour augmenter largement les votes de son candidat dans mon comté, je changerai peut-être d'idée. Je deviendrai temporairement fédéraliste pour sauver le Québec et nos voisins canadiens.

Red K  a écritOuin, c'est ben beau le vote stratégique mais, quand ton député conservateur, un gars de la place, ancien maire apprécié fait plus de 60% dans les sondages, y'a pas trop trop de stratégie qui tienne.

En tout cas, présentement, c'est le bloc qui est bon deuxième alors, je voterai bloc. Si jamais Dion fini par être apprécié et monte dans les sondages assez pour augmenter largement les votes de son candidat dans mon comté, je changerai peut-être d'idée. Je deviendrai temporairement fédéraliste pour sauver le Québec et nos voisins canadiens.  

Tu parles de Denis Lebel, n'est-ce pas?

J'ai une petite question, les débats se déroulent le 1er et 2 octobre.. celui en français est le 1er ou le 2? Merci

Betta  a écrit

Tu parles de Denis Lebel, n'est-ce pas?

J'ai une petite question, les débats se déroulent le 1er et 2 octobre.. celui en français est le 1er ou le 2? Merci

Sans vouloir t'induire en erreur, je crois que le débat en français est le premier à se tenir le mercredi 1er octobre suivi du débat en anglais le 2. D'autres pourront confirmer...

Beppo, ça doit être ça, moi j'ai vu l'annonce pour le débat en français pour mercredi.

Harper impose le silence

Alec Castonguay, Le Devoir.
Édition du mardi 30 septembre 2008



Le ministère de la Défense est contraint au mutisme concernant les coûts de la guerre en Afghanistan. Le Conseil privé, le ministère du premier ministre, empêche les militaires de parler aux médias sur tous les sujets délicats. Ce contrôle politique, déjà omniprésent, a été renforcé pendant la campagne électorale. Au sein des Forces canadiennes, les militaires et les fonctionnaires n'hésitent plus à parler de «censure» et de «contrôle abusif de l'information» de la part du gouvernement conservateur.

Le texte intégral :

http://www.ledevoir.com/2008/09/30/208288.html

Mr Beppo, vous n'avez pas revêtu votre habit de descrïpteur de webcam?