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Publié : mar. sept. 30, 2008 10:11 am
par Beppo
NetRoll a écritMr Beppo, vous n'avez pas revêtu votre habit de descrïpteur de webcam?
Mr NetRoll, vous ne saviez pas que j'ai décidé de couper dans mes subventions à la culture? mdr
Publié : mar. sept. 30, 2008 12:42 pm
par lucide
Beppo a écritHarper impose le silence
Alec Castonguay, Le Devoir.
Édition du mardi 30 septembre 2008
Le ministère de la Défense est contraint au mutisme concernant les coûts de la guerre en Afghanistan. Le Conseil privé, le ministère du premier ministre, empêche les militaires de parler aux médias sur tous les sujets délicats. Ce contrôle politique, déjà omniprésent, a été renforcé pendant la campagne électorale. Au sein des Forces canadiennes, les militaires et les fonctionnaires n'hésitent plus à parler de «censure» et de «contrôle abusif de l'information» de la part du gouvernement conservateur.
Le texte intégral :
http://www.ledevoir.com/2008/09/30/208288.html
De plus ils refusent de devoiler le montant d'argent dépensé en Afghanistan .... les depenses du gouvernement ne devraient elles pas etre publiques? On peut rien pour les obliger a nous montrer les chiffres réels?
Publié : mar. sept. 30, 2008 12:54 pm
par Beppo
Publié le 29 septembre 2008 à 05h00
Les Québécois souhaitent moins de dépenses militaires
André Noël, La Presse
Mis à jour le 29 septembre 2008 à 05h00
Les Québécois souhaitent moins de dépenses Une majorité importante de Québécois - 62,4 % - souhaitent une réduction des dépenses militaires, indique un sondage diffusé cette semaine par l'Institut Rideau, un groupe de recherche indépendant d'Ottawa. Ce souhait tranche avec le programme du gouvernement conservateur, qui a annoncé son intention de doubler les crédits des forces armées et d'y consacrer 490 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années.
Dans l'ensemble du pays, 52 % des Canadiens réclament une diminution des achats d'équipements militaires et des dépenses de guerre ; 27 % veulent que le programme se déroule tel qu'annoncé ; 11 % souhaitent des augmentations de crédit encore plus élevées et 10 % n'ont pas d'opinion. C'est au Québec que l'opposition aux dépenses militaires est la plus forte.
La question posée à 1200 personnes par la firme Nanos Research entre le 20 et le 22 septembre était la suivante : « Au total, Stephen Harper prévoit dépenser 490 milliards de dollars dans une stratégie de défense qui inclut les coûts de la guerre en Afghanistan ; le prochain gouvernement doit-il réduire ces dépenses, les maintenir ou les augmenter ? »
« Les Canadiens s'interrogent sur les priorités du gouvernement conservateur », conclut Steven Staples, président de l'Institut Rideau sur les affaires internationales, un groupe financé notamment par des fondations privées comme la Secure World Foundation, qui cherche à limiter la militarisation de l'espace.
« Depuis quelques années, beaucoup de Canadiens se montraient favorables à une augmentation des budgets militaires, a noté M. Staples au cours d'un entretien, vendredi. Mais cette tendance est en train de changer. Les gens ne voient pas les bénéfices de toutes les dépenses pour les forces armées. La guerre en Afghanistan traîne en longueur, rien ne progresse.
« Par ailleurs, même les Canadiens qui soutiennent le développement des forces armées sont de plus en plus préoccupés par la situation économique. Ils ne veulent pas que le gouvernement creuse un nouveau déficit et souhaitent qu'il ait des fonds pour contrer les effets d'une éventuelle crise. »
Avant de se faire poser la question par la firme de sondage, plusieurs personnes ignoraient probablement que le gouvernement a un programme de dépenses militaires de 490 milliards en 20 ans, a souligné Normand Beaudet, auteur du livre Le mythe de la défense canadienne et candidat du Nouveau Parti démocratique dans la circonscrïption de Rivière-des-Mille-Îles.
L'annonce de l'investissement de 490 milliards se trouve enfouie dans un document intitulé Stratégie de défense - Le Canada d'abord, qui a été placé de façon très discrète sur le site web du ministère de la Défense le jeudi soir 19 juin, à la veille de l'ajournement des travaux parlementaires. Le budget annuel du ministère de la Défense passera de 18 milliards en 2008 à plus de 30 milliards en 2028.
Les effectifs augmenteront de plusieurs milliers de soldats. Des dizaines de milliards seront consacrés à l'achat de matériel. Plusieurs contrats ont déjà été accordés. Le Ministère planifie entre autres ces achats : 17 avions Hercules, 16 hélicoptères Chinook, trois navires de ravitaillement, 15 destroyers et frégates, 65 avions de chasse, 2300 camions et 100 chars d'assaut. La stratégie insiste sur l'importance de l'alliance avec les États-Unis.
« Comme le Canada et les États-Unis ont des besoins communs en matière de sécurité, il est dans l'intérêt stratégique du Canada de constituer un partenaire fiable pour la défense du continent. (...) Les forces armées des deux pays poursuivent leur fructueuse collaboration dans le cadre d'opérations en Amérique du Nord et à l'étranger.
« Pour assurer l'interopérabilité de nos forces, nous devons nous assurer que les aspects-clés de nos doctrines et de nos équipements respectifs sont compatibles. Les Forces canadiennes doivent en conséquence continuer à participer à des exercices interarmées et à des échanges de personnel avec les forces américaines. »
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... taires.php
Publié : mar. sept. 30, 2008 2:04 pm
par NetRoll
Beppo a écrit
Mr NetRoll, vous ne saviez pas que j'ai décidé de couper dans mes subventions à la culture? mdr
Publié : mer. oct. 01, 2008 10:32 am
par Gigi7
Je n,aime pas les annonces publicitaires des partis politiques. Pourquoi ne pas dire ce que l,on pourrait apporter au pays au lieu de nous dénigrer ce que les autres n'ont pas ou n'ont pas fait!!!!!
Je le sais ce que les autres ont fait ou n'ont pas fait. Moi ce que je veux savoir c,est ce que eux on l'intention de faire
Publié : mer. oct. 01, 2008 11:45 am
par Skeletan
Gigi7 a écritJe n,aime pas les annonces publicitaires des partis politiques. Pourquoi ne pas dire ce que l,on pourrait apporter au pays au lieu de nous dénigrer ce que les autres n'ont pas ou n'ont pas fait!!!!!
Je le sais ce que les autres ont fait ou n'ont pas fait. Moi ce que je veux savoir c,est ce que eux on l'intention de faire
Je me disais justement la même chose aujourd'hui. Ce qui m'a toujours dérangé dans les publicités électorales, c'est les attaques envers les autres Partis. Je ne veux pas savoir ce que les autres ne font pas. Je le sais déjà, ça. Je veux plutôt savoir ce que toi tu vas faire pour que les choses changent. Le but, c'est de se vendre, il me semble. Attaquer les autres, je trouve ça pas mal enfantin. Gilles Duceppe a voulu se « venger » parce que Harper l'attaque dans sa publicité. Je trouve ça stupide. Au lieu de prendre exemple sur lui et de faire la même chose, il aurait dû nous prouver que, lui, il a quelque chose à dire.
Publié : mer. oct. 01, 2008 12:30 pm
par Gigi7
Paradoxale a écrit
Je me disais justement la même chose aujourd'hui. Ce qui m'a toujours dérangé dans les publicités électorales, c'est les attaques envers les autres Partis. Je ne veux pas savoir ce que les autres ne font pas. Je le sais déjà, ça. Je veux plutôt savoir ce que toi tu vas faire pour que les choses changent. Le but, c'est de se vendre, il me semble. Attaquer les autres, je trouve ça pas mal enfantin. Gilles Duceppe a voulu se « venger » parce que Harper l'attaque dans sa publicité. Je trouve ça stupide. Au lieu de prendre exemple sur lui et de faire la même chose, il aurait dû nous prouver que, lui, il a quelque chose à dire.
je ne peux que te T'a tellement raison. C'est vraiment poche. je suis contre le principe de caller les autres pour se remonter!!!!
Je pense que le prochain cadidat qui va venir me voir ou m'appeler je vais lui demander.
Publié : mer. oct. 01, 2008 1:35 pm
par Nabila
Mise à jour le mercredi 1 octobre 2008 à 18 h 43
Photo: La Presse Canadienne /archives
La campagne électorale arrive à un point crucial. C'est mercredi soir à 20 h qu'aura lieu le premier débat des chefs, en français.
Signe de l'importance de l'événement, les chefs des partis politiques n'ont aucune activité prévue à leur horaire en journée afin de se préparer à l'exercice.
L'économie occupera une place importante dans le débat. Mardi, à la demande des conservateurs, le consortium des médias a accepté de modifier la formule pour permettre aux chefs de débattre plus longuement la question de l'économie. Pour ce faire, les déclarations d'ouverture et de fermeture sont éliminées (détails).
C'est le chef conservateur Stephen Harper qui répondra à la première question.
Gilles Duceppe est le chef politique qui a le plus d'expérience dans les débats des chefs. Le chef bloquiste en sera à son douzième débat. Le chef du Parti libéral, Stéphane Dion, en sera à son premier débat des chefs, tout comme la chef du Parti vert, Elizabeth May.
M. Dion admet qu'il est nouveau dans ce genre d'exercice, mais tentera de mettre en avant l'expérience qu'il a acquise comme ministre. Il a aussi dit être nerveux, mais estime que tous les chefs doivent l'être également. « Tout politicien qui prétendrait qu'il ne l'est pas ne serait pas honnête. C'est une occasion qu'il ne faut pas rater pour faire valoir ce à quoi on croit. Dans mon cas je suis une recrue. Je fais face à des chefs d'expérience. Donc, il faut tenir ça en compte, je suis une recrue », a-t-il plaidé.
Selon le politologue Jean-Herman Guay, c'est d'ailleurs le chef libéral qui aura la tâche la plus difficile dans ce débat. « M. Dion a un défi immense à relever parce qu'il doit montrer une nouvelle image. Il doit montrer qu'il n'est pas un perdant et qu'il maîtrise les dossiers [car] son leadership est faible, il est contesté », dit-il.
De son côté, Gilles Duceppe rappelle que l'exercice est très important pour permettre aux électeurs de se faire une meilleure idée sur les chefs et leur programme. Dans sa préparation, il dit qu'il ne fera pas de simulation, comme certains chefs aiment le faire. « J'ai de la misère à faire semblant. [...] Papa [Jean Duceppe] était comédien, c'est un grand talent que je n'ai pas », a-t-il déclaré.
Il dit aussi avoir hâte de croiser le fer avec le chef conservateur. « M. Harper est maintenant au pouvoir, c'est la différence majeure. Dans l'opposition, il prenait un certain nombre de positions qu'il n'a pas respectées une fois au pouvoir, donc ça fera partie du bilan », a-t-il ajouté.
Le chef néo-démocrate Jack Layton entend mettre la famille en tête de lice, comme le propose la plateforme électorale du parti.
« Moi, je veux débattre avec Stephen Harper parce que sa vision est mauvaise pour le Canada, pour les villes, pour les familles; et moi, je vais présenter une autre vision avec les priorités, les gens en premier plan », a-t-il déclaré.
La chef du Parti vert Elizabeth May en est à son premier débat après avoir réussi à imposer sa présence aux joutes oratoires. Mme May espère attirer des citoyens de toutes les allégeances, mais elle vise particulièrement l'ancien électorat progressiste-conservateur des années Mulroney.
Une formule différente
Le débat durera deux heures et aura une formule un peu différente des années passées. En tout, les chefs débattront de huit thèmes, chacun des thèmes sera lancé par une question du public. Ils auront 45 secondes pour répondre, à tour de rôle, à la question. Pendant les minutes suivantes, les chefs pourront se parler directement et l'animateur pourra aussi intervenir pour relancer les échanges.
La présentation sera aussi différente. Les chefs ne seront pas confinés devant des lutrins éloignés les uns des autres, mais seront tous assis autour de la même table.
Le journaliste Stéphan Bureau, qui animera le débat des chefs en français, assure que cette formule fera en sorte que le débat ne sera pas aussi statique que ce qu'on a vu au cours des dernières années.
Deux rendez-vous
Le premier débat, en français, se tiendra au Centre national des Arts à Ottawa le mercredi 1er octobre de 20 h à 22 h. Il sera animé par le journaliste Stéphan Bureau.
Le débat en anglais suivra le lendemain au Centre national des Arts à Ottawa, le jeudi 2 octobre de 21 h à 23 h. Il sera animé par Steve Paikin de TVO.
Publié : mer. oct. 01, 2008 1:48 pm
par Nabila
28 septembre 2008
L'importance des débats
(Daniel Lessard)
Accorde-t-on trop d'importance aux débats télévisés? Font-ils la différence? Un chef peut-il sauver une mauvaise campagne avec un très bon débat?
Réponses: l'importance des débats télévisés a souvent été démontrée. Pour bien des électeurs, c'est un premier vrai contact avec les candidats. La recherche d'une première impression qui les inspirera le jour du scrutin. Oui, ils font la différence.
Demandez à Joe Clark, qui avait gagné l'élection en 1979, après avoir résisté au tout puissant Pierre Elliott Trudeau. David contre Goliath! Demandez à Brian Mulroney qui avait passé le K.-O. à John Turner en 1984. Remontez dans le temps, au début des années 60 quand Jean Lesage, frais, reposé, souriant, s'était imposé contre Daniel Johnson père, de mauvaise humeur, enveloppé dans la fumée de sa cigarette.
Plus loin encore, le tout premier débat télévisé en Amérique: Richard Nixon, trop sérieux, mal rasé, qui s'était incliné devant John F. Kennedy, jeune et charmant, même si Nixon avait fait un meilleur débat d'idées.
De dures épreuves
Ces débats télévisés sont des épreuves redoutables. Ils exigent des nerfs d'acier, un bon sens de la répartie et surtout une connaissance blindée de ses dossiers. À la veille du débat de 1993, Kim Campbell, chef des conservateurs, avait été malade. Avant de monter dans le ring contre Daniel Johnson fils, Jacques Parizeau allait et venait comme un lion en cage. Plus calme, Jean Chrétien se fiait à son instinct. Robert Bourassa, à son sens de l'humour. À quelques minutes d'un débat, il était allé offrir des chocolats à Jacques Parizeau.
Comment prépare-t-on ces débats? D'abord, en tentant de prévoir toutes les questions, tous les coups bas, l'inattendu. Les chefs se font la dent contre des adversaires fictifs, souvent leurs collaborateurs, qui personnifient l'adversaire et tentent par tous les moyens de déstabiliser leur patron.
Bien sûr, il faut bien connaître ses dossiers et pouvoir les expliquer en quelques phrases simples et percutantes. Les formules-chocs impressionnent les téléspectateurs ou les agacent. Le « You had an option, sir » de Mulroney à Turner. Le « Joe, Joe, Joe » condescendant de Pierre Trudeau à Joe Clark. Le « You're no Jack Kennedy » du candidat démocrate à la vice-présidence Lloyd Bentsen à son vis-à-vis républicain Dan Quayle.
Un débat à cinq, la cacophonie?
Les victoires spectaculaires, comme celle de Brian Mulroney contre John Turner en 1984, sont rares. La plupart du temps, il est difficile de départager les chefs. Certains de mes collègues accordent des points aux candidats, après chaque ronde, comme à la boxe. Cette année, un débat à cinq candidats pourrait tourner à la cacophonie, comme celui de 1993 entre les Chrétien, Bouchard, Campbell, McLauglin et Manning.
Quelles sont les attentes, cette année? Le chef conservateur, Stephen Harper, sera prudent pour ne pas perdre son avance. Il voudra tenter de rassurer les Québécois échaudés par ses politiques sur la culture et les jeunes contrevenants.
Gilles Duceppe, le chef du Bloc québécois, doit gagner le débat en français. Il voudra démontrer la pertinence de son parti et continuer à diaboliser Stephen Harper. Le chef libéral, Stéphane Dion, devra jouer les casse-cou. Il doit gagner et de façon non équivoque, en anglais surtout.
Jack Layton, le chef du NPD, voudra démontrer qu'il est capable de supplanter Dion et de devenir le chef de l'opposition. Quant à Élizabeth May, la chef des verts, sa seule présence constitue une victoire. Elle pourrait être l'épine au pied de Jack Layton.
Et si vous doutez encore de la pertinence de ces débats, je vous laisse sur ce propos de l'ancien directeur d'élections Canada, Jean-Pierre Kingsley:
« Aujourd'hui, les Canadiennes et les Canadiens puisent les informations électorales d'abord à la télévision. La diffusion publique d'un débat tenu par plusieurs chefs de partis politiques enregistrés n'est pas une contribution à ces partis politiques, mais bien la prestation d'un service au public. »
Publié : mer. oct. 01, 2008 1:52 pm
par Nabila
29 septembre 2008
Pour qui et pour quoi travaille Elizabeth May?
(Michel C. Auger)
Ceux qui – comme l'auteur de ces lignes – étaient d'accord avec le fait que la chef du Parti vert, Elizabeth May, participe au débat des chefs auront peut-être des remords en écoutant l'entrevue qu'elle a donnée au Forum des chefs.
Sa place au débat des chefs, Mme May l'a gagnée grâce à une mobilisation de ses militants sur Internet. Elle l'a aussi obtenue en raison d'un argument fondé sur notre système électoral: il est si difficile pour un tiers parti de faire élire des candidats dans un système uninominal à un tour, qu'on doit trouver les moyens d'aider ces partis à se faire connaître.
Avec plus de 10 % des voix dans la plupart des sondages et de bonnes performances (2e rang) dans des élections partielles, Mme May méritait cette place.
Plus qu'une coalition anti-Harper?
Mais l'argument de Stephen Harper – et dans une moindre mesure de Jack Layton – ne pouvait être rejeté du revers de la main: pourquoi un second candidat libéral au débat? Mme May a une entente formelle avec le Parti libéral de laisser le champ libre aux chefs dans leurs circonscrïptions respectives. N'y aurait-il pas quelque chose de déséquilibré dans ces débats, si on y faisait une place à Mme May?
À entendre Mme May au Forum des chefs, comme dans ses autres déclarations des derniers jours, on peut se demander pour qui ou pour quoi travaille-t-elle. Ou, plus précisément, est-elle chef du Parti vert ou est-elle en politique pour créer une coalition anti-Stephen Harper?
Mme May a soufflé le chaud et le froid sur cette question de coalition anti-Harper depuis plusieurs jours. Au point où c'est devenu un élément essentiel de sa campagne.
En fait, Mme May a beaucoup plus de choses à dire sur les politiques de Stephen Harper que sur le programme du Parti vert.
Que fera-t-elle au débat? Est-ce qu'elle profitera de cette tribune pour convaincre les Canadiens de donner une chance à son nouveau parti, ou sera-t-elle là essentiellement pour les convaincre de ne pas voter conservateur?
Sa présence permettra-t-elle aux Canadiens de faire un choix plus éclairé avec une option de plus sur le bulletin de vote, ou ajoutera-t-elle à la cacophonie du débat?
On le verra cette semaine. Mais une chose est certaine: la présence des verts aux prochains débats n'est pas acquise. La preuve reste encore à faire que leur chef doit y être. Parce que Mme May n'a pas encore prouvé qu'elle est la chef d'un véritable parti, plutôt que d'un mouvement d'opposition au gouvernement en place.
Publié : mer. oct. 01, 2008 1:52 pm
par Gigi7
Je m,en vais de ce pas écouter ça!!!!!
Publié : mer. oct. 01, 2008 1:54 pm
par Nabila
29 septembre 2008
Les indécis, une cible de choix
Le sondeur Jean-Marc Léger constatait la semaine dernière que « près de 50 % des électeurs disaient qu'ils peuvent encore changer d'idée ». Un autre, Nik Nanos, parlait de « volatilité élevée chez les électeurs ».
C'est à eux d'abord que s'adresseront les cinq chefs pendant les débats cette semaine. Ceux qui penchent vers un parti sans être encore convaincus. Des oiseaux sur la branche, qui ne sont pas prêts à choisir leur nid même après trois semaines de campagne. Et pour plusieurs, c'est le débat qui tranchera.
Entendre les chefs
Certains chercheront à savoir ce qui peut se cacher derrière le sourire bon enfant de Stephen Harper. Le premier ministre tentera sûrement de se faire plus rassurant lors du débat en français, ou du moins voudra mieux expliquer ses réformes en criminalité juvénile et ses compressions en culture.
D'autres voudront voir si le vrai Stéphane Dion se lèvera, surtout au débat anglais. Celui-là même qui répétait en fin de semaine, après 10 ans de vie politique et près de deux ans à la direction du Parti libéral, que les Canadiens ne le connaissent pas. Mais en tentant de s'expliquer et de défendre son programme, il pourrait donner encore raison au premier ministre, qui veut que la campagne porte sur le leadership risqué de M. Dion.
Bien des gens se demanderont si, après cinq débats des chefs, Gilles Duceppe peut encore convaincre les électeurs que le pouvoir ne se limite pas au gouvernement. Le Bloc québécois a connu une bonne campagne la semaine dernière, mais la partie est loin d'être gagnée. Car les conservateurs voudront relancer rapidement leur campagne au Québec, où ils mènent encore dans certaines régions clés.
On voudra entendre le nouveau Jack Layton, qui utilise maintenant un vocabulaire de premier ministre. Pourra-t-il éclipser, en anglais, Stéphane Dion et devenir le choix de ceux qui veulent arrêter Stephen Harper?
Et enfin, plusieurs seront curieux de voir si la petite dernière acceptée dans ces débats, Elizabeth May, chef d'un parti qui n'a jamais fait élire un seul député à Ottawa, réussira à s'imposer. Elle désire tellement la défaite des conservateurs qu'elle a surpris ses propres troupes en suggérant une entente avec les libéraux et les néo-démocrates pour battre Harper.
Elle préfèrerait la défaite de ses candidats et celle de Stephen Harper à un caucus de députés verts siégeant face à un gouvernement conservateur. Du jamais vu. Gros sacrifice de la part des verts, puisque les circonscrïptions où ils mènent se font rares.
Et les indécis
Les chefs courtiseront aussi les indécis. Les vrais indécis. Ces oiseaux qui zigzaguent dans le ciel à la recherche d'un port d'attache. Et ils sont assez nombreux, de 10 à 15 % et à plus de 20 % selon les sondeurs.
Mais le débat à cinq ne leur rendra pas la tâche facile. D'autant plus que si le passé est garant de l'avenir, ces rencontres provoquent rarement de grands moments historiques.
Pourtant, pour les chefs, l'enjeu est grand, car ils savent tous qu'ils ne seront peut-être plus là la prochaine fois, s'ils échouent au test cette semaine.
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Bon débat des chefs à tous!
Publié : mer. oct. 01, 2008 1:59 pm
par Earendil
ishhh la chef du parti vert casse fortement son francais
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:04 pm
par tipet
À date j'aime bien le travail de Stéphan Bureau --Message edité par tipet le 2008-10-01 20:08:37--
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:05 pm
par colaille
Y a pas de section sur le forum pour cette télé-réalité la?
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:06 pm
par Earendil
harper est juste sur la defensive
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:07 pm
par tipet
Earendil a écritharper est juste sur la defensive
C'est normal ils sont 4 contre un Les joies d'être le gouvernement sortant!
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:08 pm
par Earendil
si il gagne le débat c'est qu'il se defends bien
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:09 pm
par tipet
Ouin ben va falloir que j'écoute le débat en anglais pour comprendre Mme May! Dommage
Publié : mer. oct. 01, 2008 2:10 pm
par Strophe
tipet a écritOuin ben va falloir que j'écoute le débat en anglais pour comprendre Mme May! Dommage
L'enfer hein ? Je tente fort fort d'écouter ses propos, mais je suis trop occupée à essayer de décoder.