Fanfou a écritSTAR ACADÉMIE
Plus payant que le gros lot du Banquier
Pascale Lévesque
Le Journal de Montréal
19-06-2008 | 06h44
Marie-Élaine Thibert est plus riche que ce qu'elle dit. La chanteuse a touché ces cinq dernières années des revenus de plus de trois quarts de million de dollars. Une révélation étonnante parmi tant d'autres faites hier par Julie Snyder dans un souhait de mettre fin aux rumeurs qui durent depuis le passage de la chanteuse à Tout le monde en parle.
Il y a quelques mois, Marie-Élaine Thibert, une des chanteuses les plus populaires au Québec après Céline Dion, laissait entendre sur le plateau de Tout le monde en parle qu'elle n'avait pas de quoi s'acheter une maison.
«Ça m'a fait beaucoup de peine», a confié Julie Snyder hier lors de la conférence de presse du lancement des auditions de Star Académie. Tellement que la productrice avait décidé de mettre dans une enveloppe cachetée le contrat de la chanteuse et de le lui redonner. «Je sais maintenant que c'était une maladresse de sa part ; on a eu une bonne discussion, j'ai aussi parlé à sa mère», raconte-t-elle.
Plus que le gros lot
Sans vouloir préciser le salaire exact de la chanteuse, net de redevances (c'est-à-dire après avoir donné son pourcentage de revenu à sa boîte de gérance), Julie Snyder a indiqué qu'il avait été plus avantageux pour Marie-Élaine de participer à SA que de gagner le gros lot du Banquier. Précisant du coup que le gros lot s'élevait parfois à plus de trois quarts de million de dollars. Ce qui fait plus de 150 000 $ par année depuis 2003.
Un bon salaire pour une chanteuse interprète aussi populaire que Marie-Élaine?
«Pour un artiste au Québec, c'est beaucoup d'argent. L'industrie est dure en ce moment pour tout le monde. Il y a la compétition américaine, la compétition québécoise, la multiplication des salles, le piratage...» plaide Marianik Giffard, vice-présidente Opérations et Développement de Productions J. À noter que le contrat de Marie-Élaine Thibert a été renouvelé à la hausse.
«Ç'a été une erreur de ne pas commenter. C'est injuste qu'on ait la perception qu'on se graisse la patte sur leur dos (les académiciens) alors qu'on s'implique à ce point avec nos artistes", a dit Julie Snyder, qui a décidé de revenir sur ses positions et de rétablir les faits quant aux redevances que Productions J touchait de la part de ses artistes en management. Parce que " les rumeurs finissent avec le temps par devenir la réalité».
La vérité sur les salaires
Il lui incombait de faire la lumière sur le fameux 40% de redevances inscrit dans le contrat de cinq ans liant les trois cuvées d'académiciens à Productions J.
Ainsi, en 2003, Wilfred et sa bande ont gagné un salaire moyen de 166 000 $, net de redevances, incluant la tournée et l'album collectif, mais aucun album solo. Le pourcentage de commission, bien que de 40 % dans le contrat, était appliqué au cas par cas selon le travail en développement fait sur l'artiste : on parle de 4,3% pour les artistes moins occupés, comme Pascal Nguyen, à 21, 5 % pour les plus occupés, comme Marie-Mai.
En 2004, pour la seconde cuvée (dont le salaire moyen s'est élevé à 62000 $), le pourcentage de commission oscillait entre 2,5% et 40 %.
«On en a aidé certains», précise Julie.
En 2005, Productions J a augmenté et uniformisé son pourcentage de commission parce que la majorité des académiciens ont été libérés après huit mois, juste à la fin de la tournée de Star Académie. Pour les sept premiers libérés, la commission s'élevait à une moyenne de 35 %, avec un salaire moyen de 42 000 $ net de redevance pour huit mois de travail. Les six autres, Jennifer Silencieux, Marc-André Fortin, Annie Blanchard, Audrey Gagnon, Stéphanie Bédard et Francis Greffard, ont été imposés de la même commission, mais ils ont gagné un salaire moyen de 72000 $, toujours net de redevances.
«On ne peut pas parler d'exploitation», conclut Julie Snyder après avoir déballé tous ces chiffres.
À leur entrée à la Star Académie, les candidats sont toujours sous contrat pour cinq ans. Mais seul le gagnant a promesse de faire un album solo. Du lot, seul Wilfred, Marie-Élaine, Marie-Mai, Annie Blanchard et François Babin demeurent dans l'écurie Productions J.
* * *
LES REVENUS DES ACADÉMICIENS
2003
Salaire moyen : *166 000 $
Total des 14 revenus : *2 320 000 $ (* n'inclut que la tournée et la compilation)
Commission moyenne : 13, 7 %
Écarts de commission : de 4,3 % à 21,5 % (d'artistes moins occupés à artistes plus occupés)
2004
Salaire moyen : 62 000 $
Total des 14 revenus : 633 965 $
Commission moyenne : 26,4 %
Écarts de commission : de -2,5 % à 40 %
2005
Salaire moyen, pour les 7 académiciens sur 13 libérés de leur contrat après huit mois : 42 000 $
Salaire moyen pour les 6 autres : 72 000 $ Commission moyenne : 35 %
http://www.canoe.com/divertissement/tel ... 6-jdm.html
Encore pas le nom de Marc-André Fortin ... dans l'écurie Productions J.
OMG! OMG! OMG!
Dire comment M-É a touché $ en tant d'année, c,est TERRIBLE...J'en reviens juste pas...Ce n'est pas des affaires à personne....tabarna%, c,est le bout de la Marde. J'espère au moins que M-É était d'accord avec ça...elle a dû se faire dire que dû à sa "maladresse" à TOUT LE MONDE EN PARLE...les chiffres devaient sortir ou qq chose du genre...sinon comment être d,accord a exposer son salaire partout!
Et puis, c,est quoi tout ses détails sur les contrats....Je n'en reviens juste pas, elle est tombé sur la tête ou quoi. Je vais me taire mais disons que je pourrais en dire long et large ...