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Publié : jeu. oct. 09, 2008 2:52 am
par Acrux
lucide  a écritPour l'instant je n'en sais pas assez sur le fonctionnement de cette taxe pour me prononcer.

Il me semble au départ qu'effectivement une taxe environnemetale devrait etre imposé mais pas seulement sur le carbone. Puiqu'au dela de la fabrication, tout le transport, l'emballage entre autres contribuent aux émissions de gazs a effet de serre.

Je verrais une taxe associé a la production du produit. Donc si je décide d'acheter un produit venant de la Chine je paie une taxe spéciale qui n'existe pas sur un produit provenant du Quebec ou du Canada. Un produit en vrac serait pas taxé, un produit emballé oui etc....
Une taxe aux marchands qui ont recours au multiples publicités que l'on retrouve dans un publisac hebdommadaire.

Telle que présentée, l'usine super polluante qui veut pas ameliorer son équipement se fera taxée mais refilera les couts aux consommateurs qui recevra une baisse d'impot pour absorber ces nouveaux couts.. je vois pas ce que ca change, l'usine pollue encore et le consommateur en a pas plus dans ses poches.

C'est comme les automobiles, je comprends tres bien qu'on devrait encourager les gens par des retours d'impot sur l'achat d'une auto plus petite, plus économique et plus écologiqe... mais la petite famille de trois enfants elle a pas vraiment le choix de se procurer une fourgonnette sinon ca rentre pas, pourquoi serait-elle pénalisée par une taxe au carbone?

Sur le principe je suis d'accord, mais sur l'application tel que proposée, je suis pas certaine encore je m'interroge? Je suis en bonne partie d'accord avec toi, même que je rajouterais à ça une taxe sur l'essence car les produits canadiens doivent être taxés aussi... C'est les marchés locaux (régionaux) qu'il faut prioriser...

Mais hélas, le choix qu'on a pour l'instant c'est :

1. Une taxe sur le carbone;
2. Rien du tout.

Publié : sam. oct. 11, 2008 4:12 am
par tipet
David Suzuki «déçu» par les québécois


La Presse


À 72 ans, l'infatigable David Suzuki continue de rouler sa bosse aux quatre coins du pays. Véritable gourou des écologistes, il pourfend avec verve et énergie tout ce qu'il considère comme une menace pour l'environnement, que ce soit les grandes entreprises, les pétrolières, voire les conservateurs. Il se dit d'ailleurs bien «déçu» des Québécois, qui semblent vouloir préférer les conservateurs aux verts aux élections de mardi...



Q

En tant qu'écologiste, êtes-vous heureux de voir que l'environnement occupe une place importante dans les élections en cours ?


R

Absolument pas, parce que ce n'est tout simplement pas le cas ! L'environnement a été la préoccupation principale des Canadiens pendant les deux dernières années et pourtant, depuis que les États-Unis ont des difficultés financières, l'attention des médias et des partis est concentrée exclusivement sur l'économie.

Q

Mais n'est-ce pas normal, dans les circonstances ?

R

Les citoyens sont inquiets pour leurs emplois et leurs économies, je peux comprendre. Mais, en même temps, il faut savoir qu'il y a un lien direct entre l'environnement et l'économie. Une économie en santé dépend d'un environnement sain. Le fait qu'un des enjeux chasse l'autre montre que nous avons échoué, en tant qu'écologistes, à faire comprendre le lien direct entre les deux.

Q

Le débat autour de la taxe sur le carbone ne fait-il pas, justement, le pont entre économie et environnement ?

R

Il devrait le faire, mais il ne le fait pas, tout simplement parce qu'il n'y a pas de débat sur la question. Le premier ministre du pays a craché sur cette proposition, malgré son importance cruciale dans la lutte contre les changements climatiques, en la qualifiant de folle et d'insensée. C'est choquant de voir quelqu'un aborder cette question d'une manière aussi superficielle et stupide !

Q

Pourquoi la taxe sur le carbone est-elle si importante ?

R

Parce qu'il est très difficile d'influer sur les comportements. Les politiciens ont accès à deux puissants outils pour le faire : la réglementation et la taxation. Et tous les économistes nous disent que la taxation est une manière très efficace d'influencer les comportements.

Q

Comment ?

R

Elle lance un message aux entreprises : vous ne pouvez plus vous servir de l'atmosphère comme d'une immense décharge gratuite pour vos émissions, vous devez maintenant payer pour le faire.

Q

Que constatez-vous dans la campagne électorale en cours ?

R

Qu'il y a un fossé entre les partis de l'opposition, qui ont tous une plateforme environnementale solide, et le parti au pouvoir, qui a choisi de s'isoler sur cette question.

Q

Et pourtant, il mène dans les sondages...

R

C'est vrai. Mais il se dirige vers un gouvernement minoritaire. Or, si on additionne les appuis des libéraux, du NPD et des verts, qui ont une plateforme environnementale similaire, on constate que la majorité des électeurs s'opposent aux conservateurs. Cela nous ramène au problème fondamental de notre démocratie, qui permet à une formation n'ayant récolté que 40 % des voix de former un gouvernement majoritaire, comme ce fut le cas à l'époque de Brian Mulroney.

Q

C'est un problème ?

R

Absolument ! Je n'ai jamais voté pour un parti qui a pris le pouvoir. Mon vote a donc toujours été gaspillé. Ce n'est pas une démocratie ! C'est une tyrannie de la minorité, qui profite de la division du vote majoritaire !

Q

Peut-être, mais est-il aussi possible que vous, comme les chefs de parti, surestimiez l'importance qu'accordent les Canadiens à l'environnement ?

R

Non. Tous les partis d'opposition ont de solides plateformes vertes parce que les gens se préoccupent, justement, d'environnement.

Q

Donc nous évoluons ?

R

J'ai déjà dit à Elizabeth May que mon souhait est de voir de mon vivant des élections où il n'y aura plus de Parti vert. Cela signifiera que tous les partis, sans exception, auront intégré l'environnement aux enjeux traditionnels. C'est un peu comme ces entreprises qui m'appellent sans cesse pour avoir une lettre d'appui à leurs actions environnementales... Toutes les entreprises devraient être vertes ! Ça ne devrait pas être un sujet de vantardise, plutôt une simple façon d'être.

Q

Comment réagissez-vous à l'appui accordé aux conservateurs par les Québécois, dont vous avez maintes fois vanté les mérites environnementaux ?

R

Je suis surpris et je suis déçu. J'ai parlé à Gilles Duceppe il y a quelques mois et je lui ai dit que je ne comprenais tout simplement pas ce qui se passait au Québec. Cette province a toujours été plus préoccupée par l'environnement que les autres. Je m'attendais donc à un certain leadership sur le plan environnemental. Je suis donc sidéré lorsque je constate que les Québécois s'apprêtent à élire un parti qui a un programme environnemental si faible.

Q

Et que pensez-vous des élections en cours aux États-Unis ?

R

Je trouve cela fascinant vu d'ici, car peu importe qui est élu, le Canada aura l'air complètement fou au lendemain de cette élection présidentielle. Alors que l'on continue de suivre aveuglément le chemin tracé par Bush, les États-Unis s'apprêtent à s'en distancier de façon importante !

Q

De quelle façon ?

R

Un changement majeur se prépare au sud de la frontière, car Obama et McCain soutiennent tous deux qu'il faut s'attaquer aux changements climatiques et qu'il faut aller vers un avenir énergétique durable. D'ailleurs, si les États-Unis avaient investi dans les énergies renouvelables ne serait-ce qu'une portion des 700 milliards de dollars accordés à des banques - qui auraient plutôt mérité un coup de pied au derrière, à mon avis - ils auraient pu prendre le virage dès maintenant.

Q

Les États-Unis seront-ils du prochain accord international sur le climat, qui succédera à Kyoto ?

R

Absolument. Ils ne se joindront peut-être pas au consensus dès la rencontre prévue en décembre en Pologne, mais ils y seront à partir de l'année suivante, à la conférence de Copenhague.

Q

Et la Chine ? Et l'Inde ?

R

Ces pays devront aussi être de la partie. L'idée, avec Kyoto, était d'obliger les responsables de la crise climatique, les pays riches, à réduire leurs émissions d'ici à 2012. Pendant ce temps, les pays émergents avaient l'occasion de développer leur économie. Mais il était clair que, dans un deuxième temps, tout le monde serait inclus dans un protocole international.

Q

Vous pensez que cela se produira ?

R

Tout dépend de l'exemple des pays comme le nôtre. Si le Canada, un des pays les plus riches au monde, est incapable de réduire ses émissions, pourquoi la Chine et l'Inde décideraient-ils spontanément d'agir ? Surtout que notre inaction leur donnerait le droit de dire : « Si vous n'êtes pas prêts à modifier vos comportements, pourquoi le ferions-nous ? » Nous avons un exemple à montrer et si nous ne le faisons pas, la Chine et l'Inde pourront nous envoyer au diable !

Q

Pouvons-nous espérer une réduction de nos émissions tout en exploitant les sables bitumineux ?

R

C'est honteux, tellement honteux ! C'est un des projets les plus dommageables sur le plan environnemental, non seulement au Canada, mais dans le monde. C'est du goudron, pas du pétrole. Voilà pourquoi il faut faire fondre le tout à l'aide de quantités phénoménales d'énergie. Il faut l'équivalent d'un demi-baril de pétrole pour produire un seul baril de pétrole à partir des sables bitumineux. Et c'est sans parler des grandes quantités d'eau utilisées, de la destruction de la forêt boréale, etc. C'est complètement fou !

Q

Que faire ?

R

Les sables bitumineux sont la honte du Canada. Nous devons exiger l'arrêt immédiat de leur exploitation ! C'est démentiel ! Nous devons aussi avoir une discussion collective sur notre avenir énergétique. Pourquoi baser notre avenir sur des sources d'énergie appelées à disparaître, qui produisent des gaz à effet de serre et qui participent aux changements climatiques ? C'est un crime intergénérationnel !

Q

Que devrait répondre le Québec à Enbridge, qui souhaite transporter du pétrole bitumineux de l'Alberta jusqu'à Montréal ?

R

Le Québec est bien chanceux d'avoir opté pour l'hydroélectricité, une énergie qui a certes des impacts, mais qui est propre d'un point de vue des gaz à effet de serre. Pourquoi le Québec voudrait-il soudainement prendre une autre voie ? Il doit plutôt se lever et faire obstacle à ce projet.

Q

En guise de conclusion... La Fondation Suzuki vient tout juste d'ouvrir un bureau québécois, après 18 ans d'existence. Pourquoi avoir attendu si longtemps ?

R

Pour une petite organisation comme la nôtre, qui s'est concentrée d'abord sur la Colombie-Britannique et l'Ontario, il aurait été risqué d'investir dans la traduction et le dédoublement de nos actions. Nous avons donc dû attendre qu'un nouveau directeur soit nommé, l'an dernier, en la personne de Peter Robinson, et qu'il en fasse sa priorité. C'est beaucoup trop tard, je l'admets. Et je m'en excuse.

Publié : sam. oct. 11, 2008 4:27 am
par tipet
Je pense que Acrux et Suzuki ont une certaine similarité au niveau des idées que ce soit sur la démocatie ou l'environnement

Publié : sam. oct. 11, 2008 4:35 am
par Acrux
tipet  a écritJe pense que Acrux et Suzuki ont une certaine similarité au niveau des idées que ce soit sur la démocatie ou l'environnement Assurément, Suzuki et Reeves sont des idoles pour moi...!

Publié : sam. oct. 11, 2008 4:45 am
par tipet
En tout cas pour les sables bitumineux je suis PARFAITEMENT d'accord avec lui. C'est une totale honte nationale, nos gouvernements devraient aller se cacher...ça me fout en rogne quand j,entend parler de ça, je mordrais.

Publié : sam. oct. 11, 2008 4:51 am
par Acrux
tipet  a écritEn tout cas pour les sables bitumineux je suis PARFAITEMENT d'accord avec lui. C'est une totale honte nationale, nos gouvernements devraient aller se cacher...ça me fout en rogne quand j,entend parler de ça, je mordrais.

Publié : sam. oct. 11, 2008 5:08 am
par Acrux
Strophe  a écritBin moi je le dis ouvertement... je suis contre. Du moins, dans sa forme actuelle.

Pourquoi ? Parce qu'avec la taxe sur le carbone, comme celle que le parti vert propose, pénalise tout le monde. Allez hop... tous dans le même bâteau.

Que ce soit la grosse entreprise qui pollue énormément, les propriétaires de gros camion Hummer ou les gens qui ont vraiment besoin d'un véhicule pour travailler, les gens qui font du co-voiturage, etc...

Au bout du compte, comme toujours... ça va être encore la classe moyenne qui va payer. Les entreprises trouveront une faille pour s'en échapper... pis les riches aussi.

Qu'on commence donc à s'attaquer au vrai problème : Les grosses entreprises qui polluent énormément. Aussi, les gens qui ont des véhicules qui consomment plus que tant...

Je pense que ça va déjà faire beaucoup de changements... et en laissant un peu respirer la classe moyenne, dont beaucoup de gens n'ont pas vraiment le choix d'utiliser un véhicule pour le boulot et dont beaucoup font déjà pas mal d'effort pour la planète.


plt  a écritSans embarquer dans la grosse explication, simplement que j'ai une pensé pour les gens serrés, les familles moins aisée et j'ai bien peur que plusieurs n'arrive plus a "rentrer' dans leur budget déjà bien limité. Un problème par un autre, pas selon moi.
Suzuki répond : Les citoyens sont inquiets pour leurs emplois et leurs économies, je peux comprendre. Mais, en même temps, il faut savoir qu'il y a un lien direct entre l'environnement et l'économie. Une économie en santé dépend d'un environnement sain. Le fait qu'un des enjeux chasse l'autre montre que nous avons échoué, en tant qu'écologistes, à faire comprendre le lien direct entre les deux.





Consult1  a écritContre - c'est trop compliqué et de toute façon, quel est l'intérêt de nous auto-pénaliser quand l'augmentation de la pollution vient de pays qui n'ont pas signé l'accord de Kyoto (i.e. la Chine).

C'est le fun l'auto-flagellation mais pour ceux dont la job n'est pas garantie par l'état, la situation économique est la première priorité. Je ne pénaliserais pas l'économie canadienne pour faire plaisir à David Suzuki et compagnie.
Consult1  a écrit

Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit que c'est masochiste de nous auto-flageller tout en laissant d'autres pays polluer sans limite. C'est un peu ridicule de nous pénaliser - et de pénaliser notre économie - pour le plaisir de laisser la Chine polluer non-stop et en plus, venir concurrencer nos entreprises avec des produits fabriqués sans aucun respect pour l'environnement.
Consult1  a écrit

Ce serait plus efficace de mettre la pression sur ceux qui augmentent leur pollution d'abord. La chine batit son infrastructure économique et son avantage concurrentiel en polluant...
Suzuki répond : Ces pays devront aussi être de la partie. L'idée, avec Kyoto, était d'obliger les responsables de la crise climatique, les pays riches, à réduire leurs émissions d'ici à 2012. Pendant ce temps, les pays émergents avaient l'occasion de développer leur économie. Mais il était clair que, dans un deuxième temps, tout le monde serait inclus dans un protocole international.
Le Québec est bien chanceux d'avoir opté pour l'hydroélectricité, une énergie qui a certes des impacts, mais qui est propre d'un point de vue des gaz à effet de serre. Pourquoi le Québec voudrait-il soudainement prendre une autre voie ? Il doit plutôt se lever et faire obstacle à ce projet.

Tout dépend de l'exemple des pays comme le nôtre. Si le Canada, un des pays les plus riches au monde, est incapable de réduire ses émissions, pourquoi la Chine et l'Inde décideraient-ils spontanément d'agir ? Surtout que notre inaction leur donnerait le droit de dire : « Si vous n'êtes pas prêts à modifier vos comportements, pourquoi le ferions-nous ? » Nous avons un exemple à montrer et si nous ne le faisons pas, la Chine et l'Inde pourront nous envoyer au diable !






En ce concerne la déficience de la démocratie :

Suzuki répond : ....il se dirige vers un gouvernement minoritaire. Or, si on additionne les appuis des libéraux, du NPD et des verts, qui ont une plateforme environnementale similaire, on constate que la majorité des électeurs s'opposent aux conservateurs. Cela nous ramène au problème fondamental de notre démocratie, qui permet à une formation n'ayant récolté que 40 % des voix de former un gouvernement majoritaire, comme ce fut le cas à l'époque de Brian Mulroney.

Je n'ai jamais voté pour un parti qui a pris le pouvoir. Mon vote a donc toujours été gaspillé. Ce n'est pas une démocratie ! C'est une tyrannie de la minorité, qui profite de la division du vote majoritaire !

Publié : sam. oct. 11, 2008 2:19 pm
par Consult1
Suzuki répond : Ces pays devront aussi être de la partie. L'idée, avec Kyoto, était d'obliger les responsables de la crise climatique, les pays riches, à réduire leurs émissions d'ici à 2012. Pendant ce temps, les pays émergents avaient l'occasion de développer leur économie. Mais il était clair que, dans un deuxième temps, tout le monde serait inclus dans un protocole international.

i.e. : Qu'ils puissent polluer sans aucune retenue, ce qui va en fait nullifier les efforts des pays signataires et, en plus, leur donner un avantage concurrentiel.


Tout dépend de l'exemple des pays comme le nôtre. Si le Canada, un des pays les plus riches au monde, est incapable de réduire ses émissions, pourquoi la Chine et l'Inde décideraient-ils spontanément d'agir ? Surtout que notre inaction leur donnerait le droit de dire : « Si vous n'êtes pas prêts à modifier vos comportements, pourquoi le ferions-nous ? » Nous avons un exemple à montrer et si nous ne le faisons pas, la Chine et l'Inde pourront nous envoyer au diable !

-  Oh oui, j'ai envie de me faire faire la morale par la Chine...

Pour ce qui est des commentaires sur les craintes des gens pour leurs emplois:  On est pas tous retraités de Radio-Canada...

Publié : lun. oct. 13, 2008 11:10 am
par Carnie
J'suis contre, tout pour nous taxer. Hosti que j'suis tannée des taxes.  S'cusez fallait que ça sorte.

Publié : lun. oct. 13, 2008 5:52 pm
par Son Excellence
Je suis contre...............du moment que l on mentionne taxe

Publié : lun. oct. 13, 2008 7:48 pm
par Dan222
Je suis contre

C'est des baisses de taxes qu'on veut pas une taxe supplémentaire du carbonne me semble qu'on es assez taxé comme ca

laissez nous respirer un peu  

Publié : mar. oct. 14, 2008 6:45 am
par Strophe
Acrux  a écrit

Suzuki répond : Les citoyens sont inquiets pour leurs emplois et leurs économies, je peux comprendre. Mais, en même temps, il faut savoir qu'il y a un lien direct entre l'environnement et l'économie. Une économie en santé dépend d'un environnement sain. Le fait qu'un des enjeux chasse l'autre montre que nous avons échoué, en tant qu'écologistes, à faire comprendre le lien direct entre les deux.








Suzuki répond : Ces pays devront aussi être de la partie. L'idée, avec Kyoto, était d'obliger les responsables de la crise climatique, les pays riches, à réduire leurs émissions d'ici à 2012. Pendant ce temps, les pays émergents avaient l'occasion de développer leur économie. Mais il était clair que, dans un deuxième temps, tout le monde serait inclus dans un protocole international.
Le Québec est bien chanceux d'avoir opté pour l'hydroélectricité, une énergie qui a certes des impacts, mais qui est propre d'un point de vue des gaz à effet de serre. Pourquoi le Québec voudrait-il soudainement prendre une autre voie ? Il doit plutôt se lever et faire obstacle à ce projet.

Tout dépend de l'exemple des pays comme le nôtre. Si le Canada, un des pays les plus riches au monde, est incapable de réduire ses émissions, pourquoi la Chine et l'Inde décideraient-ils spontanément d'agir ? Surtout que notre inaction leur donnerait le droit de dire : « Si vous n'êtes pas prêts à modifier vos comportements, pourquoi le ferions-nous ? » Nous avons un exemple à montrer et si nous ne le faisons pas, la Chine et l'Inde pourront nous envoyer au diable !






En ce concerne la déficience de la démocratie :

Suzuki répond : ....il se dirige vers un gouvernement minoritaire. Or, si on additionne les appuis des libéraux, du NPD et des verts, qui ont une plateforme environnementale similaire, on constate que la majorité des électeurs s'opposent aux conservateurs. Cela nous ramène au problème fondamental de notre démocratie, qui permet à une formation n'ayant récolté que 40 % des voix de former un gouvernement majoritaire, comme ce fut le cas à l'époque de Brian Mulroney.

Je n'ai jamais voté pour un parti qui a pris le pouvoir. Mon vote a donc toujours été gaspillé. Ce n'est pas une démocratie ! C'est une tyrannie de la minorité, qui profite de la division du vote majoritaire !

Je te dirais simplement que c'est la vision des choses de Suzuki, pas la mienne. J'ai beau respecter l'homme, je suis encore capable de me faire ma propre opinion de moi même

Publié : mer. oct. 15, 2008 8:07 am
par bored
je suis de l'avis de Strophe. une taxe sur le carbone et sur l'eau, oui, mais apres une certaine consommation logique dépassée.

ex: tant de litres par habitant par année, ensuite 0.XX$ du litre. meme chose pour les emissions. et plus severe pour les entreprises, evidemment.

ca prend un veritable tournant vert, avec les lois et amendes nécessaires.

on gaspille tellement... j'comprends pas pk ya pas des urinoirs dans les maisons/constructions neuves en plus des traditionnels bols. c'est clair que chez moi, y va en avoir, peu importe combien de coute de plus les acheter et les poser/plomberie.

Publié : mer. oct. 15, 2008 12:01 pm
par lucide
J'ai entendu hier lors de la soirée d'élections que la Colombie Britannique a déja une taxe sur le carbone par le gouvernement provincial,  je vais tenter de trouver comment elle fonctionne et si cela a apporté des ameliorations?