LE DOMAINE BLEU

Lison48  a écrit

Oui et avec des Québécois au travail, le syndicat arrive et une autre hausse de prix.    


Ha oui, les méchants syncicats! Le Québec étaient tellement mieux sans...

*Spirullette songe à son grand-père mort d'amiantose, maladie occasionnée par les siiiii bonnes conditions de travail qu'ils avaient avant l'implantation des syndicats au Québec.   *

J'ai toujours été contre l'adage qui dit qu'il n'y a rien de pire qu'un Québécois pour en écraser un autre, mais je pense que je vais revoir ma pensée à ce sujet...

Spirullette  a écrit

Ha oui, les méchants syncicats! Le Québec étaient tellement mieux sans...

*Spirullette songe à son grand-père mort d'amiantose, maladie occasionnée par les siiiii bonnes conditions de travail qu'ils avaient avant l'implantation des syndicats au Québec.   *  
Engageons les p'tis mexicains qui travaillent 75 heures à temps simple, sans congé d'maladies, exploitons les!

Nikki.  a écritJ'ai toujours été contre l'adage qui dit qu'il n'y a rien de pire qu'un Québécois pour en écraser un autre, mais je pense que je vais revoir ma pensée à ce sujet...



Je n'écris pratiquement pas dans cette section, mais je lis beaucoup

croustille  a écrit    
Engageons les p'tis mexicains qui travaillent 75 heures à temps simple, sans congé d'maladies, exploitons les!  

Ils ne sont pas en esclavage...  Ils sont totalement libres de venir ici ou pas, de partir ou pas...  N'empêche, à force de taper sur les syndicats et sur les gens qui ne veulent plus de job de crèves-faim, on finira bien par l'obtenir notre baisse de qualité de vie...  On a juste à pas lâcher et on sera bien obligé d'aller les cueuillir nous mêmes ces fraises-là...

Je commence à me demander si je ne devrais pas carrément boycotter les fruits et légumes du Québec puisqu'ils sont le fruit de l'exploitation humaine...  Je songe à acheter mes légumes des États-Unis...  (Ironie)

Et dire que c'est cette société que nous avons désirée. Il me semble que nous voulions sortir des semaines à n'en plus finir et que nous souhaitions nous donner plus de temps pour les loisirs. Je ne comprends pas qu'on crache sur ce que nous désirions. Faudrait alors retourner aux semaines de 60 heures avec des salaires de crève-faim et des conditions de travail minimales. Si tu te blesses, arrange-toi tout seul.  Je ne nous comprends pas. Il est bien vrai qu'on a pas besoin d'ennemis pour descendre un peuple. Nos concitoyens se chargent de le faire à peu de frais.

Je ne comprends pas non plus un parent qui vient chiâler dans ma classe parce que je donne une heure trente de devoirs et leçons les soirs de la semaine. Il me dit que son tit pittt a assez de sa journée de classe qui dure 5 heures et demie. Surtout pas de devoirs les fins de semaine. Non! Je ne comprends vraiment pas. À lire certains, je n'en donne pas assez. Je regarde ma tante qui a enseigné dans les écoles de campagne de la première à la septième année dans le même local pour un salaire de 325 $/année et c'est son père (mon grand-père) qui fournissait le bois de chauffage pour l'école car c'était l'entente du contrat.

On a lutté et lutté pour nous sortir de la grande noirceur mais faut croire qu'il ne faille pas penser qu'il fasse trop clair. C'est trop aveuglant. On n'est pas capable de prendre ça. Il nous faut retourner dans la grande noirceur. --Message edité par Beppo le 2008-07-11 15:40:48--

kapucine  a écritAchetons québécois, encourageons l'économie locale .... et.... engageons des Mexicains pour faire notre job  parce que les québécois ne veulent pas travailler 75 heures par semaine ... les laches      

 Je jasais justement avec un producteur de fraises aujourd'hui.

Premièrement, les employeurs n'exigent pas 75 heures par semaine, ceux qui le font, ce sont des Mexicains qui veulent le faire, personne ne les obligent.

Deuxièmement, ce producteur me racontait qu'il avait fait la demande pour avoir des cueilleurs de fraises, et il faudrait qu'il les paie entre 14.00 et 15.00 de  l'heure  pour en avoir quelques uns et la plupart ne veulent pas travailler plus que 30 ou 35 heures par semaine.

Il trouve cela bien dommage qu'il y ait autant d'étudiants (comme dans son temps) qui ne veulent pas travailler l'été pour se faire des sous, c'est bien dommage.

Je ne pense pas qu'ils ne veulent pas travailler .. (certains, p'tet mais faut pas généraliser) mais travailler dans ces conditions là, c'est pas vraiment intéressant .. La plupart ont une voiture, alors payer l'essence et cueillir des fraises .. Ça doit bouffer un budget.


Et comme je disais plus haut .. Être au salaire minimum quand t'es logé-nourri-promené ... Ça te gonfle un salaire minimum en maudit !

Mimosa  a écritJe ne pense pas qu'ils ne veulent pas travailler .. (certains, p'tet mais faut pas généraliser) mais travailler dans ces conditions là, c'est pas vraiment intéressant .. La plupart ont une voiture, alors payer l'essence et cueillir des fraises .. Ça doit bouffer un budget.


Et comme je disais plus haut .. Être au salaire minimum quand t'es logé-nourri-promené ... Ça te gonfle un salaire minimum en maudit ! Euh! ben vois-tu y a des employés qui travaillent dans des magasins au salaire minimum et qui doivent se voyager aussi, alors l'essence ne coûte pas moins cher pour eux, non???

Et  la plupart de ces étudiants sont déjà logé nourri chez leurs parents, alors pour moi, travailler à un salaire convenable, sans toutefois gagner 14.00 ou 15.00 de l'heure pour cueillir des frais, je crois que ce serait une bonne chose au lieu de passer la journée à jouer sur Internet, non?

Sans être exploités, les jeunes aujourd'hui, je dis pas tous, veulent le gros salaire mais sans faire le moindre effort.

S'il y avait tant que cela des Québécois qui voulaient la faire la job, on penserait peut-être moins en engager des Mexicains, parce que tout compte fait, ils doivent les payer le salaire minimum en plus de les loger, les nourrir et leur fournir le véhicule de transport, quoique les Mexicains voyagent en autobus fournie par l'employeur (dans bien des cas) pour faire leurs épiceries.

Je me trompe p'tet, mais je crois qu'ils ont des subventions pour engager des Mexicains .. Donc ils ne payent pas tout..

Et travailler en ville, y'a le transport en commun, ou un parent/amis qui peut te voyager ..
Aller travailler à la campagne, tu dois prendre l'auto ?

Vouloir le gros salaire .. Disons qu'entre le salaire minimum pour laver de la vaisselle et le même, pour cueillir des fraises à 4 pattes au soleil, c'est clair que je choisis la vaisselle pour ma part.


J'ai un jeune cousin qui est allé aux fraises, 2 années ..
Le producteur donnait les rangs de fraises "nouveaux" aux Mexicains, car il disait qu'ils cueillaient plus vite .. Les p'tits Québécois eux, devaient passer derrière eux .. Donc j'peux tu te dire qu'il faut pas mal plus de temps pour le remplir ton panier quand y'en a d'autres qui sont passés avant toi ? On s'étonne qu'ils remplissaient moins vite les leurs ..

Moi je les admire les mexicains. Ce qui leur donne ces qualités c'est la misère qu'ils ont eu. Ils connaissent la valeur du travail et de l'argent et ils sont heureux
Ici nos pauvres sont gras mais ils sont surtout pauvre dans leur tête c'est ça vivre dans une société qui déresponsabilise les gens. Ils perdent leur fierté.

Je trouves que quelquefois nous avons tendance à tout mettre dans le même panier, tel que tous nos jeunes ne sont que des paresseux et les mexicains de grands travailleurs.

Dans un premier temps il faut comprendre que les mexicains qui viennent ici sont des adultes souvent avec des familles. S'ils reviennent année après année c'est que pour eux selon leurs niveaux de vie c'est très avantageux. Au Mexique le revenu moyen annuel d'un ouvrier est de 6 000$ comparativement à 40 900$ pour un québecois. J'ai vu un reportage sur ce sujet. Il y a certains villages qui se vident des hommes dans la saison des récoltes, toutefois au retour de nouvelles maisons se construisent car dans 20 semaines d'un travail de champ il gagneront plus que le salaire d'un ouvrier pour une année complète.

Je ne crois pas que ce soit une affaire de paresseux ou non. Il y a quand même quelques millions de mexicains qui restent chez eux et ne ferait pas la job même si pour eux c'est très payant. Les autres mexicains sont-ils tous des paresseux? Lors de la construction de la Baie James il y a eu beacoup d'ouvrier qui ont accepté d'y travailler éloigné et seul à des 60-70 heures par semaine. C'était des québecois, ils l'ont fait parce que monétairement ça valait la peine

Le gouvernement a établi des règles pour s'assurer que les travailleurs étrangers puissent obtenir des conditions qui ne soient pas sous le minimum des lois canadiennes et de chacune des provinces. C'est très bien et normal, par contre c'est toujours un travailleur étranger et je ne vois pas pourquoi nous aurions à subventionner leur bien-être aux Mexique. Étant donné qu'ils sont des travailleurs d'exception que le gouvernement en fasse une pour ne pas leur imposer les primes  sociales sauf pour l'assurance maladie qu'ils devraient payer et qu'en retour nous donnions les soins au même titre qu'un québecois en autant bien sûr que ce soit durant la période que le travailleur est ici.

J'avoue que de lire les grosses généralisations sur tous les jeunes du Québec me fait défriser un peu...

Je ne dois pas fréquenter les mêmes jeunes que tout le monde coudonc...

Annouk  a écritJ'avoue que de lire les grosses généralisations sur tous les jeunes du Québec me fait défriser un peu...

Je ne dois pas fréquenter les mêmes jeunes que tout le monde coudonc...



Moi non plus. Je donne une session de cours à l'université et à la fin du cours, les étudiants se garochent pour aller travailler soit au dépanneur ou dans un magasin à rayon. Me semble que s'ils étaient si paresseux que ça, après le cours ( à 19 h 00), tu sacres ton camp chez-toi. Mais ce n'est pas ce que je vois. C'est la course à l'autobus pour aller travailler et faire le chiffre du soir. Je ne dois pas vivre dans le même société faut craire.

Ils sont tellement paresseux nos jeunes que les statistiques démontrent que leur emploi nuit à leurs études. On est entrain d'implanter des programmes pour les rendre plus disponibles à l'étude. J'enseigne-tu dans la même province de lâches que l'on tente de me décrire? --Message edité par Beppo le 2008-07-11 22:56:07--

Faut arrêter de dire que les jeunes sont paresseux. Par contre, il faut reconnaître qu'ils y en a peu maintenant qui veulent travailler au champ. Il y a 20-25-30 ans, les jeunes des campagnes principalement, travaillaient tout l'été aux différentes cueillettes, ce qui n'est plus le cas puisque plusieurs autres options leur sont offertes ou plus accessibles et surtout moins exigeantes physiquement. Il est extrêmement épuisant de travailler au champ.
On aura beau dire, la main d'oeuvre agricole est rare. C'est dur et peu payant, mais les agriculteurs sont loin de faire des millions et ne peuvent payer des gros salaires. Surtout que nous en tant que consommateurs ne sommes pas près à débourser plus pour acheter local. Si les fraises sont trop chères les gens les boudent. Alors quelle est la solution sans main d'oeuvre étrangère?

C'est pas qu'ils sont tous paresseux faut pas généraliser mais des paresseux quand tu tombes sur un on dirait qu'ils sont tous dans le même tas.

Mais au lieu de subventionner pour faire venir des travailleurs étrangers les gouvernements devraient subventionner pour les emplois pour les jeunes et même pour ceux qui sont sur le bs dans le style projet.

Mwep .. Des histoires comme la tienne croustille, y'en a plein ..
Y'a vraiment eu un temps (je sais pas si ça a vraiment changé en fait ..) où y'a eu de la grosse exploitation dans ce milieu .. Faut p'tet pas se demander plus loin pourquoi ça n'intéresse plus les jeunes maintenant, ce "travail".

Beppo  a écrit

Moi non plus. Je donne une session de cours à l'université et à la fin du cours, les étudiants se garochent pour aller travailler soit au dépanneur ou dans un magasin à rayon. Me semble que s'ils étaient si paresseux que ça, après le cours ( à 19 h 00), tu sacres ton camp chez-toi. Mais ce n'est pas ce que je vois. C'est la course à l'autobus pour aller travailler et faire le chiffre du soir. Je ne dois pas vivre dans le même société faut craire.

Ils sont tellement paresseux nos jeunes que les statistiques démontrent que leur emploi nuit à leurs études. On est entrain d'implanter des programmes pour les rendre plus disponibles à l'étude. J'enseigne-tu dans la même province de lâches que l'on tente de me décrire?  Je ne sais pas si c'est mon message qui laissait sous entendre que les jeunes étaient paresseux.

Je parlais surtout des cueilleurs de fraises, concombres, etc etc.

Oui y a beaucoup de jeunes qui quittent l'école et s'en vont travailler dans des magasins, épiceries ou autres, ils gagnent le salaire minimum bien souvent. Mais au moins, ils ont du coeur au ventre et travaillent.

Mais ceux qui n'ont pas de job de fin de semaine ou ne travaillent pas les week-end, n'iront pas cueillir des fraises, parce que c'est pas assez, faudrait les payer 14.00 ou 15 dollars de l'heure.

Hors, il y a pas grand producteur québécois qui va arriver à les payer ce salaire là, les producteurs ne sont pas tous des gens qui exploitent les jeunes et abusent d'eux.


Quelqu'un parlait de 30.00$ la semaine, pour une semaine de  50 heures, ben, cela c'en est de l'exploitation, cela ne fait même pas un dollar de l'heure, je pensais pas que cela existait encore.

Il y a aussi des adultes qui font les cuilettes.. pas juste des jeunes... personnellement j'ai fais les pommes et les fraises et j'ai travaillé dans des pépinieres (salaire minimum subventionné)

Aux pommes , j'étais payé au minot ..  c'était difficile pour le body  et loin  d'etre payant.. nous pouvions etre loger.... dans la grange sur des matelas par terre..  

Aux fraises, au champ .. fait chaud en maudti a quatres pattes au soleil..  la propriétaire arretait pas de gueuler apres les employés d'aller plus vite..  
Au bout de 2 jours , je me suis levée et j'ai foutu le camp .. j'avais juste le gout de lui vider le panier de fraises sur la tete..  

2 pépinieres, dont une provinciale, on se serait cru dans les années 40 .. pas pire salaire , mais des conditions exécrables..
et l'autre subventionné qui te prenait aussi pour des esclaves..   des heures de fou..

Je suis consciente que ce n'est pas comme ca partout quand meme, mais c'est pour dire que j'ai eu des bien mauvaises expériences  


Je le répete, pourquoi ne pas proposer 2 horaires, 2 chiffres  soit le matin tres tres tot par exemple un groupe de 6h a 15 heures et l'autre de midi a 20 heures..    Pourquoi faire des 75 heures ? ...

Je suis saisonniere, maintenant je travaille dans des centres de jardins comme conseilliere, et il n'est pas rare de faire des 60 heures/semaine .  C'est dur sur le corps croyez moi en plein soleil..  

Fabine  a écritJe trouves que quelquefois nous avons tendance à tout mettre dans le même panier, tel que tous nos jeunes ne sont que des paresseux et les mexicains de grands travailleurs.

Dans un premier temps il faut comprendre que les mexicains qui viennent ici sont des adultes souvent avec des familles. S'ils reviennent année après année c'est que pour eux selon leurs niveaux de vie c'est très avantageux. Au Mexique le revenu moyen annuel d'un ouvrier est de 6 000$ comparativement à 40 900$ pour un québecois. J'ai vu un reportage sur ce sujet. Il y a certains villages qui se vident des hommes dans la saison des récoltes, toutefois au retour de nouvelles maisons se construisent car dans 20 semaines d'un travail de champ il gagneront plus que le salaire d'un ouvrier pour une année complète.

Je ne crois pas que ce soit une affaire de paresseux ou non. Il y a quand même quelques millions de mexicains qui restent chez eux et ne ferait pas la job même si pour eux c'est très payant. Les autres mexicains sont-ils tous des paresseux? Lors de la construction de la Baie James il y a eu beacoup d'ouvrier qui ont accepté d'y travailler éloigné et seul à des 60-70 heures par semaine. C'était des québecois, ils l'ont fait parce que monétairement ça valait la peine

Le gouvernement a établi des règles pour s'assurer que les travailleurs étrangers puissent obtenir des conditions qui ne soient pas sous le minimum des lois canadiennes et de chacune des provinces. C'est très bien et normal, par contre c'est toujours un travailleur étranger et je ne vois pas pourquoi nous aurions à subventionner leur bien-être aux Mexique. Étant donné qu'ils sont des travailleurs d'exception que le gouvernement en fasse une pour ne pas leur imposer les primes  sociales sauf pour l'assurance maladie qu'ils devraient payer et qu'en retour nous donnions les soins au même titre qu'un québecois en autant bien sûr que ce soit durant la période que le travailleur est ici.

Je comparerais les mexicains qui viennent ici avec nos encètres, ceux-la même qui ont construit notre Pays.  pourquoi sommes nous si différent aujourd'hui? Je pense que c'est parce que nous sommes gavé de tout. Donne les mêmes conditions que nous avons au Québec aux Mexique et nous détruirons en peu de temps leur ardeur au travail.