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Publié : ven. sept. 21, 2007 1:14 pm
par LeeLou
Annouk  a écrit

Genre Pire encore, elle enseigne la danse à des ti-culs de 8 à 11 ans et aussi à des filles allant jusqu'à 20 ans...


Sais donc pas pourquoi je n'ai pas été victime d'une gang de rue moi avec ce qu'on écoutait dans notre jeunesse comme musique quand nos parents bad trippaient sur les messages subliminaux inclus selon eux dans chacune des tounes....

Signé annouk qui s'en va apprendre à sa fille qu'elle devrait enseigner le funky et le hip hop sur l'air de "les mains ouvertes devant toi seigneur"  

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:15 pm
par Lison48
Annouk  a écrit


ah bon, pas grave, je ne partage juste pas ton avis là-dessus...

Pour moi, loes victimes des gangs de rue sont des VICTIMES et les coupables sont les gangs de rue, pas les parents de la jeune fille ou son professeur de danse qui a choisi une méchante musique ni même l'habillement de la jeune fille. Qu'une jeune fille soit habillée sexy n'A jamais donné le droit à personne de la violer, de la vendre ou de l'échanger contre de la drogue. Mais c'Est juste mon idée à moi là  

Tu as raison.

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:27 pm
par TTiger
la pensé magique... pour avoir des victime et des gang de rue il ya des raison derrière..ca ne sort pas de nul part comme un jack in the box! ce n'est pas une boite a surprise il y a tout un contexte, une historique derrière ce qui arrive aujourd'hui..


Publié : ven. sept. 21, 2007 1:28 pm
par gingerstar
Gillo  a écrit

Je suis d'accord avec ça.  Et je comprend que la confrontation qui semble avoir lieu ici repose sur le fait que: Si c'est un gars qui fait quelque chose de croche à 16 ans, il sera catalogué comme un "Bum" qui mérite ce qui lui arrive et que si c'est une fille "Elle a été manipulé" et que c'est une pauvre victime...

Il y en a qui sont voués à être croches dès leur jeune existence mais aussi d'autres qui sont entrainés et manipulés qui ensuite ne peuvent plus reculer...  Qu'ils soient gars ou filles.  

Y en a t-il un qui est excusable plus que l'autre? Je ne pense pas.

Ceux qui sont nés dedans peuvent dire "Je n'ai pas eu de parents", donc ils sont aussi victimes que ceux qui ont été manipulés et donc personne nulle part n'est coupable de quoi que ce soit.  

Si Hitler a fait ce qu'il a fait c'est parce qu'il a eu une enfance malheureuse et qu'il a été manipulé...  Pourquoi pas tant qu'à y être, si je suis le raisonnement de certains...

Personnellement J'ai 4x ans et étant jeune j'allais au danseuses à l'occasion.  J'ai arrêté d'y aller pourquoi?  Parce que j'en avais assez de voir des filles rire de moi parce que je travaillais 40 heures semaine pour un salaire moyen et une voiture banale pendant qu'elles se vantaient de faire la grosse vie plein de "cash" avec un minimum de responsabilité.

Je me suis dit "Vous ne méritez pas de recevoir mon argent" et je me suis détaché de ce milieu.  

Alors pour "ces pauvres victimes" qui dépensent en 2 jours ce que je gagne en un mois, vous savez maintenant ce que j'en pense...

Excuse-moi mais je ne vois tellement pas le rapport...Tu as arrêté d'aller aux danseuses parce qu'elle gagnaient plus que toi, ok. La jeune fille de 16 ans qui tombe amoureuse d'un proxénète se compare à tes danseuses au gros salaire?



Publié : ven. sept. 21, 2007 1:36 pm
par Sabi
Dur, dur, les gangs de rue pour les filles


Par Jacqueline Simoneau

Les filles dans les gangs de rue font peu les manchettes. Pourtant, elles y sont bel et bien présentes. Rarement pour le meilleur, toutefois. La violence physique et psychologique fait souvent partie de leur quotidien. Le point.

Mélanie Carpentier avait seulement 12 ans lorsqu'elle a fraternisé avec un gang de rue. «À 10 ans, j'ai été victime d'abus sexuels. Puis à 12, j'ai subi un grave accident, raconte-t-elle. Physiquement, j'étais pas mal amochée. À l'école, on se moquait de moi. Les gars de gangs étaient gentils, je me suis donc rapprochée d'eux. Aujourd'hui, je sais que c'était de la manipulation, mais à l'époque, je me sentais aimée, valorisée, protégée.»

À la maison, ce n'est guère mieux. À 14 ans, Mélanie fait une première fugue, d'autres suivront. Chaque fois, elle se retrouvera en centre d'accueil. À partir de 17 ans, elle commence à commettre des crimes pour le gang : trafic de stupéfiants, fraude, trafic d'armes, agressions armées, tentatives de meurtre, prostitution, recrutement de filles pour la bande, etc. «Je voulais tellement me faire aimer et accepter que j'étais prête à tout, même à tuer pour eux», avoue-t-elle. À 21 ans, elle devient accro de la cocaïne. Des années d'enfer.

Mélanie n'est pas une exception. Selon Tel-jeunes, les gars dans un gang représenteraient environ 80 % des membres. Les leaders planifient et organisent les activités du gang, les autres membres masculins exécutent les décisions, recrutent, initient les nouveaux et punissent les membres fautifs. Contrairement aux gars, les filles, minoritaires, ne sont généralement pas membres officielles du gang. Leur statut au sein du groupe est beaucoup prestigieux que celui des gars.

DES GANGS DE PLUS EN PLUS STRUCTURÉS
Sociologue et criminologue spécialisée en gangs de rue, la députée fédérale d'Ahuntsic Maria Mourani a mené une recherche auprès de jeunes membres de bandes de rue et produit un mémoire qui a abouti à l'écriture du bouquin La Face cachée des gangs de rue, publié récemment aux Éditions de l'Homme. «De tout temps, des adolescents, et même des enfants, ont plongé dans l'univers de la délinquance, dit-elle. Mais les gangs de rue sont apparus seulement dans les années 80 à Montréal. À l'époque, c'étaient des gars qui s'adonnaient occasionnellement à des pratiques frauduleuses; les filles étaient presque inexistantes dans ces groupes. Mais depuis le début des années 90, les gangs ont commencé à s'allier aux organisations criminelles (motards, mafias) et, par extension, à élargir leur éventail d'activités. Ils sont devenus plus organisés, plus criminalisés et plus violents. Dès lors, les femmes ont pris de plus en plus d'importance au sein des gangs de rue en tant que "produits".»

Cela dit, on connaît encore mal le rôle des filles dans les gangs, car la plupart des études sur ces groupes s'intéressent aux garçons, pour la simple raison qu'ils y sont majoritaires. Par contre, on sait que la place des filles se modifie, lentement mais sûrement. «Actuellement, on distingue deux types de filles dans les gangs, révèle Chantal Fredette, conseillère clinique au Centre jeunesse de Montréal. D'abord, celles qui sont recrutées à des fins d'exploitation : elles sont considérées comme un moyen de faire de l'argent. Point. Puis, celles - une infime minorité toutefois - qui arrivent à faire peu à peu leur place dans un gang.»

http://www.madame.ca/Votrevie/famille/d ... 155p1.html

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:36 pm
par tuberale
TTiger  a écritla pensé magique... pour avoir des victime et des gang de rue il ya des raison derrière..ca ne sort pas de nul part comme un jack in the box! ce n'est pas une boite a surprise il y a tout un contexte, une historique derrière ce qui arrive aujourd'hui..

 


en parlant de pensée magique, je regarde ton site là, en passant faudrait changer l'annonce pour ne mettre que le lien Url et non une publicité......n,est-ce pas un peu beaucoup contradictoire avec ton discours d,avoir ce genre de photos de Nip Tuck  

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:38 pm
par Sabi
DES SUBALTERNES ACTIVES

Au départ, les filles qui s'affilient aux gangs de rue ne sont pas conscientes des conséquences. Elles embarquent parce que c'est beau, un gang. C'est comme une grande famille. Sans compter qu'elles sont souvent amoureuses de leur recruteur. Or, même si elles ont, de prime abord, l'impression de faire partie intégrante de la bande, ces jeunes filles occupent presque toujours des positions de subalternes et ne peuvent que très rarement espérer accéder à des statuts plus élevés, malgré leur rôle non négligeable.

«Que ce soit dans les gangs de rue ou dans les organisations criminelles, le machisme règne en maître absolu, dit Maria Mourani. Les femmes sont perçues comme des objets sexuels. Elles rapportent d'importantes sommes d'argent en se prostituant, en dansant nues ou en servant d'escortes. Mais elle ne gardent pas l'argent qu'elles gagnent en vendant leur corps ou en commettant des délits. C'est la bande qui leur fournit vêtements ou drogues. Par ailleurs, elles font du recrutement, de l'espionnage, de la surveillance lors des délits, du transport ou de la cache d'armes et de drogue, de la vente de stupéfiants et du vol à l'étalage. Bon nombre agissent également à titre d'intermédiaire dans la transaction de divers produits ou encore comme couverture pour des fraudes, notamment pour ouvrir des comptes bancaires ou falsifier des cartes de crédit et d'identité. Elles servent parfois d'appât lors de règlements de comptes. Finalement, elles participent à des bagarres pour défendre le groupe et menacent d'autres filles pour protéger les membres de leur gang.»

DES FILLES IMPITOYABLES
Les comportements violents ne sont pas l'apanage des garçons. Les filles aussi savent jouer dur. Mais parce que la majorité des études portent sur les filles victimes des gangs de rue, on connaît encore très mal celles qui réussissent à faire leur place comme membres d'un gang.

«Dans notre société, on a encore de la difficulté à penser qu'une fille peut être violente, affirme Chantal Fredette. Pourtant, les filles sont aussi capables de violence physique, et plus encore que les gars, de violence psychologique. Si les garçons en viennent vite aux coups, les filles sont des pros des mots qui tuent, du chantage émotif, de la manipulation et de l'exclusion. Dans les gangs, c'est la même chose. On a tendance à ne voir que les victimes. Mais il y a un petit nombre de filles qui ont des rôles et des statuts similaires, voire supérieurs à ceux de certains gars. Ces filles sont toutefois très violentes physiquement. Car dans les gangs, la règle veut que le statut soit proportionnel à la violence qu'on est capable de démontrer et de subir. Le hic : comme elles sont physiquement moins fortes que les gars, elles ont tendance à s'armer pour maintenir leur victime à une certaine distance plutôt que de se battre.»

«Ces filles sont généralement très proches des leaders du gang afin de maintenir leur pouvoir, ajoute Maria Mourani. Par contre, si un membre du noyau central décide que c'en est fait de l'une d'entre elles, c'est fini. Actuellement, un gars peut espérer gravir les échelons jusqu'au sommet, pas une fille. Et même si elles vieillissent dans la bande, les filles conservent habituellement les mêmes rôles. Qu'importe si elles sont plus intelligentes que la majorité des gars du gang et capables d'utiliser une arme ou d'élaborer une stratégie mieux que les gars, elles resteront sous la coupelle de gars qui s'attireront toute la gloire.»

Dans ce contexte, on peut comprendre qu'aucune fille ne se soit encore hissée à la tête d'un gang de rue. Et ce n'est sans doute pas demain la veille. Mais selon Chantal Fredette, il ne faut jamais dire jamais. «Je pense que c'est chose possible, dit-elle. Il y a des filles qui ont le potentiel pour devenir chef. La preuve que les choses changent dans le milieu criminel : il y a quelques mois, la force policière démantelait un important réseau de trafiquants de drogues, dont la tête dirigeante était... une femme! Par ailleurs, il existe aux États-Unis des gangs de rue criminalisés dirigés par des femmes. Comme on s'inspire beaucoup de nos voisins du sud, on peut croire qu'un jour on verra le même phénomène chez nous. Reste qu'il est beaucoup plus difficile pour les filles de cheminer dans un gang en tant que partenaire criminelle que pour les gars.»

http://www.madame.ca/Votrevie/famille/d ... 155p2.html

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:39 pm
par Sabi
 
GARE AUX RECRUTEURS

On ne choisit habituellement pas de faire partie d'un gang, c'est plutôt le gang qui choisit ses membres. Actuellement, les membres des gangs criminalisés vieillissent. Ils ont souvent de 25 à 30 ans. Ils ont besoin d'enrôler pour contrer cette tendance et assurer la relève. Résultat : ils sont très actifs au niveau du recrutement.

L'âge moyen de l'enrôlement des filles : 14-15 ans. Mais des enfants de 9-10 ans et des jeunes adultes tombent aussi dans le piège. Paradoxalement, les recruteurs et recruteuses sont souvent des amis, des connaissances (voisins, amis d'un ami) ou même des membres de la famille éloignée (cousines, nièces, etc.) faisant partie activement ou non des bandes. Ce sont des fins finauds qui utilisent habituellement la séduction pour atteindre leur but. Ainsi, les filles se laissent charmer par des garçons qui leur font miroiter une vie plus belle. Ils leur offrent des biens : sorties, restaurants, bijoux, vêtements, argent, appartement, etc. Ils jouent aussi sur les sentiments en promettant de les sortir d'un milieu familial difficile ou violent. Ils les valorisent et leur font croire qu'elles sont importantes pour eux. Cette lune de miel, hélas, ne dure pas.

Cela dit, si plusieurs des filles sont recrutées à des fins d'exploitation sexuelle, d'autres servent des objectifs différents. «Des jeunes me racontaient qu'ils recrutaient les filles ou leur blonde en fonction de ce qu'elles pouvaient leur apporter, dit Maria Mourani. Par exemple, une fille dont les parents possèdent une entreprise peut servir à piquer leurs cartes de crédit ou encore les chèques de la compagnie pour les falsifier. Un autre me disait que la mère de sa blonde était avocate et que lorsqu'il avait des problèmes, elle le défendait en cour. Un autre encore soulignait que le père de sa blonde avait des restos où il pouvait blanchir son argent. Rien ne les arrête.»

Selon Tel-jeunes, les jeunes à risque sont principalement ceux qui ont un membre de gang dans leur entourage; ceux qui ont décroché de l'école, du travail, du système en général; ceux qui ont déjà posé des gestes illégaux (vente de drogue, prostitution, vols, etc.); ceux qui sont seuls, isolés; ceux qui vivent des carences affectives. Ils proviennent de toutes les couches de la société.

«Étonnamment, plusieurs parents ignorent que leur fille fait partie d'un gang de rue, raconte Chantal Fredette. Ils l'apprennent souvent quand elle se fait arrêter. Certains signes peuvent néanmoins mettre la puce à l'oreille : elle modifie son habillement (plus sexy ou plus masculin, c'est selon); elle rentre à la maison avec des vêtements griffés; elle a soudainement beaucoup d'argent; elle possède des objets de valeur (bijoux, CD, iPod, etc.) que l'on n'a pas payés et quand on en demande la provenance, elle répond que c'est un cadeau ou qu'elle a fait des échanges; elle fréquente de nouveaux amis dont on ne connaît que les prénoms ou les surnoms et qui ne peuvent être rejoints que par cellulaire; elle se cache pour parler au téléphone; elle quitte rapidement la maison sans dire où elle va après un appel téléphonique; elle adopte des comportements agressifs et son langage change, etc.»

La meilleure façon de protéger sa fille des gangs, c'est de connaître sa vie : ses amis, les parents de ses amis, les lieux fréquentés quand elle n'est pas à l'école ou à la maison. Aussi une ado qui est attachée à ses parents, qui communique bien avec eux, qui a des loisirs, organisés ou pas, risque peu de se retrouver dans un gang de rue. D'autres éléments qui font diminuer les risques : une bonne estime de soi; des amis qui partagent des valeurs positives; des réussites scolaires et sociales; l'amour de l'école, la participation à des activités parascolaires; le fait de se sentir appréciée et respectée des professeurs et du personnel de l'école, etc.; la présence dans son entourage d'adultes que l'on admire, qui nous soutiennent; sentir que nos parents s'intéressent à nous; être optimiste face à son avenir.

Par ailleurs, les spécialistes s'accordent à dire qu'il faut parler aux enfants du phénomène des gangs de rue dès le primaire, car le recrutement commence tôt : plus on est jeune, plus on est malléable et plus on est facile à endoctriner. C'est grâce à la prévention qu'on peut diminuer la criminalité. «Les jeunes ont besoin de discuter de ces phénomènes et de savoir ce que leurs parents en pensent, conseille Chantal Fredette. Quelques questions pour ouvrir le dialogue : Comment ça se passe à l'école? As-tu déjà entendu parler des gangs de rue? Qu'est-ce que tu en penses? Qu'est-ce que tu ferais si quelqu'un t'offrait de vendre de la drogue?... Plus on leur parle des gangs et des problèmes qui leur sont associés - délinquance, toxicomanie, abus sexuels, plus on développe leur jugement moral par rapport aux gangs et à leur capacité de faire des choix. À éviter cependant : le ton moralisateur.»

DÉCROCHER, C'EST POSSIBLE
Aujourd'hui, Mélanie Carpentier a 28 ans. Elle est patrouilleuse de rue à la Maison d'Haïti, à Montréal. Elle sensibilise les jeunes à ce fléau que sont les gangs, sachant bien à quel point il est facile d'être manipulé par les criminels. Elle donne aussi des conférences et s'apprête à publier un livre racontant son histoire. Pour elle, c'est une nouvelle vie, encore fragile cependant.

«C'est au printemps 2005, après un trip de 24 heures où j'ai flambé 3 000 $, que j'ai décidé de faire un trait sur ma vie passée, confie-t-elle. Quand j'ai repris mes esprits, j'avais l'air d'un zombie. Il fallait que ça change. Je me suis rendue à l'urgence du Centre Dollard-Cormier et je leur ai dit que je ne sortirais pas de là avant d'avoir reçu de l'aide. Peu de temps après, je commençais une thérapie. Je ne prends plus de drogues. J'ai une vie équilibrée. Depuis deux ans, je n'ai plus de contact avec les gangs. Je reprends peu à peu ma vie en main. C'est la foi qui m'a aidée et qui m'aide encore.»

«Les filles décrochent, en général, beaucoup plus rapidement de l'univers des gangs que les gars, note Mme Fredette. C'est ce qui explique probablement, en partie, pourquoi il y a peu de femmes leaders. Les filles réalisent que ce n'est pas en restant dans le gang qu'elles vont avoir une vie de famille heureuse, équilibrée et stable. Alors, elles décrochent peu à peu.»

Plus la fille est jeune et moins elle est restée longtemps dans le gang, plus il lui est facile de décrocher... à condition qu'elle le veuille et qu'elle soit soutenue et aidée. D'où l'importance de ne pas abandonner l'enfant prise dans cet engrenage. À cet effet, on peut recourir à l'aide de professionnels pour essayer de comprendre ce qui arrive et pour trouver des solutions. La pire erreur serait de ne rien faire.

http://www.madame.ca/Votrevie/famille/d ... 155p3.html

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:44 pm
par LeeLou
Sabi  a écritDur, dur, les gangs de rue pour les filles


Par Jacqueline Simoneau

Les filles dans les gangs de rue font peu les manchettes. Pourtant, elles y sont bel et bien présentes. Rarement pour le meilleur, toutefois. La violence physique et psychologique fait souvent partie de leur quotidien. Le point.

Mélanie Carpentier avait seulement 12 ans lorsqu'elle a fraternisé avec un gang de rue. «À 10 ans, j'ai été victime d'abus sexuels. Puis à 12, j'ai subi un grave accident, raconte-t-elle. Physiquement, j'étais pas mal amochée. À l'école, on se moquait de moi. Les gars de gangs étaient gentils, je me suis donc rapprochée d'eux. Aujourd'hui, je sais que c'était de la manipulation, mais à l'époque, je me sentais aimée, valorisée, protégée.»

À la maison, ce n'est guère mieux. À 14 ans, Mélanie fait une première fugue, d'autres suivront. Chaque fois, elle se retrouvera en centre d'accueil. À partir de 17 ans, elle commence à commettre des crimes pour le gang : trafic de stupéfiants, fraude, trafic d'armes, agressions armées, tentatives de meurtre, prostitution, recrutement de filles pour la bande, etc. «Je voulais tellement me faire aimer et accepter que j'étais prête à tout, même à tuer pour eux», avoue-t-elle. À 21 ans, elle devient accro de la cocaïne. Des années d'enfer.

Mélanie n'est pas une exception. Selon Tel-jeunes, les gars dans un gang représenteraient environ 80 % des membres. Les leaders planifient et organisent les activités du gang, les autres membres masculins exécutent les décisions, recrutent, initient les nouveaux et punissent les membres fautifs. Contrairement aux gars, les filles, minoritaires, ne sont généralement pas membres officielles du gang. Leur statut au sein du groupe est beaucoup prestigieux que celui des gars.

DES GANGS DE PLUS EN PLUS STRUCTURÉS
Sociologue et criminologue spécialisée en gangs de rue, la députée fédérale d'Ahuntsic Maria Mourani a mené une recherche auprès de jeunes membres de bandes de rue et produit un mémoire qui a abouti à l'écriture du bouquin La Face cachée des gangs de rue, publié récemment aux Éditions de l'Homme. «De tout temps, des adolescents, et même des enfants, ont plongé dans l'univers de la délinquance, dit-elle. Mais les gangs de rue sont apparus seulement dans les années 80 à Montréal. À l'époque, c'étaient des gars qui s'adonnaient occasionnellement à des pratiques frauduleuses; les filles étaient presque inexistantes dans ces groupes. Mais depuis le début des années 90, les gangs ont commencé à s'allier aux organisations criminelles (motards, mafias) et, par extension, à élargir leur éventail d'activités. Ils sont devenus plus organisés, plus criminalisés et plus violents. Dès lors, les femmes ont pris de plus en plus d'importance au sein des gangs de rue en tant que "produits".»

Cela dit, on connaît encore mal le rôle des filles dans les gangs, car la plupart des études sur ces groupes s'intéressent aux garçons, pour la simple raison qu'ils y sont majoritaires. Par contre, on sait que la place des filles se modifie, lentement mais sûrement. «Actuellement, on distingue deux types de filles dans les gangs, révèle Chantal Fredette, conseillère clinique au Centre jeunesse de Montréal. D'abord, celles qui sont recrutées à des fins d'exploitation : elles sont considérées comme un moyen de faire de l'argent. Point. Puis, celles - une infime minorité toutefois - qui arrivent à faire peu à peu leur place dans un gang.»

http://www.madame.ca/Votrevie/famille/d ... 155p1.html

Jme suis tenue avec cette fille un certain temps apres son accident justement et tout d'un coup pouff pu de nouvelles,j'avais vu un bout de  reportage a la tv ou on la voyait , disons que j'étais bien surprise d'apprendre tout ca...je comprends pourquoi maintenant

Quand elle dit quils sont gentils , c'est vrai , probablement meme quils la défendait contre ceux qui se moquaient d'elle.

Merci pour l'article --Message edité par leelou le 2007-09-21 19:45:21--

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:52 pm
par LeeLou
Annouk  a écrit


ah bon, pas grave, je ne partage juste pas ton avis là-dessus...

Pour moi, loes victimes des gangs de rue sont des VICTIMES et les coupables sont les gangs de rue, pas les parents de la jeune fille ou son professeur de danse qui a choisi une méchante musique ni même l'habillement de la jeune fille. Qu'une jeune fille soit habillée sexy n'A jamais donné le droit à personne de la violer, de la vendre ou de l'échanger contre de la drogue. Mais c'Est juste mon idée à moi là  

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:53 pm
par Son Excellence
Moi ce que je pense que TTIGER essais de passer comme message est que certain parent trouve que meme porter un string a 12 ans ou 13 trouve c est cute et ne voit pas les conséquance que cela peut apporté envers leur petite ange

Aussi moi je peux vous dire que il y a certaine jeune fille et meme garcons de 12 13 14 ans a 2hrs et 3hrs du matin sur les rue de la ville alors ou son les parents pas toute des parent monoparental............alors certaine responsabilité vienne des parents

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:58 pm
par Poussin
Dans le cadre de mon travail j'ai suivit de près le procès de deux frères des PIMP affilier a des gang de rue!  Ils faisaient ca aussi recrutais des filles en les séduisant au départ et elles tombait amoureuse d'eux.  Les deux disait avoir chacun 5 ou 6 blondes (M le juge avait pas l'air trop d'Accord hihi)... Bref ces filles ce faisait offrir par les frère des cadeaux des vêtements ils payaient pour les manucure et les cheveux!

Je dois dire aussi que ces frère était d'une gentillesse incroyable, polie, bien mit mais aussi très mignon!!!  Donc ces ce genre de gars profiteur et manipulateur qui accroche des filles comme ca... des jeune fille en fugues...

Ils faisait danser les filles dans un Bar très connue de la rue St-Laurent à MTL et même les faisaient danser en Ontario et eux avait un pourcentage.... je devrais plutôt dire les filles avaient un pourcentage eux ramassait le $$$$

c'est grave! --Message edité par poussin le 2007-09-21 20:01:31--

Publié : ven. sept. 21, 2007 1:59 pm
par LeeLou
Son Excellence  a écritMoi ce que je pense que TTIGER essais de passer comme message est que certain parent trouve que meme porter un string a 12 ans ou 13 trouve c est cute et ne voit pas les conséquance que cela peut apporté envers leur petite ange

Aussi moi je peux vous dire que il y a certaine jeune fille et meme garcons de 12 13 14 ans a 2hrs et 3hrs du matin sur les rue de la ville alors ou son les parents pas toute des parent monoparental............alors certaine responsabilité vienne des parents  
Crois tu vraiment que ne pas les laisser sortir tard , ne pas leur mettre de g string va les empecher d'embarquer ou de se faire embarquer dans une telle chose ?
T'a beau élever tes enfants du mieux que tu peux , de faire tout ton possible , ce que tu crois qui est bien , ca empeche pas qu'il peut *mal viré*.

Je dis pas que jsuis pour ou contre le g string etc...

Publié : ven. sept. 21, 2007 2:01 pm
par Son Excellence
LeeLou  a écrit
Crois tu vraiment que ne pas les laisser sortir tard , ne pas leur mettre de g string va les empecher d'embarquer ou de se faire embarquer dans une telle chose ?
T'a beau élever tes enfants du mieux que tu peux , de faire tout ton possible , ce que tu crois qui est bien , ca empeche pas qu'il peut *mal viré*.

Je dis pas que jsuis pour ou contre le g string etc...



C est que certaine jeunes fille pour eu ne vois pas les conséquance que sa peut leur causer en ce montrant le .......en se penchant ...........
Moi je peux te dire qu a 12 13 et meme 14 ans mon garcon n était pas dehors a 2 et 3 hrs du matin.......

Publié : ven. sept. 21, 2007 2:02 pm
par Sabi
LeeLou  a écrit
Jme suis tenue avec cette fille un certain temps apres son accident justement et tout d'un coup pouff pu de nouvelles,j'avais vu un bout de  reportage a la tv ou on la voyait , disons que j'étais bien surprise d'apprendre tout ca...je comprends pourquoi maintenant

Quand elle dit quils sont gentils , c'est vrai , probablement meme quils la défendait contre ceux qui se moquaient d'elle.

Merci pour l'article  

Son histoire ressemblait drôlement à l'histoire de la fille dans l'article.

Tu sais si elle va bien ?

Publié : ven. sept. 21, 2007 2:04 pm
par Sabi
Poussin  a écritDans le cadre de mon travail j'ai suivit de près le procès de deux frères des PIMP affilier a des gang de rue!  Ils faisaient ca aussi recrutais des filles en les séduisant au départ et elles tombait amoureuse d'eux.  Les deux disait avoir chacun 5 ou 6 blondes (M le juge avait pas l'air trop d'Accord hihi)... Bref ces filles ce faisait offrir par les frère des cadeaux des vêtements ils payaient pour les manucure et les cheveux!

Je dois dire aussi que ces frère était d'une gentillesse incroyable, polie, bien mit mais aussi très mignon!!!  Donc ces ce genre de gars profiteur et manipulateur qui accroche des filles comme ca... des jeune fille en fugues...

Ils faisait danser les filles dans un Bar très connue de la rue St-Laurent à MTL et même les faisaient danser en Ontario et eux avait un pourcentage.... je devrais plutôt dire les filles avaient un pourcentage eux ramassait le $$$$

c'est grave!  

Un autre exemple concret.  :/

Publié : ven. sept. 21, 2007 2:06 pm
par Poussin
Sabi  a écrit

Un autre exemple concret.  :/


et oui y'en a pleins!  On sait pas tout....

Publié : ven. sept. 21, 2007 2:08 pm
par LeeLou
Son Excellence  a écrit



C est que certaine jeunes fille pour eu ne vois pas les conséquance que sa peut leur causer en ce montrant le .......en se penchant ...........
Moi je peux te dire qu a 12 13 et meme 14 ans mon garcon n était pas dehors a 2 et 3 hrs du matin.......  
C'est que vois tu .. il ne devrait pas y avoir du tout de conséquence dû au fait que la jeune fille a un g string et qu'en se penchant on lui voit de le derrière.

C'est ben plus ca que je trouve pas normal moi.

Publié : ven. sept. 21, 2007 2:08 pm
par Sabi

La dernière partie de l'article offre de bonnes pistes pour détecter ce genre de problèmes.

Et la façon adéquate d'entourer notre ado pour l'éloigner de ces prédateurs.

C'est sûr que ça me touche.  


Publié : ven. sept. 21, 2007 2:08 pm
par Son Excellence
LeeLou  a écrit
C'est que vois tu .. il ne devrait pas y avoir du tout de conséquence dû au fait que la jeune fille a un g string et qu'en se penchant on lui voit de le derrière.

C'est ben plus ca que je trouve pas normal moi.


Oui mais ces gars la cherche sa alors ca les encourages et provoques ..........