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Publié : mar. août 30, 2005 2:17 pm
par °Cybelle°
orve  a écrit


Ils se battent pas juste pour le salaire mais je crois que ce qui est sur le plan pédagogique à été accepter alors y reste juste le salaire qui reste à négocier.

ok  

Publié : mer. août 31, 2005 12:39 am
par lucide
°Cybelle°  a écritMoi je me demande pourquoi....les grèviste non pas tous les même traitements.....regardez les camionneurs quand ils  bloqué les routes qui est leur lieu de travaille....pour protester....bien s'il continuaient ils les avaient menacé de les arreter...et en on arreté et la population était tout a fait d'Accord avec ca...en générale...

pourtant......et a ce que je sache ils n'ont pas fait la grève aussi l'autant que c'est le cas aujourd'hui..... et de deux si on suis la logique....les profs n'ont pas d autre oyens de pressions que ceux quils ont aujourd'Hui...les camionneur n'ont plus...

alors pourquoi...faudrait que les syndiqué soit traiter différemment??? pourtant d'Autres comme eux on voulu eux aussi des meilleurs conditions de travaillent....mais le gouvernement sortait des lois en une journée pour leurs interdire...leurs moyen de pression....

ca m'enrage...de voire...que les gens....quand ils s'agit d'eux a la tien c'Est différent!...


Je vais répondre à ta question....

Parce que pour l'intant la grève est légale et c'est un  droit que nous possédons légalement.  Une grève légale est une grève annoncée à son employeur 7 jours d'avance pour qu'il puisse s'organiser. Pour perdre sa légalité il devra passer une loi.

Probablement que ce n'est pas légal de bloquer les routes.

Si demain s'en aviser nous tombions en grève, ils pourraient tous nous arrêter.

Publié : mer. août 31, 2005 3:40 am
par Oxalis
Nounou1  a écrit


Pis, quand ça fait 3 ans que tu te bats pour avoir de l'aide et savoir ce qu'a ton fils et que tu te fais promener d'un bord à l'autre sans jamais avoir de réponse, alors oui tu te dis je vais m'occuper de mon cul et de celui de mon fils.




Bin tu vois, justement pour que ça change, pour que les moyens soient mis pour s'occupper de nos enfants différents,on doit les appuyer.
Pour que nos enfants aient des ressources en classe,des accompagnateur, pour que les profs ne soient plus à bout et puisse enseigner au lieu de juste faire de la discipline.
Pour que nos enfants ne soient plus tassés dans un coin et oublier là à colorier parce que les classes ressources ferment sous prétextes d'intégration, on doit oui, penser aux autres et pas juste à avoir la paix!

Bienvenue dans le vrai monde! Ce sont tes enfants et c'est à toi de dealer avec leurs crises.On ne peut pas "pelleter" le problème sur le dos des profs!

Oxalis, maman d'un enfant dysphasique et d'un enfant Asperger.


Publié : mer. août 31, 2005 4:24 am
par Nounou1
Oxalis  a écrit

Bin tu vois, justement pour que ça change, pour que les moyens soient mis pour s'occupper de nos enfants différents,on doit les appuyer.
Pour que nos enfants aient des ressources en classe,des accompagnateur, pour que les profs ne soient plus à bout et puisse enseigner au lieu de juste faire de la discipline.
Pour que nos enfants ne soient plus tassés dans un coin et oublier là à colorier parce que les classes ressources ferment sous prétextes d'intégration, on doit oui, penser aux autres et pas juste à avoir la paix!

Bienvenue dans le vrai monde! Ce sont tes enfants et c'est à toi de dealer avec leurs crises.On ne peut pas "pelleter" le problème sur le dos des profs!

Oxalis, maman d'un enfant dysphasique et d'un enfant Asperger.




Mais le problème ici, est-ce que les négociations échouent au niveau de l'aide aux enfants ou plutôt au niveau des salaires?

J'ai posé la question et je n'ai pas eu de réponse.

Quelles sont les vrais demandes?

L'argent ne pousse pas dans les arbres donc, on doit faire des choix.  Doit-on couper dans les services aux enfants et augmenter les salaires?  Doit-on augmenter les impôts, les taxes?

Pour financer la santé, ils ont parlé d'augmenté la TVQ, pour l'éducation, on la prend où l'argent?

La meilleure solution, à mon sens, serait de couper les dépenses de l'État, d'éviter le gaspillage, de diminuer la taille de la Fonction Publique, mais ça c'est utopique, alors où on prend l'argent?

On coupe les subventions aux entreprises, alors elles déménagent.
On augmente les taux d'imposition aux entreprises, elles déménagent aussi.  Les gens perdent leurs emplois.

Qu'est-ce qu'on fait? --Message edité par nounou1 le 2005-08-31 10:29:54--

Publié : mer. août 31, 2005 4:42 am
par Rénatane
Ce qui m'écoeure , c'est qu'il faut toujours en venir a la grève pour avoir quelque chose ici....

Publié : mer. août 31, 2005 5:58 am
par Oxalis
Là Nounou, on est d'accord! Ça c'est la chose à faire : couper les dépenses de l'État, d'éviter le gaspillage, de diminuer la taille de la Fonction Publique.
Mais j'aime mieux ne pas croire que c'est utopique.

On la prend ou l'argent? Vu ce qu'ils en font, jamais je croirais qu'ils ne trouveront pas! Charest ne me fera pas pleurer avec son "les coffres sont vides"

Je ne sais pas plus que toi ou les négociations bloquent.Ce que je sais, c'est que de gouvernement en gouvernement, pleins de promesses se font pour aider et mieux intégrer les enfants mais ne se réalisent jamais.
Je n'ai pas la solution, mais je peux juste souhaiter bonne chance aux profs et les appuyer de mon mieux dans leurs démarches.
Je ne sais pas pour toi, mais moi je m'implique énormément à l'école de mes enfants.Et ce que je vois, c'est des profs sans ressources ,ni pédagogique,ni matérielle, à bout.
Des groupes de 34-35 élèves.Bin oui,les profs ont une surprime pour ça, mais ça ne leurs donnent pas plus le temps pour voir à tous les élèves.
Des ordinateurs qui ont plus de 10 ans et qui ne fonctionne souvent pas.
Des spécialiste coupés d'année en année,faute de budget.
Des bibliothèques qui font tellement pitié que les profs de 5 et 6 préfèrent aller à la biblio municipale avec leurs groupes.
Des locaux dégueux avec des plafonds qui coulent et un système de chauffage qui a trop chaud et trop froid comme réglage, mais rien entre les deux!
Me semble qu'on ne peut pas,raisonnablement, être contre une certaine amélioration du système.On est au Canada,pas dans un pays en voie de développement!

Publié : mer. août 31, 2005 7:47 am
par Nounou1
Mon fils commence la maternelle cette année. Il a eu son premier jour d'école aujourd'hui.  J'avais déjà rencontré la psychologue ainsi que les différents intervenants au mois de juin lors d'une journée d'accueil pour les petits.


Ce matin, l'éducatrice spécialisée était dans son groupe afin de l'observer, pour voir comment il fonctionne dans les routines, etc.

J'ai discuté longuement avec les intervenants, je leur ai expliqué les situations où cela pouvait être critique avec mon fils, je leur ai aussi informé des comportements à adopter quand il y a crise, je les ai mis en lien avec les intervenantes du CRDI qui s'occupaient de lui , à la garderie, et j'ai aussi offert mon aide s'ils en avaient besoin.  

Je sais que le gouvernement a offert 100 millions pour les services aux enfants et que l'offre est toujours sur la table, pour le reste, ce que j'entend, à la télé ou ce que je vois dans les journaux, c'est au niveau des salaires que ça ne fonctionne pas. Je ne sais pas s'il y a autre chose.  



Publié : mer. août 31, 2005 1:27 pm
par Mimichouette
À télé y mettent l'emphase sur la question des salaire mais je suis pas sur que se soit juste ça qui reste à régler.

Je viens de trouvé sa :


Citation :25 août 2005    

Reprise des échanges
Une vision commune de la forme que devrait prendre la suite des pourparlers

Québec, le 24 août 2005. — Une première rencontre entre représentants du ministère de l’Éducation, de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE) et de la Fédération des commissions scolaires (FCSQ) a permis de dégager une vision commune de la forme que devrait prendre la suite des pourparlers.

Ces discussions se poursuivront au niveau politique où elles étaient rendues, sur la base des travaux effectués jusqu’en juin et selon les orientations dégagées à ce moment. Les parties partagent que ces discussions devraient se faire en mode accéléré pour arriver à des résultats rapides.

Les parties feront rapport à leurs mandants et se reverront possiblement dès le début de septembre.

Pour la présidente de la FSE, Johanne Fortier, il est important de consacrer toutes les énergies possible à la négociation, mais l’opération « Le Grand dérangement », adoptée pour sanctionner l’arrêt unilatéral des pourparlers de juin, « doit se déployer dès la rentrée, pour accentuer la pression vers un règlement rapide du dossier sectoriel des enseignantes et enseignants de commissions scolaires ».

Nous rappelons que les principales préoccupations de la FSE visent l’amélioration des services aux élèves en difficulté et à résoudre les problèmes liés à la taille des groupes. On peut consulter les détails de l’opération « Le Grand dérangement » sur le site de la FSE (http://www.fse.qc.net).

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) est une organisation formée de l’ensemble des syndicats d’enseignement des commissions scolaires francophones du Québec. Elle représente plus de 80 000 enseignantes et enseignants à l'éducation préscolaire, à l’enseignement primaire et secondaire de même qu’aux secteurs de l'éducation des adultes et de la formation professionnelle. La FSE est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Elle négocie en cartel avec l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec, qui représente le personnel enseignant des commissions scolaires anglophones.
--Message edité par mimichouette le 2005-08-31 19:37:53--

Publié : mer. sept. 07, 2005 2:23 am
par Rénatane
ÉDUCATION

Les employés de soutien en grève le 15 septembre

Marie Allard

La Presse

Le répit sera de courte durée en éducation, puisqu'une nouvelle grève aura lieu le 15 septembre, soit jeudi de la semaine prochaine. Les employés de soutien de la majorité des établissements du Québec - 46 commissions scolaires et 34 cégeps - vont débrayer, forçant les parents à trouver encore une fois quelqu'un pour garder.


«Il s'agit d'un mot d'ordre général, a indiqué hier Ginette Allie, présidente de l'Association professionnelle du personnel administratif (APPA-CSN), qui regroupe 6000 employés des commissions scolaires de Montréal et English-Montréal (CSDM et CSEM). On va tenir une deuxième demi-journée de grève le 15 septembre, de 11h01 à minuit.»

Une conférence de presse du front commun CSN-FTQ aura lieu aujourd'hui pour confirmer la nouvelle, connue des syndiqués depuis quelques jours déjà. « Nous allons refaire une demi-journée de grève parce que même si le gouvernement se fait aller la boîte sur la place publique, il ne se passe rien en négos », a dit Yvon Godin, président du Syndicat national des employés manuels (SNEE) de la CSDM.

Comme les services de garde seront fermés- les éducatrices faisant partie du personnel de soutien- et qu'on ne peut demander aux enfants de franchir les piquets de grève, la plupart des écoles vont donner congé aux élèves jeudi prochain. Même la matinée est compromise, puisqu'il est difficile de demander aux parents de venir chercher leur marmaille au beau milieu de la journée.

Nous n'avons pas encore pris la décision de fermer les écoles, mais aussitôt qu'elle sera prise, nous allons tout faire pour aviser les parents et élèves, a indiqué Camille Gagnon, directrice des communications de la CSDM, où l'on a reçu l'avis de grève vendredi dernier. Ça se fera rapidement.»

Les négos avancent, selon Québec

«Faire la grève est un droit, mais nous continuons de croire que c'est précipité, a commenté Jean-Pierre St-Gelais, porte-parole des Comités patronaux de négociation du secteur de l'éducation. La partie syndicale dit que ça n'avance pas, mais c'est toujours ce qu'ils disent, ça ne reflète pas l'état réel des négociations.»

Les syndiqués ont l'appui de la population: 58 % des Québécois approuvent leurs revendications, selon un sondage CROP-La Presse publié hier. Mais les grèves sont clairement déplorées, puisque 63 % des gens interrogés se disent en désaccord avec un débrayage des employés de l'État. Il faut dire que la rentrée a été mouvementée et qu'encore hier, les employés de soutien de deux cégeps (Lionel-Groulx et Valleyfield, ceux dont la rentrée est la plus tardive) étaient en grève...

Date butoir du 15 septembre pour les profs

Restent les enseignants, qui ont commencé hier un blitz de négociation. «On se donne un horizon court qui va jusqu'au 15 septembre pour en arriver à une entente, a indiqué Johanne Fortier, présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), qui représente 80 000 professeurs. Tout n'est pas attaché, mais les deux parties sont de bonne foi.»

En attendant, les moyens de pression prévus tel que le boycottage des sorties culturelles sont toujours en vigueur (voir autre texte en page 1 du cahier Arts et spectacles). À la suite d'importantes concessions faites par le ministre de l'Éducation, Jean-Marc Fournier, la FSE a songé à abandonner son Plan de résistance à la réforme du secondaire. «Cette décision a toutefois été reportée à plus tard, puisqu'il reste des éléments importants pour lesquels nous n'avons pas suffisamment de renseignements», dit Mme Fortier.

Les enseignants veulent s'assurer que les compétences transversales ne seront pas évaluées et que le Ministère fera un bilan complet de la réforme avant d'enterrer la hache de guerre. La FSE tiendra un vote à ce sujet d'ici la fin de septembre.