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Publié : sam. mars 05, 2005 5:11 am
par minuit
Je trouve que c'est un peu facile de dire que c'était une joke pour donner raison à DB.  "humour 101" quand même, reste que le ton était là, ce qu'il voulait dire ressemble plus à "ben oui t'as raison pis mange d'la m...".   Il va encore commencer son émission dimanche en expliquant ce qu'il a voulu dire, avec son petit air condescendant pour ceux qui n'ont pas compris son humour...pauvres ignares que nous sommes.  

Reste que j'aime ça quand même TLMEP!  

Publié : sam. mars 05, 2005 5:26 am
par Beppo
minuit  a écritJe trouve que c'est un peu facile de dire que c'était une joke pour donner raison à DB.  "humour 101" quand même, reste que le ton était là, ce qu'il voulait dire ressemble plus à "ben oui t'as raison pis mange d'la m...".   Il va encore commencer son émission dimanche en expliquant ce qu'il a voulu dire, avec son petit air condescendant pour ceux qui n'ont pas compris son humour...pauvres ignares que nous sommes.  

Reste que j'aime ça quand même TLMEP!  

Ça devient facile en effet de gober son interprétation. Si l'ensemble des auditeurs l'ont interprété dans l'autre sens faut croire que tout le monde a tort sauf lui. Stie! Il est donc bien songé lui!



Publié : sam. mars 05, 2005 8:32 am
par Thewinneris
Beppo  a écrit

Ça devient facile en effet de gober son interprétation. Si l'ensemble des auditeurs l'ont interprété dans l'autre sens faut croire que tout le monde a tort sauf lui. Stie! Il est donc bien songé lui!




C'est vrai qu'il semble plus à l'aise pour donner des cours d'humour 101 aux gens que de dire le fond de sa pensée clairement. --Message edité par Thewinneris le 2005-03-05 13:33:23--

Publié : sam. mars 05, 2005 1:13 pm
par Boule à mites
Ça me fait penser que j'ai écouté Infoman hier.  Il y avait évidemment un long moment où on laissait les images parler d'elles-mêmes, avec tous les "je ne m'en rappelle pas..." de Jean Lafleur.

Suite à cette séquence, Jean-René Dufort a mentionné que Lafleur s'était mis 12 millions de dollars dans les poches.

Comme Lafleur passait dans le corridor, Dufort lui a tendu une petite boîte orange en lui demandant: "Monsieur Lafleur, auriez-vous quelques sous pour l'Unicef?"

L'autre n'a même pas daigné le regarder!  

Ça, c'était de l'humour qui fessait!      Et pas mal plus mordant qu'un "Ferme ta yueule!".    Mais bien sûr, ça demande aussi plus d'efforts et de préparation.

Je pense que Jean-René Dufort, lui, est rendu en Humour 201!  

Publié : sam. mars 05, 2005 1:32 pm
par Fourmi
Je sais que ça va fqire réagir mais je pense que ça mérite d'être lu...


La Presse
Actualités, samedi 5 mars 2005, p. A5
La langue de l'humour

Foglia, Pierre

Quand j'étais petit, j'avais honte de mes parents, qui parlaient si mal français que mes camarades s'en moquaient en imitant leur accent. Mes parents, qui étaient italiens, parlaient aussi très mal l'italien, comme d'ailleurs les trois quarts des Italiens qui, jusqu'à l'arrivée de la télévision, baragouinaient un patois différent d'une région à l'autre. C'est la télévision et la radio qui ont normalisé la langue italienne. Et c'est aussi récent que le début des années 60.

Pourquoi je vous raconte ça? Pour que vous vous sentiez moins seuls. Pour une autre référence que la France, toujours la France, rien que la France.

Quand je suis arrivé au Québec, au début des années 60, les Québécois parlaient un français assez différent de celui des Français, différent aussi d'une région du Québec à l'autre. Quarante-cinq ans plus tard, on ne parle toujours pas tout à fait le même français à Chicoutimi, Montréal et Angoulême, mais les différences se sont considérablement amenuisées. La différence est presque toute, maintenant, dans l'accent.

On parle et on écrit beaucoup mieux le français aujourd'hui au Québec qu'il y a 45 ans. Et cela pour la même raison qu'en Italie: la télévision et la radio ont rapproché le Québec du français international. L'éducation aussi: beaucoup plus de gens vont à l'école beaucoup plus longtemps. Ce n'est pas parfait. Y a comme du slack dans la syntaxe. Mais le nivellement ne se fait jamais par le haut comme le rêvent les élitistes, il se fait par le milieu- disons entre le milieu et le bas- bref, le niveau monte lentement, mais il monte, n'en déplaise à Denise Bombardier.

Je vous disais que lorsque j'étais petit, j'avais honte de mes parents. Je crois que Mme Bombardier est toujours petite et qu'elle a toujours honte, sinon de " ses parents ", de la parenté. Son accablement préféré: dieu que les jeunes Québécois parlent mal. Quand ce n'est pas la petite fille du dépanneur qui oublie le " ne " de la négation, ce sont les humoristes qui parlent comme " des demeurés et des ignares " devant les caméras de TV5. Que va penser de nous la francophonie?

La francophonie pense toujours la même chose des Québécois, chère madame. Elle pense tout benoîtement: quel drôle d'accent! Je parle de cette première impression que laissent les contacts superficiels, médiatiques en particulier; qu'il dise n'importe quoi, le québécois est d'abord un accent, une musique avant que d'être un discours. Et, à l'inverse, il en est ainsi de l'accent français pour les Québécois; et américain pour les Anglais; et chilien pour les Espagnols. L'autre jour, dans un café de la Petite Italie, le serveur me racontait je ne sais quoi avec un épouvantable accent napolitain; il s'arrête soudain et me dit: tu m'écoutes pas, hein?

Non, je n'écoute pas ce que tu racontes. J'écoute ton accent pourri.

Tout cela pour vous dire que Patrick Huard serait plus subtil que Sol, cela n'empêcherait pas M. Ardisson de l'interpeller sur son accent. Tout cela pour vous dire aussi que je n'ai pas remarqué que les humoristes parlaient plus mal que la moyenne des ours. Ni n'étaient plus vulgaires.

Pour rester deux secondes dans le " normatif ", les humoristes ne sont pas pires, par exemple, que Mme Louise Lantagne, directrice des émissions culturelles de Radio-Canada, qui disait l'autre matin à Homier-Roy que Félix Leclerc était un des plus grands icônes du Québec. Une icône, tatane. Les humoristes ne sont pas pires que moi, qui entamais ainsi ma chronique papale de la semaine dernière: Il ne reste plus un garde-robe à louer à Rome. Une garde-robe, épais.

Quant à la vulgarité, c'est surtout affaire de ton, de contexte, d'appréciation. Il est par exemple des " qu'a mange d'la marde " résolument vulgaires, mais il en est aussi des jubilatoires, des libérateurs qui participent moins de la correction de la langue que de l'élan du coeur. Vous me suivez, madame?

Pour en finir avec les humoristes, je ne comprends pas cet acharnement des médias à leur endroit. Certes, je les trouve nuls pour la plupart, mais contrairement à mes collègues, je ne les trouve pas si envahissants. Patrick Huard ne me dérange pas du tout, je ne le vois jamais, je ne l'entends jamais. Ni les François Massicotte, Peter McLeod et autres François Morency. Faites-vous exprès d'écouter les radios ou les émissions de télé où ils sévissent? Il m'arrive de les croiser quelques très courts instants dans les publicités de leur spectacle, et ce que je trouve alors affligeant, c'est le petit couple hilare qu'on nous montre à la première table en avant, elle surtout, qui rit à gorge si déployée qu'on voit le fond de sa petite culotte. J'ai dit affligeant? Plutôt attristant. C'est que j'ai alors l'impression de deux planètes, deux humanités qui dérivent dans des directions opposées et bien sûr, madame Bombardier, vous êtes sur ma planète à moi. Rien vraiment pour me consoler.

Qu'est-ce que je disais? Ah oui, que je ne comprends pas l'entêtement des critiques, chroniqueurs, voire éditorialistes, à vilipender des gens si facilement évitables. Alors que les chanteurs! Ou les chanteuses! Essayez donc de passer toute une semaine sans entendre Lynda Lemay ou Isabelle Boulay, ou les deux " en boucle ", ou en grappe avec Boom Desjardins et Dany Bédar. L'ennui que distillent les neuf dixièmes des chansons québécoises ne vous fait pas honte, madame? C'est sûr, si vous écoutez Michel Drucker...

Pour revenir à l'essentiel, la langue française a de bien plus redoutables ennemis que les humoristes. À commencer par ces intellectuels bien pensants accrochés aux poils du cul de la norme, comme des morpions au pubis d'une vieille linguiste.

Et à l'autre extrême, des linguistes encore, mais ceux-là attachés à faire sauter la norme, particulièrement la norme orthographique. Des gens qui prétendent nous faire écrire ognon et nénufar, sous prétexte que tout change, alors pourquoi pas l'orthographe. Il paraît que cela faciliterait grandement la tâche des élèves. Comme si le problème était dans l'orthographe. N'importe quel prof de secondaire ou de cégep vous dira qu'il s'agit d'un problème d'organisation syntaxique. Les élèves sont souvent incapables d'écrire une phrase qui tient debout. Et ce n'est sûrement pas la faute des humoristes.

C'est la faute à qui, alors?

Je sais pas. Bon.


Publié : sam. mars 05, 2005 1:57 pm
par Strophe
Fourmi  a écritJe sais que ça va fqire réagir mais je pense que ça mérite d'être lu...


La Presse
Actualités, samedi 5 mars 2005, p. A5
La langue de l'humour

Foglia, Pierre

Quand j'étais petit, j'avais honte de mes parents, qui parlaient si mal français que mes camarades s'en moquaient en imitant leur accent. Mes parents, qui étaient italiens, parlaient aussi très mal l'italien, comme d'ailleurs les trois quarts des Italiens qui, jusqu'à l'arrivée de la télévision, baragouinaient un patois différent d'une région à l'autre. C'est la télévision et la radio qui ont normalisé la langue italienne. Et c'est aussi récent que le début des années 60.

Pourquoi je vous raconte ça? Pour que vous vous sentiez moins seuls. Pour une autre référence que la France, toujours la France, rien que la France.

Quand je suis arrivé au Québec, au début des années 60, les Québécois parlaient un français assez différent de celui des Français, différent aussi d'une région du Québec à l'autre. Quarante-cinq ans plus tard, on ne parle toujours pas tout à fait le même français à Chicoutimi, Montréal et Angoulême, mais les différences se sont considérablement amenuisées. La différence est presque toute, maintenant, dans l'accent.

On parle et on écrit beaucoup mieux le français aujourd'hui au Québec qu'il y a 45 ans. Et cela pour la même raison qu'en Italie: la télévision et la radio ont rapproché le Québec du français international. L'éducation aussi: beaucoup plus de gens vont à l'école beaucoup plus longtemps. Ce n'est pas parfait. Y a comme du slack dans la syntaxe. Mais le nivellement ne se fait jamais par le haut comme le rêvent les élitistes, il se fait par le milieu- disons entre le milieu et le bas- bref, le niveau monte lentement, mais il monte, n'en déplaise à Denise Bombardier.

Je vous disais que lorsque j'étais petit, j'avais honte de mes parents. Je crois que Mme Bombardier est toujours petite et qu'elle a toujours honte, sinon de " ses parents ", de la parenté. Son accablement préféré: dieu que les jeunes Québécois parlent mal. Quand ce n'est pas la petite fille du dépanneur qui oublie le " ne " de la négation, ce sont les humoristes qui parlent comme " des demeurés et des ignares " devant les caméras de TV5. Que va penser de nous la francophonie?

La francophonie pense toujours la même chose des Québécois, chère madame. Elle pense tout benoîtement: quel drôle d'accent! Je parle de cette première impression que laissent les contacts superficiels, médiatiques en particulier; qu'il dise n'importe quoi, le québécois est d'abord un accent, une musique avant que d'être un discours. Et, à l'inverse, il en est ainsi de l'accent français pour les Québécois; et américain pour les Anglais; et chilien pour les Espagnols. L'autre jour, dans un café de la Petite Italie, le serveur me racontait je ne sais quoi avec un épouvantable accent napolitain; il s'arrête soudain et me dit: tu m'écoutes pas, hein?

Non, je n'écoute pas ce que tu racontes. J'écoute ton accent pourri.

Tout cela pour vous dire que Patrick Huard serait plus subtil que Sol, cela n'empêcherait pas M. Ardisson de l'interpeller sur son accent. Tout cela pour vous dire aussi que je n'ai pas remarqué que les humoristes parlaient plus mal que la moyenne des ours. Ni n'étaient plus vulgaires.

Pour rester deux secondes dans le " normatif ", les humoristes ne sont pas pires, par exemple, que Mme Louise Lantagne, directrice des émissions culturelles de Radio-Canada, qui disait l'autre matin à Homier-Roy que Félix Leclerc était un des plus grands icônes du Québec. Une icône, tatane. Les humoristes ne sont pas pires que moi, qui entamais ainsi ma chronique papale de la semaine dernière: Il ne reste plus un garde-robe à louer à Rome. Une garde-robe, épais.

Quant à la vulgarité, c'est surtout affaire de ton, de contexte, d'appréciation. Il est par exemple des " qu'a mange d'la marde " résolument vulgaires, mais il en est aussi des jubilatoires, des libérateurs qui participent moins de la correction de la langue que de l'élan du coeur. Vous me suivez, madame?

Pour en finir avec les humoristes, je ne comprends pas cet acharnement des médias à leur endroit. Certes, je les trouve nuls pour la plupart, mais contrairement à mes collègues, je ne les trouve pas si envahissants. Patrick Huard ne me dérange pas du tout, je ne le vois jamais, je ne l'entends jamais. Ni les François Massicotte, Peter McLeod et autres François Morency. Faites-vous exprès d'écouter les radios ou les émissions de télé où ils sévissent? Il m'arrive de les croiser quelques très courts instants dans les publicités de leur spectacle, et ce que je trouve alors affligeant, c'est le petit couple hilare qu'on nous montre à la première table en avant, elle surtout, qui rit à gorge si déployée qu'on voit le fond de sa petite culotte. J'ai dit affligeant? Plutôt attristant. C'est que j'ai alors l'impression de deux planètes, deux humanités qui dérivent dans des directions opposées et bien sûr, madame Bombardier, vous êtes sur ma planète à moi. Rien vraiment pour me consoler.

Qu'est-ce que je disais? Ah oui, que je ne comprends pas l'entêtement des critiques, chroniqueurs, voire éditorialistes, à vilipender des gens si facilement évitables. Alors que les chanteurs! Ou les chanteuses! Essayez donc de passer toute une semaine sans entendre Lynda Lemay ou Isabelle Boulay, ou les deux " en boucle ", ou en grappe avec Boom Desjardins et Dany Bédar. L'ennui que distillent les neuf dixièmes des chansons québécoises ne vous fait pas honte, madame? C'est sûr, si vous écoutez Michel Drucker...

Pour revenir à l'essentiel, la langue française a de bien plus redoutables ennemis que les humoristes. À commencer par ces intellectuels bien pensants accrochés aux poils du cul de la norme, comme des morpions au pubis d'une vieille linguiste.

Et à l'autre extrême, des linguistes encore, mais ceux-là attachés à faire sauter la norme, particulièrement la norme orthographique. Des gens qui prétendent nous faire écrire ognon et nénufar, sous prétexte que tout change, alors pourquoi pas l'orthographe. Il paraît que cela faciliterait grandement la tâche des élèves. Comme si le problème était dans l'orthographe. N'importe quel prof de secondaire ou de cégep vous dira qu'il s'agit d'un problème d'organisation syntaxique. Les élèves sont souvent incapables d'écrire une phrase qui tient debout. Et ce n'est sûrement pas la faute des humoristes.

C'est la faute à qui, alors?

Je sais pas. Bon.



Wow !   J'adhère !

Merci pour l'article Fourmi.

Publié : sam. mars 05, 2005 1:58 pm
par Boule à mites
Mais je vois une différence entre mal parler et s'en prendre à quelqu'un...

Publié : sam. mars 05, 2005 2:11 pm
par Rénatane
Moi , ce n'est pas dans la syntaxe des phrases que j'en ai contre , c'est dans la vulgarité gratuite et dans des mots vides de sens.......genre tabarnac etc.... aux deux trois mots......ou le mot cul a qui mieux mieux.....je trouve pas que c'est de l'humour......c'est si facile......






Publié : sam. mars 05, 2005 2:12 pm
par Rénatane
Merci fourmi pour le texte , j'aime beaucoup Foglia , même si je suis pas toujours daccord avec lui  ;)

Publié : sam. mars 05, 2005 2:13 pm
par Strophe
BouleAMites_  a écritMais je vois une différence entre mal parler et s'en prendre à quelqu'un...
Effectivement... ! C'est la réponse de Foglia aux propos de Denise Bombarbier, pas au "scandale" du gala des Olivier. Bref, les propos qui sont à l'origine de toute cette histoire.

Publié : sam. mars 05, 2005 2:17 pm
par Beppo
Strophe  a écrit
Effectivement... ! C'est la réponse de Foglia aux propos de Denise Bombarbier, pas au "scandale" du gala des Olivier. Bref, les propos qui sont à l'origine de toute cette histoire.  

Les propos à l'origine de cette histoire... les propos de Patrick Huard lors de son animation au gala des Jutras d'où la réaction de Mme Bombardier.



Publié : sam. mars 05, 2005 2:21 pm
par Rénatane
Qu'a dit Patrick Huard ? Je n'ai pas écouté le gala.........est-ce des fautes de syntaxes ou c'était des propos vulgaires ?

Publié : sam. mars 05, 2005 2:25 pm
par Strophe
Beppo  a écrit

Les propos à l'origine de cette histoire... les propos de Patrick Huard lors de son animation au gala des Jutras d'où la réaction de Mme Bombardier.



Perso, tout comme Foglia, je ne trouve pas que les humoristes s'expriment plus ou moins mal que les autres.

Je précise que je ne fais pas allusion ici au "mange de la marde" de Guy A. mais au langage usuel des humoristes.

Publié : sam. mars 05, 2005 2:32 pm
par Beppo
Rénatane  a écritQu'a dit Patrick Huard ? Je n'ai pas écouté le gala.........est-ce des fautes de syntaxes ou c'était des propos vulgaires ?  

Je devrai chercher dans les journaux pour bien te renseigner car ce n'est pas très précis dans ma mémoire. Je me rappelle du concert unanime des critiques de télé le lendemain dans les journaux au sujet de l'animation et durant les jours subséquents. Je me rappelle vaguement que Patrick Huard a fait entrer en scène un de ses personnages, Tiger, et le même personnage s'est payé la tête (pas sûr là) d'un certain monsieur Mittérand qui occupe une fonction à TV5. Si j'ai bonne souvenance c'est à partir de ce moment que Mme Bombardier a sauté une coche.



Publié : sam. mars 05, 2005 2:34 pm
par Rénatane
Beppo  a écrit

Je devrai chercher dans les journaux pour bien te renseigner car ce n'est pas très précis dans ma mémoire. Je me rappelle du concert unanime des critiques de télé le lendemain dans les journaux au sujet de l'animation et durant les jours subséquents. Je me rappelle vaguement que Patrick Huard a fait entrer en scène un de ses personnages, Tiger, et le même personnage s'est payé la tête (pas sûr là) d'un certain monsieur Mittérand qui occupe une fonction à TV5. Si j'ai bonne souvenance c'est à partir de ce moment que Mme Bombardier a sauté une coche.



merci........c'est sur que tiger n'est pas le plus articulé qui soit  

Publié : sam. mars 05, 2005 2:45 pm
par Strophe
Beppo  a écrit

Je devrai chercher dans les journaux pour bien te renseigner car ce n'est pas très précis dans ma mémoire. Je me rappelle du concert unanime des critiques de télé le lendemain dans les journaux au sujet de l'animation et durant les jours subséquents. Je me rappelle vaguement que Patrick Huard a fait entrer en scène un de ses personnages, Tiger, et le même personnage s'est payé la tête (pas sûr là) d'un certain monsieur Mittérand qui occupe une fonction à TV5. Si j'ai bonne souvenance c'est à partir de ce moment que Mme Bombardier a sauté une coche.




En gros, c'est ça !

Simplement à mon humble avis y'avait strictement rien d'incrimant dans les propos de Huard. Le numéro était plate, emmerdant... ça j'en conviens et c'est sur ça que les autres journalistes ont fait leur article. Sauf Denise Bombarbier qui critiquait la qualité du francais des humoristes et plus particulièrement de Huard lors du gala...    Tiger c'est un personnage... !

Bref Madame Bombardier avait honte des Québécois. Encore... si les Francais s'exprimaient mieux que nous ! Ce qui n'est vraiment pas le cas. Généralement, ils massacrent la langue de Molière encore plus que nous.

Ceci dit, je n'endosse tout de même pas les propos de Guy A.

Publié : sam. mars 05, 2005 2:58 pm
par Rénatane
Strophe  a écrit

En gros, c'est ça !

Simplement à mon humble avis y'avait strictement rien d'incrimant dans les propos de Huard. Le numéro était plate, emmerdant... ça j'en conviens et c'est sur ça que les autres journalistes ont fait leur article. Sauf Denise Bombarbier qui critiquait la qualité du francais des humoristes et plus particulièrement de Huard lors du gala...    Tiger c'est un personnage... !

Bref Madame Bombardier avait honte des Québécois. Encore... si les Francais s'exprimaient mieux que nous ! Ce qui n'est vraiment pas le cas. Généralement, ils massacrent la langue de Molière encore plus que nous.
Ceci dit, je n'endosse tout de même pas les propos de Guy A.
Ah , ça tu as raison , ils déforment tous les mots en les anglisisant ! ( entécas chez pas si ça se dit , mais vous comprenez    ;) )

Publié : sam. mars 05, 2005 3:07 pm
par tuberale
Rénatane  a écrit
Ah , ça tu as raison , ils déforment tous les mots en les anglisisant ! ( entécas chez pas si ça se dit , mais vous comprenez    ;) )


Ça m'a frappé ça dernièrement quand j,ai écouté TLMP français, il y avait là quand même des gens qui ont un bon français mais c'était incroyable d'entendre le nombre d'anglicismes qu'ils prononçaient et en plus ils le disent en les prononçant avec l'intonation française et non anglaise.....par bout j'avais de la difficulté à comprendre.


Merci d'avoir donné l'explication Beppo    comme je n'ai pas écouté le gala, j'ignorais le début de toute cette histoire.  

Publié : sam. mars 05, 2005 3:24 pm
par Strophe
tuberale  a écrit


Ça m'a frappé ça dernièrement quand j,ai écouté TLMP français, il y avait là quand même des gens qui ont un bon français mais c'était incroyable d'entendre le nombre d'anglicismes qu'ils prononçaient et en plus ils le disent en les prononçant avec l'intonation française et non anglaise.....par bout j'avais de la difficulté à comprendre.


Merci d'avoir donné l'explication Beppo    comme je n'ai pas écouté le gala, j'ignorais le début de toute cette histoire.  


Oui, c'est fou ! Ils utilisent ÉNORMÉMENT d'anglicismes.
Brushing, parking, shopping, warning, etc, etc, etc...
Perso, même si je lâche un "tabarnac" de temps à autre, je dis : mise en plis, stationnement, magasinage, avertissement.

En plus des anglicismes qu'ils utilisent à profusion... il y a l'argot et le verlan (ils inversent le mot).



Publié : sam. mars 05, 2005 3:28 pm
par Rénatane
Strophe  a écrit

Oui, c'est fou ! Ils utilisent ÉNORMÉMENT d'anglicismes.
Brushing, parking, shopping, warning, etc, etc, etc...
Perso, même si je lâche un "tabarnac" de temps à autre, je dis : mise en plis, stationnement, magasinage, avertissement.En plus des anglicismes qu'ils utilisent à profusion... il y a l'argot et le verlan (ils inversent le mot).




J'ai rien contre un tabarnac bien sentie....... mais a la télévision , je suis pas sur......