Publié : ven. juil. 06, 2007 2:36 pm
Le vendredi 06 juillet 2007
Le Musée accueille son 10 000e poussinot
Isabelle Saint-Arnaud a été la 10 000e personne à visiter, hier, l'exposition «Le phénomène Passe-Partout» ouverte au public depuis le 15 mai au Musée québécois de culture populaire
C'est sous une pluie de confettis et de serpentins que le Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières a reçu, hier, son 10 000e visiteur pour l'exposition "Le phénomène Passe-Partout" inaugurée le 15 mai dernier.
"Ça fait longtemps que je voulais me trouver un moment pour venir voir ça", mentionne la 10 000e passionnée de Passe-Partout à franchir les portes du musée, Isabelle Saint-Arnaud.
"Passe-Partout a tellement fait partie de mon enfance", se remémore la jeune femme de 33 ans, accompagnée de ses trois enfants pour l'occasion. Ces derniers ont d'ailleurs bien apprécié la visite.
"On a les deux coffrets DVD à la maison", affirme Marie P. Saint-Arnaud, 7 ans, ce qui explique son intérêt pour la série pourtant diffusée longtemps avant sa naissance.
Comme en témoignent les chiffres, l'émission-jeunesse, qui fête cette année son 30e anniversaire, attire les foules. Un tel achalandage représente un record pour un si court laps de temps.
"Nous avions aussi atteint les 10 000 visiteurs avec l'exposition sur Maurice Richard, mais ça avait pris six mois", compare la responsable des communications du musée, Claire Plourde.
"En gros, ça représente près de trois fois plus de visiteurs par rapport à ce qu'on a eu l'an dernier pour la même période", souligne le directeur du musée, Benoît Gauthier. Seulement pour la journée du 1er juillet, 510 personnes ont visité le musée, du jamais vu depuis sa réouverture en 2003.
"En plus, on n'est pas rendu au plus fort de la saison touristique", se réjouit-il. Le directeur pense que "Le phénomène Passe-Partout" contribuera à augmenter la notoriété du musée. Il visite quotidiennement la salle d'exposition afin de prendre le pouls des visiteurs. "Jusqu'à maintenant, les commentaires sont très positifs", assure-t-il.
Cet engouement exceptionnel pour Passe-Partout donne non seulement un coup de pouce au musée mais aussi à l'industrie touristique régionale. La clientèle provient de la région (38%) ou d'ailleurs au Québec (55%).
"Les autres sont des touristes de passage", précise Claire Plourde. À l'Office de tourisme et des congrès de Trois-Rivières, on remarque une augmentation de la clientèle québécoise. "Le tourisme est en hausse de 20% comparativement au mois de juin l'an dernier", souligne la directrice générale de l'office, Marilie Laferté. Bien que l'effet direct soit difficile à évaluer, elle a la nette impression que le phénomène de société unique qu'est Passe-Partout y est pour quelque chose.
Faire ses frais
"On est très fiers", souligne Benoît Gauthier. "C'est un projet relativement considérable au niveau des investissements et on va être en mesure de rentrer dans notre argent." Pour une exposition temporaire, l'investissement varie habituellement entre 35 000 $ et 50 000 $, alors que "Le phénomène Passe-Partout" a nécessité des dépenses de 175 000 $.
"Nous avons pris le risque, car le moment était vraiment bien choisi", souligne-t-il en évoquant le 30e anniversaire de la série, la sortie de deux coffrets DVD et la publication imminente d'un livre sur le sujet, des événements qui ont contribué, selon lui, à aviver la popularité de l'exposition.
Le Musée accueille son 10 000e poussinot
Isabelle Saint-Arnaud a été la 10 000e personne à visiter, hier, l'exposition «Le phénomène Passe-Partout» ouverte au public depuis le 15 mai au Musée québécois de culture populaire
C'est sous une pluie de confettis et de serpentins que le Musée québécois de culture populaire de Trois-Rivières a reçu, hier, son 10 000e visiteur pour l'exposition "Le phénomène Passe-Partout" inaugurée le 15 mai dernier.
"Ça fait longtemps que je voulais me trouver un moment pour venir voir ça", mentionne la 10 000e passionnée de Passe-Partout à franchir les portes du musée, Isabelle Saint-Arnaud.
"Passe-Partout a tellement fait partie de mon enfance", se remémore la jeune femme de 33 ans, accompagnée de ses trois enfants pour l'occasion. Ces derniers ont d'ailleurs bien apprécié la visite.
"On a les deux coffrets DVD à la maison", affirme Marie P. Saint-Arnaud, 7 ans, ce qui explique son intérêt pour la série pourtant diffusée longtemps avant sa naissance.
Comme en témoignent les chiffres, l'émission-jeunesse, qui fête cette année son 30e anniversaire, attire les foules. Un tel achalandage représente un record pour un si court laps de temps.
"Nous avions aussi atteint les 10 000 visiteurs avec l'exposition sur Maurice Richard, mais ça avait pris six mois", compare la responsable des communications du musée, Claire Plourde.
"En gros, ça représente près de trois fois plus de visiteurs par rapport à ce qu'on a eu l'an dernier pour la même période", souligne le directeur du musée, Benoît Gauthier. Seulement pour la journée du 1er juillet, 510 personnes ont visité le musée, du jamais vu depuis sa réouverture en 2003.
"En plus, on n'est pas rendu au plus fort de la saison touristique", se réjouit-il. Le directeur pense que "Le phénomène Passe-Partout" contribuera à augmenter la notoriété du musée. Il visite quotidiennement la salle d'exposition afin de prendre le pouls des visiteurs. "Jusqu'à maintenant, les commentaires sont très positifs", assure-t-il.
Cet engouement exceptionnel pour Passe-Partout donne non seulement un coup de pouce au musée mais aussi à l'industrie touristique régionale. La clientèle provient de la région (38%) ou d'ailleurs au Québec (55%).
"Les autres sont des touristes de passage", précise Claire Plourde. À l'Office de tourisme et des congrès de Trois-Rivières, on remarque une augmentation de la clientèle québécoise. "Le tourisme est en hausse de 20% comparativement au mois de juin l'an dernier", souligne la directrice générale de l'office, Marilie Laferté. Bien que l'effet direct soit difficile à évaluer, elle a la nette impression que le phénomène de société unique qu'est Passe-Partout y est pour quelque chose.
Faire ses frais
"On est très fiers", souligne Benoît Gauthier. "C'est un projet relativement considérable au niveau des investissements et on va être en mesure de rentrer dans notre argent." Pour une exposition temporaire, l'investissement varie habituellement entre 35 000 $ et 50 000 $, alors que "Le phénomène Passe-Partout" a nécessité des dépenses de 175 000 $.
"Nous avons pris le risque, car le moment était vraiment bien choisi", souligne-t-il en évoquant le 30e anniversaire de la série, la sortie de deux coffrets DVD et la publication imminente d'un livre sur le sujet, des événements qui ont contribué, selon lui, à aviver la popularité de l'exposition.