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Publié : sam. mars 13, 2004 5:02 am
par Rénatane
Publié : ven. mars 19, 2004 6:29 am
par Rénatane
Le réservoir d'eau de Mars découvert
Mathieu Perreault
La Presse
Des astrophysiciens français ont découvert le principal réservoir d'eau de Mars, qui se cache sous le pôle Sud. L'annonce ravive la compétition entre les missions martiennes américaine et européenne, alors même que l'Agence spatiale européenne a identifié la raison pour laquelle elle a perdu son robot Beagle, fin décembre.
Les analyses de la sonde européenne Mars Express confirment que sous une couche de dioxyde de carbone solide, au pôle Sud, se trouve de l'eau glacée. Mais le spectromètre français Omega, qui a disséqué la réflexion du Soleil sur le pôle Sud, a aussi trouvé de la glace affleurant à des dizaines de kilomètres de la calotte polaire, ce qui indique que le sous-sol du pôle Sud est probablement constitué d'un pergélisol riche en eau.
Identification directe
«Nous avons fait la première identification directe d'eau, et la première cartographie de l'eau et du dioxyde de carbone du pôle Sud de Mars», affirment les chercheurs européens dans un article publié aujourd'hui dans la revue Nature. L'équipe analysera en mai la quantité d'eau du pôle Nord, où elle est déjà avérée, mais en moins grande quantité.
Omega a aussi permis de découvrir qu'il n'y a pas assez de dioxyde de carbone dans la calotte glaciaire Sud pour que Mars ait eu un jour une atmosphère, selon un chercheur du US Geological Survey, Timothy Titus, qui a signé une analyse de la découverte dans Nature. Mars a eu de l'eau liquide par le passé seulement si elle a eu une atmosphère. Mais M. Titus note que la quantité d'eau découverte par Omega laisse entrevoir qu'on en trouvera d'autre. Si tel est le cas, une mission martienne habitée pourrait fabriquer de l'air et du carburant en quantité suffisante pour vivre sur Mars.
L'histoire du pôle Sud de la planète rouge ressemble à des montagnes russes. La première sonde martienne, Mariner 7 en 1969, avait jeté une douche froide sur les espoirs de trouver de l'eau sur Mars. Ses instruments n'avaient détecté que le dioxyde de carbone qui se trouve en surface de la calotte. Les missions Viking, 10 ans plus tard, n'avaient trouvé de l'eau glacée qu'au pôle Nord. En 1984, une nouvelle analyse des données de 1969 avaient permis d'identifier de la vapeur d'eau au-dessus du pôle Sud durant l'été, ce qui s'expliquerait par l'évaporation. Mais ces résultats n'avaient pu être corroborés par d'autres données, laissant planer un doute sur leur validité.
La forme de la calotte
À la fin des années 90, des observations des sondes américaines Mars Global Surveyor et Mars Odyssey ont ravivé les espoirs. La première a observé que la forme de la calotte ne peut s'expliquer par la présence de dioxyde de carbone solide, qui a des propriétés différentes de l'eau. La deuxième a trouvé beaucoup d'hydrogène, un élément associé à l'eau, dans le sous-sol. L'an dernier, d'autres mesures indirectes de la sonde Odyssey ont indiqué que la présence d'eau glacée était fort probable.
L'annonce de la présence d'eau dans la calotte polaire a permis à l'Agence spatiale européenne de retrouver son aplomb, après l'admission la semaine dernière que la perte de l'atterrisseur Beagle était probablement due à une erreur de mesure.
L'atmosphère martienne était beaucoup moins dense que prévu à l'endroit où la sonde européenne l'a traversée, ce qui a causé un excès de vitesse.
Cette analyse découle de l'observation de quatre points brillants à l'endroit de l'atterrissage de Beagle, qui pourraient être des débris enflammés.
Publié : ven. mars 19, 2004 10:57 am
par Rénatane
Bon ,je ne comprend rien a l'anglais ...........j'ai entendu ceci a la radio.......:
UFO streaks through Martian sky
By Dr David Whitehouse
BBC News Online science editor
The US Spirit rover on Mars has seen a UFO streak across the Red Planet sky.
Astronomers say it could be the first meteor seen from the surface of another world, or a redundant orbiting spacecraft sent to Mars 30 years ago.
"We may never know, but we are still looking for clues," said Dr Mark Lemmon, from Texas A&M University.
Whatever it was, Spirit was lucky to catch sight of the UFO as the rover's main mission is to look downwards to study rocks and soil on the planet.
Unidentified Object
Only occasionally does it raise its sights towards the sky to study the atmosphere of Mars.
But it was on just such an occasion when Spirit was observing the sky with the green filter of its panoramic camera that the roving geologist came across the surprise - a streak across the peach-coloured Martian heavens.
Mission controllers say the streak was probably the brightest object in the sky at the time.
If the UFO was not a shooting a star then it could have been one of seven out-of-commission spacecraft that still orbit Mars.
From the object's motion, scientists do not think it was the Russian probes Mars 2, Mars 3, Mars 5, or Phobos 2; or the American probes Mariner 9 or Viking 1.
That leaves Viking 2, which has a polar orbit that would fit with the north-south orientation of the streak.
In addition, only Viking 1 and 2 are in orbits that could produce the type of motion as fast as that seen by Spirit.
Publié : mar. mars 23, 2004 10:14 am
par Rénatane
Le mardi 23 mars 2004
Une mer salée découverte sur Mars
Agence France-Presse
Washington
Le robot américain Opportunity sur la planète Mars a permis d'établir la présence passée d'eau salée formant une mer dans laquelle se sont formés les rochers examinés par le robot, qui aurait permis la vie, a annoncé mardi la Nasa.
«Nous pensons qu'Opportunity est situé dans ce qui fut la côte bordant une mer salée sur Mars», a déclaré Steve Squyres, scientifique en chef de la mission Mars Exploration Rover. «Nous voyons un environnement permettant la vie», a-t-il ajouté.
Le robot a permis de démontrer que certains rochers examinés sur Mars résultent de la sédimentation dans de l'eau salée, ont précisé les responsables de la Nasa, sans pouvoir l'instant déterminer pendant combien de temps cette mer a existé et sa taille dans la zone du Meridiani Planum, une grande plaine où est posée Opportunity depuis la fin janvier.
«Ce résultat nous incite à développer notre ambitieux programme d'exploration de Mars pour apprendre si des microbes ont un jour vécu là-bas, et finalement, si nous pouvons y vivre», a pour sa part estimé Ed Weiler, administrateur adjoint de la Nasa chargé de la science spatiale.
Les résultats présentés mardi par la Nasa ont été vérifiés par des experts indépendants avant d'être rendus publics, a précisé l'agence spatiale américaine.
Publié : sam. avr. 03, 2004 7:02 am
par Acrux
Mars : d'autres traces de la présence d'eau
La NASA a annoncé que de l'eau a été présente dans le cratère Gusev, examiné par le robot Spirit depuis son arrivée sur la planète. La semaine dernière, l'agence avait confirmé l'existence passée d'une mer salée dans une région explorée par son autre robot, Opportunity.
La surface martienne
Les chercheurs estiment que le cratère Gusev a eu sa propre source d'eau, une quantité plutôt faible, peut-être souterraine.
C'est l'analyse du rocher Mazatzal qui permet de tirer ces conclusions. Ce dernier a été altéré par une interaction avec un fluide, selon les géologues de l'agence américaine.
De son côté, le robot Opportunity a désormais parcouru 540 mètres depuis son arrivée dans le Meridiani Planum le 24 janvier, s'approchant de l'objectif des 600 mètres fixé au début de la mission.
Les robots jumeaux vont débuter la semaine prochaine des heures supplémentaires puisque leur mission devait s'achever au début avril.
Selon la NASA, les instruments des robots sont en bon état. Elle prévoit commencer le téléchargement de nouveaux logiciels la semaine prochaine, ce qui va permettre aux robots d'allonger leur mission d'exploration. --Message edité par acrux le 2004-04-03 12:03:29--
Publié : sam. avr. 03, 2004 12:26 pm
par Blanche Neige
Si ils veulent découvrir de l'eau sur Mars, c'est pour savoir comment cela s'est éteint pour pas que ça arrive sur la terre. Ils ont de bon échantillons qui prouve que oui, l'eau a déja existé sur Mars mais ce n'est pas hors de tout doute raisonnable, comme sur la terre, que les particules ont été formé a partir de l'eau, il y a 90% des chances qu'il y a eu de l'eau mais l'humain n'a pas toute la vérité. Notre cerveau humain a encore 90% des chances de s'améliorés.
Publié : sam. avr. 03, 2004 12:47 pm
par Acrux
Blanche Neige a écritSi ils veulent découvrir de l'eau sur Mars, c'est pour savoir comment cela s'est éteint pour pas que ça arrive sur la terre. Ils ont de bon échantillons qui prouve que oui, l'eau a déja existé sur Mars mais ce n'est pas hors de tout doute raisonnable, comme sur la terre, que les particules ont été formé a partir de l'eau, il y a 90% des chances qu'il y a eu de l'eau mais l'humain n'a pas toute la vérité. Notre cerveau humain a encore 90% des chances de s'améliorés. Personnellement, je pense que Mars a plus de futur que de passé.
Comme tu dis, le cerveau humain va continuer de s'améliorer, mais pendant un temps seulement. Comme toutes les espèce de vie sur terre, on évolue sans arrêt. Quand on se compare aux hommes de Neandertal, qui ont disparu de la planète il y a 35 000 ans, on se trouve bien fort … tout comme le trouvons nos successeurs dans quelques centaines de milliers d'années en étudiant les restes d'une ancienne espère disparu ; les homo sapiens sapiens.
À condition qu’il n’y est pas de cataclysmes et qu’on ne se s’autodétruisent nous-même, biensûr.
Publié : sam. avr. 03, 2004 1:44 pm
par Rénatane
merci d'alimenter ce topic : méchant dossier que l'on se construit la !
Publié : dim. mai 02, 2004 4:38 am
par Rénatane
Mars
Recherche d'eau: phase deux
Agence Science-Presse
Ces dernières semaines, les deux sondes américaines ont fait bondir de joie les scientifiques dans leur recherche d'eau sur Mars. Mais à présent, les choses sérieuses commencent: place à la sonde européenne.
C'est que Mars Express, qui continue de tourner autour de Mars depuis Noël -après y avoir largué l'infortuné Beagle 2- est bien mieux équipée que Spirit et Opportunity pour chercher de l'eau dans le sous-sol martien. Son radar à haute résolution peut en théorie «voir» jusqu'à quelques kilomètres de profondeur. Et c'est seulement cette semaine que l'antenne de ce radar a été déployée, alors que la sonde atteignait l'altitude nécessaire. Il faudra attendre jusqu'à la semaine prochaine avant que le radar lui-même ne puisse entrer en fonction.
Pourtant, on se rappellera que déjà, en janvier, Mars Express était devenu le premier engin de l'histoire à confirmer la présence d'eau -sous forme de glace- sur Mars. C'était au voisinage du Pôle Sud, et c'était déjà une percée scientifique longtemps attendue. Mais géologues et planétologues espèrent en trouver bien plus, et surtout, sous forme liquide, cachée sous la surface.
L'antenne MARSIS (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding) relève d'une technologie qui n'a encore jamais été utilisée dans un tel contexte: l'Agence spatiale européenne se fait donc très prudente dans ses prévisions. «À quel point sera-t-elle efficace demeure inconnu.»
L'instrument envoie des ondes radio et mesure le délai (en millièmes de seconde) de même que la force des ondes qui lui sont renvoyées -bref, exactement ce que fait un radar. La plupart des ondes rebondissent sur le sol, mais certaines des plus longues peuvent pénétrer le sol et revenir vers Mars Express, porteuses de plus en plus de données à déchiffrer, en fonction de ce qu'elles auront rencontré sur leur chemin. S'il y a de l'eau pas trop loin de la surface, nul doute que le signal renvoyé devrait être très clair. Si elle est plus en profondeur, nul ne peut prévoir quelle sera la qualité des données qui pourront être analysées.
Au cours des deux années de sa mission, Mars Express devrait ainsi pouvoir «scanner» 40% de la surface rouge. Un instrument similaire, à bord de la future sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter, devrait venir le rejoindre en 2005.
Publié : jeu. mai 06, 2004 9:56 pm
par Rénatane
Le jeudi 06 mai 2004
Le robot Opportunity au bord d'un cratère au fort potentiel scientifique
Agence France-Presse
Washington
Le robot américain Opportunity se trouve désormais au bord d'un cratère profond d'au moins 10 mètres, au très fort potentiel scientifique pour établir le passé géologique de la planète Mars, a déclaré jeudi le responsable scientifique de la mission, Steve Squyres.
Révélant une photographie panoramique de l'intérieur de ce cratère appelé Endurance, le chercheur a estimé qu'il s'agissait de «la plus spectaculaire image de cette mission, d'un point de vue scientifique».
Le cratère comporte des affleurements rocheux «qui vont nous en dire long sur ce qui s'est passé dans le Meridiani Planum», la région de Mars où est posé le robot depuis la fin janvier, a poursuivi le chercheur de Cornell University (New-York) qui dirige les chercheurs au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie), le centre de contrôle de la mission.
La profondeur de ce cratère est à la fois «une bonne nouvelle, car elle expose beaucoup de roches et une mauvaise nouvelle, car c'est un endroit dangereux pour le robot qui pourrait basculer dans le vide», a dit M. Squyres.
La décision de descendre dans le cratère n'est pas encore prise. Pour l'instant, Opportunity va en faire le tour, parcourant plus de 100 m, pour le photographier sous tous les angles.
«Nous allons essayer de trouver un endroit nous permettant d'accéder sans risque» aux roches exposées pour les analyser, a poursuivi M. Squyres, pour qui ce cratère présente «un potentiel scientifique énorme».
Publié : ven. mai 07, 2004 4:46 pm
par Rénatane
La NASA veut explorer le cratère Endurance sur Mars
AP
Pasadena, Californie
Les scientifiques de l'agence spatiale américaine NASA ont déclaré jeudi qu'ils envisageaient d'envoyer le robot «Opportunity» dans les profondeurs du cratère Endurance sur la planète Mars.
Ce voyage permettrait au robot de terminer sa mission sur la planète rouge en étudiant les strates de roches du fond du cratère qui pourrait avoir été il y a longtemps un océan salé extra-terrestre.
Les multiples couches de sous-bassement qui forment la pente intérieure du cratère Endurance cratère sont par endroits d'une hauteur de 4,8 mètres à 9,9 mètres.
«C'est le paysage le plus spectaculaire que nous avons vu de la surface martienne, pour sa valeur scientifique, mais aussi pour sa beauté à l'état pur», a déclaré Steve Squyres, le scientifique responsable de la mission.
Publié : sam. mai 08, 2004 5:55 pm
par Acrux
C'est bien apprécié ton alimentation à ce topic Rénatane, je lis toujours religieusement
Quel meilleur lieu pour tenter de trouver de l'eau qu'au font d'un cratère, on pourrait y trouver de vraies petites merveilles!
Publié : mer. mai 19, 2004 1:19 pm
par Rénatane
Mars : une autre preuve de la présence d'eau
Mise à jour le mardi 18 mai 2004 à 11 h 58
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«Lion Stone»
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Le robot Opportunity a recueilli une autre preuve de la présence passée d'eau sur Mars. La NASA a annoncé que le robot Opportunity, qui explore actuellement le cratère Endurance, a analysé une roche qui aurait été en contact avec de l'eau.
La pierre d'une trentaine de centimètres surnommée «Lion Stone» aurait été créée lors de l'impact de formation du cratère Endurance.
La roche est marquée de lignes sphériques et est riche en soufre. Cette caractéristique pourrait être un signe qu'elle aurait été recouverte d'eau par le passé.
Le robot Opportunity va passer quelques semaines à examiner l'extérieur du cratère Endurance. À la lumière des informations ramassées, la NASA pourrait décider de tenter de le faire descendre à l'intérieur du cratère. Cette opération risquée pourrait mettre un terme à l'exploration, puisque le robot pourrait tomber sur le côté.
À la fin avril, le deuxième robot de la mission Mars Explorations Rovers, Opportunity, a complété sa mission sur Mars, au 90e jour de sa présence sur la planète voisine de la Terre.
La NASA a téléchargé de nouveaux logiciels au robot afin de prolonger la mission de quelques mois.
Publié : sam. juil. 03, 2004 2:44 pm
par Blanche Neige
Mars a des traces qui permette de croire qu'il y a eu abondance d'eau liquide donc une certaine atmosphère et une température stable comme sur la terre. Que s'est-il donc passé pour que la planète s'éteigne. Et si elle était plus proche du soleil et qu'elle s'éloigne, alors la théorie voulant qu'on soit aspiré par le soleil est fausse. Et si c'est le soleil qui s'éteint petit à petit, va falloir déménager sur Vénus, Déesse de l'Amour, chu prête à partir .
Mars semble avoir déjà eu le titre de la planète bleu, alors on n'est pas les seuls êtres vivant dans l'univers.
Prochaine étape, Titan, une lune de Saturne qui est recouverte de brouillard (smog).
Que c'est passionnant l'espace et toute c'est découverte.
Si vous avez d'autres infomartions ou histoire, merçi de les faire partager.
Publié : sam. juil. 03, 2004 5:34 pm
par Rénatane
Salut Blanche neige , tiens voici d'autres nouvelles
Le vendredi 02 juillet 2004
Photo AFP
La planète Mars vue depuis l'observatoire-planétarium du Cap de la Hague
Il y a 3 milliards d'années
Il y aurait eu de la pluie sur Mars
Agence France-Presse
Paris
Des chercheurs français, en témoignant d'une intense activité d'érosion sur Mars probablement liée à des précipitations il y a environ 3 milliards d'années, viennent d'apporter un nouvel éclairage sur l'origine des vallées martiennes, qui fait l'objet de débats intenses depuis 30 ans.
Publiés dans la revue américaine Science jeudi, ces travaux menés par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l'université Paris-Sud/Orsay et l'université Claude Bernard de Lyon, montrent pour la première fois la présence de réseaux de vallées fluviales très ramifiées. Le résultat a été obtenu grâce à l'imagerie infrarouge de la mission américaine Mars Odyssey, en orbite martienne depuis 2001.
Les chercheurs témoignent «d'une période où l'eau liquide était présente à la surface de la planète de manière stable, au cours d'une période chaude plus longue que ce qui est habituellement proposé», souligne le CNRS dans un communiqué.
Les vallées martiennes avaient été d'abord été interprétées comme des réseaux de vallées fluviatiles fossiles, comme on en voit dans les déserts terrestres, qui auraient été formées par des écoulements d'eau en surface, sous un climat plus chaud que le climat actuel.
Mais la faible ramification des vallées sur Mars par rapport à la Terre pouvait aussi suggérer que ces vallées soient dues à l'action d'écoulements souterrains ou de sources hydrothermales ou sous-glaciaires, sans nécessité d'un climat plus chaud.
Publié : dim. août 15, 2004 3:58 am
par Acrux
Mars Express : séance de communication interplanétaire et internationale !
Le satellite de l'ESA Mars-Express a relayé pour la première fois vers la Terre les images qui lui ont été adressées par l'un des robots mobiles de la NASA présents sur la Planète rouge. Cette transmission a été organisée la semaine dernière par l'ESA et la NASA, dans le cadre d'une série de démonstrations préfigurant la mise en place d'un réseau de télécommunications interplanétaire commun, destiné aux futures missions vers Mars. Elle illustre la volonté de coopération des deux organisations dans le domaine de l'exploration spatiale.
L'opération a débuté le 4 août 2004, à 14h24 heure de Paris, lors du passage de Mars Express au dessus d'Opportunity, l'un des robots d'exploration martiens de la NASA. Celui-ci a retransmis avec succès à la sonde européenne une série de données qu'il avait stockées, dont 15 images scientifiques recueillies par ses neuf caméras. Ces données ont été ensuite retransmises vers le Centre européen d'opérations spatiales (ESOC) installé à Darmstadt (Allemagne) puis relayées immédiatement vers le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena, aux États-Unis où travaille l'équipe chargée de contrôler les robots d'exploration.
Cette image (en fausses couleurs) a été réalisée grâce aux données d'Opportunity tranmises à la Terre via la sonde européenne Mars Express.
La plupart des images adressées par les robots depuis leur atterrissage sur Mars en janvier 2004 ont été jusqu'ici relayées par les satellites de la NASA Mars Odyssey et Mars Global Surveyor. La possibilité d'établir une liaison entre Mars Express et les robots avait déjà été démontrée en février, mais avec un faible débit n'autorisant pas la retransmission d'une quantité importante de données. L'expérience réalisée le 4 août avec un taux de retransmission de 42,6 mégabits par seconde pendant six minutes représente ainsi une étape importante.
Le succès de cette démonstration, fruit de plusieurs années de travaux préparatoires, repose sur l'utilisation d'un même protocole de télécommunications par Mars Express et les robots de la NASA. Ce protocole, baptisé Proximity-1, a été développé par le Comité consultatif pour les systèmes de données spatiales, chargé sur le plan international de normaliser les techniques de gestion des données en provenance de l'espace.
Mars Express se trouvait à une altitude de 1400 kilomètres au-dessus du sol martien lors de la retransmission du 4 août. Les ingénieurs des deux agences spatiales s'étaient fixés pour objectif de retransmettre de manière fiable une quantité importante de données et ont prévu de répéter l'opération le 10 août avec une autre série d'images fournies par Opportunity.
"Nous sommes ravis de la manière dont s'est déroulée l'opération et très heureux de pouvoir disposer ainsi de Mars Express" a déclaré le responsable de ce projet pour le JPL de la NASA, Richard Horttor. Gary Noreen, ingénieur au JPL et membre du bureau du réseau de télécommunications de Mars a souligné pour sa part que les capacités de retransmission démontrées grâce aux efforts de l'équipe internationale en charge du projet pourraient s'avérer importantes pour l'exploration future de la Planète rouge.
Mars Express procède par ailleurs à la vérification de deux autres modes de liaison à plus longue distance avec Opportunity et son robot jumeau Spirit. Les 3 et 6 août, Mars Express s'est mis à l'écoute de Spirit alors qu'il était à une altitude d'environ 6000 km de la surface martienne. Il a pu, à cette distance, capter un signal de localisation provenant de Spirit, démontrant ainsi qu'il était possible d'utiliser un tel mode de poursuite pour localiser un véhicule lors d'épisodes critiques, comme la descente vers une surface planétaire ou des manœuvres de rendez-vous en orbite.
"Établir un réseau de télécommunications fiable autour de Mars ou d'une autre planète est d'une importance cruciale pour les futures missions d'exploration car cela permettra d'améliorer la couverture et d'accroître la masse de données susceptibles d'être retransmises vers la Terre" a souligné Con McCarthy, l'un des membres du projet Mars Express, en ajoutant que "le mode de poursuite permettra à l'ESA et à la NASA de localiser un véhicule spatial avec plus de précision au cours des phases critiques d'une mission".
La dernière série de transmissions, prévue le 13 août avec Opportunity, servira à faire la démonstration d'un autre mode, permettant d'obtenir des informations de navigation à partir de l'effet Doppler affectant le signal radio.
Publié : dim. août 15, 2004 4:20 am
par ploloto
Mars-Express - Pour cartographier la planète Mars
Après la découverte de méthane et le report voire l’annulation du déploiement du radar MARSIS, le satellite Mars Express ne nous apportait plus de grandes nouvelles. À vrai dire, le radar MARSIS était un élément sur lequel les scientifiques contaient énormément, puisqu’il avait pour tâche de découvrir des nappes d’eau souterraines, alors que la question de la présence passée d’eau ne se pose même plus…
Juin
Mars Express continue le chemin de son énorme travail qu’est la cartographie de la planète rouge. Durant le mois de juin, le satellite européen a notamment cartographié une partie du canyon de Valles Marineris appelée Melas Chasma à l’aide de la Caméra Haute Résolution Stéréo (HRSC), afin de faire son travail de routine, c'est-à-dire prendre des photos de haute résolution pour les scientifiques. De nouvelles vues en perspectives en trois dimensions des régions martiennes ont été obtenues grâce à ses puissants et précis instruments.
Les images ont montré des traces d’activités volcaniques ainsi qu’une possible activité de l’eau dans le passé, mais certaines questions se posent sur l’évolution géologique de Valles Marineris.
Juillet
Au début du mois de juillet, la sonde a changé de cible en se dirigeant et en commençant la cartographie de la région du bassin Hellas, situé dans l’hémisphère sud ; il s’agit d’une région intéressante puisque ce bassin aurait été formé lors d’un violent impact formant un cratère d’une profondeur d’environ neuf kilomètres et d’un diamètre de l’ordre de 2300 kilomètres, soit un des plus grands cratères d’impact connus dans le système solaire (pour l’instant…).
Mars Express a pour le moment repéré de très nombreux cratères au sein même de ce bassin, mais également un petit réseau qui pourrait être formé d’anciens canaux, suggérant ainsi une présence d’eau.
Et la suite ?
Bien que les travaux photographiques apportés par la sonde Mars Express soient concluants et très importants, la question importante est de savoir pour quand sera déployer le radar MARSIS ?
Les scientifiques ont maintenant un grand nombre de preuves d’écoulement passé, mais le rôle de ce radar est de savoir si l’eau ne peut pas être liquide au sous-sol…Le déploiement va-t-il être annulé ? Ou reporté, mais quand ? Peut-être cette année, peut être en 2005, ou même à la fin de la mission, pour ne pas prendre de risque.
L’échec de Beagle 2 a déjà déteint sur la mission Mars Express de l’ESA, celle-ci ne tient vraiment pas à perdre sa sonde, qui est actuellement le meilleur engin de cartographie de Mars…
Source: ESA
Publié : dim. août 15, 2004 4:29 am
par ploloto
Fin mai
Le radar Marsis non déployé
La sonde européenne Mars Express devait déployer son radar de 40 mètres de long, le MARSIS. Cet instrument scientifique phare de Mars Express doit sonder le sous-sol de la planète rouge à la recherche d’éventuelles couches de glace voire d’eau liquide. Son déploiement a été annulé par l’Agence Spatiale Européenne à la suite d’un avertissement de l’équipe responsable de l’instrument.
Alors que tout se passait si bien pour Mars Express, voici qu’un problème de taille survient : la sonde ne pourra pas déployer tout de suite son radar tant attendu. L’équipe du MARSIS, qui a informé l’ESA en urgence pour que la manœuvre de déploiement ne soit pas commandée dès maintenant, travaille en effet sur un futur radar du même type que MARSIS (Sharad), mais amélioré, qui volera à bord de la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter en 2005. L’équipe a récemment mené des simulations concernant la phase critique du déploiement de l’antenne.
L’antenne du radar MARSIS est constituée de deux segments de 20 mètres de long chacun, soit une antenne de 40 mètres de long au total. Son déploiement doit se faire à la manière d’un ressort ce qui permettra de déplier progressivement les différents segments de l’antenne. Selon les simulations de l’équipe de l’instrument, il semblerait que lors de son déploiement, le MARSIS pourrait rentrer en contact avec le corps de l’orbiteur si la sonde est alors soumise à de petites oscillations. La grande antenne, en choquant la sonde, pourrait abaisser son altitude de manière aggravante voire même endommager sa structure.
Le risque est donc bien présent et l’ESA a décidé d’annuler jusqu’à nouvel ordre le déploiement du MARSIS.
Mars Express (ESA)
D’autres études et simulations seront conduites par l’équipe de l’instrument dans les prochaines semaines avant que l’Agence Spatiale Européenne n’envisage une nouvelle date pour le déploiement du MARSIS. Chacun des deux segments de l’antenne, de 2,5 cm de large, prendraient 10 minutes à se déplier en orbite autour de la planète Mars. Quand cette opération aura lieu ?
Aura-t-elle lieu ? Espérons que oui, le radar martien de Mars Express était en effet un, sinon le, principal atout scientifique majeur pour la sonde européenne.
Après une arrivée couronnée pour la première fois en orbite martienne, l’Europe est confrontée aux difficultés de l’exploration spatiale après une mise en marche sans problème de Mars Express.
Le radar MARSIS pourrait permettre à l’Europe spatiale d’effectuer une découverte totalement inédite dans l’histoire de l’exploration spatiale en détectant d’éventuelles poches d’eau liquide dans le sous-sol martien. Reste maintenant à savoir quand et comment le MARSIS pourra être déployé.
Source: BBC/ESA
Publié : dim. août 15, 2004 4:30 am
par ploloto
Photographie d'un segment du MARSIS plié dans sa boîte sur le côté de la sonde. (ESA)
Publié : dim. août 15, 2004 4:43 am
par ploloto
Une photographie de l'est du bassin d'impact d'Hellas, prise le 15 janvier 2004 par Mars Express. On observe un canal, Reull Vallis, qui a jadis été façonné par l'eau.