Page 5 sur 5

Re: Scab académie

Publié : ven. févr. 06, 2009 1:59 am
par Panda
Je lis ce débat avec passion car il reflète bien ce que nous sommes les Québécois:

Une partie veut la sécurité

l'autre partie veut la liberté

Re: Scab académie

Publié : ven. févr. 06, 2009 2:02 am
par Panda
là ou ça marche pu, c'est que les Québécois veulent Et la sécurité, ET la liberté

De là pourquoi on est pas encore un pays.

Re: Scab académie

Publié : sam. févr. 07, 2009 2:35 am
par Blanche Neige
Panda a écrit : là ou ça marche pu, c'est que les Québécois veulent Et la sécurité, ET la liberté

De là pourquoi on est pas encore un pays.
J'ai grandi dans la démocratie et la liberté, à 13 et demi, ma vie a basculé mais j’ai eu le caractère pour réapprendre à marcher et j’ai eu Dieu pour aimer à vivre une 2ième fois.

La liberté, elle coule dans moi tout comme l’indépendance. Et je vais me battre jusqu’au bout.
:)

Re: Scab académie

Publié : sam. févr. 07, 2009 7:12 pm
par Niko Bellic
Chronique nécrologique
Richard Martineau
07/02/2009 06h29




Avez-vous déjà montré un 33 tours (aussi appelé «microsillon») à des enfants de dix, douze ans?

Ils vous regardent avec des yeux grands comme ça. Ils ne croient pas qu'on écoutait de la musique sur ce genre de truc. Pour eux, c'est aussi vieux qu'un rouleau de cire.

Eh bien, dans quelques années, les jeunes vont avoir la même réaction quand on leur montrera un journal. Ils vont dire: «Hein, vous lisiez les nouvelles là-dessus?»

Ça leur semblera aussi vieux et aussi vétuste que les tablettes de pierre sur lesquelles Dieu a gravé les dix commandements.

L'HÉCATOMBE

Partout à travers le monde, les journaux et les magazines sont en crise.

Le Christian Science Monitor a fermé son édition papier. Le Newsweek diminuera son nombre de pages et ne publiera plus de longs reportages. Le tirage du Detroit Free Press a chuté de 19%.

Le New York Times, le journal le plus connu au monde, a une dette d'un milliard de dollars. Le Baltimore Sun a fermé ses cinq bureaux internationaux.

Chez nos voisins du Sud, c'est l'hécatombe. Le quart des emplois reliés aux journaux (journalistes, vente, petites annonces, imprimerie) sont disparus depuis 1990. Seulement 19%des Américains entre 18 et 34 ans déclarent lire un quotidien, et l'âge moyen des lecteurs de journaux est de 55 ans.

Selon Philip Meyer, auteur de l'essai The Vanishing Newspaper, la dernière édition du dernier journal sortira des presses en 2043.

Après, les gens liront leurs nouvelles exclusivement sur Internet.

LE BON VIEUX TEMPS

Vous me direz que lire le journal sur un téléphone cellulaire n'est pas aussi agréable que s'affaler sur le sofa du salon avec le Cahier week-end sur les genoux, et un gros bol de café au lait dans les mains.

Parfaitement d'accord.

Mais j'ai 47 ans. Je fais partie d'une génération qui aime l'odeur du papier (je sniffe les livres avant de les acheter) et je crois encore que la meilleure façon de faire l'amour à sa blonde est d'être dans le même lit qu'elle, et non tout nu devant une Webcam.

Mais nos enfants, eux, ne soupireront pas en pensant au bon vieux temps. Déjà, mes filles de neuf et douze ans sont aussi à l'aise avec Internet que Michael Phelps avec une pipe à eau. Elles téléchargent tout: chansons, films, émissions de télé...

Les journaux qu'elles vont consulter ressembleront à des machines à boules: il y aura des photos, des entrevues audio, des extraits de films, chaque hyperlien mènera à mille autres hyperliens, elles se baladeront dans cette jungle d'images, de mots et de sons avec l'agilité de Denis Coderre lâché lousse dans un souper spaghetti.

LA FIN DU MONOPOLE

Et qu'arrivera-t-il aux journalistes professionnels (syndiqués et pigistes)?

Ils n'auront plus le monopole de la diffusion de l'information. On va devenir des catalyseurs, chacun de nos textes sera suivi de vos commentaires, de vos ajouts et de vos corrections.

Ce ne sera plus nous en haut et vous en bas, mais tout le monde sur le même pied d'égalité, chacun avec sa caméra, son micro, son ordi et son point de vue.

C'est la révolution, les amis. Et comme disent les Anglais: «There's no turning back».

Chaque minute passée à fixer nos rétroviseurs est une minute perdue...




http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 62906.html" onclick="window.open(this.href);return false;


Martineau est vraiment devenu le lèche-bottes de PKP :gla:

Re: Scab académie

Publié : sam. févr. 07, 2009 7:37 pm
par Malike
Dans la lèche on fait pas mieux c'est clair. S'améliore pas le sieur Martineau et dire qu'il clame haut et fort sa liberté. :sarcastic:

Re: Scab académie

Publié : sam. févr. 07, 2009 7:47 pm
par Soleil47
C,est un point de vue de le traiter de lèche bottes de PKP, mais n'empêche qu'il a raison, cela fait des années que le tout se prépare et malheureusement, il en sera ainsi dans quelques années, peut-être pas mal plus vites qu'on le pense et le désire.

Re: Scab académie

Publié : sam. févr. 07, 2009 8:18 pm
par babine
Entièrement d'accord avec toi Soleil.

Re: Scab académie

Publié : sam. févr. 07, 2009 10:11 pm
par Gillo
...Mais il est lèche-botte pareil! :lol:

Re: Scab académie

Publié : lun. févr. 09, 2009 5:26 am
par Patate13
ploloto a écrit : Il est au même niveau que les cadres. Vous mélangez n'importe quoi avec n'importe qui. Il n'est pas syndiqué, n'a pas de sécurité d'emploi, de congés payés, de services gratuits, n'a pas droit à l'assurance chomage, ne donne pas aux régimes des rentes, etc. Il n'a rien à gagner à être solidaire et tout à perdre. Le lockout et la grève éventuelle, ca ne concerne que les syndiqués, pas ceux qui ne le sont pas, c'est quoi cette drôle de mentalité qu'il devrait être solidaire, j'ai l'impression d'entendre mon frère quand il veut partir une astination avec moi.

Il faut être avoir été travailleur autonome avec aucun filet en-dessous pour comprendre la précarité d'un tel emploi.

Dans la compagnie ou je travaille, j'ai un paquet d'avantages sociaux même si on n'est pas syndiqué. Le sous-traitant qui fait la même job que moi, advenant un lockout, pourquoi serait-il solidaire de ma job full avantages, lui qui est toujours sur un fil insécure, sans-congé de maladie, sans vacance, etc.
:jap: Je suis moi-même travailleuse autonome et je n'arrêterais pas de travailler si les employés de l'entreprise pour laquelle je fais des contrats faisaient une grève. Franchement, ils ont plein d'avantages et moi pas. Je dois acheter mes propres trombones, payer mes cartouches d'imprimante et payer mon dentiste à 100 %, tout ça en gagnant moins qu'eux! Pourquoi je serais solidaire de leur cause?

Re: Scab académie

Publié : lun. févr. 09, 2009 10:54 am
par NetRoll
Soleil47 a écrit : C,est un point de vue de le traiter de lèche bottes de PKP, mais n'empêche qu'il a raison, cela fait des années que le tout se prépare et malheureusement, il en sera ainsi dans quelques années, peut-être pas mal plus vites qu'on le pense et le désire.
Je veux bien, mais dans ce cas, pourquoi avoir investi 110 millions dans quelque chose qui sera désuet sous peu?

Re: Scab académie

Publié : lun. févr. 09, 2009 11:10 am
par Beppo
NetRoll a écrit : [...]


Je veux bien, mais dans ce cas, pourquoi avoir investi 110 millions dans quelque chose qui sera désuet sous peu?
Cé paskié bon gestionnaire. Comme ceuzes de Revenu Canada qui ont investi 3 millions pour des salaires versés à des gens qui n'ont jamais travaillé pour eux. Y disent que cé du long terme. Capiche?

mdr

Re: Scab académie

Publié : lun. févr. 09, 2009 12:12 pm
par Panda
Beppo a écrit : [...]


Cé paskié bon gestionnaire. Comme ceuzes de Revenu Canada qui ont investi 3 millions pour des salaires versés à des gens qui n'ont jamais travaillé pour eux. Y disent que cé du long terme. Capiche?

mdr
J'aime ça quand quelqu'un explique ça simple de même :clap:

Là j'ai toutte compris ! :crazy: :lol:

Re: Scab académie

Publié : lun. févr. 09, 2009 8:12 pm
par Beppo
Panda a écrit : [...]


J'aime ça quand quelqu'un explique ça simple de même :clap:

Là j'ai toutte compris ! :crazy: :lol:
Bin kin! Pkoi faire compliqué quand on peut faire simple.

mdr

Re: Scab académie

Publié : mer. févr. 25, 2009 12:10 pm
par Gillo

Le JdeM est mort, dixit Martineau
Pendant ce temps au Montreal Sun - Observations
Écrit par RueFrontenac.com
Lundi, 23 Février 2009 13:14

Notre ami Martino,

À la demande générale, nous publions aujourd'hui une autre pièce d'anthologie écrite par notre ami Richard Martineau à l'époque où il chroniquait à l'hebdomadaire Voir.

Il nous fait plaisir de nous remémorer cette douce époque où on avait plus de cheveux, mois de rides et qu'on lisait encore Martineau. Le passage du temps n'a pas réussi à altérer la justesse de sa pensée de l'époque...

Voir, 11 Décembre 2003
Ondes de choc
Richard Martineau

Le Journal de Montréal R.I.P.

«TQS boycotte Wilfred – Les enfants privés de lui au téléthon»

– Page couverture du Journal de Montréal, 5 décembre 2003

C'est avec stupéfaction que le monde des médias a appris la mort soudaine du Journal de Montréal, vendredi dernier, à 6h05. Créé par Pierre Péladeau en 1964, Le Journal de Montréal a cessé d'être un tabloïd aimé et respecté du public pour devenir un catalogue des différents produits de l'Empire Quebecor.

Le coroner pratiquera une autopsie sur la dépouille au cours des prochains jours, mais on soupçonne le SPA d'être la cause de ce décès soudain.

Le SPA, ou Syndrome de la plogue aiguë, comme l'appellent les spécialistes, est un virus particulièrement insidieux qui a frappé plusieurs médias au cours des deux dernières années. L'horaire télé Voilà! du journal La Presse, par exemple, est porteur du virus du SPA.

Toutes les publicités publiées dans le guide ne vantent qu'un seul et unique réseau: Radio-Canada.

Le modus operandi du SPA est toujours le même: il s'infiltre dans un média (généralement par l'entremise d'une ouverture pratiquée dans le département des ventes) et tue toute trace de diversité et l'objectivité, jusqu'à ce que le média en question ne soit plus que l'ombre de lui-même. Ensuite, lorsque le journal ou le réseau de télé n'a plus aucune crédibilité, l'horrible virus délaisse sa victime
agonisante pour en choisir une autre.

Malgré la vigilance de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, qui a mis ses membres en garde contre les dangers du SPA, le virus a fait d'énormes ravages dans le monde du journalisme. Il frappe tout ce qui bouge, et ne fait aucune distinction entre les grands» et les «petits» médias. Personne n'est à l'abri.

Selon des proches du défunt, l'agonie du Journal de Montréal fut particulièrement éprouvante. «Le Journal tentait désespérément de s'accrocher à la vie, mais il avait énormément de difficulté à respirer, de dire un témoin qui tient à garder l'anonymat. Les paramètres commerciaux qu'on lui a imposés l'étouffaient littéralement. On a voulu l'aider, mais il n'y avait rien à faire. Plus le temps avançait, plus notre quotidien bien-aimé ressemblait à un catalogue. C'était effrayant.»

Outre les nombreux reporters de faits divers qui ont fait sa réputation aux quatre coins du Québec, Le Journal de Montréal laisse dans le deuil plusieurs chroniqueurs, critiques et journalistes aguerris qui, pendant des années, ont travaillé d'arrache-pied pour transformer ce tabloïd populaire en quotidien respectable et respecté.

Hier, dans la salle de rédaction, leur douleur était vive. «Ça fait longtemps qu'on savait notre journal malade, de confier l'un des chroniqueurs. Wilfred et sa bande prenaient de plus en plus de place, et il y a quelques semaines, on nous a même forcés à publier un dossier spécial de deux pages sur les nouvelles coiffures des
participantes d'Occupation double. Mais on ne croyait jamais que son état de santé allait décliner si rapidement. Lorsqu'on a vu la couverture du numéro du 5 décembre, on a eu un coup au coeur et on s'est tout de suite rendu compte de la gravité de la situation. Ce virus est vraiment une calamité.»

Joint dans son bureau de l'Université Laval, à Québec, l'analyste des médias Florent Simoneau affirme que le virus du SPA, responsable du décès du Journal de Montréal, est l'un des plus virulents à avoir frappé le monde des médias depuis le célèbre bacille de la poupoune de la page 7, qui a fait de nombreuses victimes dans les années 70.

«Visiblement, nous avons affaire à une nouvelle génération de virus particulièrement dangereux qui crée des liens entre différents médias afin de mieux les contaminer. La présence de ce virus est d'autant plus difficile à remarquer qu'au tout début de la contamination, les médias infectés paraissent plus forts.»

La dépouille du Journal de Montréal sera exposée dans l'ancienne maison de Pierre Péladeau, maintenant baptisée Studio Star Académie, et les obsèques seront diffusées en direct sur les ondes de TVA.

Notons qu'à la demande du défunt, on suggère aux gens de ne pas envoyer de fleurs. Faites plutôt des dons à la FPJQ et au Conseil de presse.
C'est fascinant comment les opinions peuvent changer avec un peu de foin....

Re: Scab académie

Publié : mer. mars 04, 2009 5:48 pm
par Niko Bellic
http://ruefrontenac.com/nouvelles-generales/1612/1612" onclick="window.open(this.href);return false;


:gla: