La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Je suis avec elle en pensées pour jeudi.
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Vive le fun de vivre !!![/i][/color]
[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Ce n'était pas des qualifications mais le programme court. Il y a une différence.
Les notes de ce soir compte pour le tier de la note finale. Jeudi ce sera le programme libre qui compte pour les deux tiers.
Selon moi, la première position est imprenable. Si Joannie performe à la hauteur jeudi et qu'il n'y a pas de catastrophe majeur chez les meneuses, elle se battra pour la 2ième ou 3ième place. Ça prendrait une mauvaise performance pour qu'elle sorte des médailles.
Les notes de ce soir compte pour le tier de la note finale. Jeudi ce sera le programme libre qui compte pour les deux tiers.
Selon moi, la première position est imprenable. Si Joannie performe à la hauteur jeudi et qu'il n'y a pas de catastrophe majeur chez les meneuses, elle se battra pour la 2ième ou 3ième place. Ça prendrait une mauvaise performance pour qu'elle sorte des médailles.
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Publié le 23 février 2010 à 00h00 | Mis à jour le 22 février 2010 à 23h53
Pierre Foglia
La Presse
(Vancouver) Joannie Rochette a décidé de ne pas parler aux médias. Mais même. Vous sauriez quoi lui demander, vous? Moi pas. Un mot de réconfort, courage, madame mais des questions? Pas de questions.
Courage, madame. Pas pour les deux jours de compétition qui viennent. Ça, ce sera le plus facile. Le pays entier va vous porter. Même si vous tombez - vous ne tomberez pas - mais si vous tombez quand même, il vous applaudira comme jamais une patineuse n'a été applaudie en tombant.
Je suis sûr que vos deux principales adversaires, Kim la Coréenne et Mao la Japonaise sont désolées pour vous... mais surtout pour elles. Elles savent que vous allez patiner à la mort, à l'amour, que vous allez transcender votre routine. Que les juges ne pourront pas être indifférents. Vous allez forcément donner plus qu'une performance. Vous allez donner un moment. On le marquera d'une pierre blanche, il entrera dans l'histoire du patinage: c'est le soir où Rochette a patiné pour sa mère.
Bien avant la fin de votre routine, vous serez en larmes. Je vais avoir l'air cynique, je ne le suis pas une miette: les gens adorent ça plus que le sport. Les histoire tristes, je veux dire. Les larmes. Ils boiront les vôtres avidement.
Je n'ai pas d'inquiétude pour ce soir. Ni pour jeudi. Ce sera magnifique et déchirant. La mort d'un proche souvent galvanise les athlètes au lieu de les abattre. Je l'ai vu dans le Tour de France, ils venaient de perdre un des leurs, ils étaient comme ivres. Vous serez comme ça aussi ce soir, tout près de l'ivresse, de la transe.
Courage, madame. Pas pour ce soir, ni pour jeudi. Pour après. Quand les médias auront tout dit. Quand les psys se seront éloignés, et vos amis aussi. En passant, si vous me permettez encore, je ne sais pas comment vous faites pour supporter tous les gens que je vois autour de vous depuis dimanche, ces gens qui disent prendre soin de vous. Moi je me mettrais à hurler: foutez-moi le camp tout le monde. Chacun sa manière bien sûr. Quand ma mère est morte, j'ai mis tous les gens qui étaient là dehors et je suis allé fumer une cigarette dans le jardin. Vous ne fumez pas, je suppose?
Courage, madame, pour après. Pour quand vous aurez repris l'entraînement pour les championnats du monde à Turin à la fin mars. Parce que vous serez aux championnats du monde bien sûr. C'est à peu près à ce moment-là que le deuil vous rejoindra sournoisement. C'est toujours comme ça, on croit que sa mère est morte, ça va c'est fini, et puis non, elle est encore là...
Un soir, à Turin, vous serez à la terrasse d'un café, piazza San Carlo. Vous vous rappellerez les Jeux de 2006. Vous vous rappellerez que vous avez patiné sur l'Hymne à l'amour, cette musique que vous avez piquée à votre mère, vous allez éclater en sanglots, vous allez morver dans votre chocolat chaud, le garçon s'approchera, ça va, madame?
Les gens à la terrasse se diront: c'est drôle, la fille qui pleure, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part.
Bon courage, madame.
Lien: http://www.cyberpresse.ca/sports/vancou ... madame.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Pierre Foglia
La Presse
(Vancouver) Joannie Rochette a décidé de ne pas parler aux médias. Mais même. Vous sauriez quoi lui demander, vous? Moi pas. Un mot de réconfort, courage, madame mais des questions? Pas de questions.
Courage, madame. Pas pour les deux jours de compétition qui viennent. Ça, ce sera le plus facile. Le pays entier va vous porter. Même si vous tombez - vous ne tomberez pas - mais si vous tombez quand même, il vous applaudira comme jamais une patineuse n'a été applaudie en tombant.
Je suis sûr que vos deux principales adversaires, Kim la Coréenne et Mao la Japonaise sont désolées pour vous... mais surtout pour elles. Elles savent que vous allez patiner à la mort, à l'amour, que vous allez transcender votre routine. Que les juges ne pourront pas être indifférents. Vous allez forcément donner plus qu'une performance. Vous allez donner un moment. On le marquera d'une pierre blanche, il entrera dans l'histoire du patinage: c'est le soir où Rochette a patiné pour sa mère.
Bien avant la fin de votre routine, vous serez en larmes. Je vais avoir l'air cynique, je ne le suis pas une miette: les gens adorent ça plus que le sport. Les histoire tristes, je veux dire. Les larmes. Ils boiront les vôtres avidement.
Je n'ai pas d'inquiétude pour ce soir. Ni pour jeudi. Ce sera magnifique et déchirant. La mort d'un proche souvent galvanise les athlètes au lieu de les abattre. Je l'ai vu dans le Tour de France, ils venaient de perdre un des leurs, ils étaient comme ivres. Vous serez comme ça aussi ce soir, tout près de l'ivresse, de la transe.
Courage, madame. Pas pour ce soir, ni pour jeudi. Pour après. Quand les médias auront tout dit. Quand les psys se seront éloignés, et vos amis aussi. En passant, si vous me permettez encore, je ne sais pas comment vous faites pour supporter tous les gens que je vois autour de vous depuis dimanche, ces gens qui disent prendre soin de vous. Moi je me mettrais à hurler: foutez-moi le camp tout le monde. Chacun sa manière bien sûr. Quand ma mère est morte, j'ai mis tous les gens qui étaient là dehors et je suis allé fumer une cigarette dans le jardin. Vous ne fumez pas, je suppose?
Courage, madame, pour après. Pour quand vous aurez repris l'entraînement pour les championnats du monde à Turin à la fin mars. Parce que vous serez aux championnats du monde bien sûr. C'est à peu près à ce moment-là que le deuil vous rejoindra sournoisement. C'est toujours comme ça, on croit que sa mère est morte, ça va c'est fini, et puis non, elle est encore là...
Un soir, à Turin, vous serez à la terrasse d'un café, piazza San Carlo. Vous vous rappellerez les Jeux de 2006. Vous vous rappellerez que vous avez patiné sur l'Hymne à l'amour, cette musique que vous avez piquée à votre mère, vous allez éclater en sanglots, vous allez morver dans votre chocolat chaud, le garçon s'approchera, ça va, madame?
Les gens à la terrasse se diront: c'est drôle, la fille qui pleure, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part.
Bon courage, madame.
Lien: http://www.cyberpresse.ca/sports/vancou ... madame.php" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Il a pas tort Foglia...Mais son texte me laisse une impression de tristesse...C'est archi vrai qu'un jour pas si lointain, elle se retrouvera seule, face à son deuil et face à sa douleur...
Mais pas besoin de lui souhaiter bonne chance comme ça, elle le vivra, un jour à la fois comme chacun de nous a eu à vivre les deuils des proches qu'ils ont perdus.
Elle a déjà démontré une grande force, elle fait preuve d'une grande force...Ben oui, supportons là, y a rien de mal à ça pis oui, ça restera gravé dans nos mémoires, dans la sienne encore plus et puis?
Sa mère est morte, qu'elle patine ou pas, ce sera dur, qu'elle retarde son deuil de 4-5 jours, ça fait quoi? Elle le vivra de toute façon pis ça fera mal de toute façon...
Bref, je sais pas mais ce texte me laisse une drôle d'impression
Mais pas besoin de lui souhaiter bonne chance comme ça, elle le vivra, un jour à la fois comme chacun de nous a eu à vivre les deuils des proches qu'ils ont perdus.
Elle a déjà démontré une grande force, elle fait preuve d'une grande force...Ben oui, supportons là, y a rien de mal à ça pis oui, ça restera gravé dans nos mémoires, dans la sienne encore plus et puis?
Sa mère est morte, qu'elle patine ou pas, ce sera dur, qu'elle retarde son deuil de 4-5 jours, ça fait quoi? Elle le vivra de toute façon pis ça fera mal de toute façon...
Bref, je sais pas mais ce texte me laisse une drôle d'impression

Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Annouk a écrit : Il a pas tort Foglia...Mais son texte me laisse une impression de tristesse...C'est archi vrai qu'un jour pas si lointain, elle se retrouvera seule, face à son deuil et face à sa douleur...
Mais pas besoin de lui souhaiter bonne chance comme ça, elle le vivra, un jour à la fois comme chacun de nous a eu à vivre les deuils des proches qu'ils ont perdus.
Elle a déjà démontré une grande force, elle fait preuve d'une grande force...Ben oui, supportons là, y a rien de mal à ça pis oui, ça restera gravé dans nos mémoires, dans la sienne encore plus et puis?
Sa mère est morte, qu'elle patine ou pas, ce sera dur, qu'elle retarde son deuil de 4-5 jours, ça fait quoi? Elle le vivra de toute façon pis ça fera mal de toute façon...
Bref, je sais pas mais ce texte me laisse une drôle d'impression
Je suis en accord avec toi....... de toute façon, dans cette histoire, La presse s'oriente plus vers le fait qu'elle n'aurait pas du faire la compétition et vivre son deuil......
Mais c'est loin d'être la pensé générale, et le plus important, c'est que c'est Joanie qui veut poursuivre, et un deuil, c'est personnel, ça nous appartient de le vivre comme on le veut..... donc voilà..... je ne suis pas en accord avec les orientations de la presse dans le dossier de Joanie.
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Justement je me posais la question à savoir si ça toujours existé ou si c'est un phénomène assez récent et que je n'avais tout simplement pas remarqué, mais il me semble que de plus en plus on ne se limite plus à relater des faits, on les analyse et re-analyse. Tiger Wood trompe sa femme, on nous inonde de panels avec des experts plus ou moins crédibles pour analyser chacun des détails de sa personne et de sa vie. Même chose pour Kevin Parent, même chose pour Joanie Rochette, etc. Dans le fond pour tout ceux et celles qui font la une des nouvelles, c'est pas pour dire même pour David Fortin et sa famille.Placeress a écrit : [...]
Je suis en accord avec toi....... de toute façon, dans cette histoire, La presse s'oriente plus vers le fait qu'elle n'aurait pas du faire la compétition et vivre son deuil......
Mais c'est loin d'être la pensé générale, et le plus important, c'est que c'est Joanie qui veut poursuivre, et un deuil, c'est personnel, ça nous appartient de le vivre comme on le veut..... donc voilà..... je ne suis pas en accord avec les orientations de la presse dans le dossier de Joanie .

Pour ce qui est de Joanie Rochette, Pierre Foglia fait un papier pour nous dire rien d'autre qu'elle va vivre son deuil comme tout l'monde dans le fond. Seule. Parce que même très bien entouré, quand tu vis quelque chose d'aussi difficile, tu te sens seul et ça malheureusement l'entourage ni peut rien.
Dernière modification par Capuchino le mer. févr. 24, 2010 11:02 am, modifié 1 fois.
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Annouk a écrit : Il a pas tort Foglia...Mais son texte me laisse une impression de tristesse...C'est archi vrai qu'un jour pas si lointain, elle se retrouvera seule, face à son deuil et face à sa douleur...
Mais pas besoin de lui souhaiter bonne chance comme ça, elle le vivra, un jour à la fois comme chacun de nous a eu à vivre les deuils des proches qu'ils ont perdus.
Elle a déjà démontré une grande force, elle fait preuve d'une grande force...Ben oui, supportons là, y a rien de mal à ça pis oui, ça restera gravé dans nos mémoires, dans la sienne encore plus et puis?
Sa mère est morte, qu'elle patine ou pas, ce sera dur, qu'elle retarde son deuil de 4-5 jours, ça fait quoi? Elle le vivra de toute façon pis ça fera mal de toute façon...
Bref, je sais pas mais ce texte me laisse une drôle d'impression

Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois

Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Malike a écrit : [...]
Cynisme, c'est l'impression qui m'est restée de cette lecture.
Je pense que tu as mis le mot sur ce que je ressens...
Pis le cynisme n'a tellement pas sa place là, dans cet évènement...

Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Placeress a écrit : [...]
Je suis en accord avec toi....... de toute façon, dans cette histoire, La presse s'oriente plus vers le fait qu'elle n'aurait pas du faire la compétition et vivre son deuil......
Mais c'est loin d'être la pensé générale, et le plus important, c'est que c'est Joanie qui veut poursuivre, et un deuil, c'est personnel, ça nous appartient de le vivre comme on le veut..... donc voilà..... je ne suis pas en accord avec les orientations de la presse dans le dossier de Joanie.


Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Les juges sont assez severes
Elle a une de note de 71, parcours parfait
Elle meritait une plus haute note
Faut croire qu'il a eu des manquements que nous spectateurs
ne voient pas
Elle a une de note de 71, parcours parfait
Elle meritait une plus haute note
Faut croire qu'il a eu des manquements que nous spectateurs
ne voient pas
[img]http://i80.servimg.com/u/f80/09/00/38/05/image310.jpg[/img]
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Capuchino a écrit : [...]
Justement je me posais la question à savoir si ça toujours existé ou si c'est un phénomène assez récent et que je n'avais tout simplement pas remarqué, mais il me semble que de plus en plus on ne se limite plus à relater des faits, on les analyse et re-analyse. Tiger Wood trompe sa femme, on nous inonde de panels avec des experts plus ou moins crédibles pour analyser chacun des détails de sa personne et de sa vie. Même chose pour Kevin Parent, même chose pour Joanie Rochette, etc. Dans le fond pour tout ceux et celles qui font la une des nouvelles, c'est pas pour dire même pour David Fortin et sa famille.Je ne sais pas si les gens des médias aimeraient ça qu'on fasse des panels pour les analyser personnellement et dans les moindre détails et ce, en public?
Pour ce qui est de Joanie Rochette, Pierre Foglia fait un papier pour nous dire rien d'autre qu'elle va vivre son deuil comme tout l'monde dans le fond. Seule. Parce que même très bien entouré, quand tu vis quelque chose d'aussi difficile, tu te sens seul et ça malheureusement l'entourage ni peut rien.
Effectivement.... La presse se "psycho-pop" ise..... pas mal........ malheureusement.....

Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Annouk a écrit : Il a pas tort Foglia...Mais son texte me laisse une impression de tristesse...C'est archi vrai qu'un jour pas si lointain, elle se retrouvera seule, face à son deuil et face à sa douleur...
Mais pas besoin de lui souhaiter bonne chance comme ça, elle le vivra, un jour à la fois comme chacun de nous a eu à vivre les deuils des proches qu'ils ont perdus.
Elle a déjà démontré une grande force, elle fait preuve d'une grande force...Ben oui, supportons là, y a rien de mal à ça pis oui, ça restera gravé dans nos mémoires, dans la sienne encore plus et puis?
au lieu de lui foutre la paix.....
Sa mère est morte, qu'elle patine ou pas, ce sera dur, qu'elle retarde son deuil de 4-5 jours, ça fait quoi? Elle le vivra de toute façon pis ça fera mal de toute façon...
Bref, je sais pas mais ce texte me laisse une drôle d'impression
Personnellement quand j'ai lu le texte, j'ai interpreté ca tout autrement....
Parce que j'ai entendu qu'on avait demandé aux journalistes de ne pas interroger Joannie avant jeudi apres la fin de son programme, je voyais son intervention pour la meute de journalistes qui vont lui sauter dessus jeudi ou vendredi
comme un message : Qu'avez vous d'assez intelligent a demander qu'on ne sait deja pour avoir besoin d' aller l'importuner et harceler au lieu d'y foutre la paix et qu'elle puisse vivre son deuil en paix et intimité.
Quand meme interessant comment un meme texte peut etre interprété différement, il faudrait inviter Foglia a venir nous dire le fond de sa pensée.

Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Le deuil de Joannie en prime time
Blogues - Martin Leclerc sur le trottoir
Mercredi, 24 février 2010 14:27
Comment vous remettez-vous de la mort de la mère de Joannie Rochette ?
Les médias ont beaucoup de qualités et énormément de défauts. Ils sont quelquefois capables du meilleur et souvent du pire. Or, depuis que la mère de l’attachante patineuse québécoise est décédée dimanche dernier, nous assistons à la répétition d’un phénomène médiatique qui désole un peu plus chaque fois qu’il surgit : l’appropriation du malheur des autres.
On nous rapporte un drame personnel qu’on martèle jusqu’à lui donner des proportions qui n’ont aucune commune mesure.
Je ne connais pas beaucoup Joannie Rochette. Mais je la connais. Au cours des derniers mois, j’ai eu la chance de passer deux jours complets en sa compagnie dans le cadre de tournages. J’avais alors découvert une jeune femme déterminée, équilibrée et qui s’exprime bien. Et surtout, j’avais découvert une bête de travail, une perfectionniste qui ne laissait rien au hasard dans l’espoir de triompher aux Jeux sur lesquels nous sommes presque tous rivés depuis 10 jours. Depuis des années, toute sa vie a été orientée en fonction de cette compétition.
L’été dernier, après l’avoir vue se taper cinq ou six heures de patinage suivies de deux heures d’entraînement hors glace – 120 minutes de pure souffrance – sous un soleil de plomb, je me souviens d’être rentré à la maison en me disant que je n’allais plus jamais regarder le patinage artistique de la même manière. Dans la vie, il y a fort peu de gens, et même fort peu d’athlètes de haut-niveau, qui sont animés d’une telle volonté de réussir.
Je ne connais pas beaucoup Joannie Rochette. Mais je suis convaincu qu’elle est au moins aussi bien équipée que n’importe qui pour faire face à la mort d’un de ses parents. Si ça se trouve, elle l’est encore plus.
C’est pourquoi je débarque complètement quand on délègue caméramans et journalistes à des séances d’entraînement pour nous annoncer que Joannie est parvenue à rester debout et qu’elle « avait l’air normale ». Ou encore, quand le type de la télé multiplie les superlatifs pour me convaincre que Joannie devra faire preuve d’un courage surhumain pour patiner « malgré ce terrible drame ». Ou quand RDS rassemble quelques dizaines de citoyens de Berthier devant la caméra pour faire dire à une petite dame : « Vous savez, nous sommes une communauté tissée serré. C’est une petite communauté ici, tout le monde se connaît. Vous ai-je dit que nous sommes une communauté tissée serré ? Et que nous nous connaissons tous ? Et que nous avons tous de la peine ? »
Si vous connaissez la famille Rochette, vous passerez les voir au salon funéraire madame. Mais de grâce, n’essayez pas de sauter à bord du wagon de leur deuil à la télévision, n’en remettez pas une couche en répétant mot pour mot ce que la journaliste vient de vous suggérer dans sa question plantée.
Le deuil n’est ni plus épouvantable ni plus collectif quand il touche un olympien ou un sportif. Pourquoi essaie-t-on de nous faire croire le contraire ? Pourquoi interroge-t-on l’ex-président de la Fédération québécoise de patinage artistique ou des matantes de Berthier pour savoir comment ils se sentent et comment ils pensent que Joannie Rochette se sent ?
Juste avant Noël, je me rappelle avoir publié une chronique qui concernait une équipe de hockey pee-wee de Lachenaie, dont deux petits joueurs avaient eu le malheur de perdre un parent à quelques semaines d’intervalle.
C’était l’histoire de deux garçons de 11-12 ans qui venaient de perdre un père et une mère et qui avaient simplement continué à vivre. Malgré leur immense peine, ils n’avaient jamais raté un match ni un entraînement de leur équipe. L’un d’eux s’était même présenté à l’aréna quelques heures après la mort de son père et il avait disputé son match sans annoncer la nouvelle à ses entraîneurs ou ses coéquipiers. Ces deux petits se sentaient bien auprès leurs amis en pratiquant le sport qu’ils aimaient, tout simplement.
Pourquoi le courage serait-il moindre chez une jeune adulte épanouie et solide qui pratique un sport olympique ? Pourquoi traite-t-on cette histoire comme si Joannie Rochette pouvait cesser à n’importe quel moment de savoir attacher les lacets de ses patins ?
Joannie Rochette a réussi la meilleure performance de sa carrière mardi soir en présentant un programme court sur lequel elle avait bûché pendant de longs mois. Admirons-la pour cela. Pour le reste, comme tous ceux qui traversent ce genre d’épreuve, elle a du chagrin. Et elle essaie tout bonnement de poursuivre sa bataille, de réussir ce qu’il y a de plus important dans sa vie. Peut-elle le faire en paix ?
Remballons vite la tente avant que le cirque s’installe. Elle ne mérite pas ça.
http://ruefrontenac.com/mleclerc/18433- ... prime-time" onclick="window.open(this.href);return false;
Blogues - Martin Leclerc sur le trottoir
Mercredi, 24 février 2010 14:27
Comment vous remettez-vous de la mort de la mère de Joannie Rochette ?
Les médias ont beaucoup de qualités et énormément de défauts. Ils sont quelquefois capables du meilleur et souvent du pire. Or, depuis que la mère de l’attachante patineuse québécoise est décédée dimanche dernier, nous assistons à la répétition d’un phénomène médiatique qui désole un peu plus chaque fois qu’il surgit : l’appropriation du malheur des autres.
On nous rapporte un drame personnel qu’on martèle jusqu’à lui donner des proportions qui n’ont aucune commune mesure.
Je ne connais pas beaucoup Joannie Rochette. Mais je la connais. Au cours des derniers mois, j’ai eu la chance de passer deux jours complets en sa compagnie dans le cadre de tournages. J’avais alors découvert une jeune femme déterminée, équilibrée et qui s’exprime bien. Et surtout, j’avais découvert une bête de travail, une perfectionniste qui ne laissait rien au hasard dans l’espoir de triompher aux Jeux sur lesquels nous sommes presque tous rivés depuis 10 jours. Depuis des années, toute sa vie a été orientée en fonction de cette compétition.
L’été dernier, après l’avoir vue se taper cinq ou six heures de patinage suivies de deux heures d’entraînement hors glace – 120 minutes de pure souffrance – sous un soleil de plomb, je me souviens d’être rentré à la maison en me disant que je n’allais plus jamais regarder le patinage artistique de la même manière. Dans la vie, il y a fort peu de gens, et même fort peu d’athlètes de haut-niveau, qui sont animés d’une telle volonté de réussir.
Je ne connais pas beaucoup Joannie Rochette. Mais je suis convaincu qu’elle est au moins aussi bien équipée que n’importe qui pour faire face à la mort d’un de ses parents. Si ça se trouve, elle l’est encore plus.
C’est pourquoi je débarque complètement quand on délègue caméramans et journalistes à des séances d’entraînement pour nous annoncer que Joannie est parvenue à rester debout et qu’elle « avait l’air normale ». Ou encore, quand le type de la télé multiplie les superlatifs pour me convaincre que Joannie devra faire preuve d’un courage surhumain pour patiner « malgré ce terrible drame ». Ou quand RDS rassemble quelques dizaines de citoyens de Berthier devant la caméra pour faire dire à une petite dame : « Vous savez, nous sommes une communauté tissée serré. C’est une petite communauté ici, tout le monde se connaît. Vous ai-je dit que nous sommes une communauté tissée serré ? Et que nous nous connaissons tous ? Et que nous avons tous de la peine ? »
Si vous connaissez la famille Rochette, vous passerez les voir au salon funéraire madame. Mais de grâce, n’essayez pas de sauter à bord du wagon de leur deuil à la télévision, n’en remettez pas une couche en répétant mot pour mot ce que la journaliste vient de vous suggérer dans sa question plantée.
Le deuil n’est ni plus épouvantable ni plus collectif quand il touche un olympien ou un sportif. Pourquoi essaie-t-on de nous faire croire le contraire ? Pourquoi interroge-t-on l’ex-président de la Fédération québécoise de patinage artistique ou des matantes de Berthier pour savoir comment ils se sentent et comment ils pensent que Joannie Rochette se sent ?
Juste avant Noël, je me rappelle avoir publié une chronique qui concernait une équipe de hockey pee-wee de Lachenaie, dont deux petits joueurs avaient eu le malheur de perdre un parent à quelques semaines d’intervalle.
C’était l’histoire de deux garçons de 11-12 ans qui venaient de perdre un père et une mère et qui avaient simplement continué à vivre. Malgré leur immense peine, ils n’avaient jamais raté un match ni un entraînement de leur équipe. L’un d’eux s’était même présenté à l’aréna quelques heures après la mort de son père et il avait disputé son match sans annoncer la nouvelle à ses entraîneurs ou ses coéquipiers. Ces deux petits se sentaient bien auprès leurs amis en pratiquant le sport qu’ils aimaient, tout simplement.
Pourquoi le courage serait-il moindre chez une jeune adulte épanouie et solide qui pratique un sport olympique ? Pourquoi traite-t-on cette histoire comme si Joannie Rochette pouvait cesser à n’importe quel moment de savoir attacher les lacets de ses patins ?
Joannie Rochette a réussi la meilleure performance de sa carrière mardi soir en présentant un programme court sur lequel elle avait bûché pendant de longs mois. Admirons-la pour cela. Pour le reste, comme tous ceux qui traversent ce genre d’épreuve, elle a du chagrin. Et elle essaie tout bonnement de poursuivre sa bataille, de réussir ce qu’il y a de plus important dans sa vie. Peut-elle le faire en paix ?
Remballons vite la tente avant que le cirque s’installe. Elle ne mérite pas ça.
http://ruefrontenac.com/mleclerc/18433- ... prime-time" onclick="window.open(this.href);return false;
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Je l'ai lu dans le même sens que toi. D'ailleurs Alain Goldberg a fait l'éloge de ce texte ce matin à la télé lors d'une rencontre avec une animatrice (Chantal Maccabée, si je ne m'abuse).lucide a écrit : [...]
Personnellement quand j'ai lu le texte, j'ai interpreté ca tout autrement....
Parce que j'ai entendu qu'on avait demandé aux journalistes de ne pas interroger Joannie avant jeudi apres la fin de son programme, je voyais son intervention pour la meute de journalistes qui vont lui sauter dessus jeudi ou vendredi
comme un message : Qu'avez vous d'assez intelligent a demander qu'on ne sait deja pour avoir besoin d' aller l'importuner et harceler au lieu d'y foutre la paix et qu'elle puisse vivre son deuil en paix et intimité.
Quand meme interessant comment un meme texte peut etre interprété différement, il faudrait inviter Foglia a venir nous dire le fond de sa pensée.

Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
lucide a écrit : [...]
Personnellement quand j'ai lu le texte, j'ai interpreté ca tout autrement....
Parce que j'ai entendu qu'on avait demandé aux journalistes de ne pas interroger Joannie avant jeudi apres la fin de son programme, je voyais son intervention pour la meute de journalistes qui vont lui sauter dessus jeudi ou vendredi
comme un message : Qu'avez vous d'assez intelligent a demander qu'on ne sait deja pour avoir besoin d' aller l'importuner et harceler au lieu d'y foutre la paix et qu'elle puisse vivre son deuil en paix et intimité.
Quand meme interessant comment un meme texte peut etre interprété différement, il faudrait inviter Foglia a venir nous dire le fond de sa pensée.
Pas fou non plus...... j'ai été mitigé aussi en lisant le texte....... mais je ne pensais pas qu'il y aurait des interprétations aussi différentes..... tant mieux, c'est là pour ça.
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
J'osais pas le dire de peur de me faire garrocher des tomates... mais je partage amplement son avis ....Beppo a écrit : Le deuil de Joannie en prime time
Blogues - Martin Leclerc sur le trottoir
Mercredi, 24 février 2010 14:27
Comment vous remettez-vous de la mort de la mère de Joannie Rochette ?
Les médias ont beaucoup de qualités et énormément de défauts. Ils sont quelquefois capables du meilleur et souvent du pire. Or, depuis que la mère de l’attachante patineuse québécoise est décédée dimanche dernier, nous assistons à la répétition d’un phénomène médiatique qui désole un peu plus chaque fois qu’il surgit : l’appropriation du malheur des autres.
On nous rapporte un drame personnel qu’on martèle jusqu’à lui donner des proportions qui n’ont aucune commune mesure.
Je ne connais pas beaucoup Joannie Rochette. Mais je la connais. Au cours des derniers mois, j’ai eu la chance de passer deux jours complets en sa compagnie dans le cadre de tournages. J’avais alors découvert une jeune femme déterminée, équilibrée et qui s’exprime bien. Et surtout, j’avais découvert une bête de travail, une perfectionniste qui ne laissait rien au hasard dans l’espoir de triompher aux Jeux sur lesquels nous sommes presque tous rivés depuis 10 jours. Depuis des années, toute sa vie a été orientée en fonction de cette compétition.
L’été dernier, après l’avoir vue se taper cinq ou six heures de patinage suivies de deux heures d’entraînement hors glace – 120 minutes de pure souffrance – sous un soleil de plomb, je me souviens d’être rentré à la maison en me disant que je n’allais plus jamais regarder le patinage artistique de la même manière. Dans la vie, il y a fort peu de gens, et même fort peu d’athlètes de haut-niveau, qui sont animés d’une telle volonté de réussir.
Je ne connais pas beaucoup Joannie Rochette. Mais je suis convaincu qu’elle est au moins aussi bien équipée que n’importe qui pour faire face à la mort d’un de ses parents. Si ça se trouve, elle l’est encore plus.
C’est pourquoi je débarque complètement quand on délègue caméramans et journalistes à des séances d’entraînement pour nous annoncer que Joannie est parvenue à rester debout et qu’elle « avait l’air normale ». Ou encore, quand le type de la télé multiplie les superlatifs pour me convaincre que Joannie devra faire preuve d’un courage surhumain pour patiner « malgré ce terrible drame ». Ou quand RDS rassemble quelques dizaines de citoyens de Berthier devant la caméra pour faire dire à une petite dame : « Vous savez, nous sommes une communauté tissée serré. C’est une petite communauté ici, tout le monde se connaît. Vous ai-je dit que nous sommes une communauté tissée serré ? Et que nous nous connaissons tous ? Et que nous avons tous de la peine ? »
Si vous connaissez la famille Rochette, vous passerez les voir au salon funéraire madame. Mais de grâce, n’essayez pas de sauter à bord du wagon de leur deuil à la télévision, n’en remettez pas une couche en répétant mot pour mot ce que la journaliste vient de vous suggérer dans sa question plantée.
Le deuil n’est ni plus épouvantable ni plus collectif quand il touche un olympien ou un sportif. Pourquoi essaie-t-on de nous faire croire le contraire ? Pourquoi interroge-t-on l’ex-président de la Fédération québécoise de patinage artistique ou des matantes de Berthier pour savoir comment ils se sentent et comment ils pensent que Joannie Rochette se sent ?
Juste avant Noël, je me rappelle avoir publié une chronique qui concernait une équipe de hockey pee-wee de Lachenaie, dont deux petits joueurs avaient eu le malheur de perdre un parent à quelques semaines d’intervalle.
C’était l’histoire de deux garçons de 11-12 ans qui venaient de perdre un père et une mère et qui avaient simplement continué à vivre. Malgré leur immense peine, ils n’avaient jamais raté un match ni un entraînement de leur équipe. L’un d’eux s’était même présenté à l’aréna quelques heures après la mort de son père et il avait disputé son match sans annoncer la nouvelle à ses entraîneurs ou ses coéquipiers. Ces deux petits se sentaient bien auprès leurs amis en pratiquant le sport qu’ils aimaient, tout simplement.
Pourquoi le courage serait-il moindre chez une jeune adulte épanouie et solide qui pratique un sport olympique ? Pourquoi traite-t-on cette histoire comme si Joannie Rochette pouvait cesser à n’importe quel moment de savoir attacher les lacets de ses patins ?
Joannie Rochette a réussi la meilleure performance de sa carrière mardi soir en présentant un programme court sur lequel elle avait bûché pendant de longs mois. Admirons-la pour cela. Pour le reste, comme tous ceux qui traversent ce genre d’épreuve, elle a du chagrin. Et elle essaie tout bonnement de poursuivre sa bataille, de réussir ce qu’il y a de plus important dans sa vie. Peut-elle le faire en paix ?
Remballons vite la tente avant que le cirque s’installe. Elle ne mérite pas ça.
http://ruefrontenac.com/mleclerc/18433- ... prime-time" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
As-tu vu les 2 autres patineuses qui sont devant elles ?Diane a écrit : Les juges sont assez severes
Elle a une de note de 71, parcours parfait
Elle meritait une plus haute note
Faut croire qu'il a eu des manquements que nous spectateurs
ne voient pas
As-tu regardé leurs feuilles de pointage ?
Yu-Na Kim a fait de façon clean entres autres, une combo de sauts 3/3, 3 pirouettes de niveau 4 (le maximum) ce qui vaut bcp de points.
Mao Asada a fait aussi de façon clean le 3Axel (saut très rare chez les filles) et en combo avec un autre saut, trois pirouettes de niveau 4 aussi
Joannie Rochette, dans sa performance inspirée a fait une combo 3/2 et 2 pirouettes de niveau 4 ; mais une de niveau 2 donc ca vaut malheurement moins de points.
Joannie a eu une excellente note... elle a battu son record personnel de 70 pts qu'elle avait obtenu en novembre à Skate Canada. (et c'était la première fois qu'elle touchait à la barre des 70 pts pour un prog. court). Tous les éléments qui étaient prévus dans son programme, elle les a fait et sans pépin technique; elle a eu des points-bonus pour la qualité de l'exécution sur tout les éléments techniques.
Le problème, c'est que Kim et Asada ont fait 2-3 affaires qui valent plus de points encore... et en plus, elles n'ont pas fait de fautes non plus ; ce qui veut dire qu'elles aussi, elles ont eu des points-bonus pour la qualité de l'exécution.
Faudrait lâcher les juges un peu... :S
Et pour votre info, demain soir, Joannie va patiner à 23h37 HEURE DU QUÉBEC (donc 20h37 heure de Vancouver). Elle est l'avant-dernière sur 24 patineuses à patiner.
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Fannie a écrit : [...]
As-tu vu les 2 autres patineuses qui sont devant elles ?
As-tu regardé leurs feuilles de pointage ?
Yu-Na Kim a fait de façon clean entres autres, une combo de sauts 3/3, 3 pirouettes de niveau 4 (le maximum) ce qui vaut bcp de points.
Mao Asada a fait aussi de façon clean le 3Axel (saut très rare chez les filles) et en combo avec un autre saut, trois pirouettes de niveau 4 aussi
Joannie Rochette, dans sa performance inspirée a fait une combo 3/2 et 2 pirouettes de niveau 4 ; mais une de niveau 2 donc ca vaut malheurement moins de points.
Joannie a eu une excellente note... elle a battu son record personnel de 70 pts qu'elle avait obtenu en novembre à Skate Canada. (et c'était la première fois qu'elle touchait à la barre des 70 pts pour un prog. court). Tous les éléments qui étaient prévus dans son programme, elle les a fait et sans pépin technique; elle a eu des points-bonus pour la qualité de l'exécution sur tout les éléments techniques.
Le problème, c'est que Kim et Asada ont fait 2-3 affaires qui valent plus de points encore... et en plus, elles n'ont pas fait de fautes non plus ; ce qui veut dire qu'elles aussi, elles ont eu des points-bonus pour la qualité de l'exécution.
Faudrait lâcher les juges un peu... :S
Et pour votre info, demain soir, Joannie va patiner à 23h37 HEURE DU QUÉBEC (donc 20h37 heure de Vancouver). Elle est l'avant-dernière sur 24 patineuses à patiner.



Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Le mercredi 24 février 2010
Actualités
Joannie Rochette
«J’ai patiné pour toi, maman»
André Cyr
- 24/02/2010 20h35 - Mise à jour 24/02/2010 21h10

VANCOUVER- Fallait être fait fort pour ne pas verser une petite larme mardi soir au Pacific Coliseum.
Joannie Rochette a touché le coeur des 11 000 spectateurs dans l’amphithéâtre, et celui de tous les autres Canadiens aussi, avec sa grande performance quelques jours seulement après le décès de sa mère.
Mardi, une saisissante photo d’elle, où on la voit échapper son immense peine des derniers jours à l’issue du programme court de patinage artistique, faisait la Une de tous les journaux.
Joannie a pris la troisième place à l’issue de cette portion courte, outrageusement dominée par la championne du monde en titre Yu-Na Kim.
Mais à seulement 2,42 points de Mao Asada au deuxième rang, et avec 7,14 points d’avance sur Miki Ando au quatrième, elle peut toujours espérer une médaille ce soir au terme du programme libre.
On imagine un peu le genre de soirée qui l’attend. Ce sera encore émotif au max.
S’il fallait que Joannie monte sur le podium, on a comme l’impression qu’une bonne partie de la foule va encore avoir à sortir les Kleenex!
Un peu tout le monde était unanime pour dire que la soirée de mardi aura été le moment fort des Jeux.
Quand Joannie s’est présentée sur la glace, la foule, plutôt silencieuse jusque-là, s’est soudainement animée en l’applaudissant à tout rompre.
Puis dès ses premiers coups de patins, l’ambiance est devenue solennelle, les spectateurs laissant la jeune femme éplorée vivre ce moment magique dans un recueillement total.
Dans les gradins, son père Normand, les yeux rougis par l’émotion, pleurait en silence en voyant sa fille s’exécuter avec grâce et courage.
Sa routine terminée, debout au centre de la glace, envahie par un trop-plein d’émotions, Joannie a éclaté en sanglots en portant la main à son coeur.
Puis dans le box des athlètes, en attendant la note des juges, elle a livré une ultime déclaration d’amour à sa mère : «C’est pour toi que j’ai patiné, maman...»
Émotions contagieuses
Le Canadien Robert Tebby, qui entraîne la Turque Tugba Karademir, avait des frissons en repensant à tout ça.
«S’il y a un moment dans l’histoire du sport où un athlète avait tout le building de son côté, c’est bien celui-là», a-t-il dit.
«J’ai trouvé très difficile de regarder Joannie patiner en sachant toutes les émotions qu’elle devait refouler», a quant à elle raconté Karademir.
«Tout le monde était ému. Même Yu-Na Kim a mis plus d’émotion qu’à l’habitude dans son exécution. Oui, la mère de Joannie aurait été très fière de sa fille.»
Tom Zakrajsek, l’entraîneur de l’Américaine Rachael Flatt, 5e à l’issue du programme court (64,64 points), a aussi été touché par cette soirée spéciale.
«Joannie est une grande patineuse. Elle a le potentiel pour nous empêcher de monter sur le podium. N’allez pas croire que les juges ont pu être influencés par toute l’émotion de la soirée. Joannie méritait amplement sa note», a-t-il dit.
http://fr.canoe.ca/sports/vancouver2010 ... 03511.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Actualités
Joannie Rochette
«J’ai patiné pour toi, maman»
André Cyr
- 24/02/2010 20h35 - Mise à jour 24/02/2010 21h10

VANCOUVER- Fallait être fait fort pour ne pas verser une petite larme mardi soir au Pacific Coliseum.
Joannie Rochette a touché le coeur des 11 000 spectateurs dans l’amphithéâtre, et celui de tous les autres Canadiens aussi, avec sa grande performance quelques jours seulement après le décès de sa mère.
Mardi, une saisissante photo d’elle, où on la voit échapper son immense peine des derniers jours à l’issue du programme court de patinage artistique, faisait la Une de tous les journaux.
Joannie a pris la troisième place à l’issue de cette portion courte, outrageusement dominée par la championne du monde en titre Yu-Na Kim.
Mais à seulement 2,42 points de Mao Asada au deuxième rang, et avec 7,14 points d’avance sur Miki Ando au quatrième, elle peut toujours espérer une médaille ce soir au terme du programme libre.
On imagine un peu le genre de soirée qui l’attend. Ce sera encore émotif au max.
S’il fallait que Joannie monte sur le podium, on a comme l’impression qu’une bonne partie de la foule va encore avoir à sortir les Kleenex!
Un peu tout le monde était unanime pour dire que la soirée de mardi aura été le moment fort des Jeux.
Quand Joannie s’est présentée sur la glace, la foule, plutôt silencieuse jusque-là, s’est soudainement animée en l’applaudissant à tout rompre.
Puis dès ses premiers coups de patins, l’ambiance est devenue solennelle, les spectateurs laissant la jeune femme éplorée vivre ce moment magique dans un recueillement total.
Dans les gradins, son père Normand, les yeux rougis par l’émotion, pleurait en silence en voyant sa fille s’exécuter avec grâce et courage.
Sa routine terminée, debout au centre de la glace, envahie par un trop-plein d’émotions, Joannie a éclaté en sanglots en portant la main à son coeur.
Puis dans le box des athlètes, en attendant la note des juges, elle a livré une ultime déclaration d’amour à sa mère : «C’est pour toi que j’ai patiné, maman...»
Émotions contagieuses
Le Canadien Robert Tebby, qui entraîne la Turque Tugba Karademir, avait des frissons en repensant à tout ça.
«S’il y a un moment dans l’histoire du sport où un athlète avait tout le building de son côté, c’est bien celui-là», a-t-il dit.
«J’ai trouvé très difficile de regarder Joannie patiner en sachant toutes les émotions qu’elle devait refouler», a quant à elle raconté Karademir.
«Tout le monde était ému. Même Yu-Na Kim a mis plus d’émotion qu’à l’habitude dans son exécution. Oui, la mère de Joannie aurait été très fière de sa fille.»
Tom Zakrajsek, l’entraîneur de l’Américaine Rachael Flatt, 5e à l’issue du programme court (64,64 points), a aussi été touché par cette soirée spéciale.
«Joannie est une grande patineuse. Elle a le potentiel pour nous empêcher de monter sur le podium. N’allez pas croire que les juges ont pu être influencés par toute l’émotion de la soirée. Joannie méritait amplement sa note», a-t-il dit.
http://fr.canoe.ca/sports/vancouver2010 ... 03511.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: La mère de Joannie Rochette meurt subitement à Vancouver
Il faut rajouter aussi que le programme court ne serait pas la spécialité de Joannie. Elle est beaucoup plus forte dans le long 

Dernière modification par valno22 le mer. févr. 24, 2010 10:45 pm, modifié 1 fois.
https://pascalepicardband.forumactif.net/forum.htm