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Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : ven. mai 27, 2011 12:39 pm
par Capuchino
Jannic a écrit : [...]


Cette victime ne tiendra jamais le coup devant cette puissance guerrière.

Après avoir été violée, voilà qu'on la jettera en pâture aussi bien aux siens

qu'aux César du pouvoir de partout dans le monde.

Toutes mes pensées sont pour elle en ce moment.
:jap: Je trouve ça tellement triste le message que ça laisse. Les défenseurs de DSK vont pouvoir s'en donner à coeur joie, y'a plus une femme qui va vouloir se plaindre. :/

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : ven. mai 27, 2011 2:18 pm
par Jannic
Capuchino a écrit : [...]

:jap: Je trouve ça tellement triste le message que ça laisse. Les défenseurs de DSK vont pouvoir s'en donner à coeur joie, y'a plus une femme qui va vouloir se plaindre. :/
Tu sais, la ligne entre la barbarerie et la civilisation est bien mince.

Sous leur dehors de grands monsieurs, ces petits seigneurs de ce monde

ne sont que des prédateurs en veston-cravate. Le reste n'est qu'apparat :grr:

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : ven. mai 27, 2011 3:32 pm
par geneviève-2
Anya a écrit : Publié le 26 mai 2011 à 06h00 | Mis à jour le 26 mai 2011 à 06h00
Troussage de volaille
Lysiane Gagnon
La Presse

L'affaire DSK? Une répétition de «l'affaire Dreyfus»! dixit Jean-Pierre Chevènement, une étoile (déclinante) de la gauche française.

«Mais après tout, il n'y a pas mort d'homme!» dixit Jack Lang, ci-devant ministre de la Culture de Mitterrand.

«Strauss-Kahn, traité comme un justiciable ordinaire!» dixit le philosophe Bernard-Henri Lévy, qui s'en étrangle d'indignation.

«Ce n'était que... du troussage de domestique», dixit Jean-François Kahn, journaliste (de gauche) renommé. Solidarité de mâles, solidarité de caste...

Comme le mot est peu utilisé depuis l'Ancien Régime, allons au dictionnaire. «Trousser» se dit d'une volaille dont on attache les pattes et les ailes avant de la faire cuire. Se dit également de l'homme qui relève les jupes d'une poule (ou d'une servante) pour la posséder par derrière.

Ces beaux esprits de la gauche française ne se sont pas grandis quand, sous le coup du scandale mettant en vedette leur ami Strauss-Kahn, ils ont spontanément exprimé le fond de leur pensée.

Heureusement, les jours suivants, les grands magazines français faisaient entendre des sons de cloche plus mesurés. Reportages sans complaisance, autocritiques prolongées (les médias auraient-ils dû dévoiler la brutalité sexuelle de DSK, dont le Tout-Paris était au courant?), commentaires s'attaquant à la racine de cette sordide affaire, soit la confusion entre sexe et pouvoir, flirt et harcèlement, séduction et agression, libertinage et violence.

Exemple: Christophe Barbier dans L'Express, accusant DSK «de ne pas avoir lutté contre un travers compulsif qui le hantait depuis longtemps». «Il y a, dans les coulisses de la politique française, un bruit de caleçonnade endiablée et une odeur d'alcôve désormais insupportables.»

Jean Daniel, du Nouvel Observateur, atterré devant l'indignité qui frappe l'ancien patron du FMI, reste sur la réserve... mais sans une pensée pour la femme de chambre.

Claude Imbert, du Point, n'a vraiment rien compris. Il s'en prend au puritanisme américain qui «interdit l'adultère le plus fugace à tout responsable public» (il a raison, mais cela n'a rien à voir avec l'affaire DSK), et se lamente à la perspective que dorénavant, «de l'homme public on exigera une 'sainteté laïque' sous l'inquisition de Big Brother». Ai-je bien lu? Serait-ce contraindre un politicien à la «sainteté» que de le prier de ne pas violer les femmes?

Pendant ce temps, la jeune femme de chambre dont la presse française a révélé impunément (et impudiquement) l'identité, fait face à l'hostilité larvée de la communauté guinéenne où certains s'activent à blâmer la victime: «Si tu as honte, t'as qu'à pas te donner... en Afrique on la montrerait du doigt», dit un Guinéen de New York interviewé par Le Monde, tandis qu'un autre l'accuse de chercher à extirper de l'argent.

Même si le viol était avéré, elle restera stigmatisée, car, explique un enseignant sénégalais, «chez les Islamo-Africains, si une femme est victime de viol, on dit qu'elle l'a cherché».

Une enquête du Monde laisse d'ailleurs croire que c'est sous la pression de ses superviseurs de l'hôtel qu'elle s'est résolue à porter plainte, après qu'on l'eût découverte cachée derrière un placard, essayant de vomir, et rendue aphone. La honte...

En même temps, Mme D. voit foncer sur elle la machine de guerre mise en marche à coup de millions par les avocats de DSK, qui ont mandaté une firme de détectives pour enquêter sur son passé jusque dans son village d'origine, dans la brousse guinéenne. La rumeur court qu'on offrira des millions de dollars à sa famille pour que Mme D. retire ou atténue ses accusations... Sordide? You bet

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ction_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
:gluk: Ces hommes me dégoûtent de penser comme ça ben oui c'est pas grave violer une femme. :grr:

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : ven. mai 27, 2011 6:08 pm
par Malike
Ca donne envie de vomir. :/

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : ven. mai 27, 2011 6:14 pm
par Nikki
Ce qui est pire encore par dessus tout, c'est le fait de distinguer 2 sortes de femmes... les respectables, celles qu'on ne touche pas, celles qu'on ne viole pas, et les femmes de 2ème catégorie, les domestiques, les roturières, celles qu'on trousse, celles qu'on peut violer parce qu'elles ne sont pas dans la bonne catégorie...

C'est à vomir :vomi3:

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : ven. mai 27, 2011 8:14 pm
par tuberale
Nikki a écrit : Ce qui est pire encore par dessus tout, c'est le fait de distinguer 2 sortes de femmes... les respectables, celles qu'on ne touche pas, celles qu'on ne viole pas, et les femmes de 2ème catégorie, les domestiques, les roturières, celles qu'on trousse, celles qu'on peut violer parce qu'elles ne sont pas dans la bonne catégorie...

C'est à vomir :vomi3:

Ouin.......on trompe la femme respectable en troussant la domestique.... :/

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : sam. mai 28, 2011 12:24 am
par Frasie
«Ce n'était que... du troussage de domestique», dit Jean-François Kahn, journaliste.

C'est épouvantable à lire, on peux t'y le trousser lui :grr:

Si la pauvre femme dit vraie, elle va en voir de toutes les couleurs avec cette gang d'ignares qui se permettent tout :(

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : sam. mai 28, 2011 12:49 am
par tuberale
Frasie a écrit : «Ce n'était que... du troussage de domestique», dit Jean-François Kahn, journaliste.

C'est épouvantable à lire, on peux t'y le trousser lui :grr:

Si la pauvre femme dit vraie, elle va en voir de toutes les couleurs avec cette gang d'ignares qui se permettent tout :(

:lol2: :lol2:

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : sam. mai 28, 2011 7:10 pm
par Anya
La partisanerie qui aveugle
Denise Bombardier
Le Devoir samedi 28 mai 2011

Dès les premiers jours de l’affaire Strauss-Kahn, la montée au créneau en rangs serrés des ténors de la gauche française se portant à la défense énergique de leur candidat potentiel à la présidence du pays illustrait l’aveuglement partisan. Mercredi de cette semaine, Ségolène Royal, la même qui ne s’était délié la langue que quarante-huit heures après le choc de la nouvelle avec une pensée pour la présumée victime, a déclaré, cette fois à la radio, qu’il ne fallait pas « voir occulter les vrais problèmes des Français par l’affaire DSK ». De là à conclure que cette affaire est un faux problème, il n’y a qu’un pas facile à franchir. Et l’on peut également imaginer que madame Royal mènerait tambour battant ses attaques si d’aventure l’agresseur présumé était un ponte de la droite.

Soyons clairs. Le machisme archaïque auquel je faisais référence la semaine dernière dans cette chronique et qui a sous-tendu les coups de gueule scandalisés des amis de DSK caractérise autant la gauche que la droite. Les socialistes français cependant sont de grands donneurs de leçons, des parangons supposés de vertu égalitaire, des dénonciateurs de l’exploitation des pauvres et des opprimés. Ils se révèlent soudain tels qu’en eux-mêmes : des apparatchiks, une élite guidée par une vision théorique de la justice sociale et aujourd’hui peu sensible aux malheurs de celle qui pourrait s’avérer la vraie victime.

Ils sont bien embêtés soudain devant le déploiement de ces millions de dollars injectés par la famille de DSK afin de terrasser dans ses derniers retranchements cette femme de chambre africaine qui dérange leur agenda politique. Qui plus est, de nombreux militants sont tentés de considérer cette dernière comme une adversaire, ce qui expliquerait l’adhésion de plusieurs à la théorie d’un complot dont elle aurait été l’instrument contre rémunération.

Que DSK vive dans le faste grâce à la colossale fortune de sa femme qui aujourd’hui sert à sa défense et à le loger à 50 000 $ par mois pose un problème d’image. Or, le parti socialiste tendance gauche caviar ne s’embarrasse guère de ces contradictions. Il y a une longue tradition de partisanerie aveugle à gauche. Durant des années la gauche occidentale a défendu le communisme soviétique et a flirté avec de nombreux petits dictateurs dès lors qu’ils endossaient l’uniforme révolutionnaire. La gauche moderne a fait son mea culpa, revu et corrigé sa vision simpliste de l’économie de marché, mais en France, comme la droite, elle demeure attachée à une sorte d’héritage monarchiste.

François Mitterrand se conduisait comme un monarque entouré de courtisans et son mépris de l’argent ne l’empêchait guère de fréquenter de richissimes amis. Peu de socialistes d’ailleurs trouvaient à y redire. On aura compris que, dans notre esprit, on peut être riche et de gauche. Là où le bât blesse chez cette gauche, c’est quand elle attaque ses adversaires politiques en leur reprochant une fascination pour l’argent et les riches tout en ayant des moeurs identiques. Dans un monde idéal, l’on voudrait que les gens qui se disent de gauche soient plus sensibles aux injustices, plus ouverts à l’égalité entre les sexes, qu’ils pratiquent la compassion et soient moins prompts à user de la partisanerie aveugle au nom d’une vérité qui n’est pas la leur. Tel n’est pas le cas, convenons-en.

La partisanerie condamne souvent à une vision dichotomique ceux qui la pratiquent. On dénonce l’adversaire sans égard pour la vérité. On travestit les faits, on pratique les demi-vérités, on tait des éléments compromettants pour sa cause, on protège les méfaits de ses propres collègues et on avantage ceux qui appartiennent à sa famille idéologique. Cela s’appelle le corporatisme, le favoritisme politique, la discrimination idéologique. Pour fonctionner dans ce monde, il faut choisir un camp, par conviction ou intérêt. Ceux qui n’ont pas de camp, à vrai dire la majorité, se débrouillent comme ils le peuvent. En politique, cette majorité s’exprime par les votes lors des élections alors qu’elle a le pouvoir de sanctionner les uns et les autres.

L’affaire DSK, si typiquement française à travers les réactions produites en France, permet aussi de faire chez nous un examen de conscience. De constater, par exemple, que perdure un machisme sournois parce qu’enfoui sous la rectitude politique. Un machisme qu’ont intégré aussi, comme en France, des femmes qui au nom de la présomption d’innocence ne semblent considérer qu’une seule victime présumée, Dominique Strauss-Kahn. Ne nous sommes-nous pas déchaînés récemment au sujet de l’affaire Cantat alors qu’à la stupéfaction de nombre de gens on a assisté à une forme de banalisation de la violence conjugale par des soi-disant partisans de la suprématie de la création artistique sur la vie même ? Il y a eu de plus ce débat qui a tourné court sur la « madamisation » des médias, c’est-à-dire sur la place jugée prépondérante d’animatrices au ton caricatural et au contenu un tantinet débile. Propos féminins, quoi ! Les confrères mâles qui se sont gloussés de ces femmes caquetantes ont omis cependant de parler de l’envahissement des ondes par des adolescents trentenaires et quadragénaires qui pavoisent leurs sottises testostéronées à longueur de semaine et dans toutes les chaînes de radio, précisons-le.

La leçon que l’on peut tirer dès à présent de l’affaire DSK et peu importe la suite est qu’elle permet déjà de révéler la face cachée de la vertu affichée et rend intolérable un certain esprit partisan.

Source
http://www.ledevoir.com/international/e ... ui-aveugle" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : sam. mai 28, 2011 7:40 pm
par GI.Joe
Petite anecdote...

Aujourd'hui, je m'amusais à rechercher de l'info sur Google sur un sujet sans rapport à DSK, c'est à dire le groupe Bilderberg (http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Bilderberg" onclick="window.open(this.href);return false; & http://www.bilderbergmeetings.org/index.php" onclick="window.open(this.href);return false;) , groupe associé par des paranos (désolé si j'offusque quelqu'un mais c'est mon opinion :gla:) au "nouvel ordre mondial" pour finalement me rendre compte que DSK en faisait parti :lol:

Le FMI, le groupe Bilderberg, les Illuminati (Dan Brown :lol:), etc. sont des "méchants" qui veulent mettre à genoux les gouvernements et les populations, anyway...

Pour dire que, les socialistes français pro-DSK parlent de complot comme quoi les Bilderbergs ont "flushé" DSK car il était sur le point d'apporter des changements au FMI. En plus, le procureur de la couronne est le cousin par la fesse gauche de la soeur de la cousine de Sarkozi (pas tout à fait mais presque) :crazy: :lol:

Je sais mon commentaire est innocent, j'ai juste trouvé ça drôle toute cette folie parano :lol:

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : sam. mai 28, 2011 10:06 pm
par Muguet
Mais tout n'est pas si simple dans ce monde aux moeurs et à la morale tarabiscotées
Ségolène Royal n'est pas à l'aise avec le départ de DSK, car la voie est ouverte à François Hollande pour la présidence - il a des chances d'y parvenir.

Son ex-mari est devenu quelqu'un d'indésirable et de menaçant pour elle. ils se sont quittés dans une discorde non seulement maritale mais politique

La misère des riches

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : dim. mai 29, 2011 12:48 am
par Frasie
tuberale a écrit : [...]



:lol2: :lol2:
Il manque des clous dans le smileys des baguettes de pain :lol:

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : lun. mai 30, 2011 8:23 am
par Fanfoi
GI.Joe a écrit : Petite anecdote...

Aujourd'hui, je m'amusais à rechercher de l'info sur Google sur un sujet sans rapport à DSK, c'est à dire le groupe Bilderberg (http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Bilderberg" onclick="window.open(this.href);return false; & http://www.bilderbergmeetings.org/index.php" onclick="window.open(this.href);return false;) , groupe associé par des paranos (désolé si j'offusque quelqu'un mais c'est mon opinion :gla:) au "nouvel ordre mondial" pour finalement me rendre compte que DSK en faisait parti :lol:

Le FMI, le groupe Bilderberg, les Illuminati (Dan Brown :lol:), etc. sont des "méchants" qui veulent mettre à genoux les gouvernements et les populations, anyway...

Pour dire que, les socialistes français pro-DSK parlent de complot comme quoi les Bilderbergs ont "flushé" DSK car il était sur le point d'apporter des changements au FMI. En plus, le procureur de la couronne est le cousin par la fesse gauche de la soeur de la cousine de Sarkozi (pas tout à fait mais presque) :crazy: :lol:

Je sais mon commentaire est innocent, j'ai juste trouvé ça drôle toute cette folie parano :lol:
Image

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : mar. mai 31, 2011 8:05 am
par GI.Joe
Fanfoi a écrit : [...]


Image
http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Accusé d’avoir agressé une femme de chambre à NY…

Richard Hétu, collaboration spéciale

L’ancien patron de la Banque d’Alexandrie, une des plus importantes institutions financières d’Égypte, a été arrêté et inculpé hier d’agressions sexuelles contre une femme de chambre dans le luxueux hôtel Pierre de la 5e Avenue à Manhattan.

Mahmoud Abdel Salam Omar, 74 ans, est accusé d’avoir fait monter l’employée, «une femme, Noire, âgée de 44 ans, dans sa chambre au 10e étage dimanche soir pour y déposer du papier toilette, avant de l’agresser», selon un porte-parole de la police cité dans cette dépêche de l’AFP.

Citant une autre source policière, le Daily News affirme dans cet article que l’agresseur présumé avait «touché ses seins, l’avait tripotée et s’est frottée contre elle».

L’Égyptien, qui est aujourd’hui à la tête de la compagnie El-Mex Salines, est accusé d’abus sexuel, de séquestration, d’attouchement et de harcèlement.

=-=========

Complot, complot, complot... :o

Morale de ces histoires : les présidents de banque sont tous des f******rs... :rofl:

Scusez là.... :D

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : jeu. juin 02, 2011 4:32 pm
par kermit__
Il faudra sans doute attendre le 6 juin pour savoir un peu de cette vérité. Car, pour le moment la présumée victime est aux abonnés absents depuis le déclenchement de l'affaire. Elle pourrait très bien parler ou faire une conférence de Presse (il est vrai qu'elle parle mal l'américain) mais je crois que cela cache aussi d'autres problématiques...

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : jeu. juin 02, 2011 7:11 pm
par Malike
kermit__ a écrit : Il faudra sans doute attendre le 6 juin pour savoir un peu de cette vérité. Car, pour le moment la présumée victime est aux abonnés absents depuis le déclenchement de l'affaire. Elle pourrait très bien parler ou faire une conférence de Presse (il est vrai qu'elle parle mal l'américain) mais je crois que cela cache aussi d'autres problématiques...
C'est une victime, pas une vedette, je ne vois donc pas pourquoi elle devrait parler ou donner une conférence de presse. Si j'étais à sa place moi aussi je n'irais pas me donner en pâture sur la place publique, elle doit bien avoir assez à gérer présentement.

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : jeu. juin 02, 2011 7:21 pm
par Rose-des-bois
GI.Joe a écrit : [...]


http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;

Accusé d’avoir agressé une femme de chambre à NY…

Richard Hétu, collaboration spéciale

L’ancien patron de la Banque d’Alexandrie, une des plus importantes institutions financières d’Égypte, a été arrêté et inculpé hier d’agressions sexuelles contre une femme de chambre dans le luxueux hôtel Pierre de la 5e Avenue à Manhattan.

Mahmoud Abdel Salam Omar, 74 ans, est accusé d’avoir fait monter l’employée, «une femme, Noire, âgée de 44 ans, dans sa chambre au 10e étage dimanche soir pour y déposer du papier toilette, avant de l’agresser», selon un porte-parole de la police cité dans cette dépêche de l’AFP.

Citant une autre source policière, le Daily News affirme dans cet article que l’agresseur présumé avait «touché ses seins, l’avait tripotée et s’est frottée contre elle».

L’Égyptien, qui est aujourd’hui à la tête de la compagnie El-Mex Salines, est accusé d’abus sexuel, de séquestration, d’attouchement et de harcèlement.

=-=========

Complot, complot, complot... :o

Morale de ces histoires : les présidents de banque sont tous des f******rs... :rofl:

Scusez là.... :D
Je crains que d'avoir ces deux événements si semblable, dans le même sujet peut nous confondre dans les commentaires émis.

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : lun. juin 06, 2011 12:39 pm
par Misstress
Malike a écrit : [...]


C'est une victime, pas une vedette, je ne vois donc pas pourquoi elle devrait parler ou donner une conférence de presse. Si j'étais à sa place moi aussi je n'irais pas me donner en pâture sur la place publique, elle doit bien avoir assez à gérer présentement.
Je pense que les français sont virulents avec elle le droit français est différent du droit anglo-saxon. Ici la victime a des mécanismes de protection alors qu'en France, la victime est montrée. Je vais essayer de retrouver un article super intéressant mais un peu long qui parle de l'affaire (je pense que j'ai lu ça dans Le point. Ça explique un peu les enjeux et à quel point la lecture de la situation peut être macho en France.

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : lun. juin 06, 2011 1:02 pm
par Misstress
J'ai l'article. C'était dans le monde diplomatique (Mona Chollet). Il est un peu long mais il vaut la peine d'être lu.


lundi 23 mai 2011

Les informulés d’une rhétorique sexiste

Souligner la respectabilité de l’accusé, l’importance du personnage, l’étendue de son pouvoir, ses innombrables qualités, et lui chercher toutes les excuses possibles ; entourer la plaignante d’un soupçon systématique, l’accabler de reproches, lui prêter des intentions machiavéliques… Dès l’inculpation du directeur du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle sur une femme de chambre du Sofitel de New York, on a vu ressurgir, en France, les réflexes et les grilles de lecture archaïques qui dominent invariablement dans ce genre de mises en cause. « Nous ne savons pas ce qui s’est passé à New York samedi 14 mai, mais nous savons ce qui se passe en France depuis une semaine », dit la pétition lancée le 21 mai par les associations Osez le féminisme, La Barbe et Paroles de femmes (1).

Comme lors de l’arrestation en Suisse, à l’automne 2009, du cinéaste Roman Polanski, recherché par la justice américaine pour le viol d’une adolescente en 1977, un paramètre semble se dérober avec une remarquable constance à l’entendement des commentateurs : celui du consentement féminin. On entend parler, à nouveau, d’« affaire de mœurs ». L’épouse de M. Strauss-Kahn, Mme Anne Sinclair, est assimilée à une « femme trompée » (France-Soir, 19 mai 2011). Le thème du « puritanisme américain » (2), quoique résolument hors sujet s’agissant d’une accusation de viol, fait son grand retour : « L’homme de Washington est rattrapé au sein même du FMI par cette fameuse “culture anglo-saxonne” qu’en France on tient parfois pour de la pudibonderie », analyse Le Nouvel Observateur (18 mai). Le député socialiste Jean-Marie Le Guen met en garde contre toute contamination : il invoque « l’esprit des Lumières et l’exemple des libertins » qui ont « lié étroitement la liberté politique, économique et celles de mœurs, ce qui a permis la paix et l’émancipation des individus » (Le Monde, 21 mai).

Si la question du consentement n’était pas ainsi éludée, le débat fleuve dans lequel se sont lancés les médias sur le thème : « fallait-il évoquer les rumeurs qui circulaient ? » aurait été tranché assez vite, ou n’aurait même pas été entamé. Il a donné aux journalistes l’occasion de réitérer toute l’horreur que leur inspire l’idée de tomber dans la « presse de caniveau » en évoquant la « vie privée » ou les « infidélités » des hommes politiques. Nicolas Demorand offre sa poitrine aux flèches de la persécution (18 mai 2011) : « Quitte à ramer à contre-courant de l’époque et contrairement aux injonctions entendues ici et là, Libération continuera, premier principe, à respecter la vie privée des hommes et des femmes politiques. » Le Canard Enchaîné clame le même jour que, pour lui, « l’information s’arrête toujours à la porte de la chambre à coucher ».

Or, dans le cas de M. Strauss-Kahn, les rumeurs n’évoquaient pas simplement un « séducteur », même « compulsif », mais un homme « lourd » (3) ou « insistant », c’est-à-dire incapable d’entendre un refus et d’en prendre acte. Cette attitude créait autour de lui un climat qui débordait largement le cadre de sa « vie privée ». Des journalistes de sexe féminin redoutaient ou refusaient d’aller l’interviewer. Au FMI, « la consigne était de ne jamais le laisser seul avec une femme dans un bureau » (Le Nouvel Observateur, 19 mai). Certaines de ses consœurs en politique devaient elles aussi veiller, comme en a témoigné Mme Aurélie Filippetti, à « ne pas se retrouver seules avec lui dans un endroit fermé ». Mais, face au « droit à la vie privée » des hommes politiques, que vaut le droit des femmes à évoluer dans un environnement où elles ne sont pas réduites au statut d’objet sexuel dépourvu de libre arbitre ?

« Est-ce qu’une journaliste qui, par exemple, interviewant DSK et l’ayant trouvé un peu lourd dans sa façon de tenter sa chance, aurait dû dire à ses lecteurs : “DSK m’a draguée” ? Poser la question dans un pays latin, c’est y répondre. Non, bien sûr », décrète l’éditorialiste de France Inter Thomas Legrand, le 18 mai. Il est seulement regrettable que le charme latin passe si mal les frontières. Et que certaines femelles autochtones elles-mêmes y demeurent insensibles. En 2000, la journaliste du Monde Sylvie Kerviel avait jugé digne d’intérêt de raconter le déroulement de son entretien avec Bruno Gaccio, l’un des auteurs des « Guignols de l’info » de Canal + : « Il pose son index juste entre mes seins et me dit : “Je peux t’apprendre des positions que tu ne connais pas” (4). » Car, dans son infini raffinement, le French lover est volontiers contorsionniste.

Un corps féminin est un objet public

Dans le cas Polanski, Alain Finkielkraut avait souligné – sur France Inter, le 9 octobre 2009 – que la victime « n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant, au moment des faits », comme si une jeune fille pubère ou une femme adulte ne pouvait pas faire l’objet d’un viol. S’entendant rappeler l’âge de la plaignante (13 ans), le cinéaste Costa-Gavras, pour sa part, avait eu ce cri du cœur : « Mais elle en fait 25 (5) ! » L’indifférence à la réciprocité du désir traduit la conviction généralisée qu’une femme, avant d’être un individu doté d’une subjectivité, est un corps offert aux regards, aux jugements esthétiques, à la convoitise : pour elle, pas de « droit à la vie privée ». L’accusatrice de M. Strauss-Kahn est ainsi ramenée au cliché érotique dépersonnalisant de la « soubrette ». L’ancien journaliste Jean-François Kahn s’est illustré en parlant de « troussage de domestique » (France Culture, 16 mai).

On attend la photo de la plaignante avec fébrilité : RMC (16 mai) croit savoir que les avocats de l’accusé « auraient été surpris, lors de la comparution, de voir arriver une jeune femme très peu séduisante », tandis que Le Parisien du même jour rapporte qu’elle a « de gros seins et de jolies fesses », l’une et l’autre hypothèses étant susceptibles de la décrédibiliser. On retrouve cette distinction sexiste entre les femmes « baisables » et les autres – qui n’auraient pas l’honneur d’éveiller les instincts du prédateur – dans le billet fameux de l’humoriste Stéphane Guillon sur M. Strauss-Kahn, en février 2009 sur France Inter (6), ou encore dans un sketch des « Guignols de l’info » sur l’affaire de New York (16 mai).

Dès lors qu’un corps féminin est par définition un objet public, existant avant tout pour autrui, la gravité d’un viol, l’infraction qu’il représente, ont du mal à s’imposer dans les esprits. D’autant plus lorsque la victime exerce un métier lié à ce statut féminin (mannequin, prostituée) : Finkielkraut avait insisté sur le fait que la jeune fille dont Polanski avait abusé était « une adolescente qui posait dénudée pour Vogue Homme », comme si cela changeait quelque chose. Dans l’affaire Strauss-Kahn, l’ancien ministre de la culture socialiste Jack Lang a choqué en estimant qu’il n’y avait « pas mort d’homme » (France 2, 16 mai). Pour entendre parler de « droit de cuissage » dans un éditorial, il faut lire… Le Quotidien d’Oran (7).

Dans un curieux renversement des rôles, les agresseurs, avérés ou présumés, sont présentés comme de petites choses sans défense à qui on a tendu un traquenard. Polanski avait été « pris au piège » lors de son arrestation en Suisse, selon le ministre de la culture Frédéric Mitterrand (communiqué du 27 septembre 2009). Le Nouvel Observateur (1er octobre 2009), sous le titre « Qui en veut à Roman Polanski ? », résumait ainsi les faits : « La mère, une actrice en mal de rôles, a laissé volontairement sa fille seule avec Polanski, pour une série de photos. Le cinéaste, qui a la réputation d’aimer les jeunes filles, ne résiste pas. » Costa-Gavras dépeignait le milieu corrupteur dans lequel le pauvre homme était plongé : « A Hollywood, les metteurs en scène, les producteurs sont entourés de très beaux jeunes hommes, de très belles jeunes femmes, qui sont grands, blonds, bien bronzés, et prêts à tout. » On en frémit pour eux. De même, Mme Christine Boutin, ancienne ministre du logement, pense qu’« on a tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu’il y est tombé ».

Empathie à géométrie variable

Spontanément, c’est à l’accusé que l’on s’identifie. Durant la courte détention de M. Strauss-Kahn au pénitencier de Rikers Island, le mensuel Capital explique sur son site la procédure à suivre pour lui faire un don et l’aider ainsi à « cantiner » (8). On scrute sa psychologie, discutant l’hypothèse d’un « acte manqué ». Le psychanalyste Serge Hefez, dans Le Monde (19 mai), identifie chez lui une « ambivalence fondamentale entre la volonté de construire, d’aimer, de devenir et celle plus sournoise de renouer avec le pulsionnel, l’infantile, l’inanimé ». A l’inverse, la psychologie de la plaignante, et avec elle celle de toutes les victimes de harcèlement ou de violences, est traitée avec une totale désinvolture. On soupçonne Mme Nafissatou Diallo de rechercher la notoriété, comme s’il y avait quoi que ce soit d’enviable dans son sort, alors que les avocats de celui qu’elle accuse, réputés pour avoir toujours tiré d’affaire leurs clients célèbres, s’apprêtent à ruiner sa vie pour exhumer chaque détail de son passé susceptible d’être retenu contre elle.

Les défenseurs de Polanski – le plus ardent étant, déjà, Bernard-Henri Lévy – allaient répétant que la victime elle-même demandait l’abandon des poursuites (Finkielkraut : « la plaignante, qui a retiré sa plainte, qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation… »). Or cette demande ne traduisait rien d’autre que l’épuisement de Mme Samantha Geimer face à ce genre de notoriété, justement. Cela n’empêche pas les amis de M. Strauss-Kahn de pratiquer le même genre de ventriloquie avec Mme Piroska Nagy, l’économiste hongroise avec qui il a eu une liaison au FMI : il a été blanchi de l’accusation d’avoir abusé de sa position dans cette affaire, rappellent-ils. Sa subordonnée avait pourtant écrit dans une lettre aux enquêteurs : « Je n’étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI. (…) J’avais le sentiment que j’étais perdante si j’acceptais, et perdante si je refusais. (…) Je crains que cet homme n’ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes (9). » Un témoignage brut de passion brûlante, comme on voit.

Personne ne semble avoir entendu parler de la difficulté des victimes d’agressions sexuelles à porter plainte, pourtant prise en compte par le législateur à travers le délai de prescription (10). Tristane Banon, la journaliste française qui accuse elle aussi M. Strauss-Kahn d’avoir tenté de la violer, dit y avoir renoncé pour ne pas « rester à vie celle qui avait eu un problème avec un homme politique », et parce que – ironie – elle ne voulait pas qu’on la soupçonne « d’avoir voulu se faire de la pub » (11). En outre, sa mère l’en avait dissuadée, les deux familles étant liées. Le Canard Enchaîné ne voit rien de problématique dans les « raisons simples » qui ont motivé sa décision : la « peur du tsunami médiatique » ainsi que « sa grande amitié pour sa marraine, la deuxième épouse de DSK, et pour Camille, la fille de celui qu’elle accuse de l’avoir agressée ». Pour l’hebdomadaire, « la victime concernée et sa famille réclamaient le silence… au nom du respect de la vie privée. Tout était dit ! ». Les victimes n’osent pas demander justice quand l’agresseur est un homme puissant et célèbre ou quand il s’agit d’un membre de leur entourage – c’est-à-dire dans 85% des cas (12) –, mais tout va bien dans le meilleur des mondes.

Puisqu’une femme n’est pas censée se formaliser pour si peu, seule la vénalité peut la pousser à aller au procès. Faisant allusion à Tristane Banon, Bernard-Henri Lévy parle de « cette autre jeune femme qui s’est tue pendant huit ans mais qui, sentant l’aubaine, ressort son vieux dossier et vient le vendre sur les plateaux télé (13) ». Un étalage de misogynie qui figure, sur le site de sa revue, sous un bandeau appelant à sauver Mme Sakineh Ashtiani, menacée de lapidation en Iran.

« Sous-judiciarisation » du viol
au sein des milieux aisés

La représentation que les défenseurs de M. Strauss-Kahn se font d’un violeur est d’une touchante ingénuité. Alors qu’il suffit de s’être intéressé cinq minutes aux violences sexuelles au cours de sa vie pour savoir qu’il n’y a pas de profil « type », son biographe Michel Taubmann assure qu’il n’a « pas les caractéristiques d’un violeur » et qu’on « ne l’imagine pas en bête sauvage » (Libé.fr, 17 mai). Polanski, s’était auparavant indigné Finkielkraut, n’est pas « le violeur de l’Essonne ». Or les violeurs, comme les auteurs de violences conjugales (14), appartiennent à toutes les classes sociales ; ils sont seulement moins souvent traduits en justice lorsqu’ils appartiennent aux classes supérieures. Le sociologue Laurent Mucchielli l’explique par deux mécanismes : « Le premier est un phénomène de sous-judiciarisation des faits au sein des milieux aisés qui disposent de relations, de pouvoir, d’argent, de bons avocats, de moyens de pression, pour prévenir la divulgation des faits et, le cas échéant, pour se prémunir face à l’action de la police et de la justice et tenter de conserver malgré le crime leurs positions et leurs réputations. Le second mécanisme est l’attention particulière qui est au contraire portée en permanence aux populations défavorisées par les services médico-sociaux, les services éducatifs, la police et la justice, ce qui conduit à une plus forte détection des faits illicites commis en leur sein (15). »

On voit ressurgir l’argument selon lequel un homme puissant et célèbre subirait une « double peine » lorsque la justice ne lui réserve pas un traitement de faveur – manière plus ou moins déguisée de réclamer, précisément, ce traitement de faveur, au nom du statut social de l’accusé : Polanski est un « grand artiste » ; M. Strauss-Kahn, sorte de Superman français, s’apprêtait à sauver tout à la fois la Grèce et l’euro… L’ancien ministre de la justice Robert Badinter s’étrangle à l’idée que le directeur du FMI soit « ravalé délibérément au rang de dealer » (France Inter, 17 mai) : manière de suggérer que la justice, c’est pour les pauvres. Chez des personnages d’ordinaire si prompts à en accuser leurs adversaires politiques, c’est un déchaînement de « complotisme » et d’« anti-américanisme » (16) : « J’en veux à un système judiciaire que l’on appelle pudiquement “accusatoire” pour dire que n’importe quel quidam peut venir accuser n’importe quel autre de n’importe quel crime », écrit BHL dans son billet. Un scandale, en effet. Sur le site du Nouvel Observateur (17 mai), Jean Daniel en arrive à la conclusion « que le peuple américain et nous n’appartenons pas à la même civilisation ». Dans l’affaire Polanski, le ministre de la culture Frédéric Mitterrand avait vu une manifestation de « l’Amérique qui fait peur ».

Quant à l’argument selon lequel M. Strauss-Kahn aurait « beaucoup plus à perdre » qu’un justiciable ordinaire, il laisse sans voix. Le cinéaste Patric Jean a filmé dans La Raison du plus fort (2003) la façon dont la justice d’abattage, en France, broie tous les jours des vies – parfois innocentes – sans que quiconque s’en émeuve, et a réalisé en 2009 un documentaire sur le sexisme, La Domination masculine. Il est donc doublement bien placé pour remettre les choses en perspective : « Difficile après cette expérience de s’apitoyer sur un homme hautement soupçonné de viol et qui peut encore se payer les meilleurs avocats de la planète (17). »

Re: Dominique Strauss-Kahn arrêté pour agression sexuelle

Publié : lun. juin 06, 2011 2:08 pm
par Anya
Richard Chateauvert, collaborateur à New York, commente l'affaire DSK.
Émission : Isabelle le matin
Durée : 6:56 Date : 06/06/2011
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