Meurtre de Diane Grégoire
Les fouilles commencent jeudi
14 septembre 2011 à 17h46
Les fouilles visant à retrouver les restes de Diane Grégoire, portée disparue depuis le 31 janvier 2008, à Saint-Bruno-de-Montarville, en Montérégie, seront lancées jeudi sur une ferme porcine de Saint-Valérien-de-Milton.
Mercredi, pour une troisième journée consécutive, les policiers se sont affairés à préparer le terrain sur la ferme Shefford, tâche qui a été compliquée par les pluies torrentielles qui se sont abattues sur plusieurs régions de la province la veille.
Les policiers sur place ont été forcés de s'ajuster face à ce contretemps. Toutefois, tout est en place pour les recherches qui s'échelonneront sur plusieurs semaines, selon ce qu'ont indiqué les autorités, lundi.
Des incinérateurs faciles d'accès
Dans le cadre de cette enquête qui s'annonce de longue haleine, un incinérateur à carcasse d'animaux, dans lequel le corps de Diane Grégoire aurait pu être disposé, se trouve dorénavant dans le collimateur des policiers.
Pour mieux comprendre le fonctionnement de cet équipement, TVA Nouvelles a rencontré des producteurs porcins, propriétaires d'un incinérateur semblable à celui qui intéresse les policiers.
Selon Mathieu Deslandes, de nombreux incinérateurs demeurent facilement accessibles. «C'est difficile de les surveiller. La plupart des producteurs en ont dans divers emplacements. C'est donc difficile de garder un œil sur chaque place.», indique M. Deslandes, qui souligne également que le fonctionnement de ces machines est à la fois simple et relativement rapide, en fonction du poids de la matière à incinérer.
Selon Mathieu Deslandes, producteur de porcs, de nombreux incinérateurs demeurent faciles d'accès. (Crédit photo: TVA Nouvelles)
«La plupart des modèles, c'est juste une durée de temps qu'on met. Donc en fonction du poids que vous mettez dedans, vous le faites (fonctionner) plus longtemps, et c'est parti. C'est juste un ''on'' et ''off''.»
Rappelons que selon l'enquête, Diane Grégoire a été vue pour la dernière fois dans le stationnement des Promenades St-Bruno, le 31 janvier 2008. Toutefois, une dame a confié à Claude Poirier, mercredi matin, dans le cadre de l'émission le Vrai négociateur, qu'elle avait vu la victime le jour de sa disparition, soit chez Home Depot, aux Promenades St-Bruno.
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