LE DOMAINE BLEU

Mon père a gradué en 1969. Il devait traverser le pont à pied pcq'il n'avait pas les moyens de payer pour le transport à Laval en plus de celui à Montréal. Il n'avait qu'un seul habit qu'il portait à tous les jours. Il travaillait 4 soirs semaines pour payer ses études.

Mon père est le 5ème enfant d'une famille très pauvre de 7. Son père était illettré :il n'a jamais tenu d'emploi longtemps et a toujours vogué de jobines en jobines.

Ça ne l'a pas empêché de compléter des études universitaires. Peut-être que la majorité des étudiants de l'époque étaient issus de "l'élite", mais pas tous.

Personnellement, durant mon bacc j'ai vu:

1) Des étudiants pauvres qui travaillaient très fort pour joindre les deux bouts et éviter les prêts (et les dettes)

2) Des étudiants qui nageaient dans l'argent de papa/maman et qui se payaient voyage par dessus voyage.

3) Des étudiants entre le deux qui vivaient normalement

4) Des étudiants sur les prêts et bourses qui ne travaillaient jamais pcq sinon leur bourse étaient coupées. Pendant que les étudiants 1) et 3) travaillaient tout l'été, les étudiants 4) faisaient la farniente tout l'été

5) Des étudiants sur les prêts et bourses qui semblaient vraiment nager ds l'argent puisqu'ils se payaient des voyages ds le Sud avec leur bourse. Ils ne se gênaient pas pour s'en vanter

Évidemment que les étudiants 4) et 5) ont eu des dettes, mais je considère que le système n'est pas fait pour les aider. Il est anormal, selon moi, que le système n'encourage pas les étudiants dans le besoin à travailler durant l'été! Pour moi, c'est une abbération.

Suis-je pour l'augmentation? Oui, pour la simple et bonne raison que les frais n'auraient jamais du être gelés en partant. Il y a un rattrapage à faire et il était temps qu'un gouvernement se décide à le faire. Ceux qui veulent vraiment aller à l'université, ils vont le faire et s'arranger. Ceux qui vont reculer pour 30$ de plus par mois n'auraient sûrement pas eux la motivation de finir de toute façon

Pour ce qui est des technologies, il y a une différence entre un téléphone cellulaire de base à 20$ par mois et un IPhone à 100$ par mois tout comme il y a une différence entre un laptop bon marché à 500$ et un MAC à 2000$. Certains étudiants n'ont pas les priorités à la bonne place, pas tous mais bon j'aimerais bien connaître l'inventaire des gadgets inutiles que les leaders de la grève possède.....

Biche Pensive a écrit : Mon père a gradué en 1969. Il devait traverser le pont à pied pcq'il n'avait pas les moyens de payer pour le transport à Laval en plus de celui à Montréal. Il n'avait qu'un seul habit qu'il portait à tous les jours. Il travaillait 4 soirs semaines pour payer ses études.

Mon père est le 5ème enfant d'une famille très pauvre de 7. Son père était illettré :il n'a jamais tenu d'emploi longtemps et a toujours vogué de jobines en jobines.

Ça ne l'a pas empêché de compléter des études universitaires. Peut-être que la majorité des étudiants de l'époque étaient issus de "l'élite", mais pas tous.

Personnellement, durant mon bacc j'ai vu:

1) Des étudiants pauvres qui travaillaient très fort pour joindre les deux bouts et éviter les prêts (et les dettes)

2) Des étudiants qui nageaient dans l'argent de papa/maman et qui se payaient voyage par dessus voyage.

3) Des étudiants entre le deux qui vivaient normalement

4) Des étudiants sur les prêts et bourses qui ne travaillaient jamais pcq sinon leur bourse étaient coupées. Pendant que les étudiants 1) et 3) travaillaient tout l'été, les étudiants 4) faisaient la farniente tout l'été

5) Des étudiants sur les prêts et bourses qui semblaient vraiment nager ds l'argent puisqu'ils se payaient des voyages ds le Sud avec leur bourse. Ils ne se gênaient pas pour s'en vanter

Évidemment que les étudiants 4) et 5) ont eu des dettes, mais je considère que le système n'est pas fait pour les aider. Il est anormal, selon moi, que le système n'encourage pas les étudiants dans le besoin à travailler durant l'été! Pour moi, c'est une abbération.

Suis-je pour l'augmentation? Oui, pour la simple et bonne raison que les frais n'auraient jamais du être gelés en partant. Il y a un rattrapage à faire et il était temps qu'un gouvernement se décide à le faire. Ceux qui veulent vraiment aller à l'université, ils vont le faire et s'arranger. Ceux qui vont reculer pour 30$ de plus par mois n'auraient sûrement pas eux la motivation de finir de toute façon

Pour ce qui est des technologies, il y a une différence entre un téléphone cellulaire de base à 20$ par mois et un IPhone à 100$ par mois tout comme il y a une différence entre un laptop bon marché à 500$ et un MAC à 2000$. Certains étudiants n'ont pas les priorités à la bonne place, pas tous mais bon j'aimerais bien connaître l'inventaire des gadgets inutiles que les leaders de la grève possède.....

Vers le début des années soixante c'est là que nous avons assisté à la fin de l'élitisme dans l'enseignement. La pris du pouvoir par Jean Lesage amena un nombre considérable de changements dans la société spécialement en éducation. Le niveau universitaire est devenu accessible à la classe moyenne.

Fourmi a écrit : [...]


Je suis plutôt d'accord avec tes propos, sauf peut-être le dernier paragraphe. Joe Plombier qui gagne 150,000$, il n'a pas eu à débourser une cenne (ou presque) pour ses études en plomberie et il a pu intégrer le marché du travail bien avant le médecin qui s'est tapé 9 ans d'études. L'argent qu'il amassé pendant que le médecin était aux études a fructifié, il a pu prendre des REER et investir ses revenus, alors je ne vois pas comment on pourrait justifier qu'il paie moins d'impôts avec un revenu égal...

Je ne comprend pas pourquoi le plombier revient toujours comme l'exemple d'une personne qui ne mérite pas son gros salaire parce qu'il a peu d'études. C'est une question d'offre et de demande. Tout le monde à besoin de plombiers et ils sont peu nombreux. Il n'y a pas si longtemps, et c'est peut-être toujours ainsi, il fallait attendre une liste non pas qu'une place se libère, mais qu'il ait assez de candidats pour débuter un cours.

On a trop longtemps dévalorisé les métiers manuels au Québec (et ça continue). Étudier 3 ans au cégep et 4 ans à l'université pour se retrouver sans débouchés à la trentaine paraît mieux aux yeux de beaucoup de Québecois que de faire un DEP payant pour commencer à travailler à 20 ans.

Biche Pensive a écrit : Mon père a gradué en 1969. Il devait traverser le pont à pied pcq'il n'avait pas les moyens de payer pour le transport à Laval en plus de celui à Montréal. Il n'avait qu'un seul habit qu'il portait à tous les jours. Il travaillait 4 soirs semaines pour payer ses études.

Mon père est le 5ème enfant d'une famille très pauvre de 7. Son père était illettré :il n'a jamais tenu d'emploi longtemps et a toujours vogué de jobines en jobines.

Ça ne l'a pas empêché de compléter des études universitaires. Peut-être que la majorité des étudiants de l'époque étaient issus de "l'élite", mais pas tous.

Personnellement, durant mon bacc j'ai vu:

1) Des étudiants pauvres qui travaillaient très fort pour joindre les deux bouts et éviter les prêts (et les dettes)

2) Des étudiants qui nageaient dans l'argent de papa/maman et qui se payaient voyage par dessus voyage.

3) Des étudiants entre le deux qui vivaient normalement

4) Des étudiants sur les prêts et bourses qui ne travaillaient jamais pcq sinon leur bourse étaient coupées. Pendant que les étudiants 1) et 3) travaillaient tout l'été, les étudiants 4) faisaient la farniente tout l'été

5) Des étudiants sur les prêts et bourses qui semblaient vraiment nager ds l'argent puisqu'ils se payaient des voyages ds le Sud avec leur bourse. Ils ne se gênaient pas pour s'en vanter

Évidemment que les étudiants 4) et 5) ont eu des dettes, mais je considère que le système n'est pas fait pour les aider. Il est anormal, selon moi, que le système n'encourage pas les étudiants dans le besoin à travailler durant l'été! Pour moi, c'est une abbération.

Suis-je pour l'augmentation? Oui, pour la simple et bonne raison que les frais n'auraient jamais du être gelés en partant. Il y a un rattrapage à faire et il était temps qu'un gouvernement se décide à le faire. Ceux qui veulent vraiment aller à l'université, ils vont le faire et s'arranger. Ceux qui vont reculer pour 30$ de plus par mois n'auraient sûrement pas eux la motivation de finir de toute façon

Pour ce qui est des technologies, il y a une différence entre un téléphone cellulaire de base à 20$ par mois et un IPhone à 100$ par mois tout comme il y a une différence entre un laptop bon marché à 500$ et un MAC à 2000$. Certains étudiants n'ont pas les priorités à la bonne place, pas tous mais bon j'aimerais bien connaître l'inventaire des gadgets inutiles que les leaders de la grève possède.....

Que veux-tu dire par 30$ par mois?
Puisque 30$ par mois, y aurait rien là... mais c'est plutôt 137 $ par mois.

Omi a écrit : [...]


Je ne comprend pas pourquoi le plombier revient toujours comme l'exemple d'une personne qui ne mérite pas son gros salaire parce qu'il a peu d'études. C'est une question d'offre et de demande. Tout le monde à besoin de plombiers et ils sont peu nombreux. Il n'y a pas si longtemps, et c'est peut-être toujours ainsi, il fallait attendre une liste non pas qu'une place se libère, mais qu'il ait assez de candidats pour débuter un cours.

On a trop longtemps dévalorisé les métiers manuels au Québec (et ça continue). Étudier 3 ans au cégep et 4 ans à l'université pour se retrouver sans débouchés à la trentaine paraît mieux aux yeux de beaucoup de Québecois que de faire un DEP payant pour commencer à travailler à 20 ans.

Je n'ai rien contre les plombiers :-) Au contraire, c'est un bon exemple de métier honnête, qui paye bien et qui ne requiert pas d'études universitaires. Je ne vois pas pourquoi le plombier devrait subventionner à outrance les études des universitaires - quand les universitaires gradueront, ils paieront le même taux d'impot que lui, ce qui est relativement injuste.

Changement de sujet, aujourd'hui à la radio, on donnait l'exemple du domaine du vidéo 3-d et des jeux videos comme des domaines où le Québec s'illustre. Il faut noter que ce sont deux domaines où une bonne partie de la formation est faite par des écoles qui chargent $ 6000 ou $ 7000 par année.

Consult1 a écrit : [...]


Je n'ai rien contre les plombiers :-) Au contraire, c'est un bon exemple de métier honnête, qui paye bien et qui ne requiert pas d'études universitaires. Je ne vois pas pourquoi le plombier devrait subventionner à outrance les études des universitaires - quand les universitaires gradueront, ils paieront le même taux d'impot que lui, ce qui est relativement injuste.

Changement de sujet, aujourd'hui à la radio, on donnait l'exemple du domaine du vidéo 3-d et des jeux videos comme des domaines où le Québec s'illustre. Il faut noter que ce sont deux domaines où une bonne partie de la formation est faite par des écoles qui chargent $ 6000 ou $ 7000 par année.

Mon neveu a suivi une formation en informatique dans une école spécialisée de la région. Coût d'UNE année : 15 000$. Un autre suit une formation de routier et si ma mémoire ne me joue pas de tour le coût de sa formation est de 30 000$ pour une année et demie de cours.

Beppo a écrit : [...]


Mon neveu a suivi une formation en informatique dans une école spécialisée de la région. Coût d'UNE année : 15 000$. Un autre suit une formation de routier et si ma mémoire ne me joue pas de tour le coût de sa formation est de 30 000$ pour une année et demie de cours.

Même chose si tu vas à l'ITHQ ou dans plusieurs autres domaines ou les écoles universitaires ne sont pas gouvernementales...je trouve qu'on se plaint en général trop facilement sur les frais de scolarité...on a juste à regarder tous ceux qui veulent un diplome plus que cégep, mais sans aller dans un programme gouvernemental...Ça coûte toujours une fortune...

Omi a écrit : [...]


Je ne comprend pas pourquoi le plombier revient toujours comme l'exemple d'une personne qui ne mérite pas son gros salaire parce qu'il a peu d'études. C'est une question d'offre et de demande. Tout le monde à besoin de plombiers et ils sont peu nombreux. Il n'y a pas si longtemps, et c'est peut-être toujours ainsi, il fallait attendre une liste non pas qu'une place se libère, mais qu'il ait assez de candidats pour débuter un cours.

On a trop longtemps dévalorisé les métiers manuels au Québec (et ça continue). Étudier 3 ans au cégep et 4 ans à l'université pour se retrouver sans débouchés à la trentaine paraît mieux aux yeux de beaucoup de Québecois que de faire un DEP payant pour commencer à travailler à 20 ans.

je ne crois pas que le commentaire était contre le métier de plombier...au contraire...c'était plutôt pour contrer l'idée qu'un plombier qui fait le même salaire qu'un médecin devrait payer moins d'impôt que le médecin. Le point étant que oui la formation du médecin a coûté plus cher à la société, mais celui-ci n'a pas eu le temps d'économiser autant pendant ces études...tandis que le plombier a une dixaine d'année de plus où il a pu contribuer à ses REER avec son salaire...

je trouve pas qu'on défavorise tant que ça les métiers manuels...l'école des métiers devient de plus en plus populaire...et la majorité du monde qui en sorte font des belles vies...le domaine de la construction permet à ses employés de faire des supers beaux salaires aussi...

moi, à ce que j'ai entendu, les frais de scolarité vont augmenter de 305$ par année, donc 305$/12 mois, ça ne donne même pas 30$/mois en fait (25$ pour être exact)....alors y a rien là en effet...

toutit3 a écrit : [...]



Que veux-tu dire par 30$ par mois?
Puisque 30$ par mois, y aurait rien là... mais c'est plutôt 137 $ par mois.

beppine a écrit : moi, à ce que j'ai entendu, les frais de scolarité vont augmenter de 305$ par année, donc 305$/12 mois, ça ne donne même pas 30$/mois en fait (25$ pour être exact)....alors y a rien là en effet...

[...]

Entre aujourd'hui et 2017, il va y avoir 1650$ de différence par année.

cacs a écrit : [...]


Même chose si tu vas à l'ITHQ ou dans plusieurs autres domaines ou les écoles universitaires ne sont pas gouvernementales...je trouve qu'on se plaint en général trop facilement sur les frais de scolarité...on a juste à regarder tous ceux qui veulent un diplome plus que cégep, mais sans aller dans un programme gouvernemental...Ça coûte toujours une fortune...

L'ITHQ c'est subventionné...

Skarhet a écrit : [...]


L'ITHQ c'est subventionné...

oui, mais moins que les universités régulières, une session à l'ITHQ coûte beaucoup plus cher qu'à l'Université de montréal...

Omi a écrit : [...]


Je ne comprend pas pourquoi le plombier revient toujours comme l'exemple d'une personne qui ne mérite pas son gros salaire parce qu'il a peu d'études. C'est une question d'offre et de demande. Tout le monde à besoin de plombiers et ils sont peu nombreux. Il n'y a pas si longtemps, et c'est peut-être toujours ainsi, il fallait attendre une liste non pas qu'une place se libère, mais qu'il ait assez de candidats pour débuter un cours.

On a trop longtemps dévalorisé les métiers manuels au Québec (et ça continue). Étudier 3 ans au cégep et 4 ans à l'université pour se retrouver sans débouchés à la trentaine paraît mieux aux yeux de beaucoup de Québecois que de faire un DEP payant pour commencer à travailler à 20 ans.

Tu as mal saisi mes propos. Je réagissais au post d'un forumeur qui disait que le médecin qui gagne 150000$ par année devrait payer PLUS d'impôt que l'entrepreneur en construction qui fait le même salaire, sous prétexte que ses études n'ont rien coûté aux contribuables. À salaire égal, impôts égaux, aucune raison de surimposer le médecin parce qu'il a étudié.

cacs a écrit : [...]


je ne crois pas que le commentaire était contre le métier de plombier...au contraire...c'était plutôt pour contrer l'idée qu'un plombier qui fait le même salaire qu'un médecin devrait payer moins d'impôt que le médecin. Le point étant que oui la formation du médecin a coûté plus cher à la société, mais celui-ci n'a pas eu le temps d'économiser autant pendant ces études...tandis que le plombier a une dixaine d'année de plus où il a pu contribuer à ses REER avec son salaire...

je trouve pas qu'on défavorise tant que ça les métiers manuels...l'école des métiers devient de plus en plus populaire...et la majorité du monde qui en sorte font des belles vies...le domaine de la construction permet à ses employés de faire des supers beaux salaires aussi...

Voilà! J'aurais dû te lire avant de répondre, j'aurais évité de répéter!

Et effectivement, si les métiers manuels étaient effectivement dévalorisés dans les années 80 et 90, ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Omi a écrit : [...]


Je ne comprend pas pourquoi le plombier revient toujours comme l'exemple d'une personne qui ne mérite pas son gros salaire parce qu'il a peu d'études. C'est une question d'offre et de demande. Tout le monde à besoin de plombiers et ils sont peu nombreux. Il n'y a pas si longtemps, et c'est peut-être toujours ainsi, il fallait attendre une liste non pas qu'une place se libère, mais qu'il ait assez de candidats pour débuter un cours.

On a trop longtemps dévalorisé les métiers manuels au Québec (et ça continue). Étudier 3 ans au cégep et 4 ans à l'université pour se retrouver sans débouchés à la trentaine paraît mieux aux yeux de beaucoup de Québecois que de faire un DEP payant pour commencer à travailler à 20 ans.

Je trouvais que l'exemple était bon et je n'ai pas vu de dénigrement concernant les plombiers.

Avant de me prononcer sur ce sujet, j'aimerais savoir quels sont les frais de scolarité actuels pour une session d'université. Est-ce que quelqu'un le sait?

Channy a écrit : Avant de me prononcer sur ce sujet, j'aimerais savoir quels sont les frais de scolarité actuels pour une session d'université. Est-ce que quelqu'un le sait?

Un étudiant à temps plein qui fait le cheminement proposé suit habituellement 5 cours = 1500 $ de frais par session (sans les livres). = 3000 $ par année.

Exact. Sauf que dans mon cas ça fait 3 ans que je fais 3 sessions par année et non pas deux Je n'ai pas le choix dans mon programme.

Grain de sel a écrit : Petite question, qu'advient-il à un étudiant qui a obtenu l'aide financière du gouvernement s'il échoue ses cours, peut-il s'inscrire à nouveau et obtenir de l'aide pour ces mêmes cours ?

Grain de sel, je ne connais pas tous les détails du procédé mais selon ce qui est arrivé à une collègue de classe, je te dirais que non. Celle-ci avait fait un an d'université, trois session, 4 cours à l'automne, 4 à l'hiver, 2 à l'été. Échecs, échecs, échecs, elle n'a passé que deux cours au total! (L'université n'était pas la place pour elle, mais c'est une toute autre histoire!)

Quand elle a refait une demande pour l'automne, elle a été refusée. L'université l'a rencontré pour lui annoncer qu'elle devait réussir un minimum de crédits, payés de sa poches, avant de pouvoir réappliquer pour une demande d'aide financière - et qu'alors son dossier serait spécialement évalué considérant son historique.

Donc il semble bien y avoir une limite, mais j'en ignore les spécificités. Je pense qu'en échouant un cours, un étudiant pourrait le reprendre tout en restant sur l'aide financière; mais en échouant tous ses cours ou presque, il y a signe que soit l'étudiant n'est pas à sa place, soit quelqu'un abuse du système.

Fourmi a écrit : [...]


Tu as mal saisi mes propos. Je réagissais au post d'un forumeur qui disait que le médecin qui gagne 150000$ par année devrait payer PLUS d'impôt que l'entrepreneur en construction qui fait le même salaire, sous prétexte que ses études n'ont rien coûté aux contribuables. À salaire égal, impôts égaux, aucune raison de surimposer le médecin parce qu'il a étudié.

Mais ça reste une roue sans fin... On pourrait aussi dire que le plombier, étant arrivé sur le marché du travail à 20 ans et non 30 a payé ds impôts pendant 10 ans de plus que le médecin, et qu'alors, le médecin pourrait avoir à repayer ...

Perso, je pense qu'on ne peut pas tenir compte de ces facteurs... Tu payes des impôts en fonction du salaire que tu gagnes dans l'année et de tes placements, point... Sinon on ne finit plus de calculer plein de trucs qui finiraient par coûter plus cher à gérer...

Ça reste que rien n'est gratuit dans la vie, et que s'il n'y a pas une hausse liée à l'inflation pour les droits de scolarité, c'est le contribuable de la classe moyenne qui va financer cette inflation, en plus de toutes les hausses importantes (gaz, épicerie, énergie etc) qu'il a à payer sans nécessairement en avoir les moyens...