Beppo a écrit : [...]
Tu vois, c'est précisément avec ta définition que je suis en profond désaccord. Exactement aussi sur l'exemple de la table et de la chaise que tu apportes dans un autre message.
Et dans la deuxième citation que j'ai relevée, je me pose la question à savoir si le fait d'être interdépendant te rend plus connu, familier avec les tiens? Personnellement ma réponse est non. Car selon moi, je n'ai pas besoin des autres pour m'épanouir et être libre. Tu vois bien que nous sommes aux antipodes.

Aux antipodes de quoi donc ?
Tu sais, c'est difficile d'exprimer son opinion et de légitimer, sa propre pensée par l'écriture. Ce serait beaucoup mieux, si nous pouvions élaborer sur chacune des phrases que nous écrivons dans un texte, mais c'est malheureusement impossible.
Tout ça pour dire que pour ma part, je ne pense pas que toi et moi, sommes aux antipodes. Certes, nous avons une façon différente d'exprimer nos idées, mais ça s'arrête là je pense.

D'autant plus que je n'ai moi-même pas besoin des autres, pour m'épanouir et être libre.

Tu vois, sur la question à savoir, si le fait d'être interdépendant nous rend plus connu ? Je réponds non aussi. D'ailleurs à ce propos et si ma mémoire est bonne, j'ai touchée un peu cette
question dans un précédent message. En disant quelque chose comme : "Ma conscience me dicte de ne jamais oublier, que les véritables intentions de notre partenaire de vie, ne sont peut être pas toujours celles que nous pensons être." À partir de ça, tu comprendras peut être mieux, pourquoi
j'ai un peu de misère avec la notion de liberté de choix éclairé, lorsque nous parlons au nom de l'autre. Je ne critique personne ici, je tente seulement, d'expliquer ma manière de voir les choses.
Mes expériences de vie m'ont fait me rendre compte que, celui qui a le plus besoin d'intimité, est celui qui a le plus envie de la fuir et que celui qui en demande le moins, est celui qui en a le plus besoin.
Cela dit, les extrêmes très peu pour moi.
Donc, ne crois pas que je pense que l'amour est au coeur, d'une relation fusionnelle et que j'en ai fait la promotion dans mes écrits précédents. Je sais faire la différence entre une union qui est basée, sur la dépendance affective et une union saine quand même.
Tu vois comme, nous ne sommes pas tant que ça aux antipodes.
Quant à la définition de l'interdépendance et de celle, de la réciproque...Tu n'es pas d'accord avec mon exemple de la table avec ses chaises et j'avoue que ça me surprend beaucoup. Je pensais vraiment que ce serait mon exemple sur l'air que nous respirons que tu critiquerais, car cet exemple pourrait être beaucoup plus près de la dépendance affective. Dans le sens que le set de salle à manger lui, ne cesse pas d'exister si on sépare les éléments, en les mettant dans différentes pièces de la maison. Tandis que manquer d'air, ça risque de nous tuer, comme genre étouffer l'autre dans notre couple.
Je pense seulement que pour être épanouie, une relation amoureuse à besoin entres autres, de fusion, de complémentarité et d'individualité, le tout plus ou moins, à part égale. D'abord, la fusion pour être capable de s'abandonner à l'autre, ensuite la complémentarité pour la force d'attraction et finalement, l'individualité pour ne pas se perdre soi-même.
Quand on se sent bien avec soi-même, on ne risque pas de tomber dans une relation fusionnelle extrême, non plus dans l'individualisme extrême.
Je pense que nous pouvons s'abandonner complètement à l'autre, sans se perdre soi-même.
En tous cas, personnellement je ne pourrais jamais me satisfaire d'une relation qui ne m'apporterait pas ces éléments d'une manière équilibrée. Mais ça c'est moi,

d'autres ont peut être besoin de plus et d'autres, de moins. Quoi qu'il en soit, les affaires personnelles du voisin je les leur laissent, j'ai déjà bien assez des miennes.
Beppo, je peux très bien remplacer le mot interdépendance par le mot fusionnel, mais ça ne change en rien mon point de vue sur la question. À savoir que je peux utiliser ces mots, dans un autre sens que celui de la pathologie. Bref pour moi, tout est une question d'équilibre et je n'ai pas besoin de moyen pour l'atteindre, mais
pour bien le conserver. Et, je ne peux pas dire, que c'est tous les jours facile.

En tous cas, chose sure, je ne vois pas comment je pourrais arriver à garder mon équilibre, sans jamais en ressentir, les effets de la contrainte et sans faire de compromis.
Mais là, il me faut essayer de revenir au sujet.
Alors, je te dirai que dans l'union de l'ex-couple qui nous intéresse, Éric avait pas mal plus lonnnnng de corde à son cou que Lola. Celle de cette dernière, était tellement couuuurte, qu'elle s'est étouffer avec dans l'temps d'le dire.

Quand on a la plus longue corde, c'est beaucoup plus long de se l'enrouler autout du cou pour s'étouffer avec.
Sans blague, je ne sais pas comment cette histoire va tourner, mais je leur leurs souhaite que tout s'arrange pour le mieux, dans le meilleur des mondes.
