Re: Poursuite d'ex-conjointe pour pension
Publié : jeu. mars 24, 2011 10:37 am
Publié le 24 mars 2011 à 10h00 | Mis à jour à 10h00
La Cour Suprême entendra la cause Lola contre Éric
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
Ottawa
La Cour suprême du Canada accepte d'entendre l'appel du gouvernement du Québec dans le dossier Lola.
Le plus haut tribunal devra donc décider s'il maintient la décision de la Cour d'appel du Québec qui avait octroyé à Lola le droit de réclamer une pension alimentaire de son ex-conjoint de fait millionnaire.
La cause a une incidence majeure puisqu'elle a un impact sur toutes les unions de fait au Québec, la seule province canadienne qui, en vertu de son Code civil, refuse ce droit aux conjoints de fait.
Paradoxalement, c'est au Québec que l'on retrouve le plus d'unions de fait, où elles représentent près de 35 pour cent des couples et 1,2 million de personnes. La grande majorité des enfants québécois, soit 60 pour cent d'entre eux, sont issus de ces couples.
Un premier jugement avait plutôt donné raison à son ex-conjoint Éric, qui soutenait avoir justement choisi l'union de fait pour éviter, entre autres, cette obligation.
La Cour d'appel avait toutefois jugé que l'article du Code civil du Québec portant sur l'obligation alimentaire est discriminatoire envers les conjoints de fait parce qu'il les prive d'un droit qui est garanti aux couples mariés et ceux en union civile.
Lola et Éric sont des noms fictifs, leur identité étant gardée confidentielle par les tribunaux afin de protéger leurs enfants.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
La Cour Suprême entendra la cause Lola contre Éric
Pierre Saint-Arnaud
La Presse Canadienne
Ottawa
La Cour suprême du Canada accepte d'entendre l'appel du gouvernement du Québec dans le dossier Lola.
Le plus haut tribunal devra donc décider s'il maintient la décision de la Cour d'appel du Québec qui avait octroyé à Lola le droit de réclamer une pension alimentaire de son ex-conjoint de fait millionnaire.
La cause a une incidence majeure puisqu'elle a un impact sur toutes les unions de fait au Québec, la seule province canadienne qui, en vertu de son Code civil, refuse ce droit aux conjoints de fait.
Paradoxalement, c'est au Québec que l'on retrouve le plus d'unions de fait, où elles représentent près de 35 pour cent des couples et 1,2 million de personnes. La grande majorité des enfants québécois, soit 60 pour cent d'entre eux, sont issus de ces couples.
Un premier jugement avait plutôt donné raison à son ex-conjoint Éric, qui soutenait avoir justement choisi l'union de fait pour éviter, entre autres, cette obligation.
La Cour d'appel avait toutefois jugé que l'article du Code civil du Québec portant sur l'obligation alimentaire est discriminatoire envers les conjoints de fait parce qu'il les prive d'un droit qui est garanti aux couples mariés et ceux en union civile.
Lola et Éric sont des noms fictifs, leur identité étant gardée confidentielle par les tribunaux afin de protéger leurs enfants.
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