Jassou a écrit : C'est quand même intéressant comme débat je trouve. Est-ce qu'on est libre d'agir d'une façon qui met peut-être des gens en danger (de mort même), au nom de la liberté de pouvoir choisir ce qu'on veut faire. Il s'agit pas que d'un geste "pour soi même" dans ce cas ci.
J'ai pas la réponse. Et je suis de nature à vouloir protéger les autres, les gens, la nature, pour que tout le monde soit le mieux possible ensemble. Pour moi mettre un petit masque (et je dois pas le porter 24h sur 24), c'est rien et oui peut-être que c'est pas la solution au problème actuel. Ça me dérange pas de porter le masque et que dans 6 mois on me dise que finalement c'était pas ça qu'il fallait faire. On va savoir juste à la fin de cette pandemie ce qui était mieux ou pas. Ça serait facile à ce moment là, si pas de masque est demandé, d'accuser le gouvernement qu'il aurait du l'imposer dès le départ. On s'en sort pas.
Le mieux tant qu'à moi est de faire confiance au professionnels (même si c'est un peu douteux des fois) plutôt que des gens sur youtube qui peuvent dire n'importe quoi. Pis de garder une belle attitude, pas être dans la panique, parce que my god que leur vie, à tous ces gens (anti masque) qui nous accuse (ceux pour le masque) d'avoir peur, me semble vraiment être big time dans la grosse peur, dans la paranoia, etc. Pis ça, ça va scrapper la santé mentale de ben du monde.
On est chanceux d'être ici et pas ailleurs où c'est bcp plus difficile. Je trouve qu'on peut garder une attitude positive malgré tout. On peut faire plein de chose même avec ces mesures sanitaires.
On espère pas plus de morts, et si on fait attention et que les morts n'augmentent pas, pour bien des gens c'est une preuve que c'est fini. C'est un peu weird comme résonnement. Mais bon comme je disais, le débat est intéressant.
Tu mets, avec beaucoup de justesse d'ailleurs, des mots sur ma façon d'envisager cette situation à la fois exceptionnelle et qui plus est, une première planétaire dans notre histoire contemporaine. Comme toi, une fois en position de faire un grand bilan post-pandémie, je pense que nous serons en mesure de mieux évaluer, de juger les choix, les décisions prises en ce moment par nos instances. Et erreur ne voudra pas nécessairement dire
blâme car, une chose dont je suis certaine, c'est qu'ici au Québec et même au Canada, on a fait de bonne foi les choix les moins pires.
Ensuite, oui, nous le savons, les droits et libertés ont été partiellement suspendus. Droit de circuler, droit de passer partout quand bon nous semble. Il faut voir, ce qui, dans l'échelle des droits, a le plus de valeur à ce moment bien précis. Je ne sens aucun désir sous-entendu de la part des divers paliers gouvernementaux de nous museler, de nous restreindre, de brimer l'ensemble des droits protégés par nos chartes. Je vois plutôt, au niveau de l'intention du moins, la volonté de protéger la population en protégeant les systèmes de santé, lesquels systèmes ont certes été négligés auparavant depuis des décennies. La faute est là, s'il y a faute. Et faute il y a aura si cette calamité mondiale ne nous sert pas à corriger de grandes lacunes (environnementales, sanitaires, économiques et autres sûrement). D'ici là, je me conforme sans problème et sans frustration majeures.