Page 48 sur 49
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. mars 22, 2010 8:32 am
par lucide
Le travail des organismes humanitaires critiqué
Louise Leduc
La Presse
Malgré tout ce qui a été accompli à Haïti, les travailleurs humanitaires ont mauvaise presse ces temps-ci, et cela dépasse largement les révélations de Radio-Canada sur la Croix-Rouge en Indonésie. À Montréal, il y a quelques semaines, le premier ministre haïtien a eu des mots très durs à l'égard du travail humanitaire. Et c'est sans compter sur les coopérants qui se critiquent à qui mieux mieux entre eux. La question se pose: à la prochaine catastrophe, envoie-t-on de l'argent?
«Trop d'amour nuit», a lancé une Haïtienne en plein colloque sur la reconstruction d'Haïti à Montréal, il y a quelques semaines.
Les travailleurs humanitaires, a-t-elle dit, «se sont rués comme des mouches sur un cadavre». «Ça fait combien d'années que ces gens nous aident? Des décennies! On nous humilie en tant que peuple.»
Cri du coeur d'une Haïtienne de Montréal un peu déconnectée des immenses besoins sur le terrain? En tout cas, cette indignation trouve beaucoup d'échos. «Ça fait 12 ans que je suis médecin en Haïti, raconte André-Paul Vénor. Que dire des ONG venues faire un "show de bedaine" à Port-au-Prince et qui se targuent au retour d'avoir sauvé les malheureux de la Terre? Le gouvernement haïtien dit tout le temps oui au premier aventurier qui débarque et qui se fait passer pour un humanitaire ou pour un agent de développement.»
«Il y a trop de touristes humanitaires qui cherchent désespérément à se mettre une victime sous le stéthoscope», se plaint à son tour Nago Lambert, lui-même président de Médecins du monde Suisse et médecin à l'hôpital Sainte-Justine.
Il évoque notamment cette ONG néerlandaise qui a planté une tente au coeur de Port-au-Prince pour y faire des accouchements et des césariennes. Le problème? «La tente, elle était plantée tout juste devant une clinique d'obstétrique déjà en place et fonctionnelle!» se désole le Dr Lambert.
«L'urgence, c'est un métier, poursuit-il. On ne peut pas, sous le coup de l'émotion, débarquer quelque part et faire n'importe quoi. Combien d'amputations ont été faites sans raison?»
Le premier ministre Jean-Max Bellerive, de passage à Montréal, n'était pas plus positif. «J'ai peur que les enfants, les adolescents attendent le camion qui va passer avec l'eau, qu'ils attendent le camion qui va arriver avec la nourriture. Il faut donner un minimum aux gens, mais il ne faut pas tuer l'idée du travail.»
Outre-Atlantique, sur les ondes de France Info, Jean-Yves Jason, maire de Port-au-Prince, a prononcé le mot «catastrophe» en février pour évoquer non pas le tremblement de terre, mais la désorganisation totale du travail humanitaire qui a suivi!
Un travailleur humanitaire de retour d'Haïti qui demande l'anonymat - c'est un bien petit milieu, fait-il remarquer - est rentré scandalisé. Ce qu'il a vu? Des rivalités ahurissantes entre Américains et Français, au point où des médecins de «clans adverses» refusaient de se prêter des appareils médicaux. Des organismes arriver sauvagement et tasser les Haïtiens en poste, au point de tenir toutes les réunions de travail en anglais, langue que les Haïtiens maîtrisent souvent mal. «Plusieurs consultants ou experts arrivent avec des solutions toutes faites. Les décisions se prennent plus dans des hôtels de luxe que les deux pieds dans la réalité.»
Rivalités entre organismes
La pagaille est bien antérieure au tremblement de terre. Une collègue journaliste, de passage à Haïti il y a deux ans, se souvient de rivalités épiques entre les organismes humanitaires, des rivalités si vives que les gens d'un organisme tentaient de la convaincre de ne surtout pas faire d'entrevues avec l'organisme «rival».
Plus que de «coopération» internationale, elle se souvient surtout de chicanes de clochers et de combats de petits coqs.
Contre toute attente, Carine Guidicelli, directrice des communications au Centre d'étude et de coopération internationale (CECI) qui vient tout juste de rentrer d'Haïti, ne s'inscrit pas en faux contre ces affirmations et partage l'indignation de nos interviewés.
Les coopérants n'en sont pourtant pas à leur premier tremblement de terre. Ils en ont vu d'autres, et d'autres ouragans, des cyclones et des tsunamis. «En dehors des urgences, entre les catastrophes, il faudrait qu'on arrive à se parler. On doit se poser des questions, et vite», dit Mme Guidicelli.
«Les gens ont faim, les gens sont malades, ça devrait être simple, non?» demande Pierre Minn, qui prépare un doctorat en anthropologie à l'Université McGill sur l'aide internationale médicale et qui a passé deux ans et demi en Haïti.
Ça devrait être simple, mais ça ne l'est pas. C'est que les organismes humanitaires ne sont pas seulement motivés par le désir de faire du bien, relève-t-il. Chacune veut sa visibilité médiatique, sa gloriole. «Chacun a l'impression d'être le premier à débarquer, et le réflexe de chacun est de tout reprendre de zéro, tout le temps. Les organismes veulent bâtir leur propre hôpital, leur propre clinique. C'est pourquoi il n'est pas rare de voir deux hôpitaux ou deux cliniques être bâtis un à côté de l'autre... Une question d'ego, mais aussi d'autonomie: chacun veut faire les choses à sa façon.»
C'est qu'il y a, poursuit-il, course à la visibilité pour récolter le plus de fonds possible. C'est à qui recevra la subvention de l'ACDI, celle de la Fondation Gates...
Pas joli, joli, tout ça. Alors, on donne ou pas? Carine Guidicelli, du CECI, dit évidemment qu'il faut encore donner aux organismes, mais après avoir fait ses recherches. «Avant de faire un don, il faut se poser des questions. L'organisme était-il présent dans le pays avant la catastrophe? Depuis longtemps? A-t-il des partenaires crédibles sur place?»
C'est aussi ce que prône le Dr Réjean Thomas, cofondateur de Médecins du monde Canada, bien désolé de ce que la Croix-Rouge ait été éclaboussée en Indonésie. «De la corruption, il y en a partout, y compris chez nous, alors qu'on a en main tous les mécanismes pour la prévenir! En situation d'urgence, dans un pays pauvre, c'est sûr que la corruption a plus de risques de s'installer. Je continue néanmoins de penser qu'il se fait beaucoup plus de bien que de mal. Il faut donner, en choisissant un organisme fiable.»
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. mars 22, 2010 8:32 am
par lucide
Je persiste a croire qu'il faut se mefier des décisions prises trop rapidement sous le coup des émotions même dans le malheur.
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. mars 22, 2010 8:45 am
par Placeress
Super intéressant ce texte effectivement......
Je pense aussi que c'est important de donner aux organismes en place à l'année dans un pays. Ils ont alors des contacts, connaissent les rouages et peuvent être plus en mesure de prévenir les dérapages, même s'il y aura toujours des impondérables.
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : ven. mars 26, 2010 9:20 pm
par Anya
Séisme en Haïti - L'aide internationale a éclipsé celle des paysans
Un intervenant social de Port-au-Prince dénonce la gestion de la crise
Claude Lévesque 26 mars 2010 Actualités internationales
Directeur d'un centre d'éducation populaire de Port-au-Prince détruit lors du séisme du 12 janvier, Marc-Arthur Fils-Aimé n'a pas beaucoup d'éloges à faire sur la façon dont l'aide internationale a été gérée jusqu'ici.
Il reproche à la communauté internationale de n'avoir pas mis le «secteur populaire» haïtien à contribution dans la distribution de l'aide d'urgence et de le tenir à l'écart des grandes décisions sur la reconstruction de la région dévastée.
Directeur de l'Institut Karl-Lévêque, fondé en 1989 à la mémoire d'une importante personnalité de la communauté haïtienne montréalaise, M. Fils-Aimé n'attend rien de la conférence des donateurs qui se déroulera le 31 mars à Washington. «Nous avons l'habitude des promesses qui ne sont pas tenues», a-t-il dit hier lors d'une causerie organisée par le Centre international de solidarité ouvrière (CISO) et l'Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI).
«Les premiers secours sont venus de la population de la région environnante, bien avant l'arrivée en force des Américains, a souligné M. Fils-Aimé. Des paysans sont venus nous apporter de l'aide, mais on n'en a jamais parlé.»
M. Fils-Aimé a mentionné aussi une école d'un quartier pauvre qui a réussi à nourrir 300 personnes sans avoir à déplorer la moindre scène de violence, tout en se transformant en centre d'hébergement et en clinique avec le concours d'une équipe de médecins allemands.
«Je distingue l'aide étrangère venant d'organismes proches du peuple de celle qui cherche la visibilité», a ajouté
M. Fils-Aimé, qui juge «inacceptable» que les responsables d'organisations populaires haïtiennes aient été écartés au profit d'experts des grandes ONG internationales, «qui ne connaissent pas le pays et qui gagnent des salaires faramineux».
Le directeur de l'ICKL n'a pas été tendre non plus envers l'actuel gouvernement haïtien ou ceux qui l'ont précédé. «L'aide étrangère devrait normalement passer par le gouvernement mais, malheureusement, l'État haïtien est corrompu et le gouvernement n'a pas de projet, a-t-il affirmé. En voyant les édifices publics écroulés, les gens ont dit qu'il n'y avait plus de gouvernement. Ils semblaient confondre deux choses différentes, mais la faiblesse de l'État est réelle.»
M. Fils-Aimé a par ailleurs dénoncé «l'agressivité» des pasteurs évangélistes, «la plupart du temps quasi analphabètes», qui prêchent la résignation aux Haïtiens.
http://www.ledevoir.com/international/a ... es-paysans" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : dim. avr. 04, 2010 11:11 pm
par Jasmin
Un puissant séisme de 6,9 frappe la Basse Californie au Mexique
Un puissant séisme de 6,9 sur l'échelle de Richter a secoué dimanche l'Etat de Basse Californie, au Mexique, a annoncé l'institut américain de recherches géologiques (USGS). Il a été ressenti jusqu'à Los Angeles, ont rapporté des témoins.
Le tremblement de terre est survenu à 15h40 (00h24 en Suisse) à 26 km au sud-ouest de la ville de Guadalupe Victoria à une profondeur de 32 km. L'épicentre du séisme était situé à 173 km à l'est de la principale ville de l'Etat, Tijuana.
http://www.romandie.com/infos/ats/displ ... brf003.xml" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. avr. 05, 2010 6:41 pm
par Anya
Haïti
L'aide se fait rare
Mise à jour : 05/04/2010 13h35
Trois mois après le séisme meurtrier en Haïti, la distribution de l'aide se fait toujours au compte-gouttes. C'est ce que déplorent plusieurs personnes, dont le réalisateur québécois Pierre Côté, qui revient tout juste d'un périple là-bas.
Pierre Côté a passé trois semaines à Haïti. Il a fait le tour des camps de réfugiés de la capitale Port-au-Prince.
Tout près du palais présidentiel, 5 000 familles sont laissées pour compte. Elles n'ont reçu aucune aide, même pas de l'eau ou de la nourriture.
La distribution de l'aide alimentaire, qui est contrôlée par les soldats américains, ne semble pas fonctionner.
La semaine dernière, la communauté internationale s'est engagée à donner dix milliards de dollars pour reconstruire le pays. On compte 900 organismes internationaux sur le terrain.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/a ... 33513.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mar. avr. 06, 2010 3:51 pm
par Thewinneris
C'est si compliquer que ça arriver avec des vivres dans des camions et les distribuer dans tous les camps?
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mar. avr. 06, 2010 4:13 pm
par Anya
Le maire de Port-au-Prince s’en prend aux ONG
«On est en train de se battre»
Mise à jour : 06/04/2010 14h02
Les ONG et les pouvoirs locaux haïtiens seraient à couteaux tirés en ce moment. Le maire de Port-au-Prince lance la pierre aux Organisations non gouvernementales.
Appelé à commenter les informations voulant que des milliers de sinistrés du tremblement de terre du 12 janvier n’aient à peu près reçu aucune aide, le maire de la capitale haïtienne, Jean-Yves Jason, adresse de graves reproches aux organismes d’aide internationale.
«Les ONG n’en font qu’à leur tête, a déclaré M. Jason, on est en train de se battre». «Les ONG n’écoutent pas les gouvernements locaux». M. Jason participe aujourd’hui à un colloque sur l’avenir d’Haïti à l’Université d’Ottawa.
TVA Nouvelles diffuse depuis deux jours des images tournées par un cinéaste québécois, Pierre Côté, qui prétend que des milliers d’Haïtiens n’ont toujours pas d’eau potable et de nourriture, et que la distribution de l’aide internationale connaît encore de sérieux ratés, presque trois mois après le séisme.
«On n’était pas préparé à ce genre de catastrophe», souligne le maire de la capitale haïtienne.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que des voix s’élèvent pour dénoncer le manque de coordination entre les autorités haïtiennes et les organismes d’aide internationale.
«L’argent donné se rend»
«Je serais surpris que des gens n’aient pas reçu d’aide», lance Michel Verret, directeur, développement et relations publiques chez Oxfam-Québec. Monsieur Verret commentait lui aussi les images du cinéaste Pierre Côté qui prétend que des réfugiés au Champ-de-mars, près de l’ancien palais présidentiel, n’ont reçu aucune aide.
En entrevue à TVA Nouvelles, monsieur Verret a souligné qu’Oxfam-Québec est présent en Haïti depuis plus de trente ans. Et qu’Oxfam travaille en coordination avec les agences des Nations unies et les autorités locales.
Selon M. Verret, Oxfam-Québec se concentre sur l’alimentation en eau potable et la mise en place de toilettes ou de latrines. Oxfam-Québec a même procédé à la distribution de vivres avec des producteurs locaux.
Monsieur Verret a fait remarquer qu’on voit des tentes dans les images tournées par Pierre Côté, ce qui confirme que les sinistrés ont reçu de l’aide. Est-ce que tous les besoins de ces gens ont été comblés ? M. Verret ne peut pas le dire.
Il est cependant catégorique sur une chose : l’argent donné par les Québécois se rend. «Je suis en mesure d’assurer les gens qui ont donné à Oxfam-Québec que ce qu’ils ont donné se rend sur le terrain et est distribué tel que prévu», affirme M. Verret.
La Croix-Rouge
Du côté de la Croix-Rouge canadienne, on reconnaît qu’il y a encore énormément de gens dans le besoin, parce que les intervenants n’ont pas encore tous les outils nécessaires pour leur venir en aide étant donné que les infrastructures ont été détruites. «On travaille avec les plates-formes de coordination des agences haïtiennes et internationales pour optimiser toute l’assistance», déclare Jean-Pierre Taschereau, mais la tâche est tellement vaste qu’on est loin d’avoir fini».
Le maire de Port-au-Prince lui donne raison. Selon Jean-Yves Jason, seulement dans sa ville, il y a encore 200 000 personnes qui ont besoin de tout.
La gouverneure générale Michaëlle Jean assiste au colloque sur l'avenir d'Haïti qui se tient à Ottawa; d'ailleurs, des voix haïtiennes s'élèvent pour demander au premier ministre Stephen Harper de prolonger le mandat de Michaëlle Jean à titre de gouverneure générale.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/a ... 40209.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mar. avr. 06, 2010 4:21 pm
par Cass!
Je me demandais, on commence a lire qu'il y a des hotels, des restaurents et des endroits qui sont tout a fait correct et habitable, des cartiers ou ca va beaucoup mieux.
Je me demandais si ceux qui reste dont on parle autent comme quoi il vive de rien, n'ont pas d'aide ne sont pas simplement dans la meme condition qu'ils étaient avant? IL y avait meme avant le tremblement de terre des cartiers tres pauvres ou il vivait déja dans des cabane en tissu du genre, j,en ai déja vu en reportage. C'est gens la si le tremblement de terre ne serait pas arrivé ne seraient-ils pas quand meme dans la rue?
Je ne sais pas je me suis posé la question apres midi en regardant un reportage.
C,est comme si il y aurait 50,000 itinérant qui venait réclamé de meilleur condition de vie qu'il n'avait meme pas avant le tremblement de terre, on ne profite pas d,un tremblement de terre pour obtenir quelques choses qu'on avait pas avant.
Peut etre que je me trompe la mais je me demandais pourquoi certain cartier reprennent déja forme alors que d'autre sont encore en bordel total, les cartiers qui reprennent forme sont surement des cartiers ou les gens avaient des emplois et ne se fie pas juste sur l'aide humanitaire pour reconstruire leur vie.
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mar. avr. 06, 2010 5:21 pm
par Placeress
Cass! a écrit : Je me demandais, on commence a lire qu'il y a des hotels, des restaurents et des endroits qui sont tout a fait correct et habitable, des cartiers ou ca va beaucoup mieux.
Je me demandais si ceux qui reste dont on parle autent comme quoi il vive de rien, n'ont pas d'aide ne sont pas simplement dans la meme condition qu'ils étaient avant? IL y avait meme avant le tremblement de terre des cartiers tres pauvres ou il vivait déja dans des cabane en tissu du genre, j,en ai déja vu en reportage. C'est gens la si le tremblement de terre ne serait pas arrivé ne seraient-ils pas quand meme dans la rue?
Je ne sais pas je me suis posé la question apres midi en regardant un reportage.
C,est comme si il y aurait 50,000 itinérant qui venait réclamé de meilleur condition de vie qu'il n'avait meme pas avant le tremblement de terre, on ne profite pas d,un tremblement de terre pour obtenir quelques choses qu'on avait pas avant.
Peut etre que je me trompe la mais je me demandais pourquoi certain cartier reprennent déja forme alors que d'autre sont encore en bordel total, les cartiers qui reprennent forme sont surement des cartiers ou les gens avaient des emplois et ne se fie pas juste sur l'aide humanitaire pour reconstruire leur vie.
Bon j'avoue très mal comprendre ce raisonnement..... mais bon...
Premièrement, la ville de port-au-prince, qui est la ville la plus "riche" d'Haiti, où il réside deux millions d'habitants, est la ville la plus touché. Donc, je ne vais pas aller faire des recherches pour le nombre de sinistré, mais il est en grande proportion.
De deux, les pauvres, qui vivaient dans des maisons en tissu..... bien ils n'ont même plus le peu qu'ils avaient... donc, je comprend pas le point.
De trois, personne ne peut parler de profiter d'un tremblement de terre quand tu as perdu les tiens, ta maison, ta ville, ton pays....
De quatre...... pourquoi, on ne pourrait pas, avec cette catastrophe, rendre meilleure la vie de cette population ?
J'avoue ne pas suivre ben, ben.....
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mar. avr. 06, 2010 6:00 pm
par Nikki
Probable qu'il y a des personnes pour qui le tremblement de terre n'a rien changé, mais beaucoup ont perdu leur famille, leur maison, leurs biens...
Sans compter ce qu'on a lu plus tôt dans le topic où les filles et femmes, devenues souvent seules, sont victimes de viol à répétition dans les bidonvilles...
On le sait que le viol a toujours posé problème en Haïti, mais là, il prend des proportions totalement invivables pour beaucoup de femmes... Et quand je dis femme, j'inclus même les fillettes de 3-4-5 ans...
Quand c'est rendu que tu ne peux même plus aller au toilette la nuit sans risquer le viol, je ne suis pas convaincue que ce n'est pas une dégradation des conditions...
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mer. avr. 07, 2010 9:55 am
par Cass!
Placeress a écrit : [...]
Bon j'avoue très mal comprendre ce raisonnement..... mais bon...
Premièrement, la ville de port-au-prince, qui est la ville la plus "riche" d'Haiti, où il réside deux millions d'habitants, est la ville la plus touché. Donc, je ne vais pas aller faire des recherches pour le nombre de sinistré, mais il est en grande proportion.
De deux, les pauvres, qui vivaient dans des maisons en tissu..... bien ils n'ont même plus le peu qu'ils avaient... donc, je comprend pas le point.
De trois, personne ne peut parler de profiter d'un tremblement de terre quand tu as perdu les tiens, ta maison, ta ville, ton pays....
De quatre...... pourquoi, on ne pourrait pas, avec cette catastrophe, rendre meilleure la vie de cette population ?
J'avoue ne pas suivre ben, ben.....
Ce n'est pas un raisonnement mais une question que je me posais tout simplement.
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mer. avr. 07, 2010 5:41 pm
par Placeress
Cass! a écrit : [...]
Ce n'est pas un raisonnement mais une question que je me posais tout simplement.
Ha ok, je ne l'avais pas compris ainsi....

Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : ven. avr. 16, 2010 3:14 pm
par Anya
Publié le 16 avril 2010 à 14h31 | Mis à jour à 14h34
Charest aurait dû se rendre en Haïti, selon Marois
Jocelyne Richer
La Presse Canadienne
Québec
Au cours des trois derniers mois, le premier ministre Jean Charest aurait dû trouver le temps de se rendre en Haïti, selon la chef péquiste Pauline Marois.
Elle croit que par respect pour l'importante communauté haïtienne de Montréal, M. Charest aurait dû apporter un soutien tangible au peuple éprouvé par le violent séisme du 12 janvier dernier.
La chef de l'opposition officielle a entrepris vendredi une visite de trois jours dans ce pays des Caraïbes qui tente de se remettre du récent tremblement de terre qui a fait des centaines de milliers de morts.
En entrevue téléphonique à La Presse Canadienne depuis Port-au-Prince, vendredi, Mme Marois a dit qu'elle était très touchée et émue par ce qu'elle avait vu depuis son arrivée, et surtout par la résilience démontrée par le peuple haïtien.
Elle a rappelé que M. Charest, au cours des dernières années, avait multiplié les voyages à l'étranger et qu'il aurait pu aussi se libérer quelques jours pour apporter son soutien à Haïti.
Vendredi matin, Mme Marois s'est entretenue avec le président du pays, René Préval, et le premier ministre Jean-Max Bellerive.
Elle a dit par ailleurs ne pas s'offusquer de la présence imposée par Ottawa d'un émissaire de l'ambassade canadienne à ses côtés.
http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : jeu. avr. 22, 2010 11:11 pm
par Placeress
Publié le 22 avril 2010 à 15h16 | Mis à jour à 20h54
Haïti: le séisme a fait entre 250 000 et 300 000 morts
Port-au-Prince
Le séisme du 12 janvier en Haïti a fait entre 250 000 et 300 000 morts, a indiqué jeudi le chef de la Mission de l'ONU dans le pays (MINUSTAH), Edmond Mulet, demandant au Conseil de sécurité l'envoi de 800 policiers de plus pour sécuriser les camps de sinistrés.
La protection civile haïtienne évoquait jusqu'à présent le chiffre de plus de 220 000 morts.
«Il y a eu plus du double de morts ici qu'à l'occasion de la bombe atomique d'Hiroshima», où quelque 140 000 personnes sont décédées le 9 août 1945, ou dans les mois qui ont suivi, a rappelé M. Mulet, représentant spécial de l'ONU en Haïti, lors d'une conférence de presse au lendemain des 100 jours depuis le séisme.
«Dans l'histoire de l'humanité on n'a jamais vu un désastre naturel de cette dimension», a-t-il estimé, soulignant que 120% du PIB d'Haïti avait disparu sous la force de la secousse de magnitude 7.
La journée de mercredi «a marqué le centième jour depuis le séisme dévastateur qui a frappé Haïti et fait entre 250 000 et 300 000 morts, plus de 300 000 blessés et plus d'un million de personnes déplacées», a déclaré M. Mulet, qui a remplacé le Tunisien Hedi Annabi, mort dans l'effondrement du quartier général de l'ONU dans le pays.
Il a salué «le courage, la résilience et l'esprit de solidarité dont les Haïtiens ont fait preuve pour faire face aux difficultés depuis la catastrophe», se disant «encouragé par le nombre d'enfants qui depuis le début du mois sont de retour dans les salles de classe».
Évoquant le processus de reconstruction du pays, il a estimé qu'«Haïti se trouve sur la bonne voie» mais qu'il fallait «faire preuve d'un optimisme prudent».
Il a ainsi appelé à ne pas «sous-estimer l'ampleur de la tâche et des défis auxquels est confronté Haïti», soulignant que «la reconstruction doit être dirigée par les Haïtiens».
Reprenant son expression de «République d'ONG» pour qualifier Haïti, il a estimé que si bon nombre des 10 000 organisations non-gouvernementales présentes dans le pays «sont très sérieuses», «il y en a beaucoup, beaucoup d'autres que le gouvernement aimerait connaître», car agissant sans se coordonner avec les autorités locales.
M. Mulet a en outre annoncé qu'il se rendrait à New York la semaine prochaine «pour présenter le rapport du secrétaire général (de l'ONU, Ban Ki-moon) sur la MINUSTAH au Conseil de sécurité et pour participer aux délibérations du Conseil en vue d'un ajustement du mandat» de la Mission.
Jugeant «très critiques» les 12 ou 18 mois à venir, il a présenté cinq points autour desquels la MINUSTAH devra concentrer son action: promouvoir la stabilité politique en aidant l'organisation d'élections rapides, coordonner l'aide humanitaire «post-désastre», «maintenir un climat sécuritaire sûr et stable», soutenir le gouvernement haïtien dans la mise en oeuvre de «son» plan de reconstruction, et «aider Haïti à reconstruire son capital humain».
Au niveau de la sécurité, il a indiqué que la MINUSTAH allait s'attacher à «aider la PNH (Police nationale haïtienne) à assurer une présence plus visible» pour protéger les sinistrés vivant dans les quelque 1200 camps qui ont fleuri après le séisme et permettre la tenue des élections d'ici la fin de l'année.
Si le Conseil de sécurité accepte les recommandations de M. Mulet, les effectifs de la police de l'ONU passeront à 4391 hommes, soit près de 800 de plus qu'actuellement.
En ajoutant les militaires déployés, dont il ne demande pas un accroissement, cela porterait les forces de la MINUSTAH à plus de 13 300 hommes, assistés par plus de 2000 civils.
Lien:
http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. mai 03, 2010 9:07 pm
par Anya
Construction d’un village en Haïti
Luck Mervil part en mission
Jean-Luc LAVALLÉE
03/05/2010 19h49
Le chanteur québécois d’origine haïtienne Luck Mervil part en mission dans son pays natal. Il veut vivre avec les siens dans les camps de réfugiés et mettra en branle son projet de construction d’un village pour 5 000 personnes.
« C’est sûr que je vais aller sur le terrain. Réellement sur le terrain. Je ne m’en vais pas là pour rester dans les hôtels, je m’en vais là pour rester avec les gens, dans les tentes et comprendre ce qu’ils vivent. Je m’en vais avec eux, vivre leur vie. C’est ça l’idée, je veux voir leur réalité », a-t-il confié au Journal, quelques jours avant le grand départ de sa mission de deux semaines.
Luck Mervil débarquera à Port-au-Prince pour la toute première fois depuis le tremblement de terre destructeur du 12 janvier, qui a fait plus de 250 000 morts. « J’ai eu plusieurs chances d’aller en Haïti depuis le 12, et j’ai toujours dit non. Parce qu’il y avait des gens qui étaient plus importants que moi là-bas : des infirmiers, des médecins, des secouristes et des spécialistes. On a travaillé fort pour envoyer ces gens-là.
« Moi, c’est ici ma base (au Québec), c’est ici que les gens me font confiance et que je pouvais faire le plus de travail. C’était mon but, dès le séisme, d’amasser le plus d’argent possible pour sauver le plus de vies possible », a expliqué le parrain du CECI (Centre d’étude et de coopération internationale), qui dévoilera, en conférence de presse aujourd’hui, un bilan des actions du Centre. Le CECI a amassé plus de 11 millions en dons et en biens matériels.
Le chanteur, très engagé dans sa communauté et dans des projets humanitaires à l’étranger depuis plusieurs années, s’attend à avoir un choc émotif en Haïti. « Ce n’est pas la première fois que je vais dans un lieu où il y a cette désolation et cette misère. Mais je parle la langue (le créole) et je comprends les gens. Effectivement, je m’attends à être frappé très durement, mais il faut mettre ça de côté pour arriver à faire le travail. » L’artiste ne manquera pas l’occasion de chanter avec le peuple. « Ça, c’est sûr! Moi, j’amène ma guitare. »
Village de conteneurs
Mervil en profitera également pour faire avancer son projet de village « ultra moderne » et autosuffisant sur le plan de l’énergie solaire, en périphérie de Port-au-Prince. Il a déjà signé une entente de partenariat avec le maire de Port-au-Prince, qui lui a offert des terrains pour réaliser le projet.
« C’est une idée à moi…Village pour le monde, c’est un nouvel organisme », a-t-il expliqué, évoquant des maisons construites à base de conteneurs. « Si tous les containers arrivés en Haïti étaient pleins, qu’on les vidait et qu’on les gardait, on aurait déjà une bonne partie de la population qui serait logée de façon permanente. Un container, c’est antisismique et anticyclonique. Allez voir sur Internet un container house, vous voudriez vivre dedans, ce n’est pas ce qu’on pense. »
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 94949.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. mai 03, 2010 9:08 pm
par Anya
Haïti
Collecte de tentes à Charlesbourg
Jean-Luc LAVALLÉE
03/05/2010 19h47
L’arrondissement de Charlesbourg organise une activité de collecte de tentes pour le peuple haïtien.
La Ville de Québec a rappelé qu’il est urgent d’agir à l’aube de la saison des pluies et invite la population à être généreuse et à donner des tentes en bon état de toutes le dimensions.
La collecte aura lieu à l’occasion de la Journée de la famille au parc Maurice-Lortie, près de l’église Saint-Rodrigue à Charlesbourg, samedi, entre 11 h et 16 h.
Les articles d’hygiène et les dons en argent seront également acceptés. Par la suite, les tentes et les dons seront recueillis tous les samedis de mai, entre 9 h et midi, à l’entrepôt des travaux publics situé au 1513, boulevard Louis-XIV.
http://lejournaldequebec.canoe.ca/journ ... 94747.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mar. mai 04, 2010 6:54 pm
par Anya
Publié le 04 mai 2010 à 18h18 | Mis à jour à 18h22
Le CECI fait le point sur son aide en Haïti
Lia Lévesque
La Presse Canadienne
Montréal
Le Centre d'étude et de coopération internationale (CECI) a recueilli 11 millions $ depuis le début de sa campagne pour Haïti au Canada et son parrain, Luck Mervil, quittera sous peu Montréal pour un grand projet, celui d'un «village pour le monde» en Haïti.
Au cours d'une rencontre avec la presse, mardi, à Montréal, pour faire le point sur l'aide apportée en Haïti depuis le tremblement de terre du 12 janvier, le chanteur Luck Mervil a expliqué ce projet de village inspiré du développement durable qu'il veut voir implanté en Haïti.
Il quittera dans deux jours, avec une équipe de spécialistes en reconstruction et développement durable, afin d'évaluer les possibilités sur le terrain.
Le projet du CECI, qui s'appelle «Villages pour le monde», vise à créer un village moderne selon les normes haïtiennes de 5000 habitants, en arrimant l'école pour les enfants, la promotion de l'hygiène, les soins de santé et les activités communautaires.
M. Mervil rêve d'«un village où, d'un point de vue énergétique, d'un point de vue environnemental, d'un point de vue humain, le respect sera à la base de toute cette construction-là, de toutes les façons de faire pour ce village-là».
«L'idée au CECI, c'est toujours de travailler à long terme. Les projets qui sont accomplis par le CECI ne sont pas des projets du CECI, ce sont les vôtres, c'est votre argent qui accomplit ces projets-là», a affirmé M. Mervil.
Ce concept du «village pour le monde» pourrait éventuellement être étendu ailleurs, dans d'autres pays. «L'idée, c'est de faire un village. On commence à Haïti parce que le besoin est pressant», a justifié M. Mervil.
Jusqu'ici, la campagne du CECI a permis d'amasser 11,6 millions $, dont 6,2 millions $ en argent, a précisé Chantal-Sylvie Imbeault, du CECI.
Le centre a distribué de la nourriture et de l'eau d'une valeur de 1,5 million $, des médicaments d'une valeur de 1 million $, sans compter des trousses d'hygiène, des tentes, des vêtements, du matériel scolaire, des bâches.
Le séisme a fait entre 250 000 et 300 000 morts, sans compter les blessés. Il a aussi laissé derrière lui 1,3 million de sinistrés et 600 000 personnes déplacées, a rappelé Mme Imbeault. Et la saison des ouragans sévira en juillet et août, alors que les conditions de vie de ces gens sont encore précaires.
Le docteur Harry Max Prochette, un médecin qui collabore au CECI, a indiqué pour sa part que même au plan de la santé, «il reste beaucoup de choses à faire» en Haïti après les soins d'urgence. «Le volet santé mentale n'a pas été adressé du tout», a-t-il souligné.
http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS3" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : lun. mai 10, 2010 9:02 am
par Anya
Haïti|Quatre mois plus tard
Les Blancs à l'origine de la crise?
Agence QMI Jean-Luc Lavallée
10/05/2010 06h22
Port-au-Prince - Michel Charbonneau, un pasteur québécois qui demeure en Haïti depuis 1996, accuse les "Blancs" d'avoir créé, bien malgré eux, une dépendance à la nourriture et à l'eau distribuée dans les camps d'évacués.
«Les Blancs sont ceux qui créent le problème; ils les mettent là puis ils les nourrissent. Les gens y vont, ils n'ont pas besoin de travailler, puis ils ont de l'eau et de quoi manger. Ça crée un problème... Quand on va arrêter de les nourrir, ça va être effrayant», a déclaré l'homme originaire de Saint-Hyacinthe, lors d'une entrevue avec Le Journal dans la capitale haïtienne.
«Actuellement, les gens n'ont pas besoin de nourriture. Les gens ont faim, mais ça fait 204 ans qu'ils ont faim. Donc, le tremblement de terre n'a pas apporté un problème de faim», a-t-il tranché, lui qui nourrit paradoxalement 1 500 enfants deux fois par semaine, essentiellement grâce aux dons recueillis au Canada.
Avant le séisme, il s'occupait de 2 000 enfants, mais plusieurs d'entre eux sont décédés ou sont partis à la campagne.
L'argent disparaît
L'homme de foi évoque, au surplus, la corruption et questionne l'utilisation des fonds destinés à Haïti, puisque rien ne bouge, ou si peu, à Port-au-Prince, malgré l'ampleur du désastre.
«Déblayer, ils disent que ça prendrait deux ans, 24 heures par jour, 7 jours par semaine, avec 1000 camions, pour sortir ce qui est à terre, (mais) ils ne travaillent pas. L'argent disparaît; l'argent s'en va en Suisse. La pauvreté et l'argent qui disparaît, ça va ensemble.»
Questionné sur le travail du gouvernement haïtien dirigé par René Préval, M. Charbonneau préfère se taire, craignant, de toute évidence, des représailles.
«On ne peut pas parler. On a encore du travail à faire. On ne veut pas non plus mourir maintenant», a-t-il laissé tomber, inquiet plus que jamais pour la génération future, dans un pays où les jeunes de moins de 18 ans représentent environ 50% de la population.
La priorité : l'éducation
À ses yeux, rien n'est plus urgent que de rebâtir les écoles. «Le système d'éducation s'est écrasé. Ici en ville, 83% des écoles ne fonctionnent pas.
«Le plus grand besoin du pays, c'est de reconstruire les écoles pour que les enfants retournent à une vie normale, pour qu'ils lâchent la rue avant de décrocher. Nos enfants sont sous les tentes [...], c'est une chaleur immense. Il faut qu'ils sortent de là. Est-ce qu'ils vont vivre pendant des années sous la tente?» Pour bien des Haïtiens, poser la question, c'est y répondre.
http://fr.canoe.ca/infos/international/ ... 62254.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Re: Un puissant tremblement de terre de magnitude 7 frappe Haïti
Publié : mer. mai 19, 2010 5:32 pm
par Anya
Publié le 19 mai 2010 à 16h54 | Mis à jour à 17h03
Sean Penn redoute des violences en Haïti
Agence France-Presse
Washington
L'acteur Sean Penn, qui s'est consacré à aider Haïti depuis le séisme du 12 janvier, a plaidé mercredi devant le Congrès américain pour que soient rouverts les hôpitaux haïtiens qui ont été fermés, faute de moyens, malgré l'immensité des besoins.
«Les hôpitaux qui existent à Haïti doivent être remis en état de fonctionner avec du personnel, des médicaments, un service administratif», a insisté l'acteur qui, avec son organisation J/P Haitian Relief Organization, aide depuis quatre mois un des plus importants camps de réfugiés de Port-au-Prince.
«Dans cette cité en ruine, cinq hôpitaux opérationnels ont été fermés (...) en raison d'un manque de financement», a affirmé Sean Penn lors d'une audition sur l'efficacité de l'aide internationale devant la commission des Affaires étrangères du Sénat.
Il a été rejoint dans son plaidoyer par le coordinateur de l'agence américaine d'aide au développement (USAID) en Haïti, Christopher Milligan, qui a affirmé que les Etats-Unis devaient «aider à reconstruire le secteur public de santé en Haïti».
Sean Penn a averti que les premiers cas de diphtérie s'étaient déclarés dans le camp du golf de Piétonville, qui abrite plus de 50 000 personnes, alors que la saison des pluies va battre son plein.
L'acteur a insisté sur le manque de vaccinations. «La vérité est que la plupart des Haïtiens ne sont pas immunisés et il n'y a pratiquement pas de suivi des vaccinations et des rappels», a encore dit Sean Penn.
La star, qui a passé plusieurs semaines en Haïti et compte y retourner à la fin du mois, a averti qu'il fallait s'attendre à de possibles «manifestations violentes» et pressé le gouvernement haïtien ainsi que l'administration américaine de montrer «une totale transparence dans la distribution de l'aide».
A la conférence des donateurs consécutive au séisme, une centaine de pays ont promis près de 15 milliards de dollars à Haïti et les Etats-Unis s'apprêtent à voter une part de leur aide (3,5 milliards de dollars).
Le comédien a demandé des traducteurs pour les patrouilles de surveillance de l'ONU dans les camps, de l'éclairage et la mise à disposition plus rapide de terrains non-inondables.
Le bilan du séïsme, actuellement évalué entre 250 000 et 300 000 morts, «pourrait atteindre un demi-million de morts estiment certains experts», a affirmé le sénateur Bob Casey.
Au cours de l'audition, plusieurs sénateurs et experts ont exprimé leur préoccupation sur la nécessité que des comptes soient rendus sur l'aide accordée. «Qui tient les rênes? Qui est le shérif» en Haïti, dont l'administration était largement «inefficace avant le tremblement de terre», a demandé le sénateur Bob Corker.
John Kerry, qui préside la commission des Affaires étrangères, s'est inquiété de «l'absence de structure de pouvoir» dans la mise en place de l'aide. Il a aussi plaidé pour que les élections générales de novembre soient maintenues. «Pour s'assurer que la démocratie ne sombre pas avec le tremblement de terre, Haiti peut et doit tenir ses élections comme prévu», a déclaré l'ancien candidat à l'élection présidentielle.
http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;