Publié : lun. nov. 07, 2005 11:22 am
Selon Pierre Karl Péladeau
La SRC aurait dû déplacer le gala de l'ADISQ
Le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, croit que Radio-Canada aurait dû déplacer dans sa grille-horaire le gala de l'ADISQ, le 30 octobre dernier.
Dans une lettre adressée à l'animateur du gala de l'ADISQ, Michel Rivard, publiée dans le quotidien Le Devoir lundi, M. Péladeau soutient que la société d'État aurait dû déplacer son émission pour permettre qu'une autre soirée de grande télévision, consacrée à la chanson d'ici et diffusée sur les ondes de TVA, qui appartient à Quebecor, soit écoutée par deux fois plus de téléspectateurs.
Il ajoute que Radio-Canada aurait pu reporter sa télédiffusion après le 13 novembre, date où se tiendra la finale de Star Académie 2005.
Pierre Karl Péladeau pense qu'il aurait coûté très cher de sauter un dimanche dans l'enchaînement des galas de Star Académie.
Le fait que le gala de l'ADISQ ait été présenté en même temps qu'un des galas de Star Académie cet automne a créé la controverse dans l'industrie musicale. Michel Rivard a évoqué cette controverse à l'antenne en affirmant que Julie Snyder, l'animatrice et productrice de Star Académie et conjointe de Pierre Karl Péladeau, aurait pu donner congé ce soir-là à ses académiciens.
L'édition 2005 de l'ADISQ fut l'une des moins écoutées des récentes années, avec moins d'un million de téléspectateurs. Pour sa part le gala Star Académie du 30 octobre dernier a perdu des auditeurs par rapport à son écoute habituelle, mais il s'est quand même maintenu au-dessus de deux millions de téléspectateurs.
Dans sa lettre, M. Péladeau se livre à un fort plaidoyer en faveur de Quebecor et du rôle culturel joué par son entreprise. Selon lui, l'existence d'un géant comme Quebecor permet de protéger la culture d'ici d'un envahissement par la culture américaine.
Pierre Karl Péladeau, qui doit prononcer une conférence publique mercredi devant les membres de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision sous le thème des contenus et du financement de la télévison québécoise, croit qu'il est plausible de penser qu'en l'absence d'une structure corporative aussi solide que celle de Quebecor, les majors étrangères occuperaient considérablement plus d'espace dans l'univers culturel québécois.
La SRC aurait dû déplacer le gala de l'ADISQ
Le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, croit que Radio-Canada aurait dû déplacer dans sa grille-horaire le gala de l'ADISQ, le 30 octobre dernier.
Dans une lettre adressée à l'animateur du gala de l'ADISQ, Michel Rivard, publiée dans le quotidien Le Devoir lundi, M. Péladeau soutient que la société d'État aurait dû déplacer son émission pour permettre qu'une autre soirée de grande télévision, consacrée à la chanson d'ici et diffusée sur les ondes de TVA, qui appartient à Quebecor, soit écoutée par deux fois plus de téléspectateurs.
Il ajoute que Radio-Canada aurait pu reporter sa télédiffusion après le 13 novembre, date où se tiendra la finale de Star Académie 2005.
Pierre Karl Péladeau pense qu'il aurait coûté très cher de sauter un dimanche dans l'enchaînement des galas de Star Académie.
Le fait que le gala de l'ADISQ ait été présenté en même temps qu'un des galas de Star Académie cet automne a créé la controverse dans l'industrie musicale. Michel Rivard a évoqué cette controverse à l'antenne en affirmant que Julie Snyder, l'animatrice et productrice de Star Académie et conjointe de Pierre Karl Péladeau, aurait pu donner congé ce soir-là à ses académiciens.
L'édition 2005 de l'ADISQ fut l'une des moins écoutées des récentes années, avec moins d'un million de téléspectateurs. Pour sa part le gala Star Académie du 30 octobre dernier a perdu des auditeurs par rapport à son écoute habituelle, mais il s'est quand même maintenu au-dessus de deux millions de téléspectateurs.
Dans sa lettre, M. Péladeau se livre à un fort plaidoyer en faveur de Quebecor et du rôle culturel joué par son entreprise. Selon lui, l'existence d'un géant comme Quebecor permet de protéger la culture d'ici d'un envahissement par la culture américaine.
Pierre Karl Péladeau, qui doit prononcer une conférence publique mercredi devant les membres de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision sous le thème des contenus et du financement de la télévison québécoise, croit qu'il est plausible de penser qu'en l'absence d'une structure corporative aussi solide que celle de Quebecor, les majors étrangères occuperaient considérablement plus d'espace dans l'univers culturel québécois.