Texte long mais intéressant...

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Beppo
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Message par Beppo »

Responsabili- TV

Où sont les modèles, les guides, les leaders, où sont passées les idoles qui nous ont donné le goût d’aller au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans?

Stéphane Paradis ( Conférencier, l’auteur est président de l’Association des intervenants pour le développement de l’estime de soi ( AIDES ), un organisme qui vient en aide aux enfants. )[/size]

J’ai l’amère impression de ramer à contre-courant. Depuis des années, mon travail consiste à aider les jeunes du primaire et du secondaire à prendre conscience de leur valeur personnelle. L’estime de soi est mon cheval de bataille, et constitue à mes yeux un facteur de prévention important pour contrer l’abandon scolaire, la dépression juvénile, le suicide et la quantité de maux associés à la jeunesse.

J’étais en pause cette journée-là, à l’écoute d’une station radiophonique faisant l’analyse de ce qui fut présenté ( et de ce qui ne fut pas présenté au premier gala dominical de Loft Story 3. Pour l’occasion, l’équipe de l’émission en cours avait invité un ex-lofteuse dont le rôle était de fournir une analyse des premiers balbutiements de l’édition 2006.

Ce fut, dans les faits, un travail de dénigrement et de dévalorisation gratuite, où les jugements de valeur et sans fondement inondaient les ondes sans balises. Comment peut-on inviter la jeunesse à chercher à se connaître et se reconnaître, à se respecter pour mieux respecter l’autre, quand une station radiophonique réputée permet à quelqu’un d’affirmer, avec l’assentiment de l’équipe professionnelle en  place, des horreurs telles que : « Lui, il a l’air chiant », ou « elle, avec son accent, elle va finir par taper sur les nerfs de tout le monde »? Personne ne s’en offusquait, et certains auditeurs venaient même en remettre avec leurs potins ou leur avis sur les ( malheureux ) participants de l’émission-vedette.

Cela s’appelle de la téléréalité, et pour cause? Notre réalité, notre quotidien, tout est maquillé de « paraître », « d’avoir », l’instantané l’emporte haut la main. Tu me plais ou pas, Je n’ai pas besoin d’en savoir plus sur toi, je te regarde et c’est bien assez. Tu as l’air de ça ou de couci-couça, je te prends ou je te jette. La profondeur, pas le temps. Devenir célèbre, à tout prix et à tout prendre. Tu es avec moi ou contre moi. Peu importe les conséquences, je te balance mes désirs, mes frustrations, mes états d’âme ou mes jugements, ou je te balance tout court. Ça « croustille », ça « cote d’écoute », ça performe, c’est l’essentiel. Responsabiliser? Pas assez rentable.

L’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres, c’est l’unique moyen, affirmait le médecin Albert Schweitzer il y a longtemps. À quand la « téléresponsable »? Où sont les modèles, les guides, les leaders, les passionnés, où sont passés les idoles qui nous ont donné le goût d’aller plus au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans? Remplacés par les saveurs du jour ( anonymes à midi, gourous une heure plus tard ), ces assoiffés d’un pouvoir éphémère se relaient et tentent aujourd’hui de nous faire croire qu’il est préférable de survivre. Vivre, ça goûte moins bon. Surtout quand l’autre y a droit autant que nous.

La vie d’un enfant est comme un bout de papier sur lequel chaque passant laisse sa marque : ce proverbe chinois est plus que jamais d’actualité. J’en fais un credo, il m’interpelle. Que laissons-nous comme héritage à nos enfants, même si ce ne sont pas les nôtres?

La réalité sans télé se vit dans une autre dimension. Dans une école où le nombre d’enfants abandonnés à l’intimidation continue d’augmenter. Où des enseignants apprennent ce qu’est le travail de policier. Dans une société où des mamans et des papas font la grève en guise de protestation face à une jeunesse incontrôlable. Où le taux de suicide hisse le Québec sur le podium des trois nations industrialisées les plus suicidaires. Où des parents perdent la trace de leurs jeunes partis inonder Internet de leurs éventuels exploits de tueur en herbe. Où on s’indigne ( avec raison ) de la cruauté envers les animaux, alors que la cruauté psychologique au travail demeure confinée trop souvent dans l’indifférence. Où le contrôle des armes à feu est souhaité, alors qu’on charge trop souvent ces mêmes armes à feu avec le rejet et les phrases assassines.

Un monde où Samuel, 10 ans, m’assène tout un coup au cœur en avouant que son plus grand rêve n’est pas de devenir architecte ou agriculteur, mais plutôt de se faire appeler par son prénom. Cela se passait en classe, il y a six ans. Ce même Samuel qui, devant son téléviseur dimanche soir prochain et comme des milliers d’adolescents comme lui, pensera désespérément que rien n’a changé.

Le courant est fort, et ramer en sens contraire peut sembler inutile. Dans le cas où votre lecture s’est poursuivie jusqu’ici, j’ai bon espoir de ne pas être le seul fou à ramer, vivre et vouloir faire une différence.

La Presse Montréal Dimanche 15 octobre 2006



Au plaisir!


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Mysterylife
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Message par Mysterylife »

Beppo  a écritResponsabili- TV

Où sont les modèles, les guides, les leaders, où sont passées les idoles qui nous ont donné le goût d’aller au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans?

Stéphane Paradis ( Conférencier, l’auteur est président de l’Association des intervenants pour le développement de l’estime de soi ( AIDES ), un organisme qui vient en aide aux enfants. )[/size]

J’ai l’amère impression de ramer à contre-courant. Depuis des années, mon travail consiste à aider les jeunes du primaire et du secondaire à prendre conscience de leur valeur personnelle. L’estime de soi est mon cheval de bataille, et constitue à mes yeux un facteur de prévention important pour contrer l’abandon scolaire, la dépression juvénile, le suicide et la quantité de maux associés à la jeunesse.

J’étais en pause cette journée-là, à l’écoute d’une station radiophonique faisant l’analyse de ce qui fut présenté ( et de ce qui ne fut pas présenté au premier gala dominical de Loft Story 3. Pour l’occasion, l’équipe de l’émission en cours avait invité un ex-lofteuse dont le rôle était de fournir une analyse des premiers balbutiements de l’édition 2006.

Ce fut, dans les faits, un travail de dénigrement et de dévalorisation gratuite, où les jugements de valeur et sans fondement inondaient les ondes sans balises. Comment peut-on inviter la jeunesse à chercher à se connaître et se reconnaître, à se respecter pour mieux respecter l’autre, quand une station radiophonique réputée permet à quelqu’un d’affirmer, avec l’assentiment de l’équipe professionnelle en  place, des horreurs telles que : « Lui, il a l’air chiant », ou « elle, avec son accent, elle va finir par taper sur les nerfs de tout le monde »? Personne ne s’en offusquait, et certains auditeurs venaient même en remettre avec leurs potins ou leur avis sur les ( malheureux ) participants de l’émission-vedette.

Cela s’appelle de la téléréalité, et pour cause? Notre réalité, notre quotidien, tout est maquillé de « paraître », « d’avoir », l’instantané l’emporte haut la main. Tu me plais ou pas, Je n’ai pas besoin d’en savoir plus sur toi, je te regarde et c’est bien assez. Tu as l’air de ça ou de couci-couça, je te prends ou je te jette. La profondeur, pas le temps. Devenir célèbre, à tout prix et à tout prendre. Tu es avec moi ou contre moi. Peu importe les conséquences, je te balance mes désirs, mes frustrations, mes états d’âme ou mes jugements, ou je te balance tout court. Ça « croustille », ça « cote d’écoute », ça performe, c’est l’essentiel. Responsabiliser? Pas assez rentable.

L’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres, c’est l’unique moyen, affirmait le médecin Albert Schweitzer il y a longtemps. À quand la « téléresponsable »? Où sont les modèles, les guides, les leaders, les passionnés, où sont passés les idoles qui nous ont donné le goût d’aller plus au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans? Remplacés par les saveurs du jour ( anonymes à midi, gourous une heure plus tard ), ces assoiffés d’un pouvoir éphémère se relaient et tentent aujourd’hui de nous faire croire qu’il est préférable de survivre. Vivre, ça goûte moins bon. Surtout quand l’autre y a droit autant que nous.

La vie d’un enfant est comme un bout de papier sur lequel chaque passant laisse sa marque : ce proverbe chinois est plus que jamais d’actualité. J’en fais un credo, il m’interpelle. Que laissons-nous comme héritage à nos enfants, même si ce ne sont pas les nôtres?

La réalité sans télé se vit dans une autre dimension. Dans une école où le nombre d’enfants abandonnés à l’intimidation continue d’augmenter. Où des enseignants apprennent ce qu’est le travail de policier. Dans une société où des mamans et des papas font la grève en guise de protestation face à une jeunesse incontrôlable. Où le taux de suicide hisse le Québec sur le podium des trois nations industrialisées les plus suicidaires. Où des parents perdent la trace de leurs jeunes partis inonder Internet de leurs éventuels exploits de tueur en herbe. Où on s’indigne ( avec raison ) de la cruauté envers les animaux, alors que la cruauté psychologique au travail demeure confinée trop souvent dans l’indifférence. Où le contrôle des armes à feu est souhaité, alors qu’on charge trop souvent ces mêmes armes à feu avec le rejet et les phrases assassines.

Un monde où Samuel, 10 ans, m’assène tout un coup au cœur en avouant que son plus grand rêve n’est pas de devenir architecte ou agriculteur, mais plutôt de se faire appeler par son prénom. Cela se passait en classe, il y a six ans. Ce même Samuel qui, devant son téléviseur dimanche soir prochain et comme des milliers d’adolescents comme lui, pensera désespérément que rien n’a changé.

Le courant est fort, et ramer en sens contraire peut sembler inutile. Dans le cas où votre lecture s’est poursuivie jusqu’ici, j’ai bon espoir de ne pas être le seul fou à ramer, vivre et vouloir faire une différence.

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ça fais réfléchir ça mon homme







esger
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Message par esger »

Ça ressemble pas mal aux valeurs véhiculées par JP

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Beppo
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Message par Beppo »

Merci à  ma famille dysfonctionnelle.

mdr



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esger
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Message par esger »

Beppo  a écritMerci à  ma famille dysfonctionnelle.

mdr



Mysterylife
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Message par Mysterylife »

Beppo  a écritMerci à  ma famille dysfonctionnelle.

mdr
   







Mysterylife
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Message par Mysterylife »

ET RE    
Maudit niaiseux







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Beppo
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Message par Beppo »

Mysterylife  a écritET RE    
Maudit niaiseux  

Ça t'a pris du temps mettons!

mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr



Au plaisir!


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Message par Mysterylife »

Beppo  a écrit

Ça t'a pris du temps mettons!

mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Je lies à mon rythme







Consult1
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Message par Consult1 »

Un autre représentant d,association qui doit compter 3 membres qui vient mettre son nom dans le journal en cassant du sucre sur le dos de LS...

Un peu facile... LS ne fait pas pire que bien des shows, qui ne font que la promotion de la bétise et de la paresse (ex: La poule aux oeufs d'or)...
*Team ZouinZouin 2008-09* *Team Stromgol* [img]http://c3.ac-images.myspacecdn.com/images01/11/s_b73695b0e0460a8302b87c365ca31486.jpg[/img]
esger
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Message par esger »

"Samuel, 10 ans, m’assène tout un coup au cœur en avouant que son plus grand rêve n’est pas de devenir architecte ou agriculteur, mais plutôt de se faire appeler par son prénom."

Ça semble poussé un peu qu'un jeune de 10 ans rêve d'être appelé par son prénom avant tout..

Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

C'est long ça. Si un texte de quelques paragraphes est considéré long, en effet, on vit vraiment dans une société où l'instantané reigne.

"Où sont les modèles, les guides, les leaders, où sont passées les idoles qui nous ont donné le goût d’aller au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans?"

Ils sont encore là... Des modèles québécois, il y en a pleins.
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Panda
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Message par Panda »

Beppo  a écritResponsabili- TV

Où sont les modèles, les guides, les leaders, où sont passées les idoles qui nous ont donné le goût d’aller au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans?

Stéphane Paradis ( Conférencier, l’auteur est président de l’Association des intervenants pour le développement de l’estime de soi ( AIDES ), un organisme qui vient en aide aux enfants. )[/size]

J’ai l’amère impression de ramer à contre-courant. Depuis des années, mon travail consiste à aider les jeunes du primaire et du secondaire à prendre conscience de leur valeur personnelle. L’estime de soi est mon cheval de bataille, et constitue à mes yeux un facteur de prévention important pour contrer l’abandon scolaire, la dépression juvénile, le suicide et la quantité de maux associés à la jeunesse.

J’étais en pause cette journée-là, à l’écoute d’une station radiophonique faisant l’analyse de ce qui fut présenté ( et de ce qui ne fut pas présenté au premier gala dominical de Loft Story 3. Pour l’occasion, l’équipe de l’émission en cours avait invité un ex-lofteuse dont le rôle était de fournir une analyse des premiers balbutiements de l’édition 2006.

Ce fut, dans les faits, un travail de dénigrement et de dévalorisation gratuite, où les jugements de valeur et sans fondement inondaient les ondes sans balises. Comment peut-on inviter la jeunesse à chercher à se connaître et se reconnaître, à se respecter pour mieux respecter l’autre, quand une station radiophonique réputée permet à quelqu’un d’affirmer, avec l’assentiment de l’équipe professionnelle en  place, des horreurs telles que : « Lui, il a l’air chiant », ou « elle, avec son accent, elle va finir par taper sur les nerfs de tout le monde »? Personne ne s’en offusquait, et certains auditeurs venaient même en remettre avec leurs potins ou leur avis sur les ( malheureux ) participants de l’émission-vedette.

Cela s’appelle de la téléréalité, et pour cause? Notre réalité, notre quotidien, tout est maquillé de « paraître », « d’avoir », l’instantané l’emporte haut la main. Tu me plais ou pas, Je n’ai pas besoin d’en savoir plus sur toi, je te regarde et c’est bien assez. Tu as l’air de ça ou de couci-couça, je te prends ou je te jette. La profondeur, pas le temps. Devenir célèbre, à tout prix et à tout prendre. Tu es avec moi ou contre moi. Peu importe les conséquences, je te balance mes désirs, mes frustrations, mes états d’âme ou mes jugements, ou je te balance tout court. Ça « croustille », ça « cote d’écoute », ça performe, c’est l’essentiel. Responsabiliser? Pas assez rentable.

L’exemple n’est pas le principal moyen d’influencer les autres, c’est l’unique moyen, affirmait le médecin Albert Schweitzer il y a longtemps. À quand la « téléresponsable »? Où sont les modèles, les guides, les leaders, les passionnés, où sont passés les idoles qui nous ont donné le goût d’aller plus au bout de nous-mêmes, il y a 20 ou 30 ans? Remplacés par les saveurs du jour ( anonymes à midi, gourous une heure plus tard ), ces assoiffés d’un pouvoir éphémère se relaient et tentent aujourd’hui de nous faire croire qu’il est préférable de survivre. Vivre, ça goûte moins bon. Surtout quand l’autre y a droit autant que nous.

La vie d’un enfant est comme un bout de papier sur lequel chaque passant laisse sa marque : ce proverbe chinois est plus que jamais d’actualité. J’en fais un credo, il m’interpelle. Que laissons-nous comme héritage à nos enfants, même si ce ne sont pas les nôtres?

La réalité sans télé se vit dans une autre dimension. Dans une école où le nombre d’enfants abandonnés à l’intimidation continue d’augmenter. Où des enseignants apprennent ce qu’est le travail de policier. Dans une société où des mamans et des papas font la grève en guise de protestation face à une jeunesse incontrôlable. Où le taux de suicide hisse le Québec sur le podium des trois nations industrialisées les plus suicidaires. Où des parents perdent la trace de leurs jeunes partis inonder Internet de leurs éventuels exploits de tueur en herbe. Où on s’indigne ( avec raison ) de la cruauté envers les animaux, alors que la cruauté psychologique au travail demeure confinée trop souvent dans l’indifférence. Où le contrôle des armes à feu est souhaité, alors qu’on charge trop souvent ces mêmes armes à feu avec le rejet et les phrases assassines.

Un monde où Samuel, 10 ans, m’assène tout un coup au cœur en avouant que son plus grand rêve n’est pas de devenir architecte ou agriculteur, mais plutôt de se faire appeler par son prénom. Cela se passait en classe, il y a six ans. Ce même Samuel qui, devant son téléviseur dimanche soir prochain et comme des milliers d’adolescents comme lui, pensera désespérément que rien n’a changé.

Le courant est fort, et ramer en sens contraire peut sembler inutile. Dans le cas où votre lecture s’est poursuivie jusqu’ici, j’ai bon espoir de ne pas être le seul fou à ramer, vivre et vouloir faire une différence.

La Presse Montréal Dimanche 15 octobre 2006


Ouff !

Merci Beeppo !

Je vais répondre demain car là j'ai pas l'esprit clair pis j'ai juste envie de répondre Faut interdire les piercings car ça pogne le radio ces affaires là que je te répondrai demain

   ;)   --Message edité par Bambi_Smiley  le 2006-10-18 23:28:15--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
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Message par Annouk »

esger  a écrit"Samuel, 10 ans, m’assène tout un coup au cœur en avouant que son plus grand rêve n’est pas de devenir architecte ou agriculteur, mais plutôt de se faire appeler par son prénom."

Ça semble poussé un peu qu'un jeune de 10 ans rêve d'être appelé par son prénom avant tout..


Tu viendras m'en reparler quand tu auras un enfants qui passera son primaire à se faire traiter de nom, de tapette, de fifi de s****x de b**e sans jamais se faire appeler par son prénom
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Message par esger »

Annouk  a écrit


Tu viendras m'en reparler quand tu auras un enfants qui passera son primaire à se faire traiter de nom, de tapette, de fifi de s****x de b**e sans jamais se faire appeler par son prénom

De là à répondre ça quand on lui demande son plus grand rêve.. Y a une marge  On parle d'un enfant de 10 ans là... --Message edité par esger le 2006-10-18 23:39:41--

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Annouk
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Message par Annouk »

esger  a écrit

De là à répondre ça quand on lui demande son plus grand rêve.. Y a une marge  On parle d'un enfant de 10 ans là...  

J'ai déjà vu au moins un enfant avoir des remaques du genre J'espère que tu m'obstinera pas là-dessus parce que c'est le mien
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LeeLou
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Message par LeeLou »

esger  a écrit

De là à répondre ça quand on lui demande son plus grand rêve.. Y a une marge  On parle d'un enfant de 10 ans là...  
justement il a 10 ans , malheureux ,tanné , écoeuré ,peiné de ne jamais se faire appeler par son nom , ne se fait appeler que par des surnoms fait pour écoeurer ..... ce qui me rendrait heureuse c est bien qu enfin on m appele par mon nom .

Tiens mon plus vieux ne voulait plus aller a l école parce que depuis l an passé il se fait appeler le poissson ... veux pas aller diner a l école parce quil se fait appeler le poisson a l heure du diner aussi .IL est tanné de pas se faire appeler par son nom ... si jamais il me dit maman je reve de me faire appeler par mon nom est-ce que je devrait lui dire ben la exagere pas ?  

C est très important un nom pour un enfant malgré ce que tu semble pensé ... --Message edité par leelou le 2006-10-18 23:45:16--
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Message par esger »

Annouk  a écrit

J'ai déjà vu au moins un enfant avoir des remaques du genre J'espère que tu m'obstinera pas là-dessus parce que c'est le mien  

Des remarques du genre... Mais répondre "M'appeler par mon prénom" quand on lui demande son plus grand rêve?

En tout cas, j't'ostinerai pas

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Message par esger »

LeeLou  a écrit
justement il a 10 ans , malheureux ,tanné , écoeuré ,peiné de ne jamais se faire appeler par son nom , ne se fait appeler que par des surnoms fait pour écoeurer ..... ce qui me rendrait heureuse c est bien qu enfin on m appele par mon nom .

Tiens mon plus vieux ne voulait plus aller a l école parce que depuis l an passé il se fait appeler le poissson ... veux pas aller diner a l école parce quil se fait appeler le poisson a l heure du diner aussi .IL est tanné de pas se faire appeler par son nom ... si jamais il me dit maman je reve de me faire appeler par mon nom est-ce que je devrait lui dire ben la exagere pas ?  

C est très important un nom pour un enfant malgré ce que tu semble pensé ...  


Il peut le dire qu'il est tanné, mais de là à répondre ça lorsque la question est "Quel est ton plus grand rêve?" Il me semble qu'il y a une marge...

J,ai jamais dis que ce n'était pas important, ça l'est énormément. le point n'est pas là. Répondre ça à la question "Quel est ton plus grand rêve?" il me semble que c'est exagéré...

Anyways.. --Message edité par esger le 2006-10-18 23:48:29--

Chico_Fan
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Message par Chico_Fan »

Peut-être que ma remarque n'a absolument aucune pertinence, mais tant pis... L'article dresse une liste de problèmes de la société québécoise moderne, en particulier par rapport aux jeunes. Il faut quand même pas s'imaginer que ce sont des problèmes récents. Si je prends un jeune de 10 ans qui se fait crier des noms à l'école, c'est un problème universel qui existe depuis toujours.

Bref, est-ce que les télé-realités sont 'responsables' de quoi que ce soit? J'en doute. Est-ce qu'elles alimentent des attitudes sociales malsaines? Peut-être. Je crois qu'on exagère grandement l'importance de ce qui n'est qu'un divertissement comme un autre.

Au fond, je comprends même pas c'est quoi le but de l'article.
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